Puérilité inefficiente de la carotte et du bâton

il y a 23 minutes, Mr_Fox a dit :

Le dollar notre monnaie votre problème. Pour l'amérique l'argent est gratuit.

Et il n'y a pas "leadership" c'est le contraire, ce qu'il y a c'est totalitarisme. Interdiction d'être autre chose, interdiction d'être quelque chose. Avant 1990 il y avait leadership. Mais depuis il y a eu la FIN DE L'HISTOIRE.

Il n'y a pas non plus de jalousie vis à vis des USA, mais trahison de nos gouvernants. Des traitres c'est tout ce qu'ils sont, et ça c'est sérieusement causal, tellement qu'il est interdit de s'en expliquer.

Il est structurellement interdit d'être mieux que le modèle puisqu'il est structurellement interdit d'être autre chose qu'une tentative pitoyable de les singer en adoration face au modèle indépassable qu'ils constituent. Ce modèle étant par nature indépassable, l'égaler est impossible. Telle est la structure TOTALITAIRE.

Quant aux abus des siècles précédents, ils ne constituent pas une justification de l'interdiction qui m'est faite d'exister.

Ce qui se passe a des raisons parfaitement nettes. La trahison des élites est totale parce qu'en faisant leurs études ou ils les font ils sont contraints d'embrasser la carrière de traire bien avant d'entrer en politique ou dans la presse.

Ces postes ne leurs sont disponibles que parce qu'ils sont déjà reconnus comme traitres. Ainsi le risque de liberté de pensée est jugulé bien en amont de toute prise de décision. 

Ce qui se passe à Washington témoigne du même problème, même s'il est moins grave aux USA qu'ici.

L'impérialisme politique et économique des USA ne serait pas un problème si l'Europe était capable d'offrir une résistance et une concurrence proportionnées.

Ce n'est pas la faute des autres : le problème ne vient pas d'ailleurs, il vient de nous, de notre incapacité à faire converger nos exécutifs.

Nous sommes encore incapables de développer une stratégie d'investissements productifs prompte à répondre aux enjeux du 21 ème siècle.

Le plus grand obstacle politique, c'est la règle de l'unanimité de la Commission Européenne.

Et le plus grand obstacle financier, c'est la dépolitisation et la neutralité idéologique des banques centrales.

il y a 49 minutes, Fraction a dit :

L'impérialisme politique et économique des USA ne serait pas un problème si l'Europe était capable d'offrir une résistance et une concurrence proportionnées.

Ce n'est pas la faute des autres : le problème ne vient pas d'ailleurs, il vient de nous, de notre incapacité à faire converger nos exécutifs.

 Nous sommes encore incapables de développer une stratégie d'investissements productifs prompte à répondre aux enjeux du 21 ème siècle.

 Le plus grand obstacle politique, c'est la règle de l'unanimité de la Commission Européenne.

Et le plus grand obstacle financier, c'est la dépolitisation et la neutralité idéologique des banques centrales.

Qui est "nous" ? C'est ceux qui sont structurellement des traitres cooptés par leur éducation. alias known as "l'élite". Il n'y a aucun "nous" européen.

L'Europe n'est pas capable d'offrir autre chose que la trahison des européens parce que c'est ce qu'elle est structurellement.

N'oublions jamais que les états unis d'Europe est et n'a jamais été autre chose qu'un projet américain, rendu possible par des élites acquises à leur cause depuis le premier jour. Des élites engraissées à l'américanisme, dont la haine d'eux-mêmes n'a d'égal que le rejet de ce qu'ils prétendent défendre.

Quant à la dépolitisation des banques, tu le disais toi-même dans ton post précédant : 

avoir un monopole et ne pas en abuser est causalement transgressif.

Tu donnes à un mec le monopole mondial de l'argent et tu t'attends à quel genre de gestion exactement ?

Aucune politique européenne n'est possible par nature, parce que ça nécessiterait de travailler avec et pour les européens. La politique pour marcher doit avoir une nature symbiotique et non parasitaire.

Il y a 1 heure, Mr_Fox a dit :

Qui est "nous" ? C'est ceux qui sont structurellement des traitres cooptés par leur éducation. alias known as "l'élite". Il n'y a aucun "nous" européen.

L'Europe n'est pas capable d'offrir autre chose que la trahison des européens parce que c'est ce qu'elle est structurellement.

N'oublions jamais que les états unis d'Europe est et n'a jamais été autre chose qu'un projet américain, rendu possible par des élites acquises à leur cause depuis le premier jour. Des élites engraissées à l'américanisme, dont la haine d'eux-mêmes n'a d'égal que le rejet de ce qu'ils prétendent défendre.

Quant à la dépolitisation des banques, tu le disais toi-même dans ton post précédant : 

avoir un monopole et ne pas en abuser est causalement transgressif.

Tu donnes à un mec le monopole mondial de l'argent et tu t'attends à quel genre de gestion exactement ?

 

Aucune politique européenne n'est possible par nature, parce que ça nécessiterait de travailler avec et pour les européens. La politique pour marcher doit avoir une nature symbiotique et non parasitaire.

 

Non, l'Europe s'est construite par une nécessité pacifiste, en mettant en commun sa production stratégique de charbon et d'acier.

Ensuite, la paix étant acquise, ce sens initial est devenu davantage économique que politique.

Le problème, quand on veut mettre 27 bonhommes d'accord, c'est que ce consensus aboutit à une règle du jeu de type "que le meilleur gagne".

C'est le principe même du dogme de la "concurrence libre et non faussée".

Mais ce dogme est arrivé à maturité, et les problèmes régaliens et géostratégiques persistent.

Le Brexit est peut-être un mal pour un bien.

Le cheval de Troyes libéral est susceptible de céder la place à une initiative stratégique keynésienne de grande ampleur.

Encore faudrait-il prendre conscience de nos insuffisances nationales face aux enjeux multipolaires de la mondialisation.

Non, la mondialisation ne s'arrêtera pas d'un coup brutal, par le biais d'un virus globalement bénin.

La mondialisation est une donnée indéniable qui doit motiver nos stratégies nationales insuffisantes, et nos stratégies européennes nécessaires.

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Non, l'Europe s'est construite par une nécessité pacifiste, en mettant en commun sa production stratégique de charbon et d'acier.

Ensuite, la paix étant acquise, ce sens initial est devenu davantage économique que politique.

 Le problème, quand on veut mettre 27 bonhommes d'accord, c'est que ce consensus aboutit à une règle du jeu de type "que le meilleur gagne".

 C'est le principe même du dogme de la "concurrence libre et non faussée".

Mais ce dogme est arrivé à maturité, et les problèmes régaliens et géostratégiques persistent.

 

Le Brexit est peut-être un mal pour un bien.

Le cheval de Troyes libéral est susceptible de céder la place à une initiative stratégique keynésienne de grande ampleur.

Encore faudrait-il prendre conscience de nos insuffisances nationales face aux enjeux multipolaires de la mondialisation.

 Non, la mondialisation ne s'arrêtera pas d'un coup brutal, par le biais d'un virus globalement bénin.

La mondialisation est une donnée indéniable qui doit motiver nos stratégies nationales insuffisantes, et nos stratégies européennes nécessaires.

On ne saurait avoir de stratégie lorsqu'on n'a pas d'intérêt. Le SEUL intérêt est américain et nous sacrifierons TOUT à cet intérêt.

Il n'y a ni libéraux, ni keynesiens dans le sens ou les idées ne sont rien. Les personnes sont.

Tel est le système dans lequel nous vivons, c'est pourquoi nos dirigeants sont automatiquement des traitres. Parce que le collectif ne peut pas exister.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

Non, l'Europe s'est construite par une nécessité pacifiste

Je dirais plutôt que la menace atomique a protégé la paix, et que l'union européenne était seulement sensée nous apporter la prospérité. Nous avons eu l'inverse.

Il y a 3 heures, Fraction a dit :

La mondialisation est une donnée indéniable

Ou bien une malédiction pour les peuples qui peuvent décider ne plus s'y soumettre.

il y a 54 minutes, Mr_Fox a dit :

Tel est le système dans lequel nous vivons, c'est pourquoi nos dirigeants sont automatiquement des traitres. Parce que le collectif ne peut pas exister.

Le collectif peut exister. Si nos dirigeants sont des traîtres, c'est parceque c'est leur intérêt. Ils sont mis en place par les ennemis du peuple, qui choisit (ou croit choisir), parmi une présélection.

Le pessimisme  et le fatalisme ne sont pas inévitables.

il y a 3 minutes, Solatges a dit :

Le collectif peut exister. Si nos dirigeants sont des traîtres, c'est parceque c'est leur intérêt. Ils sont mis en place par les ennemis du peuple, qui choisit (ou croit choisir), parmi une présélection. 

Le pessimisme  et le fatalisme ne sont pas inévitables. 

Bien sur qu'il peut exister, mais pas DANS ce système totalitaire, qui lui, ne l'admet pas.