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L’essence de l’Homme


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L’homme est un être « limité » dans ses capacités tout en étant « illimité » ou infini dans ses possibilités. Ce caractère illimité en possibilités est à la base de ce qu’on peut appeler « l’être » de l’homme. En effet ces possibilités illimitées donnent à l’homme des perspectives pour se définir des projets et de se projeter vers l’avenir dans le cadre de ces projets qu’il s’est définit. Or, se définir des projets c’est « se soucier » de ces projets. Ce « souci » de l’homme constitue son être.

Si l’homme n’arrête pas de se définir des projets durant son existence, on pourrait alors se demander pourquoi l’homme « se soucie » de ses projets au lieu de simplement « s’en occuper » ou de les « exécuter » ? Parce que justement l’homme est un être « limité » en capacité, ce qui fait qu’il est constamment sous la menace d’échecs dans ses projets. En effet l’homme est précisément celui qui « se soucie » car son essence se trouve dans ce fait d’être « limité ». Contrairement à l’homme une machine par exemple elle ne se soucie pas, elle « exécute » et elle réussie dans la tâche pour laquelle elle est construite et effectivement bien qu’elle soit « limitée » dans ses possibilités elle ne l’est pas dans "sa" capacité.

On a souvent entendu dire que l’essence de l’homme c’est le fait qu’il est « libre » ou encore l’essence de l’homme se trouve dans son « langage ». Cependant, la liberté et le langage de l’homme mettent en lumière tous les deux le caractère « limité » de l’homme et c’est justement ce dernier qui constitue à mon sens la vraie essence de l’homme.

- « La liberté » : Plus l’homme est libre et plus il se projette dans l’avenir dans le cadre de ses plans ou projets. Mais paradoxalement, plus il se définit des projets plus il se rend compte de ses propres limites puisqu’il y est à chaque fois menacé par des échecs. On voit donc que la liberté pour l’homme est synonyme de prise de conscience de ses « limites », limites dans la « réalisation » de ses projets et par conséquent de cette même liberté.

- « Le langage » : De la même manière que pour la liberté, le langage met en lumière ce caractère limité de l’homme. Pour voir cela, il suffit d’observer que plus un homme utilise le langage et plus il se crée de « soucis » ! Dans le sens où plus il utilise le langage plus les choses prennent vie dans sa conscience et donc plus il a de choses à se soucier pour. Mais comme on l’a dit, on se soucie des choses parce qu’on est conscient de ses propres limites dans leur « réalisation » autrement on ne ferait que les « exécuter » tout simplement. Au final le langage (tout comme la liberté) est synonyme de « limite » pour l’homme, la « limite » étant la vraie essence de l’homme.

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Membre, 41ans Posté(e)
Fikra Membre 200 messages
Forumeur activiste‚ 41ans‚
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Il y a 8 heures, Groenland a dit :

L’homme est un être « limité » dans ses capacités tout en étant « illimité » ou infini dans ses possibilités. Ce caractère illimité en possibilités est à la base de ce qu’on peut appeler « l’être » de l’homme. En effet ces possibilités illimitées donnent à l’homme des perspectives pour se définir des projets et de se projeter vers l’avenir dans le cadre de ces projets qu’il s’est définit. Or, se définir des projets c’est « se soucier » de ces projets. Ce « souci » de l’homme constitue son être.

Si l’homme n’arrête pas de se définir des projets durant son existence, on pourrait alors se demander pourquoi l’homme « se soucie » de ses projets au lieu de simplement « s’en occuper » ou de les « exécuter » ? Parce que justement l’homme est un être « limité » en capacité, ce qui fait qu’il est constamment sous la menace d’échecs dans ses projets. En effet l’homme est précisément celui qui « se soucie » car son essence se trouve dans ce fait d’être « limité ». Contrairement à l’homme une machine par exemple elle ne se soucie pas, elle « exécute » et elle réussie dans la tâche pour laquelle elle est construite et effectivement bien qu’elle soit « limitée » dans ses possibilités elle ne l’est pas dans "sa" capacité.

On a souvent entendu dire que l’essence de l’homme c’est le fait qu’il est « libre » ou encore l’essence de l’homme se trouve dans son « langage ». Cependant, la liberté et le langage de l’homme mettent en lumière tous les deux le caractère « limité » de l’homme et c’est justement ce dernier qui constitue à mon sens la vraie essence de l’homme.

- « La liberté » : Plus l’homme est libre et plus il se projette dans l’avenir dans le cadre de ses plans ou projets. Mais paradoxalement, plus il se définit des projets plus il se rend compte de ses propres limites puisqu’il y est à chaque fois menacé par des échecs. On voit donc que la liberté pour l’homme est synonyme de prise de conscience de ses « limites », limites dans la « réalisation » de ses projets et par conséquent de cette même liberté.

- « Le langage » : De la même manière que pour la liberté, le langage met en lumière ce caractère limité de l’homme. Pour voir cela, il suffit d’observer que plus un homme utilise le langage et plus il se crée de « soucis » ! Dans le sens où plus il utilise le langage plus les choses prennent vie dans sa conscience et donc plus il a de choses à se soucier pour. Mais comme on l’a dit, on se soucie des choses parce qu’on est conscient de ses propres limites dans leur « réalisation » autrement on ne ferait que les « exécuter » tout simplement. Au final le langage (tout comme la liberté) est synonyme de « limite » pour l’homme, la « limite » étant la vraie essence de l’homme.

Le souci n'est qu'être sollicité, la liberté c'est aussi connaître la limite de l'indolore. Car dans l'existence audela de cette limite c'est la douleur.

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il y a 30 minutes, Fikra a dit :

Le souci n'est qu'être sollicité

Je suis d'accord. Nous pouvons être sollicité par un proche comme on peut l'être par une envie ou encore par un devoir. Mais le dénominateur commun dans tout cela c'est qu'il s'agit de "projets" : on se projette dans l'avenir du fait de nos "projets" pour une envie, pour un devoir ou pour l'autrui.

il y a 34 minutes, Fikra a dit :

la liberté c'est aussi connaître la limite de l'indolore. Car dans l'existence audela de cette limite c'est la douleur.

La liberté engendre la connaissance des choses. Or, plus on a de connaissances plus on prend conscience de ses propres limites par rapport au monde. Et effectivement la connaissance de la douleur est aussi un élément qui nous rappelle notre essence qui est d'après moi cette "limite" que nous avons en tant qu'être humain.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
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Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné.

L'humain est le seul animal capable de faire des projets.

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il y a 7 minutes, Talon 1 a dit :

Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné.

L'humain est le seul animal capable de faire des projets.

Un projet ce n'est pas forcément le deal du siècle ou la construction d'une gratte-ciel. Ça peut-être simplement "pour monter chez moi au premier étage je prends l'ascenseur au lieu de prendre l'escalier !".... Et rien que cela. 

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Frank_N Membre 5 488 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
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il y a 51 minutes, Talon 1 a dit :

L'humain est le seul animal capable de faire des projets.

Il suffit de regarder le monde animal. Quand un vautour ou autre bestiole du genre tournoies au-dessus d'un animal blessé à mort, il projette bien de s'en faire un casse-croûte de la même façon que madame Michu qui grimpe dans sa Twingo pour aller au supermarché chercher une boîte de cassoulet qu'elle n'aura qu'à faire réchauffer à feu doux (c'est marqué sur l'étiquette). Quand un oiseau amasse brindilles, plumes, mousses et autres matériaux, je mettrai ma main à couper que lui aussi projette quelque chose.

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il y a 2 minutes, Frank_N a dit :

Il suffit de regarder le monde animal. Quand un vautour ou autre bestiole du genre tournoies au-dessus d'un animal blessé à mort, il projette bien de s'en faire un casse-croûte de la même façon que madame Michu qui grimpe dans sa Twingo pour aller au supermarché chercher une boîte de cassoulet qu'elle n'aura qu'à faire réchauffer à feu doux (c'est marqué sur l'étiquette). Quand un oiseau amasse brindilles, plumes, mousses et autres matériaux, je mettrai ma main à couper que lui aussi projette quelque chose.

Oui d'accord mais la seule différence c'est que l'oiseau même si on admettait qu'il "projette" quelque chose, il manque chez lui cet aspect "souci" du projet qu'il "entreprend". De plus je suis d'avis que les animaux font tout ce qu'ils font par pure instinct et qu'il ne peuvent pas faire autrement de toute façon, ils sont en fait prisonniers de leur instincts et de leur nature. Bref, je pense que le "souci" est propre à l'homme.

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Membre, 72ans Posté(e)
Frank_N Membre 5 488 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)

Vous croyez que lorsque le chat joue avec une souris, cette dernière ne se fait pas de souci? C'est pas Tom et Jerry.

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Invité Groenland Invités 0 message
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il y a 16 minutes, Frank_N a dit :

Vous croyez que lorsque le chat joue avec une souris, cette dernière ne se fait pas de souci? C'est pas Tom et Jerry.

Il y a 2 aspects de "souci" : le premier c'est ce dont vous parlez le souci dans le sens angoisse ou avoir peur. Le deuxième aspect c'est le souci dans le sens "avoir le souci de rendre un travail bien fait" ou "se soucier pour une cause en laquelle on croit" par exemple. Evidemment ce deuxième aspect est totalement absent chez l'animal.

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
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il y a 45 minutes, Frank_N a dit :

Il suffit de regarder le monde animal. Quand un vautour ou autre bestiole du genre tournoies au-dessus d'un animal blessé à mort, il projette bien de s'en faire un casse-croûte de la même façon que madame Michu qui grimpe dans sa Twingo pour aller au supermarché chercher une boîte de cassoulet qu'elle n'aura qu'à faire réchauffer à feu doux (c'est marqué sur l'étiquette). Quand un oiseau amasse brindilles, plumes, mousses et autres matériaux, je mettrai ma main à couper que lui aussi projette quelque chose.

Oui, parce qu'il est génétiquement programmé pour agir ainsi. Le rapace ne sait pas que c'est lui qui agit, il agit simplement. Il est différent de savoir voler et de savoir qu'on sait voler.

Même problème pour l'écureuil, qui stocke de la nourriture pour les temps durs. Il est programmé. Ce qui lui a permis de survivre alors que ceux qui n'avaient pas ce programme ont disparu.

Mme Michu sait ce qu'elle fait, pas le vautour. C'est dû à la conscience de soi, apanage humain.

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