Abnégation

Bonsoir,

Si Dieu existe, je suis prêt à mettre un genou à terre.

Mais pas les deux.

Dieu transcende ma créature.

Mais il ne transcende pas mon libre-arbitre.

Mon libre-arbitre est inaliénable.

Dieu, c'est le verbe.

Or, le verbe s'inscrit dans le bien.

Le bien est évident.

L'évidence, c'est le substrat de la conscience.

Le bien est évident, et Dieu y est subordonné.

Dieu est un soldat du bien, ou alors il n'est rien.

Mon bien a tué Dieu, et dieu que c'était bien.

Cordialement, Fraction.

Il y a 5 heures, Fraction a dit :

Mais il ne transcende pas mon libre-arbitre.

Si Dieu existe et qu'il est omnipotent, vous tenez votre libre arbitre de lui et il pourrait vous le retirer ou le modifier.

Il y a 5 heures, Fraction a dit :

Dieu, c'est le verbe.

Plait-il ?

Il y a 5 heures, Fraction a dit :

Or, le verbe s'inscrit dans le bien.

En quoi le verbe s'inscrit-il dans le bien ? Je ne suis pas certain de saisir. Le verbe peut servir à insulter ou harceler, il me semble parfaitement amoral: c'est un outil, il est en soi non relié à la morale et c'est l'utilisation que l'on en fait qui peut éventuellement acquérir une valeur axiologique.

Il y a 5 heures, Fraction a dit :

Le bien est évident.

Toute l'histoire de la philosophie morale me semble pourtant clamer le contraire.

Il y a 5 heures, Fraction a dit :

L'évidence, c'est le substrat de la conscience.

Voulez vous dire par là que c'est par les évidences que nous construisons nos premières explications face à un phénomène nouveau ? Si c'est le cas je suis d'accord.

Il y a 6 heures, Fraction a dit :

Le bien est évident, et Dieu y est subordonné.

Ce n'est pas la position des philosophes chrétiens s'attaquant à la résolution du dilemne d'Euthyphron. 

Le libre-arbitre est une illusion.

Il y a 7 heures, épixès a dit :

Si Dieu existe et qu'il est omnipotent, vous tenez votre libre arbitre de lui et il pourrait vous le retirer ou le modifier.

Plait-il ?

En quoi le verbe s'inscrit-il dans le bien ? Je ne suis pas certain de saisir. Le verbe peut servir à insulter ou harceler, il me semble parfaitement amoral: c'est un outil, il est en soi non relié à la morale et c'est l'utilisation que l'on en fait qui peut éventuellement acquérir une valeur axiologique.

Toute l'histoire de la philosophie morale me semble pourtant clamer le contraire.

Voulez vous dire par là que c'est par les évidences que nous construisons nos premières explications face à un phénomène nouveau ? Si c'est le cas je suis d'accord.

Ce n'est pas la position des philosophes chrétiens s'attaquant à la résolution du dilemne d'Euthyphron. 

Bonjour,

Ce que vous avez sous les yeux, dans votre champ de perception, dans votre champ cognitif, n’est pas un réel mais un bien.

Parce que la conscience subjective tout.

Parce que toute cognition, même le rationnel théorème de Pythagore, possède une synapse affective, ou tout au moins intéressée.

La conscience n’est pas un « quoi » logistique, un boulier mécanique, mais un « qui » fonctionnaliste, un verbe opérant.

Le neurone biologique est un leurre synchronisé, corrélé, comme tout le reste.

Le neurone réel est analogique et possède trois natures de synapses, pour trois types d’implications naturelles.

C’est le verbe en tant que tel qui opère la cognition, par sa substance sémantique naturelle.

L’hypothèse divine, à laquelle je ne crois pas, implique la récursivité du verbe, la récursivité du bien.

Il n’est pas à démontrer que le dictionnaire est récursif, c’est même tautologique.

Or, une approche subjectiviste tendrait à démontrer que la matrice récursive du dictionnaire c’est le concept du bien.

La « Sigmund Freud attitude » consiste à chercher des secrets là où il n’y a que des évidences.

La vie est une évidence, et l’évidence est la prise mâle de la conscience.

L’évidence femelle, notionnelle, est tri-dimensionnelle : volonté, véracité, réalisme.

Ou objectivement : intuition, démonstration, preuve.

Le libre-arbitre ce n’est pas l’antithèse du déterminisme.

C’est la souveraineté de la volonté.

Elle est aliénable par porosité osmotique, car chaque neurone analogique a une synapse environnementale.

L'homme ivre n'a pas le sens critique de son état de conscience.

Mais l’impression d’être soi est infalsifiable, incorruptible.

Cordialement, Fraction

Il y a 15 heures, Fraction a dit :

Dieu, c'est le verbe.

Tromper est un verbe!

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Ce que vous avez sous les yeux, dans votre champ de perception, dans votre champ cognitif, n’est pas un réel mais un bien.

Parce que la conscience subjective tout.

Parce que toute cognition, même le rationnel théorème de Pythagore, possède une synapse affective, ou tout au moins intéressée.

 

La conscience n’est pas un « quoi » logistique, un boulier mécanique, mais un « qui » fonctionnaliste, un verbe opérant.

Le neurone biologique est un leurre synchronisé, corrélé, comme tout le reste.

Le neurone réel est analogique et possède trois natures de synapses, pour trois types d’implications naturelles.

C’est le verbe en tant que tel qui opère la cognition, par sa substance sémantique naturelle.

L’hypothèse divine, à laquelle je ne crois pas, implique la récursivité du verbe, la récursivité du bien.

Il n’est pas à démontrer que le dictionnaire est récursif, c’est même tautologique.

Or, une approche subjectiviste tendrait à démontrer que la matrice récursive du dictionnaire c’est le concept du bien.

 

La « Sigmund Freud attitude » consiste à chercher des secrets là où il n’y a que des évidences.

La vie est une évidence, et l’évidence est la prise mâle de la conscience.

L’évidence femelle, notionnelle, est tri-dimensionnelle : volonté, véracité, réalisme.

Ou objectivement : intuition, démonstration, preuve.

 

Le libre-arbitre ce n’est pas l’antithèse du déterminisme.

C’est la souveraineté de la volonté.

Elle est aliénable par porosité osmotique, car chaque neurone analogique a une synapse environnementale.

L'homme ivre n'a pas le sens critique de son état de conscience.

Mais l’impression d’être soi est infalsifiable, incorruptible.

Cordialement, Fraction

J'en suis navré mais pour moi tout ceci relève de l'amphigouri: Je connais chacun des mots utilisés mais ainsi agencés ils constituent des phrases qui n'ont aucun sens pour moi. Je vous saurais gré de bien vouloir délabyrinther votre discours si vous souhaitez que le dialogue s'instaure.

il y a une heure, épixès a dit :

J'en suis navré mais pour moi tout ceci relève de l'amphigouri: Je connais chacun des mots utilisés mais ainsi agencés ils constituent des phrases qui n'ont aucun sens pour moi. Je vous saurais gré de bien vouloir délabyrinther votre discours si vous souhaitez que le dialogue s'instaure.

Mon discours n’a pas vocation à remplir le Stade de France, évidemment.

Mais il cible un public volontaire et capable dont vous faites partie.

Pour passer de « tout est matière » à « tout est conscience », mon lecteur a besoin d’un effort d’abstraction et d’une transposition référentielle.

Puisque cette croyance, cette cosmologie, nécessite une démonstration disproportionnée, mon lecteur doit axiomatiser son principe.

Notre contenant, notre environnement, n’est pas une localité, mais plutôt une altérité, même lorsqu’elle est impersonnelle.

La couleur rouge n’est pas un « quoi » mais un « pour qui », et cette nature méconnue est transposable à l’ensemble de l’expérience humaine.

Lorsque je déclare « la conscience n’est pas un « quoi » logistique, mais un « qui » fonctionnaliste », mon lecteur doit imaginer la représentation d’un verbe sans support objectif, matériel.

Il doit aller à l’inverse de la technologie et de l’histoire de la science : du numérique vers l’analogique, de la matière vers l’essence.

Cet essentialisme n’est pas une transcendance exogène, tel que l’histoire l’a décrit improprement.

C’est un essentialisme endogène, intime : c’est un contrat entre la chose et la dimension.

Un peu comme le déterminisme hormonal n’est pas un essentialisme au sens strict, mais une focalisation, un champ de possibilités, une dimension naturelle.

Je vais vous en offrir un exemple parlant.

La patte antérieure du mammifère est devenue accidentellement préhensile.

A vous d’imaginer que cette préhension a induit un verbe, dimensionnellement explosif.

Puis, ce verbe a fini par transcender le comportement et l’évolution, dans un déterminisme dimension / chose à la fois circulaire et extrapolatif.

On a affaire à un essentialisme dimensionnel, l’hypothèse darwiniste est un essentialisme verbal transcendantal.

Je vous demande juste de ne pas objectiver ce verbe, mais de le fonctionnaliser de façon abstraite.

Maintenant, je vous demande de transposer cet essentialisme verbal dans le déterminisme cognitif, puis de relire mon discours précédant fort de ce mode d’emploi.

Il y a 5 heures, Fraction a dit :

Mon discours n’a pas vocation à remplir le Stade de France, évidemment.

...il devrait au moins remplir un dé à coudre!