France-Culture sur la sellette 

Lorsqu'on déclare en toute bonne foi qu'il n'y a pas de vérité, on émet une proposition indéfinie qui échappe à l'objectivité. L'imprécision la rend difficile à apprécier. Pour y remédier il faut s'accorder sur le point de vue recherché, universel ou particulier. Sans clarifier l'objet, la confusion est envahissante. En parlant du cours de l'histoire avec un grand H alors qu'on traite principalement d'événements locaux, persuadé que leur pertinence est applicable à l'ensemble des peuples de la planète, sans souci des occurrences étrangères, cette subjectivité se heurtera à la réalité des nations qui ne partagent pas ce discours; car cette manière de décrire l'histoire est biaisée et souvent frappée de sectarisme. Si nous estimons que la science est le paramètre qui régit la discipline en question, les mots doivent être précis, car le sophisme est vite repéré par les autres subjectivités dont l'histoire différe et qui se sentent négligées. Après tout, nous sommes en 2020 et l'information largement disponible. Un titre plus en consonance serait : Le cours de notre histoire.

Quelle sellette ? 

C'est quoi le sujet ?

Il y a 2 heures, Ines Presso a dit :

Quelle sellette ? 

C'est quoi le sujet ?

France Culture est ici critiquée pour titrer : le cours de l’Histoire. @Maroudiji apporte ce correctif : il s’agit en fait du cours de notre histoire et non du cours de l’Histoire.

Il remet en cause notre superbe qui est de penser que notre pensée est universelle, donc qu’ elle doit s’imposer à tous même  aux peuples qui n’ont pas notre histoire. 

Il y a 4 heures, Ines Presso a dit :

Quelle sellette ? 

C'est quoi le sujet ?

J'ai fait un dessin pour que tu comprennes mieux. Et j'ai écrit en rouge la réponse. À moins que tu sois daltonien ? 

Pour le sujet, c'est l'histoire obtuse. 

Il y a 13 heures, Ines Presso a dit :

Quelle sellette ? 

Mais surtout, qui est juge ?

Le 27/11/2020 à 00:33, Annalevine a dit :

France Culture est ici critiquée pour titrer : le cours de l’Histoire. @Maroudiji apporte ce correctif : il s’agit en fait du cours de notre histoire et non du cours de l’Histoire.

Il remet en cause notre superbe qui est de penser que notre pensée est universelle, donc qu’ elle doit s’imposer à tous même  aux peuples qui n’ont pas notre histoire. 

Ma question n’était pas innocente. Et j’ai confirmation avec la réponse de @Maroudiji et ce qu’il appelle l’histoire obtuse. 
Ce fil n’a pour but que de critiquer France Culture, et le pire c’est que c’est fait avec une méconnaissance totale de cette émission. La preuve c’est qu’il ne sait même pas que cette émission ne parle pas que de l’histoire française vue par le petit bout de la lorgnette, cette semaine le sujet est l’Arménie au carrefour des empires

Épisode 1

https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/larmenie-au-carrefour-des-empires-14-ainsi-naquit-le-premier-etat-chretien

Épisode 2 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/larmenie-au-carrefour-des-empires-14-ainsi-naquit-le-premier-etat-chretien

Et oui, avant de critiquer, il vaut mieux savoir de quoi l’on parle. D'ailleurs toi aussi tu es tombé dans le panneau, puisque tu réponds aussi sans connaître cette émission. 

il y a 14 minutes, Ines Presso a dit :

Ma question n’était pas innocente. Et j’ai confirmation avec la réponse de @Maroudiji et ce qu’il appelle l’histoire obtuse. 
Ce fil n’a pour but que de critiquer France Culture, et le pire c’est que c’est fait avec une méconnaissance totale de cette émission. La preuve c’est qu’il ne sait même pas que cette émission ne parle pas que de l’histoire française vue par le petit bout de la lorgnette, cette semaine le sujet est l’Arménie au carrefour des empires

Épisode 1

https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/larmenie-au-carrefour-des-empires-14-ainsi-naquit-le-premier-etat-chretien

 

Épisode 2 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/larmenie-au-carrefour-des-empires-14-ainsi-naquit-le-premier-etat-chretien

 

Et oui, avant de critiquer, il vaut mieux savoir de quoi l’on parle. D'ailleurs toi aussi tu es tombé dans le panneau, puisque tu réponds aussi sans connaître cette émission. 

 

 

Je n’ai pas retenu le détail sur lequel @Maroudijis’appuie pour présenter sa critique. J’essaye de prendre de lui ce qui est au delà de la technique qu’il choisit pour se faire comprendre. 
Ce qu’il veut  signifier c’est que l’occident européen est centré sur lui-même et donne de l’histoire une vue qui est filtrée par ses préjugés sans qu’il s’en aperçoive.
Tout récit historique part d’un point de vue. L’occidental européen pense que son point de vue rassemble tous les points de vue possibles. Il se veut universel.

La question de l’Arménie ne sera pas traitée de la même manière selon que l’historien est issu de l’occident européen ou de l’extreme orient ou encore de l’occident slave ( qui ne se pense pas d’ailleurs occidental). 

C’est cela qui m’intéresse chez lui : sa manière parfois abrupte de dire, justement parce qu’elle est abrupte, porte à réfléchir.

Sa critique encore une fois est la suivante : chacun parle de l’histoire à partir d’un point de vue  particulier pas à partir d’un lieu éthéré qui ne serait soumis lui-même à aucune histoire.

Sa critique est une critique créatrice pas une critique négatrice.
 

Il y a 6 heures, Annalevine a dit :

Je n’ai pas retenu le détail sur lequel @Maroudijis’appuie pour présenter sa critique. J’essaye de prendre de lui ce qui est au delà de la technique qu’il choisit pour se faire comprendre. 

Voici le texte publié sur Facebook par Xavier Mauduit, l'animateur de l'émission et sur lequel je fondais ma critique:

Citation

Bonjour à toutes et bonjour à tous ! 
Que reste-t-il aujourd’hui de l’amour courtois… ou, pour le dire autrement, que peuvent nous apprendre les troubadours et les trouvères sur l'art d'aimer ?
C'est dans Le Cours de l'histoire à 9h05 sur France Culture avec Michel Zink, professeur au Collège de France, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et membre de l'Académie française., sinon, comme je l'ai signalé, de nous trouver une émission sur France Culture qui parle de l'amour en Inde au XVI siècle. Mais je te laisse le choix, je prendrais n'importe lequel. Par exemple au début de notre ère, il y avait un immense mouvement en Inde qui focalise l'attention du peuple sur l'importance de l'amour. 

Et je rajoutais pour tous ceux qui ne veulent pas entendre mes corrections, que cette émission ne parle pas de l'amour et des troubadours en Inde au XVIe siècle. On les retrouve aussi au début de notre ère. Il y avait un immense mouvement en Inde qui captait l'attention du peuple sur l'importance de l'amour, similaire à l'esprit des troubadours en Europe. France-Culture évite obstinément le sujet. Ce n'est pas nouveau. Cela fait de nombreuses années que je leur fais remarquer ce manque d'objectivité et d'intérêt pour l'Inde 

Allez, on en rajoute une couche !

C'est une culture dont on ne veut point se départir que de concevoir l'histoire sans jamais couper le cordon ombilical, sauf si contraints et forcés.* Nous sommes narcissiques au point d'ignorer le reste du monde en toute franchise et décomplexés.** L'ouvrage a été pourtant imprimé en Chine en 2002 !

"Ce livre rend hommage, écrit l'auteur dans l'introduction, à plus de soixante-dix personnages qui ont apporté une contribution essentielle à l'histoire de la pensée parce qu'ils nous ont amenés à poser un nouveau regard sur l'univers et sur nous-mêmes."

* N’est-ce pas ainsi que fonctionne la science? Voir Thomas Kuhn.
** Stephen Jay Gould écrivait dans son livre sur Darwin et les grandes énigmes de la vie : "...cette arrogance coutumière qui nous attribue tout pouvoir sur la Terre et ses habitants..."

Personnellement je trouve que France Culture comme toute autre "chaîne radio" prend hélas partie et a une ligne politique bien définie :

La discipline historique vue par l'occident est la plus objective, la plus ouverte à l'universel qui existe sur la planète.

Oui il y a une vérité objective, quoi qu'elle soit d'une infinie complexité. La seule chose à comprendre est que notre regard sera toujours partiel sur celle ci. C'est tout.