"Exprimer ma sensibilité est-ce exprimer qui je suis ?"

Bonjour/Bonsoir à tous, je dois rédiger un essai en répondant à la question ""Exprimer ma sensibilité est-ce exprimer qui je suis ?"" j'aurais donc besoin de vos avis sur la question et de votre aide pour y répondre. 

il y a 34 minutes, AzorPendragon a dit :

Exprimer ma sensibilité est-ce exprimer qui je suis ?

Oui, cela me semble assez logique.

En général on partage ce que l’on aime, ce qui nous plait, ce qui correspond à nos goûts, ce qui signifie pour nous.

En même temps, c’est difficile de ne pas laisser transparaitre un peu de sa personnalité lorsque l’on communique d’une façon ou d’une autre. (Par l’écrit, la parole, l’image, la peinture, la musique)

Nos rejets, ce que l’on n’aime pas, transparaissent également comme une facette de notre personnalité.

Après avoir décrit cette évidence, la question doit-elle être posée pour clarifier le sujet, j'en doute un peu ?

De toutes les façons, chasser le naturel, il revient toujours au galop, autant rester le plus naturel possible, c’est plus simple pour tous le monde, mais d'abord pour soi !

il y a 28 minutes, AzorPendragon a dit :

Bonjour/Bonsoir à tous, je dois rédiger un essai en répondant à la question ""Exprimer ma sensibilité est-ce exprimer qui je suis ?"" j'aurais donc besoin de vos avis sur la question et de votre aide pour y répondre. 

Sujet hyper complexe.

Entre l'expression rationalisée verbalisée qui filtre ce qu'on souhaite exprimer, qui n'est pas toujours à même de mettre ses propres mots sur l'analyse de ses sentiments si tenté qu'on les comprennent, qui pousse une image aux autres sophistiquée socialement acceptable pilotée...

Et l'expression non verbale qui trahit les émotions, qui nous emporte, qui nous dépasse.

Existent ces personnalités complexes et discrètes dont le silence et l'hermetisme masque une personnalité plus complexe que l'inexpression totale ne révèle pas.

La difficulté réside autant dans l'interprétation de "ce qu'on est vraiment" que dans l'interprétation de ce qu'est l'expression d'une sensibilité 

Pour le coup, un sujet à haute dose de subjectivité qui sera un bon révélateur pour qui lira les copies.

Exprime ta sensibilité, c'est le but je crois.

Et sois toi même donc oublie nous.

La réside la note ultime puisque ce sera ta propre chanson.

Il y a 3 heures, AzorPendragon a dit :

Bonjour/Bonsoir à tous, je dois rédiger un essai en répondant à la question ""Exprimer ma sensibilité est-ce exprimer qui je suis ?"" j'aurais donc besoin de vos avis sur la question et de votre aide pour y répondre. 

Tu peux constater qu'il y a deux fois le verbe "exprimer". Cela peut permettre (car par leur place dans phrase ils peuvent se "neutraliser") de partir sur la question "suis-je ma sensibilité" ? Il est incontestable que nous sommes tous des êtres sensibles (un terme à définir dans l'analyse) mais que cela veut-il dire : est-ce que cela nous définit totalement? Ne sommes nous pas également des être de raison ?  Et sensibilité et raison s'opposent-elles?

Il ne faudra néanmoins pas négliger le verbe "exprimer".

J'ai déjà une idée de comment procéder, déjà je défini le "moi" et ensuite définir la sensibilité puis dire si je me définis par mon existence l'expression de la sensibilité n'exprime pas qui je suis, et si je me définis par mon essence ma sensibilité à sa place dans l'expression de qui je suis car elle renseigne sur les propriétés de mon essence.

Le 26/11/2020 à 19:04, AzorPendragon a dit :

Bonjour/Bonsoir à tous, je dois rédiger un essai en répondant à la question ""Exprimer ma sensibilité est-ce exprimer qui je suis ?"" j'aurais donc besoin de vos avis sur la question et de votre aide pour y répondre. 

Bonjour,

Pourquoi pensez-vous que le moi n’aurait qu’une dimension affective et sensible ?

Je suis ce que j’aime, ce que je veux, certes.

Mais je suis également ce que je reconnais, ce à quoi je crois, et ce à quoi j’appartiens.

Un homme de raison ne choisit pas la raison, il la subit, il se soumet à sa règle du jeu.

Il y a donc bien un facteur pseudo-exogène dans le moi, sinon nous serions tous des sociopathes et des manipulateurs.

Le référentiel égotique est transposable dans son altérité ou son champ d'exploitation, d'où un relativisme des références.

En d'autres termes : il existe des intérêts privés pseudo-exogènes dans la mémoire humaine, et l'homme n'est ni maître ni propriétaire de son esprit, car l'esprit est un macrocosme représentatif.

La rationalité fonctionne aussi comme une demande, un appétit.

Mais il s’agit d’une demande froide, d’un orgasme de lucidité.

Analytiquement, cet appétit, c’est une demande (nécessité) pour une offre (suffisance).

Parce qu'une proposition, une théorie, devient vraie lorsque qu’elle devient nécessaire et suffisante à l’observation ou à l’énoncé.

Et cet appétit objectif et rationnel participe, lui aussi, au moi.

Cordialement, Fraction