Je l'ai totalement séduite !

Je l'ai totalement séduite !

(Onirique qui mal y lit !)

 

Où suis-je ?

...Où vais-je où cours-je et dans quel état...

Ah non ! Ça n'est vraiment plus possible ! Toujours tout retourner à la rigolade ! Je m'insupporte !

Il avait bien raison celui qui ici même me traita certain jour de "bouffon" ! C'est tout ce que je suis ! Comment inspirer le respect ? l'admiration ? Voire la VÉNÉRATION ? Si je ne me respecte même pas moi-même ?

OK, je recommence !

Où suis-je ? Tout en haut d'une échelle à plus de 10 mètres d'altitude ! Et qu'y fais-je ? (no comment !) J'y kiffe probablement le nettoyage de la gouttière du château. Car c'est contre le mur du château qu'est dressée mon échelle.

En contre bas est une cour.

Deux chaises longues.

Et dans ces chaises longues deux grosses femmes...

Ou plutôt non, une grosse femme et une autre déguisée en grosse femme. On m'avait pourtant dit qu'une très magnifique et jeune et trop belle actrice de CINÉMA habitait là : Lilly Gladish !...

Mais oui ! En regardant plus attentivement la dondon déguisée, je la reconnais bien ! Avec son petit nez mutin et son joli sourire... C'est bien elle !

Les deux ont-elles été gênées par ma présence en contre haut ? Certainement. Les voilà qui se lèvent de leur chaises longues et s'en vont !

Mais que vois-je ? La belle actrice n'était vêtue que sur le devant puisque allongée sur sa chaise longue pour ce qui est de son verso. En s'éloignant, je constate (vous n'allez pas me croire !) qu'elle a le cul nu ! Complètement !

Imaginez ma stupéfaction en haut sur mon échelle !

Elle se retourne alors et me voyant la voyant (cul nu) ! Bien sûr elle s'offusque et me le reprochant :

-- Vous m'avez regardée !

Que lui réponds-je ? Que je n'essuie pour rien !

-- Je ne vous regardais que comme ça ! Simplement parce que j'étais étonné de vous voir le cul nu ! C'est bien normal !

Nous entamons donc la conversation... Elle s'est tournée vers moi pour me parler ce qui me permet de me mieux concentrer...

Sa duègne et vraie dondon, intervient et lui conseille de mettre un pantalon. (La sage femme !)

Et l'actrice précise :

-- Je n'en vois qu'un ici !

De pantalon ?

En effet : partout où je me tourne je ne vois que des femmes... Et réalise donc : Mais c'est mon pantalon !

Heureusement, l'actrice se défausse :

-- Pas question que je prenne votre pantalon : je ne me vêts qu'en rose !

Moi, vous me connaissez ?!!!  Philosophe comme pas deux, un mot et paf !  Voilà que j'analyse ! Quand bien même je serais en présence d'une actrice cul nu, c'est TOUJOURS  la philo qui reprend le dessus ! Là le mot qui m'inspire, c'est le mot "rose"... Et je développe...

-- Le rose est féminin, lui dis-je, en effet ! Et il vous va si bien ! Il nous dit la douceur, la tendresse, l'amour, la sensibilité ! Savez-vous cependant, qu'il fut un temps, il disait le "durceur" et la virilité ? La masculinité ! Le rose faisait peur tout à l'instar du rouge ! Le rose était un rouge traitre, un rouge dissimulé ! Cela me fait penser à KANT ! Les jugements synthétiques a priori ne sont vraiment qu'un mythe ! (1)

Là la jolie Lilly Gladish m'écoute émerveillée, bouche bée, toute ouïe : oui et boit mes paroles ! Je poursuis :

-- Rien n'est a priori et tout es relatif ! "Vérité au delà des Pyrénées, hilarité en deçà !" Nous dit cette "Montagne" ! Témoin le caleçon rose et moulant  du toréro qui fait peur au Taureau et dont nous nous gaussons !

L'actrice s'emballe alors :

-- Je vous trouvais peu beau, mais là je vous adore !

Moi, saisissant le mot "beau" au vol :

-- J'aurais tant à développer sur la beauté !... Mille péripéties dont vous ne vous doutez ! Mais je dois y aller !...

Je descend de l'échelle et m'éloigne...

L'actrice pleine d'espoir me lance un désespéré :

-- J'attends impatiemment votre retour ! Je passerais ma vie à vous écouter !

Aucun doute je l'ai totalement séduite !

La philo... mon Q.I... 

...Et son cul !

 

(1) J'entends d'ici maints philosophes patentés s'écrier  : "Mais tu n'y comprends rien à Kant !"

Je voudrais bien vous y voir moi, à deux heures du matin, en haut d'un échelle devant une actrice au cul nu !

 

Ah là,là....Quel Roméo!

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Ah là,là....Quel Roméo!

Et à la fin après avoir brisé  le cœur de la jolie actrice, je m'en vas solitaire dans le soleil couchant fredonnant ma rengaine, tel ce "chanceux" cow boy...

La classe !

Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

(Onirique qui mal y lit !)

Ah les histoires de cul ! 

Finalement, même en littérature, c’est toujours passionnant ! 

Blaquière…encore…encore…encore...

Il y a 7 heures, Blaquière a dit :

L'actrice s'emballe alors :

-- Je vous trouvais peu beau, mais là je vous adore !

Moi, saisissant le mot "beau" au vol :

-- J'aurais tant à développer sur la beauté !... Mille péripéties dont vous ne vous doutez ! Mais je dois y aller !...

Je descend de l'échelle et m'éloigne...

 

 

A t'il été vexé par cette dernière remarque au point de descendre bredouille de cette échelle ?

À aucun moment de ton récit nous avons pu déterminé l'heure à laquelle se passe la scène .

 

Il y a 13 heures, goods a dit :

A t'il été vexé par cette dernière remarque au point de descendre bredouille de cette échelle ?

À aucun moment de ton récit nous avons pu déterminé l'heure à laquelle se passe la scène .

 

En fait j'ai un peu menti j'ai dit 2 heures du matin mais il était 4 heures...

Parce que 2 heures c'est pluss la nuit, 4 heures c'est presque le matin  !

par ailleurs, j'invente en partie... J'ai une situation, bien certaine, mais je ne me souviens plus comment elle en est arrivée là je dois la réintroduire...

 Il était pour moi question de m'exprimer sur la beauté ça c'est sûr, mais comment l'amener ? Alors j'ai inventé ce "je vous trouvais peu beau" qui m'amuse par sa formulation. C'est moi qui imagine après coup que vu mon âge, une jeune et belle actrice pourrait me dire ça.

 Pareil pour le "rose". Mon raisonnement sur le rose tantôt mièvre tantôt viril était effectivement dans mon raisonnement et me permettait de jeter aux orties les "jugements a priori" de Kant dans mon rêve (je n'ai rajouté que "synthétiques").  J'étais bien le seul en pantalons  (ça c'est vrai) mais j'ai imaginé le "je ne me vêt qu'en rose" pour amener le rose dont j'avais besoin pour ma ... "démonstration philosophique" !

En "réalité" (!!!) (dans mon rêve) je ne suis jamais descendu de l'échelle ! J'y suis encore ! Non ! en fait le rêve se poursuivait ailleurs dans une maison avec mes fils et mes neveux... c'était une autre histoire. J'ai donc coupé en bas de l'échelle....