Navette parlementaire

Bonsoir, 

Si on veut d'avantage légitimer l'encrage des territoires au sein  de la République française sur la souveraineté de la faveur populaire alors pourquoi ne pas donner la priorité de la navette parlementaire au Sénat plutôt qu'à l'Assemblée nationale dans le cadre d'un véritable compromis de Pacte républicain ? 

Et avoir en plus de cela  une décentralisation du pouvoir politique beaucoup plus participative des acteurs locaux ?  

il y a 33 minutes, mig72 a dit :

Bonsoir, 

Si on veut d'avantage légitimer l'encrage des territoires au sein  de la République française sur la souveraineté de la faveur populaire, alors pourquoi ne pas donner la priorité de la navette parlementaire au Sénat plutôt qu'à l'Assemblée nationale dans le cadre d'un véritable compromis de Pacte républicain ? 

il y a 28 minutes, mig72 a dit :

Et avoir en plus de cela  une décentralisation du pouvoir politique beaucoup plus participative des acteurs locaux ?  

Afin d'avoir une démocratie plus horizontale que verticale? 

Il y a 1 heure, mig72 a dit :

Bonsoir, 

Si on veut d'avantage légitimer l'encrage des territoires au sein  de la République française sur la souveraineté de la faveur populaire alors pourquoi ne pas donner la priorité de la navette parlementaire au Sénat plutôt qu'à l'Assemblée nationale dans le cadre d'un véritable compromis de Pacte républicain ? 

Bonsoir,

L'Assemblée représente une volonté, alors que le Sénat représente une réalité.

Cette réalité aurait pu être autre, elle aurait pu être fiscale, par exemple.

Le système bicaméral offre un équilibre, en offrant un coût réaliste à l'hyperinflation de la volonté.

Les systèmes chaotiques stables sont à la fois subjectivement inflationnistes et conditionnés par un coût réaliste.

Mais le Sénat, quelle que soit sa légitimité, ne sera jamais qu'un principe de réalité.

Il ne pourra jamais se substituer à la volonté démocratique de l'Assemblée, ni la précéder.

il y a 18 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

L'Assemblée représente une volonté, alors que le Sénat représente une réalité.

Cette réalité aurait pu être autre, elle aurait pu être fiscale, par exemple.

Le système bicaméral offre un équilibre, en offrant un coût réaliste à l'hyperinflation de la volonté.

 

Les systèmes chaotiques stables sont à la fois subjectivement inflationnistes et conditionnés par un coût réaliste.

Mais le Sénat, quelle que soit sa légitimité, ne sera jamais qu'un principe de réalité.

Il ne pourra jamais se substituer à la volonté démocratique de l'Assemblée, ni la précéder.

Pourquoi dites vous cela Monsieur Fraction ? 

à l’instant, mig72 a dit :

Pourquoi dites vous cela Monsieur Fraction ? 

La démocratie ne doit-elle pas être une démocratie participative locale ? 

il y a 19 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

L'Assemblée représente une volonté, alors que le Sénat représente une réalité.

Cette réalité aurait pu être autre, elle aurait pu être fiscale, par exemple.

Le système bicaméral offre un équilibre, en offrant un coût réaliste à l'hyperinflation de la volonté.

 

Les systèmes chaotiques stables sont à la fois subjectivement inflationnistes et conditionnés par un coût réaliste.

Mais le Sénat, quelle que soit sa légitimité, ne sera jamais qu'un principe de réalité.

Il ne pourra jamais se substituer à la volonté démocratique de l'Assemblée, ni la précéder.

pourquoi pas créer une Assemblée des Peuples ?

1 - nous avons déjà l Assemblée des députés qui représente les intérêts des voteurs. Qui sont dévoués aux lobbys.

2 - nous avons le Sénat qui représente les territoires , des lobbys.

3 - pourquoi pas le Peuple?

il y a 34 minutes, mig72 a dit :

Pourquoi dites vous cela Monsieur Fraction ? 

Je dis cela parce que la démocratie est imparfaite, voire ontologiquement déséquilibrée.

Si vous votez pour des gens qui vous offrent toujours plus de droits, et qui vous séduiront de fait pour la prochaine élection, alors arrivera un moment où vous deviendrez vous-même votre pire ennemi.

Il manque un principe de réalité, un principe déontologique, un coût moral.

Or, parmi les institutions les plus déontologiques, notre surmoi, le Sénat est parmi les plus significatifs.

il y a 5 minutes, soldat inconnu a dit :

pourquoi pas créer une Assemblée des Peuples ?

1 - nous avons déjà l Assemblée des députés qui représente les intérêts des voteurs. Qui sont dévoués aux lobbys.

2 - nous avons le Sénat qui représente les territoires , des lobbys.

3 - pourquoi pas le Peuple?

Le peuple connaît son mal, mais il ne connaît pas le remède à ce mal.

C'est en cela que la démocratie représentative est légitime.

Certes, l'offre politique est très chaotique, et son évolution est précaire.

Mais le démocratique doit faire confiance à l'élitique, sans quoi ce seront les sorciers escrocs et impies qui soigneront nos maux, en ne reconnaissant que la force.

Les élus par le peuple ont le pas sur les élus élus par une catégorie du peuple. C'est juste.

Il y a 20 heures, Fraction a dit :

Je dis cela parce que la démocratie est imparfaite, voire ontologiquement déséquilibrée.

Si vous votez pour des gens qui vous offrent toujours plus de droits, et qui vous séduiront de fait pour la prochaine élection, alors arrivera un moment où vous deviendrez vous-même votre pire ennemi.

Il manque un principe de réalité, un principe déontologique, un coût moral.

Or, parmi les institutions les plus déontologiques, notre surmoi, le Sénat est parmi les plus significatifs.

Qu'est ce qu'il faut faire pour y remédier Monsieur Fraction ? 

il y a 15 minutes, mig72 a dit :

Qu'est ce qu'il faut faire pour y remédier Monsieur Fraction ? 

La BCE a jusque-là été capable de discipliner ses états contributeurs.

La dette, on ne la remboursera pas.

Mais la politique de la banque centrale a déjà réussi à organiser un surmoi financier.

C'est capital.

Mais la BCE ne fait pas encore la différence entre la dépense de fonctionnement et l'investissement.

A elle de définir une grille de lecture qui discriminera l'un et l'autre.

il y a 1 minute, Fraction a dit :

La BCE acapable

C'est-à-dire si vous développez un peu ?  

Le 03/10/2020 à 17:58, Fraction a dit :

La BCE a jusque-là été capable de discipliner ses états contributeurs.

La dette, on ne la remboursera pas.

Mais la politique de la banque centrale a déjà réussi à organiser un surmoi financier.

C'est capital.

 

Mais la BCE ne fait pas encore la différence entre la dépense de fonctionnement et l'investissement.

A elle de définir une grille de lecture qui discriminera l'un et l'autre.

 

La BCE peut-elle notamment avoir la qualité du statut d'actionnaire européen d'utilité publique pour mieux protéger le capital de nos entreprises financières qui investissent dans l'économie territoriale de l'Union européennes  face à l'impact des investisseurs sous domination étrangère? Qu'en pensez-vous Monsieur Fraction? Et que faut-il faire pour opérer un transfert de la priorité de la navette parlementaire non plus comme aujourd'hui à l'Assemblée nationale mais au Sénat malgré notre culture en France du légicentrisme qui est le fait d'une démocratie populaire et non pas d'une démocratie par strate territoriale? Que pouvez-vous me dire là-dessus ?      

il y a 33 minutes, mig72 a dit :

La BCE peut-elle notamment avoir la qualité du statut d'actionnaire européen d'utilité publique pour mieux protéger le capital de nos entreprises financières qui investissent dans l'économie territoriale de l'Union européennes  face à l'impact des investisseurs sous domination étrangère? Qu'en pensez-vous Monsieur Fraction? Et que faut-il faire pour opérer un transfert de la priorité de la navette parlementaire non plus comme aujourd'hui à l'Assemblée nationale mais au Sénat malgré notre culture en France du légicentrisme qui est le fait d'une démocratie populaire et non pas d'une démocratie par strate territoriale? Que pouvez-vous me dire là-dessus ?      

Bonjour,

La BCE détient une baguette magique financière.

Mais il y a toujours quelqu'un qui paye l'addition, notamment l'épargnant et le trésorier qui voient leur capital dévaluer au fur et à mesure des injections de liquidités.

(Les grands gagnants de l'opération étant les marchés financiers.)

Et la banque centrale n'a pas la compétence ni le statut requis pour organiser l'économie en se substituant au politique.

Arrivera peut-être le jour où la BCE régulera les marchés en achetant massivement des actifs, mais ce serait un peu équivalent à un "communisme bancaire".

Les banques ont un rôle systémique à jouer.

Et si les états ont organisé le système bancaire, ce n'est certainement pas dans le but de les engraisser pour créer néo-communisme par le haut.

L'Europe a un potentiel bancaire inouï.

Mais le statu quo de la règle de l'unanimité combinée à l'égoïsme des états membres corsettent l'exécutif européen.

Ce sera le fédéralisme ou la mort cérébrale.

La souveraineté des nations n'est pas incompatible avec la souveraineté de l'Europe, à condition de distribuer les compétences avec dignité et représentativité.

Il faut vivre à crédit.

Il faut exploiter son potentiel bancaire au maximum de sa capacité.

Mais nous devons le faire sous le signe de l'investissement productif et non sous le signe des dépenses de fonctionnement.

Néanmoins, 

il y a 48 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

La BCE détient une baguette magique financière.

Mais il y a toujours quelqu'un qui paye l'addition, notamment l'épargnant et le trésorier qui voient leur capital dévaluer au fur et à mesure des injections de liquidités.

(Les grands gagnants de l'opération étant les marchés financiers.)

Et la banque centrale n'a pas la compétence ni le statut requis pour organiser l'économie en se substituant au politique.

 

Arrivera peut-être le jour où la BCE régulera les marchés en achetant massivement des actifs, mais ce serait un peu équivalent à un "communisme bancaire".

Les banques ont un rôle systémique à jouer.

Et si les états ont organisé le système bancaire, ce n'est certainement pas dans le but de les engraisser pour créer néo-communisme par le haut.

 

L'Europe a un potentiel bancaire inouï.

Mais le statu quo de la règle de l'unanimité combinée à l'égoïsme des états membres corsettent l'exécutif européen.

Ce sera le fédéralisme ou la mort cérébrale.

La souveraineté des nations n'est pas incompatible avec la souveraineté de l'Europe, à condition de distribuer les compétences avec dignité et représentativité.

 

Il faut vivre à crédit.

Il faut exploiter son potentiel bancaire au maximum de sa capacité.

Mais nous devons le faire sous le signe de l'investissement productif et non sous le signe des dépenses de fonctionnement.

Néanmoins, 

Et pour une mission d'actionnariat territorial d''utilité publique dans le cadre du soutient au développement de l'économie de la transition énergétique et de l'économie circulaire des territoires de l'Union européenne dans un esprit d'approfondissement et de rapprochement des territoires au sein du marché  intérieur ? Est-il opportun de lui donner un tel statut juridique ?  Et comment peut-on y parvenir en soi ? La commission européenne peut-elle notamment en donner l'impulsion auprès du Conseil de l'Europe en tant qu'autorité européenne supérieure de la concurrence ?  Sur le "communisme bancaire", en quoi consisterait-il plus exactement ? A du protectionnisme européen ?  La BCE doit-elle selon vous avoir aussi pour rôle d'injecter des liquidités à la Banque européenne d'investissement pour redonner de la compétitivité à nos entreprises européennes citoyennement engagées dans le projet européen? Faut-il un parlement européen plus fort ? Une organisation coopérative des Nations européennes intégratives aux institutions de l'Union européenne ?  Le statut du travailleur européen doit-il évoluer ou doit-il  rester sur un statut quo de travailleurs détachés ? Et faut-il prendre en compte une épargne salariale solidaire pour les travailleurs européens ? Est-ce cela le fédéralisme européen que vous souhaitiez mon cher Monsieur Fraction ? Quand est-il de la navette parlementaire au niveau des instances nationales? Je vous laisse poursuivre votre commentaire . 

Bien cordialement. 

Mig 72