crise existentielle

il y a 38 minutes, Paul hochon a dit :

Exactement.

Et finalement seul comptera le nombre de fois ou tu te seras relevé.

il y a 33 minutes, Tequila Moor a dit :

De mon côté, je ne sais même pas comment les gens font pour ne PAS être en crise, j'ai l'impression que ma vie n'a été que ça. Ce qui me convient, maintenant : je suis assez serein sur l'éventualité d'une fin non sereine.

Ce que m'a apporté l'âge, ce n'est pas d'entrer dans de nouvelles crises, c'est plutôt le fait d'accepter d'être en crise permanente, comme Trotsky voulait être en révolution permanente (non, rien à voir avec les cheveux). C'est le fait de me dire "YOLO, j'en ai plus rien à foutre, au moins je ne risque pas de m'ennuyer".

D'où ce fait de me demander comment font certaines personnes pour ne pas être en crise : elles ont sans doute compris quelque chose que j'ignore, pour paraphraser Woody Allen qui n'a rien demandé. Elles ont probablement une capacité d'harmonie qui m'est inconnue.

Je partage.

à l’instant, hell-spawn a dit :

Et finalement seul comptera le nombre de fois ou tu te seras relevé.

Pour certains ce n'est pas sans séquelles... 

Pour d'autres les remises en question et crises existentielles sont bénéfiques et les font avancer. 

Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

Pour moi une personne interessante ne pourra pas se dispenser de traverser une ou plusieurs crises existentielles dans sa vie, c'est presque la définition de "personne interessante".

C'est inhérent au niveau de conscience qui s'élève.

Changer de point de vue sur soi, sur le monde extérieur, sur la façon dont on est perçu, sur ce que l'on peut attendre de notre rapport aux autres, le plus souvent, il me semble, cela va dans le sens de perdre une a une ses illusions.

La question que je me pose en ce moment c'est de savoir si quand on fait silence dans son esprit ( quand on abaisse le rideau ) on existe encore pour les autres.

Je crois que l'on existe pour les autres uniquement quand on va les titiller.

 

Ou là là comme tu me trouverais intéressante .. par contre sincèrement c'est épuisant .. parfois j'aimerai pouvoir faire une pause .. tourner quelques instants le commutateur sur off .. le temps de reprendre des forces ..

Il y a 6 heures, Izanami a dit :

Ta gueule  

 

Tu vas y venir, je le sens ...

il y a 25 minutes, metal guru a dit :

Tu vas y venir, je le sens ...

Tu sens mal  

il y a une heure, Izanami a dit :

Tu sens mal  

Il y a 6 heures, hell-spawn a dit :

Pour moi une personne interessante ne pourra pas se dispenser de traverser une ou plusieurs crises existentielles dans sa vie, c'est presque la définition de "personne interessante".

C'est inhérent au niveau de conscience qui s'élève.

Changer de point de vue sur soi, sur le monde extérieur, sur la façon dont on est perçu, sur ce que l'on peut attendre de notre rapport aux autres, le plus souvent, il me semble, cela va dans le sens de perdre une a une ses illusions.

La question que je me pose en ce moment c'est de savoir si quand on fait silence dans son esprit ( quand on abaisse le rideau ) on existe encore pour les autres.

Je crois que l'on existe pour les autres uniquement quand on va les titiller.

 

A t-on besoin nécessairement de criser afin d'advenir ? D'enfanter ou de se construire toujours dans la douleur, finalement ? 

Il y a 6 heures, Paul hochon a dit :

La deuxième crise, à l'aube de la quarantaine, parachuté dans une nouvelle vie que je ne voulais et souhaitais pas découvrir.

Cela peut sembler curieux mais j'ai du apprendre a me connaitre à 40 ans, dans un monde différent et chaotique les problèmes de la première crise existentielle sont revenus décuplés et à la vitesse grand V mais de manière différente, une grosse dévalorisation de mon image. 

Les nouveaux maux sont ; Je suis idiot, je suis moche, je suis mal gaulé, je suis vieux, je suis pas instruit, pas assez ceci cela,  etc... les jours se suivent et tu te trouves plein de nouvelles choses pour te saboter et saborder, pour te dévaloriser... 

Je vous épargne comment on peut  toucher le fond après une crise dans la crise mais c'est très éprouvant, puis j'ai entrepris différentes choses pour m'aider et je dois dire avec brio, après bien évidemment on se pose toujours des questions dans la vie mais cela n'est pas toujours synonyme de crise.  

Vous avez pourtant bien des qualités.

On ne sera jamais aussi dur, aussi exigeant qu'avec soi-même. On aurait tendance à ne rien s'épargner. Cultiver une bienveillance envers soi-même est un exercice de tous les jours, pourtant toujours salvateur. 

Il y a 1 heure, Léna-Postrof a dit :

 

Vous avez pourtant bien des qualités.

On ne sera jamais aussi dur, aussi exigeant qu'avec soi-même. On aurait tendance à ne rien s'épargner. Cultiver une bienveillance envers soi-même est un exercice de tous les jours, pourtant toujours salvateur. 

Yop Lena,

Merci vous êtes sympa, je vous retourne le compliment.

Ses phases de vie vous font prendre conscience de certaines choses, a tord parfois et oui je suis un homme bien j avec assurément bien des qualités, je l'ai réalisé. La crise n'a pas que des aspect négatifs, elle permet aussi d'évoluer et d'entreprendre des choses, de faire des trucs qu'on n'imaginerait pas faire.

Il y a 3 heures, Léna-Postrof a dit :

A t-on besoin nécessairement de criser afin d'advenir ? D'enfanter ou de se construire toujours dans la douleur, finalement ? 

J'ai un peu l'impression que oui quand meme: une chrysalide qui devient papillon ça doit pas se faire sans douleur j'imagine.

Je ne sais pas si vous avez lu la Saga d'Anne Rice sur Lestat le Vampire ( plusieurs tomes ) A un moment donné, aprés plusieurs décades, Lestat éprouve le besoin de s'enterrer, il est retrouvé par Marius le vampire 2 fois millénaires, et celui ci lui dit  que tout vampire qui se respecte ( pour l'humour ) eprouve ce besoin de s'enterrer aprés un certain temps.

Peut etre ni verrez vous qu'un lointain rapport avec le sujet qui nous interesse.

Il y a 4 heures, Léna-Postrof a dit :

A t-on besoin nécessairement de criser afin d'advenir ? D'enfanter ou de se construire toujours dans la douleur, finalement ?  

C'est un peu ce que je me dis. Pourquoi la "crise", devrait-elle être le passage obligé d'un changement, d'une évolution ? Il peut bien sûr être déstabilisant parfois, de sortir de sa zone de confort, de ce que l'on croit être ou vouloir être, mais pourquoi devoir nécessairement souffrir pour y parvenir ?

il y a 6 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C'est un peu ce que je me dis. Pourquoi la "crise", devrait-elle être le passage obligé d'un changement, d'une évolution ? Il peut bien sûr être déstabilisant parfois, de sortir de sa zone de confort, de ce que l'on croit être ou vouloir être, mais pourquoi devoir nécessairement souffrir pour y parvenir ?

Heu il s'agit plus d'une remise en question que de souffrance, non ? 

il y a 29 minutes, hell-spawn a dit :

J'ai un peu l'impression que oui quand meme: une chrysalide qui devient papillon ça doit pas se faire sans douleur j'imagine.

Je ne sais pas si vous avez lu la Saga d'Anne Rice sur Lestat le Vampire ( plusieurs tomes ) A un moment donné, aprés plusieurs décades, Lestat éprouve le besoin de s'enterrer, il est retrouvé par Marius le vampire 2 fois millénaires, et celui ci lui dit  que tout vampire qui se respecte ( pour l'humour ) eprouve ce besoin de s'enterrer aprés un certain temps.

Peut etre ni verrez vous qu'un lointain rapport avec le sujet qui nous interesse.

Ahhh génial j'ai lu aussi, j'ai adoré surtout "Voleur de corps". 

il y a 2 minutes, Paul hochon a dit :

Heu hormis Hell personne ne parle de souffrance ou j'ai mal compris. 

Je ne trouve pas anodin l'emploi du mot "crise"... Mais ça c'est mon côté un peu "strict" du bon mot pour la bonne définition.

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Je ne trouve pas anodin l'emploi du mot "crise"... Mais ça c'est mon côté un peu "strict" du bon mot pour la bonne définition.

J'ai édité mon post 

il y a 5 minutes, Paul hochon a dit :

J'ai édité mon post 

 

La réponse est la même

il y a 22 minutes, Paul hochon a dit :

Heu il s'agit plus d'une remise en question que de souffrance, non ? 

Et qu'est ce qui motive une remise en question, sinon la souffrance ?

Une crise sans souffrance: c'te blague !

il y a 26 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C'est un peu ce que je me dis. Pourquoi la "crise", devrait-elle être le passage obligé d'un changement, d'une évolution ? Il peut bien sûr être déstabilisant parfois, de sortir de sa zone de confort, de ce que l'on croit être ou vouloir être, mais pourquoi devoir nécessairement souffrir pour y parvenir ?

C'est vrai qu'une mise en question de sa vie ne doit pas forcément se faire en souffrant. Là encore, il y a flagrante injustice entre les personnes capables d'une remise en cause de façon harmonieuse, et les autres. Tant mieux pour la première catégorie, bien fait pour la seconde.

il y a 2 minutes, Tequila Moor a dit :

C'est vrai qu'une mise en question de sa vie ne doit pas forcément se faire en souffrant. Là encore, il y a flagrante injustice entre les personnes capables d'une remise en cause de façon harmonieuse, et les autres. Tant mieux pour la première catégorie, bien fait pour la seconde.

Et toc !!

Bon, ça n'a rien à voir, mais j'peux plus le garder pour moi : chaque fois que je lis ton pseudo, je vois

ça me perturbe...

Il le semble que la souffrance sera proportionnelle à l''écart entre la vie que l'on mène et ce a quoi on aspire au fond de nous.

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Bon, ça n'a rien à voir, mais j'peux plus le garder pour moi : chaque fois que je lis ton pseudo, je vois

ça me perturbe...

Oui d'ailleurs ce clin d'oeil m'a fait marrer lors du choix du pseudo... Me suis dit que les gens verraient d'abord "tequila", ensuite une référence à "Lova Moor", et le jeu de mots seulement à la fin. Retors suis-je.

il y a 1 minute, Tequila Moor a dit :

Oui d'ailleurs ce clin d'oeil m'a fait marrer lors du choix du pseudo... Me suis dit que les gens verraient d'abord "tequila", ensuite une référence à "Lova Moor", et le jeu de mots seulement à la fin. Retors suis-je.

Tu es juste sroter, alors pour moi, parce que j'ai fait tout l'inverse