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Agriculture : Le gouvernement mise sur un insecticide interdit pour sauver les champs de betterave


Invité Jane Doe.

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Invité Jane Doe.
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Il y avait « urgence » à agir, affirme le ministère de l’Agriculture. Pour protéger les récoltes de betteraves de la jaunisse, le gouvernement envisage de permettre aux agriculteurs d’utiliser, « dans des conditions strictement encadrées », un insecticide interdit depuis 2018.

Le gouvernement prévoit d’obtenir « une modification législative cet automne », introduisant une dérogation au maximum jusqu’en 2023, dans le cadre d’un plan de soutien à la filière, a annoncé le ministère de l’Agriculture jeudi dans un communiqué. Les planteurs de betteraves alertent depuis plusieurs semaines sur la situation de la filière sucrière, démunie selon eux face aux pucerons verts, presque immanquablement vecteurs de la jaunisse virale qui fait s’effondrer les rendements.

Interdits en septembre 2018
Le syndicat spécialisé CGB, affilié à la FNSEA, avait prévenu que la France ne produirait pas cette année « 600.000 à 800.000 tonnes de sucre » faute de solution face à la jaunisse virale. La récolte est prévue cet automne. Soutenu par des élus locaux et nationaux, le syndicat demandait une dérogation pour utiliser des néonicotinoïdes afin de protéger les semences. Ces insecticides, qui s’attaquent au système nerveux des insectes, et donc des pollinisateurs comme les abeilles, ont été interdits de tout usage phytosanitaire en septembre 2018.

Le ministère explique que la « modification législative » envisagée doit « permettre explicitement, pour la campagne 2021 et le cas échéant les deux campagnes suivantes tout au plus », de déroger à l’interdiction d’enrober les semences du produit insecticide, « dans des conditions strictement encadrées » et « comme le font d’autres pays européens confrontés aux mêmes difficultés ».

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 303 messages
79ans‚ Talon 1,
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L'argent est plus fort que la santé.

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Invité PINOCCHIO
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Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
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Préfère donner des subventions au lieu d'utiliser le produit,même par dérogation en attendant un remplaçant qui peut être viendra jamais  et avec des écolos  dans ce gouvernement qui vont emmerdent tout le monde, voilà  ou on en est :bad:

On a bien conscience de la crainte des associations environnementales. Mais la betterave ne produit ni pollen ni fleur. On n'a aucune crainte quant à la pérennité des populations d'abeilles car elles ne viennent pas dans nos champs. Toute la filière s'engage à réaliser des suivis précis", répond Guillaume Gandon, de la Confédération générale des planteurs de betterave. "Quelque part, ces semences enrobées sont même meilleures pour l'environnement que ce que l'on fait aujourd'hui quand on utilise des substituts inefficaces des néonicotinoïdes."

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 632 messages
scientifique,
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La France est le premier producteur de sucre de betterave dans le monde et se trouve être le 3° exportateur de sucre.

Cette maladie est due à un ou plusieurs virus. Ces virus sont apportés par un puceron ailé. Si l'insecte suceur arrive abondamment et tôt en saison, la récolte de sucre va chuter et au lieu d'exporter on risque de devoir importer du sucre. Au final il y a des agriculteurs qui vont cesser leur activité, et faire faillite et des sucreries qui vont fermer et donc créer des chômeurs.

Le problème économique est suffisamment grave pour que le gouvernement étudie une dérogation concernant le pesticide spécifique de ce puceron. 

Bien sûr au lieu d'arroser le champ à tout va, il faudra cerner de très près la date de l'invasion afin de traiter avec des doses modérées et surtout au  bon moment.

un autre problème est que les pucerons se reproduisent souvent par parthénogénèse et donc les pièges avec des mâles stériles ne fonctionnent pas.

Voilà pourquoi le recours au pesticide spécifique est envisagé.

 

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Invité Jane Doe.
Invités, Posté(e)
Invité Jane Doe.
Invité Jane Doe. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 5 minutes, Répy a dit :

La France est le premier producteur de sucre de betterave dans le monde et se trouve être le 3° exportateur de sucre.

Cette maladie est due à un ou plusieurs virus. Ces virus sont apportés par un puceron ailé. Si l'insecte suceur arrive abondamment et tôt en saison, la récolte de sucre va chuter et au lieu d'exporter on risque de devoir importer du sucre. Au final il y a des agriculteurs qui vont cesser leur activité, et faire faillite et des sucreries qui vont fermer et donc créer des chômeurs.

Le problème économique est suffisamment grave pour que le gouvernement étudie une dérogation concernant le pesticide spécifique de ce puceron. 

Bien sûr au lieu d'arroser le champ à tout va, il faudra cerner de très près la date de l'invasion afin de traiter avec des doses modérées et surtout au  bon moment.

un autre problème est que les pucerons se reproduisent souvent par parthénogénèse et donc les pièges avec des mâles stériles ne fonctionnent pas.

Voilà pourquoi le recours au pesticide spécifique est envisagé.

 

et les conséquences sur les insectes pollinisateurs ? ne me répondez pas, c'est une question purement rhétorique.

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 632 messages
scientifique,
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il y a une heure, yourself91 a dit :

et les conséquences sur les insectes pollinisateurs ? ne me répondez pas, c'est une question purement rhétorique.

Non d'une façon générale ce n'est pas une question théorique.

Heureusement la betterave est un végétal-racine dont le développement ne passe pas par une floraison ni la formation d'un fruit et d'une graine ( sauf pour la formation de semence qui se fait ailleurs et à une autre saison).

Donc un champ de betteraves sucrières est un champ de feuilles sans aucune fleur pour attirer les insectes pollinisateurs à des centaines de mètres ou km à la ronde.

Un champ moyen fait au moins 100 ha soit un carré de 1 km de côté.

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
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Il y a 11 heures, Répy a dit :

Non d'une façon générale ce n'est pas une question théorique.

Heureusement la betterave est un végétal-racine dont le développement ne passe pas par une floraison ni la formation d'un fruit et d'une graine ( sauf pour la formation de semence qui se fait ailleurs et à une autre saison).

Donc un champ de betteraves sucrières est un champ de feuilles sans aucune fleur pour attirer les insectes pollinisateurs à des centaines de mètres ou km à la ronde.

Un champ moyen fait au moins 100 ha soit un carré de 1 km de côté.

Tu dois vouloir dire 10 ha, étant donné qu'une exploitation agricole qui comporte de la betterave dans son assolement y consacre de 10 à 20 ha en moyenne. Par ailleurs les exploitations font moins de 100 ha...

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 632 messages
scientifique,
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il y a 20 minutes, Condorcet a dit :

Tu dois vouloir dire 10 ha, étant donné qu'une exploitation agricole qui comporte de la betterave dans son assolement y consacre de 10 à 20 ha en moyenne. Par ailleurs les exploitations font moins de 100 ha...

Je pensais aux champs de betteraves immenses de picardie ou de Brie sur des sols de loess fertile.

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

... qui font 10 ha. ;)

Mais bon, autant en emporte le vent (LOL).

J'ai travaillé un temps pour la CGB, mais c'était il y a longtemps.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 632 messages
scientifique,
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Il y a 2 heures, Condorcet a dit :

... qui font 10 ha. ;)

 

Non très souvent plus grands que 10 ha et beaucoup plus souvent entre 50 et 100 ha. Dans ces contrées, des fermes de 300 ha sont courantes. Donc un assolement triennal permet de faire des champs immenses qui permettent la mécanisation de l'arrachage, du stockage en bout de champ en tas ou en bennes déposées quand le sol est trop mouillé pour les camions.

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

Oui ceci dit cela fait plus de 20 ans que je n'ai pas travaillé dans l'agriculture. Je ne savais pas que la surface des exploitations agricoles avaient été multipliées par dix et qu'il y a tant d'exploitation de plus de 400 ha. Je suppose qu'on a mis dans des camps les 8 chefs d'exploitations sur 10 qui n'ont pas acceptés de devenir salariés agricoles après les réquisitions de leurs terres. ;)

Bon en fait ce que tu prend pour une moyenne doit être le record de taille, ou les plus grandes, qui a du être évoqué dans un article que tu as lu. Ce qui est marrant c'est que bien que je sois ingénieur agronome et que je vienne de confier avoir travaillé pour la CGB (Confédération Générale des planteurs de Betteraves) tu persistes à me donner ton docte cours sur les surfaces agricoles. La betterave sucrière est cultivé dans les départements du nord de la France. Les exploitation font 70 ha en moyenne et je ne vois pas comment une exploitation 70ha peut mettre plus de 300ha en culture. Miracle de la science ?

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 632 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Condorcet a dit :

Oui ceci dit cela fait plus de 20 ans que je n'ai pas travaillé dans l'agriculture. Je ne savais pas que la surface des exploitations agricoles avaient été multipliées par dix et qu'il y a tant d'exploitation de plus de 400 ha. Je suppose qu'on a mis dans des camps les 8 chefs d'exploitations sur 10 qui n'ont pas acceptés de devenir salariés agricoles après les réquisitions de leurs terres. ;)

Bon en fait ce que tu prend pour une moyenne doit être le record de taille, ou les plus grandes, qui a du être évoqué dans un article que tu as lu. Ce qui est marrant c'est que bien que je sois ingénieur agronome et que je vienne de confier avoir travaillé pour la CGB (Confédération Générale des planteurs de Betteraves) tu persistes à me donner ton docte cours sur les surfaces agricoles. La betterave sucrière est cultivé dans les départements du nord de la France. Les exploitation font 70 ha en moyenne et je ne vois pas comment une exploitation 70ha peut mettre plus de 300ha en culture. Miracle de la science ?

 

En moyenne nationale, tu as raison. Cependant dans les régions plates et céréalières comme la Bauce, la Brie, la Picardie ou les plaines du Sud-Vendée, un "céréalier" ne fait pas au-dessous de 100 ha (tout seul !) et quand il fait une culture industrielle comme la betterave il est soumis aux "propositions" de l'industriel. C'est comme cela que des agriculteurs voisins qui ont des champs adjacents les mettent en culture commune. La récolte en particulier ne nécessite pas des transferts de gros matériel sur les routes car ces gros matériels il faut souvent les démonter pour circuler ( moissonneuses batteuses de 7m de large par exemple). J'ai appris ça dans le sud-vendée. La gestion des rendements et de la cartographie est précise à mieux que 50 m² près grâce au GPS et aux plans cadastraux embarqués dans le logiciel de la machine.

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 10 077 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 08/08/2020 à 13:27, Répy a dit :

En moyenne nationale, tu as raison. Cependant dans les régions plates et céréalières comme la Bauce, la Brie, la Picardie ou les plaines du Sud-Vendée, un "céréalier" ne fait pas au-dessous de 100 ha (tout seul !) et quand il fait une culture industrielle comme la betterave il est soumis aux "propositions" de l'industriel. C'est comme cela que des agriculteurs voisins qui ont des champs adjacents les mettent en culture commune. La récolte en particulier ne nécessite pas des transferts de gros matériel sur les routes car ces gros matériels il faut souvent les démonter pour circuler ( moissonneuses batteuses de 7m de large par exemple). J'ai appris ça dans le sud-vendée. La gestion des rendements et de la cartographie est précise à mieux que 50 m² près grâce au GPS et aux plans cadastraux embarqués dans le logiciel de la machine.

Ce modèle de production  de masse industrialisée de produits à faible valeur unitaire ajoutée se révèle très problématique.

Il ne nourrit correctement l'exploitant qu'en conditions favorables. Tributaire de ses puissants fournisseurs d'intrants et des grosses centrales d'achats pour ses ventes, c'est lui la variable d'adaptation au marché, engraissant au passage les fabricants de matériels toujours plus coûteux. Endetté par des investissements lourds il est contraint à produire toujours plus pour en supporter les amortissements. Super-technicien et chef d'entreprise émérite il gagne pourtant difficilement sa vie.

Ce modèle exige que la nature se plie à ses impératifs de productivité, ce n'est jamais gagné et explique la dépendance, entre autres, aux pesticides. Il est profondément préjudiciable au vivant. Les néonicotinoïdes, par exemple, ne détruisent pas que les pucerons et le abeilles, ce sont toutes sortes qui d'insectes qui sont concernés.

C'est ce modèle qui doit disparaître, à terme, pas les insectes.

La grande question c'est de savoir comment on fait pour changer. ça ne peut pas se faire d'un claquement de doigts et juste par un décret d'interdiction.

La réponse devrait être trouvée, je crois, de préférence par les exploitants concernés qui sont le mieux placés pour choisir les solutions les mieux adaptées à leur situation propre. La responsabilité collective et donc de l'état, mais pas que lui, c'est de rendre la transition possible.

Les problèmes posés par ce type d'agriculture et ces pesticides sont sur la table depuis longtemps. Quand on n'anticipe pas on se retrouve dans la merde et confronté à des problèmes insolubles.

 

 

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 632 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 55 minutes, hybridex a dit :

Ce modèle de production  de masse industrialisée de produits à faible valeur unitaire ajoutée se révèle très problématique.

Il ne nourrit correctement l'exploitant qu'en conditions favorables. Tributaire de ses puissants fournisseurs d'intrants et des grosses centrales d'achats pour ses ventes, c'est lui la variable d'adaptation au marché, engraissant au passage les fabricants de matériels toujours plus coûteux. Endetté par des investissements lourds il est contraint à produire toujours plus pour en supporter les amortissements. Super-technicien et chef d'entreprise émérite il gagne pourtant difficilement sa vie.

Ce modèle exige que la nature se plie à ses impératifs de productivité, ce n'est jamais gagné et explique la dépendance, entre autres, aux pesticides. Il est profondément préjudiciable au vivant. Les néonicotinoïdes, par exemple, ne détruisent pas que les pucerons et le abeilles, ce sont toutes sortes qui d'insectes qui sont concernés.

C'est ce modèle qui doit disparaître, à terme, pas les insectes.

La grande question c'est de savoir comment on fait pour changer. ça ne peut pas se faire d'un claquement de doigts et juste par un décret d'interdiction.

La réponse devrait être trouvée, je crois, de préférence par les exploitants concernés qui sont le mieux placés pour choisir les solutions les mieux adaptées à leur situation propre. La responsabilité collective et donc de l'état, mais pas que lui, c'est de rendre la transition possible.

Les problèmes posés par ce type d'agriculture et ces pesticides sont sur la table depuis longtemps. Quand on n'anticipe pas on se retrouve dans la merde et confronté à des problèmes insolubles.

C'est beau, c'est généreux !

 mais le sucre est une denrée facile à produire et dont le prix mondial est bas. Si un agriculteur voit sa récolte s'effondrer à cause d'un puceron qui véhicule un virus mortel pour la betterave, l'agriculteur ne gagne plus rien et m^me aura travaillé à perte.

Tu en connais beaucoup de gens qui veulent travailler à perte en raison de choix d'écolos dogmatiques ?

L'utilisation exceptionnelle de ce pesticide est justifiée car aucune lutte biologique ne peut venir à bout d'une invasion massive de pucerons. Par ailleurs la betterave sucrière ne produit pas de fleur à la saison actuelle donc aucun insecte polinisateur ne viendra sur les champs traités.

Voilà pourquoi cette autorisation exceptionnelle a été décidée.

Au passage elle va éviter des faillites d'agriculteurs, du chômage pour les ouvriers de sucreries et un allègement de notre balance commerciale.

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 10 077 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a une heure, Répy a dit :

C'est beau, c'est généreux !

 mais le sucre est une denrée facile à produire et dont le prix mondial est bas. Si un agriculteur voit sa récolte s'effondrer à cause d'un puceron qui véhicule un virus mortel pour la betterave, l'agriculteur ne gagne plus rien et m^me aura travaillé à perte.

Tu en connais beaucoup de gens qui veulent travailler à perte en raison de choix d'écolos dogmatiques ?

L'utilisation exceptionnelle de ce pesticide est justifiée car aucune lutte biologique ne peut venir à bout d'une invasion massive de pucerons. Par ailleurs la betterave sucrière ne produit pas de fleur à la saison actuelle donc aucun insecte polinisateur ne viendra sur les champs traités.

Voilà pourquoi cette autorisation exceptionnelle a été décidée.

Au passage elle va éviter des faillites d'agriculteurs, du chômage pour les ouvriers de sucreries et un allègement de notre balance commerciale.

Ce n'est ni beau ni généreux, c'est juste un triste constat d'échec. Mon idée est que si ces cultures de betteraves ne sont pas viables sans pesticides, il faut passer à autre chose. Il ne sert à rien de s'obstiner dans des pratiques qui à terme sont condamnées. Les autorisations exceptionnelles de ces insecticides ne sont tolérables que s'il existe simultanément un plan pour en sortir coûte que coûte.

On importe massivement des produits bio à forte valeur ajoutées alors que notre situation géographique et nos sols sont particulièrement favorables  à leur culture chez nous, et on exporte de la camelote de base produite au détriment de notre environnement. Ce n'est certainement pas notre balance commerciale qui y gagne. Faut savoir arrêter les conneries qui font notre ruine.

 

Tiens, ça date de 1974, c'est pas hier matin

Gilles Servat madame la colline.mp3

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 632 messages
scientifique,
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il y a 43 minutes, hybridex a dit :

Ce n'est ni beau ni généreux, c'est juste un triste constat d'échec. Mon idée est que si ces cultures de betteraves ne sont pas viables sans pesticides, il faut passer à autre chose. Il ne sert à rien de s'obstiner dans des pratiques qui à terme sont condamnées. Les autorisations exceptionnelles de ces insecticides ne sont tolérables que s'il existe simultanément un plan pour en sortir coûte que coûte.

On importe massivement des produits bio à forte valeur ajoutées alors que notre situation géographique et nos sols sont particulièrement favorables  à leur culture chez nous, et on exporte de la camelote de base produite au détriment de notre environnement. Ce n'est certainement pas notre balance commerciale qui y gagne. Faut savoir arrêter les conneries qui font notre ruine.

 

tu oublies que les invasions de pucerons de ce type ne se font pas tous les ans. Cette année c'est exceptionnel et c'est en raison de cette exception que la décision du recours à l'insecticide a été décidé.

La France exporte du sucre. Si rien est fait contre ce puceron, on aura bien des faillites agricoles, du chômage d'ouvriers et du déficit agravé de la balance commerciale. Tu iras expliquer que ce n'est pas grave à ceux qui en seront victimes.

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 10 077 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 45 minutes, Répy a dit :

tu oublies que les invasions de pucerons de ce type ne se font pas tous les ans. Cette année c'est exceptionnel et c'est en raison de cette exception que la décision du recours à l'insecticide a été décidé.

La France exporte du sucre. Si rien est fait contre ce puceron, on aura bien des faillites agricoles, du chômage d'ouvriers et du déficit agravé de la balance commerciale. Tu iras expliquer que ce n'est pas grave à ceux qui en seront victimes.

Non, je voudrais qu'on se prépare sérieusement à travailler de façon moins conne. Les "exceptions" se transforment très facilement en règles si on n'y prend pas garde.

Il y a bien mieux à faire sur nos sols que de la production industrielle de betterave sucrière.

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 632 messages
scientifique,
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Le 07/08/2020 à 17:53, yourself91 a dit :

et les conséquences sur les insectes pollinisateurs ? ne me répondez pas, c'est une question purement rhétorique.

Tu ne m'a pas lu ?

La bettrave à sucre ne monte pas à fleur la première année et elle est arrachée avant. Donc un champ de betteraves c'est un champ de feuilles sans aucune fleur et donc totalement sans intérêt pour les insectes butineurs.

Donc si on pulvérise une molécule anti-pucerons, cette molécule ne tuera que des pucerons puisque les betteraves qui n'intéressent pas les butineurs.

Ce serait différent sur un champ de betteraves prévues pour faire des graines.

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Membre, 77ans Posté(e)
hybridex Membre 10 077 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Citation

Cette faible biodégradabilité provoque la diffusion de cette molécule dans les sols et dans tout l'écosystème où elle finit par atteindre des populations d'êtres vivants qui n'étaient pas ciblées, et à se concentrer dans certains éléments du réseau trophique (chaîne alimentaire), en particulier chez les insectes butineurs et leurs prédateurs.

Les semences enrobées d'insecticide et qui ne sont pas bien enfouies sont consommées par les oiseaux et les tuent par empoisonnement (perdrix par exemple) ou diminuent leurs capacités migratoires, ce qui peut les condamner également13,14.
L'enveloppe ou les restes des graines enrobées mieux enfouies sont progressivement en partie « lavées » par le ruissellement, et les molécules peuvent alors migrer dans le sol où elles tuent la faune d'insectes et d'organismes agronomiquement utiles (comme les vers de terre), en pouvant ensuite parfois atteindre des sources, cours d'eau, zones humides ou nappes phréatiques. On a montré (2003) que seuls 2 à 20 % des néonicotinoïdes de l'enrobage est absorbé par la graine et la plante qu'elle produira15,16, la quantité de néonicotinoïdes ensuite présente dans les feuilles ou le pollen pouvant varier selon de nombreux facteurs.
Depuis 2012, des néonicotinoïdes sont aussi retrouvés par les chercheurs à l'intérieur de fleurs sauvages adjacentes aux zones agricoles traitées1

https://fr.wikipedia.org/wiki/Néonicotinoïde

Les néonicotinoïdes "sauveurs" de betteraves seront toujours présents et actifs et nocifs pour toute une faune utile bien après la récolte de celles-ci, ce qui disqualifie l'argument d'un emploi isolé spécifique sans conséquences autres que sur les pucerons

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
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moi je pense le gouvernement  devrait privatiser la betterave , ça les rendra moins con....................les betteraves .

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