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La mélancolie


Invité Groenland

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Pour quelle raison quelqu'un pourrait préférer le souvenir à la présence ? Ce sentiment d’inachevé qu’on n’arrête pas de rejouer dans son esprit, mais qu’est-ce qu’on espère atteindre dans cet état de mélancolie qui est un état dans lequel on se met parfois de manière volontaire et contrôlé ?

Je pense que la mélancolie n’est pas à prendre au premier degré et que cet état cache bien des choses sur l’esprit de la personne éprouvant ou plutôt souhaitant éprouver cet état là. Peut-être que la mélancolie permet à notre cerveau de s’équilibrer, de guérir des blessures du passé, en somme un besoin. Mais la mélancolie est aussi dangereusement addictive, elle est en effet capable de dévorer l’esprit et même notre existence si on ne se ressaisit pas au bon moment autrement elle peut nous emmener jusqu’à la dépression voir vers la fatalité.

La mélancolie est aussi une affaire esthétique. Je pense que la mélancolie est un composant essentiel du romantisme. Tout paraît « beau » dans le souvenir mélancolique, les événements passés coulent avec une parfaite fluidité dans le souvenir, il n’y a pas de place pour la douleur ou de l’agitation. C’est peut-être cela même qui fait qu’on pourrait vouloir s’éterniser dans cet état mélancolique, le rêve…

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 003 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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il y a une heure, Groenland a dit :

Pour quelle raison quelqu'un pourrait préférer le souvenir à la présence ? Ce sentiment d’inachevé qu’on n’arrête pas de rejouer dans son esprit, mais qu’est-ce qu’on espère atteindre dans cet état de mélancolie qui est un état dans lequel on se met parfois de manière volontaire et contrôlé ?

Je pense que la mélancolie n’est pas à prendre au premier degré et que cet état cache bien des choses sur l’esprit de la personne éprouvant ou plutôt souhaitant éprouver cet état là. Peut-être que la mélancolie permet à notre cerveau de s’équilibrer, de guérir des blessures du passé, en somme un besoin. Mais la mélancolie est aussi dangereusement addictive, elle est en effet capable de dévorer l’esprit et même notre existence si on ne se ressaisit pas au bon moment autrement elle peut nous emmener jusqu’à la dépression voir vers la fatalité.

La mélancolie est aussi une affaire esthétique. Je pense que la mélancolie est un composant essentiel du romantisme. Tout paraît « beau » dans le souvenir mélancolique, les événements passés coulent avec une parfaite fluidité dans le souvenir, il n’y a pas de place pour la douleur ou de l’agitation. C’est peut-être cela même qui fait qu’on pourrait vouloir s’éterniser dans cet état mélancolique, le rêve…

Bonjour,

Le rapport entre l’être et sa condition est fait de contrainte et de plasticité.

Tantôt on plastifie sa condition, tantôt on s’y adapte.

La condition humaine c’est comme la matrice : elle est systématiquement imputable et affectée.

_ Qui a mis du sel dans mon café ???

_ Ben c’est la vie.

 

Et si la formule était indigne, alors tout serait indigne :

_ C’est la matraque qui ferait le flic, c’est la critique qui ferait le juge, c’est le crime qui ferait Dieu, …

_ Le mariage serait une prostitution organisée, le fisc serait un racketteur, les forces de l’ordre seraient des hommes de main, …

_ La science et le journalisme seraient une police de la pensée, la morale serait inquisitrice, ...

_ Les rois se feraient décapiter, les dieux se feraient privatiser, les pères de la nation verraient leur tombe profanée, …

Notons que l’imputabilité institutionnelle est homothétique de l’imputabilité personnelle, notamment dans son exercice parental.

Les faux dieux ne pouvant mimer Dieu que dans ce qu’il a de pire, c’est bien la dignité de l’équation d’un possible antimonde qui est suspecte et problématique.

 

Je distingue la mélancolie de la dépression par la présence d’un objet mental.

Cet objet c’est la condition humaine, ou encore la vie, le monde, la matrice, l’univers, ...

Peu importe son degré d’objectivation.

Une condition humaine excessivement causale et rationnelle peuvent laisser un goût amer et inspirer un spleen nihiliste.

La morale et la justice ne feraient donc pas partie de l’équation originelle ?

La causalité suffirait à expliquer et à justifier l’observable, par abduction ?

C’est en tout cas la position d’un grand nombre, et même parmi les meilleurs.

Cela relève à mon sens d’une exclusivité ontologique de la matière et d’une exclusivité chronologique de la perception et son interprétation.

Mais je ne vais pas épiloguer dans ce fil.

Cordialement, Fraction

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
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On n'est heureux que dans l'action. La mélancolie provoque deux sentiments opposés : joie du bon souvenir, tristesse qu'il ne soit plus présent. Spinoza appelle ça le vague à l'âme.

"L'homme pensant, c'est l'homme en mouvement.

Celui qui descend un escalier pense différemment de celui qui le monte." Alain

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Invité Groenland
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Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 40 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Le rapport entre l’être et sa condition est fait de contrainte et de plasticité.

Tantôt on plastifie sa condition, tantôt on s’y adapte.

La condition humaine c’est comme la matrice : elle est systématiquement imputable et affectée.

_ Qui a mis du sel dans mon café ???

_ Ben c’est la vie.

 

Et si la formule était indigne, alors tout serait indigne :

_ C’est la matraque qui ferait le flic, c’est la critique qui ferait le juge, c’est le crime qui ferait Dieu, …

_ Le mariage serait une prostitution organisée, le fisc serait un racketteur, les forces de l’ordre seraient des hommes de main, …

_ La science et le journalisme seraient une police de la pensée, la morale serait inquisitrice, ...

_ Les rois se feraient décapiter, les dieux se feraient privatiser, les pères de la nation verraient leur tombe profanée, …

Notons que l’imputabilité institutionnelle est homothétique de l’imputabilité personnelle, notamment dans son exercice parental.

Les faux dieux ne pouvant mimer Dieu que dans ce qu’il a de pire, c’est bien la dignité de l’équation d’un possible antimonde qui est suspecte et problématique.

 

Je distingue la mélancolie de la dépression par la présence d’un objet mental.

Cet objet c’est la condition humaine, ou encore la vie, le monde, la matrice, l’univers, ...

Peu importe son degré d’objectivation.

Une condition humaine excessivement causale et rationnelle peuvent laisser un goût amer et inspirer un spleen nihiliste.

La morale et la justice ne feraient donc pas partie de l’équation originelle ?

La causalité suffirait à expliquer et à justifier l’observable, par abduction ?

C’est en tout cas la position d’un grand nombre, et même parmi les meilleurs.

Cela relève à mon sens d’une exclusivité ontologique de la matière et d’une exclusivité chronologique de la perception et son interprétation.

Mais je ne vais pas épiloguer dans ce fil.

Cordialement, Fraction

Mais la mélancolie n'est-elle pas centrée sur un "souvenir" bien précis ? À mon sens on ne peut pas être mélancolique de sa condition ou de sa vie en général ou bien on est justement dans la dépression là. 

Pour moi on est mélancolique de quelque chose, en fait on est nostalgique dans la tristesse de quelqu'un ou de quelque chose. Justement quelle est la différence entre la mélancolie et la nostalgie d'après vous ? 

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Membre, 63ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
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Il y a 2 heures, Groenland a dit :

Pour quelle raison quelqu'un pourrait préférer le souvenir à la présence ?

Je comprends pourquoi on ne se comprend pas :)... Tu te poses des questions qui sont trop compliquées pour moi : les maladies particulières et bien réelles d'une âme imaginaire.

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Invités, Posté(e)
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Invité Groenland Invités 0 message
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il y a 23 minutes, Talon 1 a dit :

Celui qui descend un escalier pense différemment de celui qui le monte." Alain

Et celui qui est resté "coincé" dans les escaliers il pense encore différemment... serait-il lui le mélancolique ? 

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Invités, Posté(e)
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Invité Groenland Invités 0 message
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il y a 3 minutes, hbou a dit :

Je comprends pourquoi on ne se comprend pas :)... Tu te poses des questions qui sont trop compliquées pour moi : les maladies particulières et bien réelles d'une âme imaginaire.

Si cette maladie particulière est bien réelle, comment pouvez-vous alors dire qu'elle provient d'une âme imaginaire ? N'avez-vous jamais éprouvé de la mélancolie ? 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 003 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Groenland a dit :

Mais la mélancolie n'est-elle pas centrée sur un "souvenir" bien précis ? À mon sens on ne peut pas être mélancolique de sa condition ou de sa vie en général ou bien on est justement dans la dépression là. 

Pour moi on est mélancolique de quelque chose, en fait on est nostalgique dans la tristesse de quelqu'un ou de quelque chose. Justement quelle est la différence entre la mélancolie et la nostalgie d'après vous ? 

Ma référence culturelle c'est la gravure d'Albrecht Dürer qui a tant suscité de commentaires.

Effectivement, si vous vouliez lever toute ambiguïté, il aurait mieux valu parler de nostalgie.

Le spleen n'est pas un état de conscience bénin, comme la nostalgie.

C'est une remise en question profonde et essentielle.

Même si on peut l'imputer à un état d'âme bourgeois, à un caprice de l'oisiveté, l'état de conscience peut y être terriblement affecté, jusqu'à la dépression.

 

Je vous rejoins dans l'idée que les hommes tiennent à leurs cauchemars autant qu'ils tiennent à leurs rêves.

A mon sens, ce n'est pas gustatif, c'est représentatif.

Moi-même, j'aime les films d'épouvante bien que je ne cautionne pas le mal, je recherche plutôt le stress inoffensif.

La nostalgie ne me parle pas, je ne regrette pas hier, je suis encore dans une pente ascendante, c'est très subjectif.

Mais musicalement, je suis resté bloqué en l'an 2000.

 

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Membre, 63ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Groenland a dit :

Si cette maladie particulière est bien réelle, comment pouvez-vous alors dire qu'elle provient d'une âme imaginaire ? N'avez-vous jamais éprouvé de la mélancolie ? 

Nous disons qu'il s'agit d'une maladie de l'âme et je dis que l'âme est imaginaire. Ce n'est donc pas possible qu'elle provienne de de l'âme. Comme elle est réelle d'où provient-elle ? Je n'ai rien dit d'autre. Je ne sais pas d'où elle provient. Ceci dit, cela signifie quand même qu'elle provient des relations avec les autres. Mais, cela ne vous apporte pas grand chose.

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Membre, 40ans Posté(e)
Tamar Hanna Membre 271 messages
Forumeur en herbe ‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Groenland a dit :

Pour quelle raison quelqu'un pourrait préférer le souvenir à la présence ? Ce sentiment d’inachevé qu’on n’arrête pas de rejouer dans son esprit, mais qu’est-ce qu’on espère atteindre dans cet état de mélancolie qui est un état dans lequel on se met parfois de manière volontaire et contrôlé ?

Je pense que la mélancolie n’est pas à prendre au premier degré et que cet état cache bien des choses sur l’esprit de la personne éprouvant ou plutôt souhaitant éprouver cet état là. Peut-être que la mélancolie permet à notre cerveau de s’équilibrer, de guérir des blessures du passé, en somme un besoin. Mais la mélancolie est aussi dangereusement addictive, elle est en effet capable de dévorer l’esprit et même notre existence si on ne se ressaisit pas au bon moment autrement elle peut nous emmener jusqu’à la dépression voir vers la fatalité.

La mélancolie est aussi une affaire esthétique. Je pense que la mélancolie est un composant essentiel du romantisme. Tout paraît « beau » dans le souvenir mélancolique, les événements passés coulent avec une parfaite fluidité dans le souvenir, il n’y a pas de place pour la douleur ou de l’agitation. C’est peut-être cela même qui fait qu’on pourrait vouloir s’éterniser dans cet état mélancolique, le rêve…

Le présent trouve sa justification dans le passé.

La mélancolie ne soigne pas le passé, mais tente de réparer le présent.

Le mélancolique c'est essayer de renouer le présent avec le passé; c'est décaler le point de vue habituel sur le passé pour réajuster le présent.

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Membre, Voyageur, 71ans Posté(e)
Plouj Membre 113 521 messages
71ans‚ Voyageur,
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Il y a 6 heures, Groenland a dit :

Et celui qui est resté "coincé" dans les escaliers il pense encore différemment... serait-il lui le mélancolique ? 

Le mélancolique est celui qui aura descendu l'escalier sur le derrière, qui aura aimé ça et qui ne trouve plus, aujourd’hui, que des ascenseurs ou des remontées mécaniques...

 

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 21 heures, hbou a dit :

Nous disons qu'il s'agit d'une maladie de l'âme et je dis que l'âme est imaginaire. Ce n'est donc pas possible qu'elle provienne de de l'âme. Comme elle est réelle d'où provient-elle ? Je n'ai rien dit d'autre. Je ne sais pas d'où elle provient. Ceci dit, cela signifie quand même qu'elle provient des relations avec les autres. Mais, cela ne vous apporte pas grand chose.

C'est intéressant ce que vous dites. Si la mélancolie est une maladie qui survient de part nos contacts dans la société, alors on peut imaginer que c'est une très vieille maladie vue que l'homme a toujours vécu en groupe. Mais bizarrement je crois que plus on est solitaire plus on est sujet à de la mélancolie, mais c'est peut-être parce qu'on n'a pas su digérer la vie en société justement. 

Mais je persiste à penser que si même on n'a jamais connu la vie en société, on peut être sujet à de la mélancolie, une partie de notre mémoire génétique doit y être pour quelque chose ! 

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Membre, 63ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Groenland a dit :

C'est intéressant ce que vous dites. Si la mélancolie est une maladie qui survient de part nos contacts dans la société, alors on peut imaginer que c'est une très vieille maladie vue que l'homme a toujours vécu en groupe. Mais bizarrement je crois que plus on est solitaire plus on est sujet à de la mélancolie, mais c'est peut-être parce qu'on n'a pas su digérer la vie en société justement. 

Non cela ne permet pas de le déduire. Cela fait environ dix mille ans que la communication permet d'apprendre des choses que l'homme ne faisait pas auparavant. Par ailleurs, je pense que la mélancolie est un "accident" dans le sens où nous n'avons pas appris à être mélancolique, mais appris quelque chose qui dans certaines circonstances nous rend mélancoliques. Cela peut être presque n'importe quoi, c'est pourquoi je dis que je ne vous apprend pas chose. Je pense qu'il y a généralement peu d'écart entre le moment où de nouvelles connaissances apparaissent et celui où nous nommons l'accident, disons peut-être un siècle. Pour limiter le spectre de recherche, la date d'apparition du mot est intéressante.

il y a 4 minutes, Groenland a dit :

Mais je persiste à penser que si même on n'a jamais connu la vie en société, on peut être sujet à de la mélancolie, une partie de notre mémoire génétique doit y être pour quelque chose !

Dans ce cas, la mélancolie doit s'observer chez les animaux. Je suis un solitaire et vous m'aviez demandé si j'avais déjà été mélancolique et franchement je n'en sais rien. Ce n'est peut être qu'un mot de poète qui permet de parler d'une idée, quelque chose que nous reconnaissons, mais sans savoir exactement d'où cela provient, et qui peut provenir d'une multitude de choses.

 

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Membre, 63ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Groenland a dit :

Mais je persiste à penser que si même on n'a jamais connu la vie en société, on peut être sujet à de la mélancolie, une partie de notre mémoire génétique doit y être pour quelque chose ! 

En écoutant plusieurs fois Léo Ferré (j'adore), cela ressemble à une colère refoulée "consciemment", parce que l'on ne peut rien y faire sans que cela ne soit fondamental, "un désespoir qu'a pas les moyens". Le refoulement est récent (quelques siècles). Et cela semble être une colère relative à nos modes de vie, aussi je ne pense pas que les animaux puissent être mélancoliques. Ils seront plutôt réellement tristes ou réellement en colères. Aussi, nous ne pourrions pas être mélancolique sans que cela ne se rattache à quelques mécanismes innés, mais cela ne doit pas aider de chercher de ce côté.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, hbou a dit :

En écoutant plusieurs fois Léo Ferré (j'adore), cela ressemble à une colère refoulée "consciemment", parce que l'on ne peut rien y faire sans que cela ne soit fondamental, "un désespoir qu'a pas les moyens". Le refoulement est récent (quelques siècles). Et cela semble être une colère relative à nos modes de vie, aussi je ne pense pas que les animaux puissent être mélancoliques. Ils seront plutôt réellement tristes ou réellement en colères. Aussi, nous ne pourrions pas être mélancolique sans que cela ne se rattache à quelques mécanismes innés, mais cela ne doit pas aider de chercher de ce côté.

Vous savez chez certains peuples, je pense aux amérindiens ou les peuples de langue slave en Europe ils ont quelque chose de profondément mélancolique dans leurs cultures. Par exemple dans leurs chants folklores on ressent un mal à cause de quelque chose de perdu, une ancienne mélancolie. Chose qu'on ne voit pas chez les occidentaux. C'est pour cela que je parlais de mémoire génétique, une "mélancolie" qui se transmet de génération en génération.

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Membre, Voyageur, 71ans Posté(e)
Plouj Membre 113 521 messages
71ans‚ Voyageur,
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Comment appelle-t-on une disposition gaie et rêveuse puisque il semble que la mélancolie vienne d'une certaine tristesse.

Je lis, la mélancolie d'un paysage d'automne alors que je trouve ça joli et pas triste..

 

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Membre, 63ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Groenland a dit :

Vous savez chez certains peuples, je pense aux amérindiens ou les peuples de langue slave en Europe ils ont quelque chose de profondément mélancolique dans leurs cultures. Par exemple dans leurs chants folklores on ressent un mal à cause de quelque chose de perdu, une ancienne mélancolie. Chose qu'on ne voit pas chez les occidentaux. C'est pour cela que je parlais de mémoire génétique, une "mélancolie" qui se transmet de génération en génération.

Bon, d'accord j'ai dit des bêtises. Ceci dit je ne vois pas le rapport avec la génétique. Pourquoi utilisez-vous ce mot ?

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Invité Groenland
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il y a 55 minutes, hbou a dit :

Bon, d'accord j'ai dit des bêtises. Ceci dit je ne vois pas le rapport avec la génétique. Pourquoi utilisez-vous ce mot ?

La mémoire génétique n'est pas une science ni quelque chose dont l'existence a été prouvé. Mais si mon père et mon grand-père ainsi que mes arrières grands-pères étaient tous des mélancoliques n'est-ce pas "naturel" que je le sois également ? D'autant plus que certaines maladies psychiques comme la schizophrénie ont des bases génétiques alors je me demande si la mélancolie ne le serait pas non plus ?

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Membre, 63ans Posté(e)
hbou Membre 467 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Groenland a dit :

La mémoire génétique n'est pas une science ni quelque chose dont l'existence a été prouvé. Mais si mon père et mon grand-père ainsi que mes arrières grands-pères étaient tous des mélancoliques n'est-ce pas "naturel" que je le sois également ? D'autant plus que certaines maladies psychiques comme la schizophrénie ont des bases génétiques alors je me demande si la mélancolie ne le serait pas non plus ?

Lorsque je dis que je ne sais pas si je suis mélancolique, c'est parce que je ne sais pas le reconnaître. Peut-être que cela concerne tout le monde. La façon dont nous héritons des comportements de nos ancêtres n'a rien de génétique. Je suis très myope ce qui apparemment s’hérite génétiquement. Mais la myopie est avant tout une maladie sociale, car l'homme n'est pas adapté à passer son temps à regarder de près pour lire sur un ordinateur ou sur un livre. Cela conduit à la myopie et la corriger ne fait que l'aggraver (et peut-être la sélectionne au fil du temps). La génétique ne m'a pas aidé, mais de devoir aller à l'école pour apprendre à décrypter de petites choses (des lettres) très près de moi n'est pas génétique. Peut-être que certaines personnes sont plus sujettes à être mélancoliques, mais je ne pense pas qu'il faille chercher du côté de la "mémoire génétique".

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il y a une heure, hbou a dit :

Lorsque je dis que je ne sais pas si je suis mélancolique, c'est parce que je ne sais pas le reconnaître. Peut-être que cela concerne tout le monde. La façon dont nous héritons des comportements de nos ancêtres n'a rien de génétique. Je suis très myope ce qui apparemment s’hérite génétiquement. Mais la myopie est avant tout une maladie sociale, car l'homme n'est pas adapté à passer son temps à regarder de près pour lire sur un ordinateur ou sur un livre. Cela conduit à la myopie et la corriger ne fait que l'aggraver (et peut-être la sélectionne au fil du temps). La génétique ne m'a pas aidé, mais de devoir aller à l'école pour apprendre à décrypter de petites choses (des lettres) très près de moi n'est pas génétique. Peut-être que certaines personnes sont plus sujettes à être mélancoliques, mais je ne pense pas qu'il faille chercher du côté de la "mémoire génétique".

Si j'ai bien compris votre myopie s'explique par 2 facteurs : génétique et environnemental. Cela me fait penser à l'épigénétique, tous nos gènes ne sont pas destinés à être exprimés forcément, certains gènes s'expriment seulement en présence de certaines conditions environnementales. Mais bon c'est de la science là et plus de la philosophie ;)

Sartre disait "l'existence précède l'essence", si on faisait le lien avec les "maladies" telles que la mélancolie ou la myopie alors il faut croire que c'est l'existence qui fait que ces maladies se déclenchent chez l'homme car les gènes portant ces maladies ne sont pas destinés à être exprimés obligatoirement. Cependant certaines maladies génétiques ne peuvent être évitées, dans ces cas là l'affirmation sartrien ne fonctionne plus. Qu'en pensez-vous de l'existentialisme sartrien ? 

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