Toussaint Louverture n'est pas le Spartacus noir

Pourquoi, dans notre inconscient, la figure de l'esclave doit-elle être blanchie pour devenir reconnaissable et prendre une dimension universelle ?

Dans son numéro daté du 16 juillet, L'Obs consacre un dossier plutôt bien ficelé, quoique parcellaire, à «L'esclavage, ce tabou français».

L'intention, éclairer l'angle mort le plus monumental de notre roman national, est ô combien louable: il y a toute une pédagogie à développer pour explorer les pages arrachées de l'histoire coloniale. Les articles réunis par le magazine y contribuent –hélas sans éviter certains des stéréotypes que son ignorance perpétue et contribue à faire prospérer.

Source et suite de l'article

Il faut prendre l'histoire dans sa globalité, dans sa longue durée. L'histoire de Toussaint Louverture est indissociable avec celle de son successeur Dessalines. Le premier acte de ce dernier après avoir pris la tête d'Haïti est d'avoir ordonné un génocide anti-blancs hommes, femmes et enfants confondus. Ensuite d'y installer une dictature féroce envers la population noire.

Toussaint Louverture et son successeur sont les initiateurs d'un nouvel ordre noir plus que des "libérateurs d'esclaves". Ils ont entrepris un mouvement qui a permis à une minorité de noirs d'accaparer le pouvoir au détriment d'une autre majorité de noirs.

Ils ont appliquer les mêmes tares que l'ancien ordre colonial blanc mais sans la même réussite économique.

Au moment où des activistes indigénistes n'ont de cesse aujourd'hui de vouloir déboulonner les statues d'un Schoelcher, il serait bon qu'ils prennent enfin conscience au regard des faits, que la couleur de peau fut-elle noire n'a jamais conféré un brevet d'humanisme.

Comme disait Nietzsche, "la révolte est la noblesse de l'esclave".

Après faut voir qu'Haïti a payé très cher (au sens propre du terme) les exactions de Toussaint Louverture et Dessalines envers les Blancs, en devant verser pendant des décennies un important dédommagement financier à la France.

Toussaint Louverture a quand méme fait preuve de courage !

il a eu une fin de vie triste et misérable dans sa prison du Jura !

vexé Napoléon ,allez savoir !