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La pollution marine


Petit ours

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Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 20ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 418 messages
Maitre des forums‚ 20ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
Posté(e)

https://www.lemonde.fr/pollution/article/2017/02/13/la-pollution-chimique-gagne-les-abysses_5079052_1652666.html

Les grands fonds marins sont la dernière « terra incognita » de notre planète. Un monde presque inaccessible, quasi inexploré, dont on imagine qu’il reste immaculé, vierge de toute souillure. Il n’en est rien. Il porte, lui aussi, la marque indélébile des activités humaines. C’est ce que révèle une étude de chercheurs britanniques publiée lundi 13 février dans la revue Nature Ecology & Evolution.

Alan Jamieson (Institut des sciences biologiques et environnementales de l’université d’Aberdeen en Ecosse) et ses collègues ont sondé deux des fosses océaniques les plus profondes, celle des Mariannes, dans la partie nord-ouest du Pacifique, et celle des Kermadec, dans la partie sud-ouest. On est ici dans le domaine que les océanologues appellent « l’ultraprofond », celui de la zone hadale qui commence à partir de 6 000 mètres en dessous du niveau de la mer.

 

Ils y ont fait descendre, jusqu’au plancher océanique, un robot sous-marin équipé de nasses, dans lesquelles ils ont piégé, à différents étages de la colonne d’eau (entre 7 200 et 10 000 mètres pour la fosse des Kermadec, entre 7 800 et 10 250 mètres pour celle des Mariannes), des spécimens d’amphipodes. Il s’agit de petits crustacés au corps recourbé, d’une taille de l’ordre du centimètre, qui se nourrissent de tous les détritus tombant entre leurs mandibules : des détritivores, sortes d’éboueurs des mers. Des échantillons de trois espèces endémiques, Hirondellea dubia, Hirondellea gigas et Bathycallisoma schellenbergi, ont ainsi été collectés.

Ces puces de mer ont été remontées à la surface, où les chercheurs ont analysé la teneur de leurs graisses, ainsi que de la matière sèche obtenue après étuvage, en polluants organiques persistants (POP). Des molécules qui, comme leur nom l’indique, ont pour caractéristique de ne pas se dégrader naturellement, si bien qu’elles restent durablement présentes dans le sol, l’air et l’eau. Elles s’accumulent dans les tissus des êtres vivants – animaux ou humains – qui les inhalent ou les ingèrent, avec de multiples effets délétères.

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 442 messages
scientifique,
Posté(e)

Quels sont les molécules polluantes qu'ils ont trouvé dans leurs graisses ?

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 852 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Sans M majuscule, vous évitez un procès.

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Membre, Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...", 60ans Posté(e)
BadKarma Membre 13 115 messages
60ans‚ Docteur Honoris Causa Es "Patati & Patata...",
Posté(e)

Quelle hypocrisie de bathyscaphe que d' avouer des décennies par la suite le haut taux de nocivité d' une pollution bleu Marine qui se sera diffusée dans les abysses de la politique fRançaise...

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, BadKarma a dit :

Quelle hypocrisie de bathyscaphe que d' avouer des décennies par la suite le haut taux de nocivité d' une pollution bleu Marine qui se sera diffusée dans les abysses de la politique fRançaise...

un naufrage de plus !!

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 152 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, Répy a dit :

Quels sont les molécules polluantes qu'ils ont trouvé dans leurs graisses ?

. D’une part, les polychlorobiphényles (PCB), abondamment utilisés dans les années 1930 à 1970 par les fabricants d’appareils électriques pour leurs propriétés isolantes, avant d’être bannis en raison de leur toxicité. D’autre part, les polybromodiphényléthers (PBDE)

Salut doc'

Dis moi, je me posais une question, est ce qu'il est plus polluant de balancer le plastique dans le milieux naturel ou de le brûler ? 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 442 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 1 heure, bouddean a dit :

. D’une part, les polychlorobiphényles (PCB), abondamment utilisés dans les années 1930 à 1970 par les fabricants d’appareils électriques pour leurs propriétés isolantes, avant d’être bannis en raison de leur toxicité. D’autre part, les polybromodiphényléthers (PBDE)

Salut doc'

Dis moi, je me posais une question, est ce qu'il est plus polluant de balancer le plastique dans le milieux naturel ou de le brûler ? 

Dans le milieu naturel terrestre il finira par être dégradé et peu d'organismes vont le manger contrairement aux milieux marins où la vie est finalement plus intense.

Si on brûle les plastiques tout dépend du degré d'oxydation. Si la combustion est incomplète, les polystyrènes en particulier donneront des produits goudronneux qu'il faudra empêcher de se répandre dans l'atmosphère. De toutes façons, les plastiques chlorés vont libérer du HCl qui donnera des pluies acides.

Personnellemnt je préfère que les matières plastiques finement broyées retournent dans les sols d'où elle proviennent dans leur composants initiaux. Mais il faudra veiller à ne pas tout mettre dans le même champ !

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