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La musique de la souffrance : Le Maloya


Invité riad**

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Notre existence sur terre en tant que singes humains n'est qu'une expérience subjective façonné par les émotions, certains chantent et dansent en expriment la joie, d'autres le font pour évacuer leur souffrance, leurs douleurs, pour rendre leur existence tolérable, espérant un jour que leur condition sera améliorée.

Le mayola est un genre de musique et de danse réunionnaises importé par les esclaves au 17ᵉ, selon la langue africaine, le terme "maloya" peut faire référence à la penne et la douleur comme à la sorcellerie, dans ce cas il sera un appel de secours aux ancêtres et aux forces inconnues de la nature.

Cet art a été pratiqué en cachette le soir  après une longue journée de travail "Ils chantaient et pleuraient leurs peines et leurs maux, en se languissant ou en accélérant le rythme." loin des regards du maitre blanc.

la première fois que le mot "maloya" a été prononcé en public c'était vers 1930. dans une pièce de théâtre du folkloriste Georges Fourcade intitulé «Zistoires la caze», qu’est décrite l’utilisation du kayamb, du bobre et du timba pour l’exécution d’un chant maloya, héritage des ancêtres mozambicains.

En 1950 le maloya est prohibé par l'administration française qui "tente d'enrayer des expressions culturelles qui pourraient faire grandir l'idée d'une indépendance post-coloniale.(...) À cette époque le simple fait de détenir des instruments tels que le kayamb, le roulèr, et autres était sévèrement répréhensible."

De 1960 à 1970 le maloya est interdit dans l'espace publique, jugé par le colonialiste comme musique subversive.

En 1980 le maloya fini par triompher, révélé au grand jour au public après avoir été perdu, mais il a fallu reconstituer la tradition, le mayola que nous connaissons aujourd'hui est forcément différent de ce qui a été chanté par les esclaves, il est à la croisée des chemins entre traditions et ouverture au monde nouveau, entre un lointain souvenir des ancêtres et une recherche de la modernité occidentale, le maloya traditionnel reste un chant rituel afro-malgache destiné  à rendre hommage aux ancêtres.

Le premier vinyle maloya a été enregistré par Firmin Viry en 1976:
 





 

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Ziskakan (Jusqu'à quand en créole réunionnais) est un groupe de musique de maloya de La Réunion créé en 1979 et dont le leader est Gilbert Pounia :

 

 

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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On s'étonne que certains noirs en veulent aux blancs. Dans le cas de la France, les premiers esclaves (hors Moyen-Age - 476/1492) datent du XVIIème siècle, à grande échelle. Conquêtes de quelques points en Afrique. Cela n'a pris fin grosso-merdo que 250 ans plus tard. Et certains blancs français crachent encore sur les blacks. Comment s'étonner que le "problème" ne soit pas encore entièrement digéré ?

L'Etat Français a aboli le servage en 1315 (territoires du roi de France Louis X). L'Etat Breton l'a fait quelques siècles auparavant. :dance:

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il y a 8 minutes, pila a dit :

On s'étonne que certains noirs en veulent aux blancs. Dans le cas de la France, les premiers esclaves (hors Moyen-Age - 476/1492) datent du XVIIème siècle, à grande échelle. Conquêtes de quelques points en Afrique. Cela n'a pris fin grosso-merdo que 250 ans plus tard. Et certains blancs français crachent encore sur les blacks. Comment s'étonner que le "problème" ne soit pas encore entièrement digéré ?

L'Etat Français a aboli le servage en 1315 (territoires du roi de France Louis X). L'Etat Breton l'a fait quelques siècles auparavant. :dance:

Oui tout à fait, et c'est normal, parce que les noirs n'ont pas les moyens pour crier fort, ils n'ont pas la capacité de transformer leur souffrance passée en outil de pression (voir outil de chantage comme l'ont déjà fait certains friqués).

Mais bon mon but c'est pas de créer la polémique, c'est un sujet musical, je veux simplement qu'on écoute de la musique tout en la plaçant dans son cadre culturel et historique.

Le deuxième style musicale connu en Réunion c'est le séga, voici une danse séga/maloya, mais je tiens à poster l'indignation d'un posteur de commentaire qui se plaint du non-respect des traditions :

Citation

Domage c'est pas le vrai sega... Il n'y a pas de tam-tam dans le sega Et les hommes ne s'habillent pas en pagne Je ne comprend pas pourquoi lors de représentation de notre culture à un public qui ne connaît pas du tout au lieu de garder l'authenticité on s'approprie des éléments culturels d'autres peuples sous pretexte que c'est "exotique" C'est une honte je trouve, on ne participe pas ainsi à la transmission et la valorisation de la singularité de notre propre culture

 

 

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L'un des artistes qui ont participer au renouveau du maloya, Danyèl Waro  :

 

 

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Membre, Biscotte, 38ans Posté(e)
zera Membre 6 818 messages
38ans‚ Biscotte,
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Christine Salem

 

Et avant ça... Salem Tradition :coeur:

Waliwa 

 

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