Soleil à Vazec

Soleil à Vazec est un livre original dans son style d'écriture, écrit à la deuxième personne, qui prend le lecteur dans le jeu narratif, dans l'ouvrage lui-même.

La forme est très littéraire, bien plus que Maestria, qui est pourtant bien riche en vocabulaire. On sent, on devine que chaque mot a été murement réfléchi, choisi, sélectionné, pour donner une beauté, une poésie.

Le fond est un ou le thème favori de Loana, la manipulation des personnages, réduits à l'état de jouets.

Grangé est pourtant très respecté, comme étant le père du thriller en France, beaucoup lui doivent.

Il y a 2 heures, Crève a dit :

Grangé est pourtant très respecté, comme étant le père du thriller en France, beaucoup lui doivent.

je trouve ses fins capillotractées, ce n'est pas un manque de respect mais j'ai un goût prononcé pour le réalisme quand le récit prétend l'être. ;)

J'étais inconditionnelle de Chattam. Je le suis devenue de Johanna Gustawsson, ses livres alliant thriller et Histoire et à la fois sensibilité et retenue. Le suspense est maintenu presque jusqu'à la dernière page, souvent tous les personnages ont été suspects. 

Chattam, tiède ? Qu'entendez-vous par là @Requiem Scolopendra?

Il y a une part belle laissée aux victimes et aux personnages aux profils de criminologues, ce qui laisse le temps au lecteur de s'attacher aux personnages et développer une certaine empathie d'une part, et de respirer de l'autre. Il n'y a pas d'invisibilisation des victimes et des "forces du bien", à la différence d'une littérature plus typée "true crime". Ce qui est très et trop glauque n'apporte décidément rien. 

J'ai commencé la Forêt des Mânes de Grangé, sans véritablement accrocher. Le style est propre. C'est très masculin, non ? 

Il y a 19 heures, Léna-Postrof a dit :

Chattam, tiède ? Qu'entendez-vous par là @Requiem Scolopendra?

 

à part sa trilogie du mal, il reste un écrivain très "mineur" POUR MOI ! ;) 

dans le sens ou je lis des auto-édités qui, eux, sont des trashers et qui ne sont pas mainstream et vont dans des chemins ou le trio gagnant que j'ai cité, ne vont jamais ou avec des pincettes !

j'ai aimé chattam, pour comparer il faut connaitre mais mon cœur va à ses auteurs/autrices qui ne prennent pas de gants ;)

Le 29/05/2020 à 12:34, Requiem Scolopendra a dit :

à part sa trilogie du mal, il reste un écrivain très "mineur" POUR MOI !

dans le sens ou je lis des auto-édités qui, eux, sont des trashers et qui ne sont pas mainstream et vont dans des chemins ou le trio gagnant que j'ai cité, ne vont jamais ou avec des pincettes !

j'ai aimé chattam, pour comparer il faut connaitre mais mon cœur va à ses auteurs/autrices qui ne prennent pas de gants

C'est parfait, puisque c'est À VOUS que la question a été posée ! 

La trilogie du Mal reste aussi ma préférée, avec une préférence encore pour le premier tome. L'inspecteur Brolin est un héros éminemment romantique, ce qui apporte vraiment à la trilogie. 

J'aime moins Chattam quand il glisse vers le fantastique. J'ai aimé tout de même "Le Cinquième Règne", il y a un air des Goonies, madeleine de l'enfance...

Au sujet des livres de Loana Hoanau, sur "Babelio", des internautes nous parlent de "monstres". Étant donné que dans les faits, les criminels souffrent de pathologies et de maux finalement très humains, je me dis alors que ses livres sont à mi-chemin entre le thriller et une oeuvre des studios Pixar. Votre présentation est plutôt succincte, que pourriez-vous nous écrire pour nous donner envie de lire Loana Hoanau ? 

Il y a 16 heures, Léna-Postrof a dit :

 

J'aime moins Chattam quand il glisse vers le fantastique. J'ai aimé tout de même "Le Cinquième Règne", il y a un air des Goonies, madeleine de l'enfance...

Au sujet des livres de Loana Hoanau, sur "Babelio", des internautes nous parlent de "monstres". Étant donné que dans les faits, les criminels souffrent de pathologies et de maux finalement très humains, je me dis alors que ses livres sont à mi-chemin entre le thriller et une oeuvre des studios Pixar. Votre présentation est plutôt succincte, que pourriez-vous nous écrire pour nous donner envie de lire Loana Hoanau ? 

les livres de loana Hoarau n'ont rien à voir avec Pixar, ce sont des thrillers psychologiques pour public averti

c'est hardcore et original et oui les monstres y sont les protagonistes mais ils ne sont pas bleus et poilus  

j'ai fait deux, trois autres retours sur ses livres, je les posterai dans un avenir plus ou moins proche  

Le 02/06/2020 à 07:24, Requiem Scolopendra a dit :

les livres de loana Hoarau n'ont rien à voir avec Pixar, ce sont des thrillers psychologiques pour public averti

c'est hardcore et original et oui les monstres y sont les protagonistes mais ils ne sont pas bleus et poilus  

j'ai fait deux, trois autres retours sur ses livres, je les posterai dans un avenir plus ou moins proche  

Le monstre caché sous votre lit disparaît aux premières lueurs du jour ou dès lors que vous activez l’interrupteur. 
Il faut en finir avec cette image du monstre. 

La première partie de mon message n’était pas interessante ? 

Il y a 22 heures, Léna-Postrof a dit :

Le monstre caché sous votre lit disparaît aux premières lueurs du jour ou dès lors que vous activez l’interrupteur. 
Il faut en finir avec cette image du monstre. 

La première partie de mon message n’était pas interessante ? 

pourquoi ? les monstres sont des reflets de notre âme ou de notre société

j'aime plus du tout chattam, ce n'est pas contre vous  

Le 04/06/2020 à 13:54, Requiem Scolopendra a dit :

pourquoi ? les monstres sont des reflets de notre âme ou de notre société

j'aime plus du tout chattam, ce n'est pas contre vous  

Parce que cela tendrait à mystifier la criminalité (employons les bons termes), à lui donner des aspects fantastiques et fascinants, et de finir par l'encenser. Ceci peut être fait à dessein, et j'aurais tendance à me méfier justement des auto-édités. Des auteurs au profil de criminologues (il me semble que Chattam a fait du Droit) font fonction de garde-fou.

Qu'il s'agisse de littérature et de culture pop, nous devrions être plus attentifs aux maux, ils ont du sens.

Quand un interlocuteur rogne une citation, il envoie alors un message : "Cause toujours, tu m'intéresses". Vous n'avez pas été le seul à le faire. Je le souligne, à chaque fois. 

Il y a 15 heures, Léna-Postrof a dit :

Parce que cela tendrait à mystifier la criminalité (employons les bons termes), à lui donner des aspects fantastiques et fascinants, et de finir par l'encenser. Ceci peut être fait à dessein, et j'aurais tendance à me méfier justement des auto-édités. Des auteurs au profil de criminologues (il me semble que Chattam a fait du Droit) 

pas besoin d'avoir bac+10 pour raconter une histoire ! 

suffit de se renseigner au cas ou, de densifier son récit et de le rendre original

y'a, comme partout, même dans les grands écrivains, des mauvais, des écrivaillons, ou de simples auteurs fades, comme dans les auto-édités, mais ces derniers ne sont pas jugés pour leur contenus, qui, à mes yeux, sont des perles sans codes ni règles

lisez exuo, lisez buczko mais faudra vous accrochez !

j'ai arrêté ma lecture sur buczko, c'est dire, pour la reprendre plus tard! ça m'est jamais arrivé avec chattam, jamais !!!!!

mais elle est édité sur une toute petite maison édition, elle a, elle, loana hoarau, carte blanche! elle assure elle-même la promotion de ses œuvres !

carte blanche est le sésame des auto-édités!! sans chaines, ni codes ! et il y a beaucoup de femmes !

lisez-en et on en reparlera !

Le 06/06/2020 à 06:51, Requiem Scolopendra a dit :

pas besoin d'avoir bac+10 pour raconter une histoire ! 

suffit de se renseigner au cas ou, de densifier son récit et de le rendre original

y'a, comme partout, même dans les grands écrivains, des mauvais, des écrivaillons, ou de simples auteurs fades, comme dans les auto-édités, mais ces derniers ne sont pas jugés pour leur contenus, qui, à mes yeux, sont des perles sans codes ni règles

lisez exuo, lisez buczko mais faudra vous accrochez !

j'ai arrêté ma lecture sur buczko, c'est dire, pour la reprendre plus tard! ça m'est jamais arrivé avec chattam, jamais !!!!!

mais elle est édité sur une toute petite maison édition, elle a, elle, loana hoarau, carte blanche! elle assure elle-même la promotion de ses œuvres !

carte blanche est le sésame des auto-édités!! sans chaines, ni codes ! et il y a beaucoup de femmes !

lisez-en et on en reparlera !

 

... font fonction de garde-fou : c'est la phrase que vous avez volontairement coupée. Vilaine manie. 

En principe, quand on se dirige vers des études de Droit, on a connaissance (même vague) des notions de Bien et de Mal, et un goût prononcé pour la Justice. La place des criminels est définitivement derrière les barreaux.

L'amoralité, dont certains auteurs font la promotion, entre invisibilisation des victimes et culte des meurtriers, est très dérangeante. Il ne s'agit de libertés mais d'apologie du crime. 

Certains aiment juste se faire (très) peur en les lisant. Des tueurs en série, aujourd'hui, ont des agents, comme s'il s'agissait de rock stars. Il gravite autour de ceux-ci tout un tas de perdus. Ça va mal. 

Le 12/06/2020 à 17:52, Léna-Postrof a dit :

 

Certains aiment juste se faire (très) peur en les lisant. Des tueurs en série, aujourd'hui, ont des agents, comme s'il s'agissait de rock stars. Il gravite autour de ceux-ci tout un tas de perdus. Ça va mal. 

les meurtriers ont cette double face, effrayer et attirer ! ce sont des dieux, humains, mais avec un pouvoir d'accomplir ce que les peureux ou les fervents de la loi n'osent faire!

la moralité n'est qu'un mot pour les juges, les philosophes ou les aveugles 

il y a 13 minutes, Requiem Scolopendra a dit :

les meurtriers ont cette double face, effrayer et attirer ! 

Ou interroger puis faire pitié, une fois que l’on a saisi ce qui les a mené là. 
L’empathie est un antidote au fanatisme. 

il y a 13 minutes, Requiem Scolopendra a dit :

ce sont des dieux,

Non. 

il y a 13 minutes, Requiem Scolopendra a dit :

humain mais avec un pouvoir d'accomplir ce que les peureux ou les fervents de la loi n'osent faire!

Je ne pense pas qu’il faut être dysfonctionnel pour réussir dans la vie (bien au contraire). 
Les meurtriers n’ont aucun pouvoir, ils se trouvent tôt ou tard derrière les barreaux. Dans certains États, on s’en débarrasse, salement. 

il y a 13 minutes, Requiem Scolopendra a dit :

la moralité n'est qu'un mot pour les juges, les philosophes ou les aveugles 

À quoi pourrait bien ressembler un monde sans morale, sans lois ? 

Le 14/06/2020 à 22:13, Léna-Postrof a dit :

 

À quoi pourrait bien ressembler un monde sans morale, sans lois ? 

et bien au notre justement

les tueurs en séries sont des petits dieux dans le fait qu'ils se font avoir

tuer une personne vous êtes un criminel, tuez en dix mille vous êtes un seigneur de guerre, tuez les tous vous êtes Dieu

tout est question d'échelle et de point de vue !

Le 23/06/2020 à 07:33, Requiem Scolopendra a dit :

et bien au notre justement

les tueurs en séries sont des petits dieux dans le fait qu'ils se font avoir

tuer une personne vous êtes un criminel, tuez en dix mille vous êtes un seigneur de guerre, tuez les tous vous êtes Dieu

tout est question d'échelle et de point de vue !

Au Far West. Il convient d'évoluer.

Le 27/05/2020 à 19:25, Requiem Scolopendra a dit :

je trouve ses fins capillotractées, ce n'est pas un manque de respect mais j'ai un goût prononcé pour le réalisme quand le récit prétend l'être.

Ça fait plaisir de lire ça, j'ai exactement le même problème avec lui, j'aime bien la façon dont il pose les bases et le corps du récit en général mais j'ai arrêté de le lire à cause des fins de ses romans, c'est souvent du n'importe quoi sans réel rapport avec la logique rationnelle du récit !

Il y a 9 heures, Léna-Postrof a dit :

Au Far West. Il convient d'évoluer.

évoluer oui mais comment ?

le far west c'est tjs ailleurs, jamais dans son pays, bizarre non ?

comme si la jungle s'arrêtait à nos frontières 

Le 25/06/2020 à 23:20, Requiem Scolopendra a dit :

évoluer oui mais comment ?

le far west c'est tjs ailleurs, jamais dans son pays, bizarre non ?

comme si la jungle s'arrêtait à nos frontières 

Ce n'est pas ailleurs, c'est l'ancien monde.