Bobigny : un homme devant les assises pour viol "punitif" d'une lesbienne

Il y a 4 heures, libredeparler a dit :

Pas de votre point de vue, quelles que  soient les circonstances, un "non" est un "non".. cela doit rester la base d'une relation.

Elle a certainement joué avec lui, et l'alcool aidant la soirée a prit des tournures qu'elle n'aurait probablement pas prise sans tout cet alcool..

Oui, c'est exactement ça. L'alcool amplifie et désinhibe les émotions primaires, notamment la frustration qui engendre la violence.

Le 11/03/2020 à 07:39, DroitDeRéponse a dit :

Elle a entamé un rapport sexuel avec lui . Ils se sont donc allumés . Par contre elle a souhaité interrompre ce rapport . Il n’a pas respecté son désir puis l’a violé et volé . C’est inacceptable.

Mais évoquer une simple bière ne me parait pas relater les faits si ?

Oui, ils ont entamé un rapport sexuel consenti. Le rapport s'est avéré douloureux pour elle et puis elle n'a plus eu envie et lui a demandé d'arrêter.

Au moment où je poste l'article, ce que j'en lis c'est qu'elle buvait une bière au moment où ils se sont rencontrés. Plus tard, d'autres articles mentionnent, qu'ils continuent à boire. Peut-être qu'elle a bu deux bières, trois bières, douze bières. Rien n'amène à croire qu'elle est totalement drunked et d'ailleurs il y a une prise de conscience puisqu'elle se dit qu'elle risque de mourir et tente de fuir plusieurs fois. 

Lui a semblé charger la mule quant à sa propre consommation de drogues et d'alcool. Sûrement afin de se dédouaner. C'est une défense.

Sa réaction lors du procès à l'annonce du trauma qu'il a causé est totalement lunaire. En gros : "Ah si j'avais su que violer, rouer de coups et torturer cette femme l'aurait traumatisée, dis donc !". 

Le 11/03/2020 à 07:43, DroitDeRéponse a dit :

Elle était en jupe quand il y a eu des tentatives infructueuses du fait de douleurs ?

https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/03/07/devant-les-assises-de-bobigny-une-jeune-femme-violee-parce-que-lesbienne_6032173_1653578.html

Jeanne répète ce qu’elle a maintenu tout au long de l’enquête : elle a bien envisagé d’avoir une relation sexuelle avec Karim. Mais après des tentatives douloureuses, elle lui demande d’arrêter. Jeanne voit alors le regard de l’homme changer

J'ironisais quant au victim blaming, cette fâcheuse habitude et bien franchouillarde qui consiste à acculer, accuser la victime quoi qu'elle ait fait (ou n'ait pas fait). Ce qui peut aller en effet jusqu'au vestimentaire. Le fait de porter une jupe peut être à charge contre la victime, et encore sortir quand la nuit est tombée. 

Le 11/03/2020 à 12:25, lycan77 a dit :

 

Oui, c'est exactement ça. L'alcool amplifie et désinhibe les émotions primaires, notamment la frustration qui engendre la violence.

oui l'alcool désinhibe bien des pensées et influences donc des comportements que la personne n'aurait pas en temps utile..

Cela explique, mais ne justifie pas les actes....

Quand on ne supporte pas l'alcool, pire quand on sait que l'on devient violent, irrespectueux, etc..... on ne boit pas, ou du moins pas au-dessus de ses propres limites, qu'ils appartient à chacune et chacun de connaitre et de maîtriser...