Aller au contenu

Sur l’île déserte


Invité

Messages recommandés

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Suite à un naufrage, nous voici sur une île. 

règle 1 : aucun jugement porté sur les personnes du forum

règle 2 : faire court (dix lignes maxi)

règle 3 : raconter ce qui se passe de telle sorte que l'ensemble soit cohérent. 

règle 4 : aucune réponse personnelle en utilisant le "citez ..", chacun écrit un bout de l'histoire comme dans un roman. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Notre navire s'était échoué à une dizaine d'encablures du rivage. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 896 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Robinson Crusoé parvient à atteindre la côte. C'est une île déserte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

J'aperçois Talon et je m'approche de lui. Nous sommes au moins deux survivants de cette terrible tempête. Y en a-t-il d'autres que je lui demande. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Je laisse talon et je cours vers une foule en ébullition. Je m'approche. Ce sont des survivants du naufrage et ils semblent en proie à une grande agitation. L'un d'eux m'explique qu'ils veulent élire un gouvernement. Plusieurs partis sont déjà constitués, me dit-il avant de s'éclipser brusquement non sans m'avoir au préalable gratifier de ce court poème 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 509 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

à partir de l'instant ou je met un pied sur l'île , elle n'est plus déserte ( niveau humain) .

première pensée : je suis sauvé des eaux .

je devient un inconnu dans un lieu inconnue ...pour moi   ?

bonne journée 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 191 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Je vais certainement avoir soif et faim et il faudra m'abriter car la nuit va tomber. Y a t-il quelques bêtes sauvages dangereuses?Heureusement j'ai réussi à sauver mon sac à main, dans lequel se trouvent un briquet,(qui j'espère fonctionnera quand il aura séché), un couteau, un petit kit de survie, une mini bouteille d'eau.

Je me mets immédiatement à la recherche d'une rivière et d'eau douce. Sinon, je mourrai de soif, ici.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 624 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Ooo a dit :

J'aperçois Talon et je m'approche de lui. Nous sommes au moins deux survivants de cette terrible tempête.

P’taing me dis-je ?

J’ai une faim de loup et l’estomac dans les talons !

Ouf, je suis presque sauvé, j’aperçois justement talon, et je l’imagine déjà embroché à l’horizontal en train de tourner sur une broche… Ah c’est terrible d’avoir faim de la sorte n’est-ce pas ?

 

 

Talon, excusez-moi mais c’est une pure fiction je tiens à le préciser. :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 456 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

 

Moi qui ne sais pas nager, comment ai-je fait pour atteindre cette île ?? L'instinct de survie peut donner une force phénoménale, je n'ignore pas cet état de fait.

 

Bon, commençons par voir s'il y a des survivants : "ooohééé ! Oooohééé ! Y'a quelqu'un un ?"

 

Pourvu que je ne sois pas toute seule sur ce qui me semble être une... île !!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
leptitcousin Membre 26 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

... pendant que je cherche des fruits pour calmer une fringale... AH non, pas encore lui avec ses histoires de gouvernement. on est a peine debarques qu'il veut deja tous nous bosser( pour une fois qu'on pourrais avoir la pais ) c'est a croire qu'il veut deja montrer que c'est lui qui a la plus grosse banane.

-genial mec, tien-la bien droite et je te montre ma recette de banana split...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 191 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

J'ai trouvé un mince filet d'eau douce, je me désaltère, je recharge ma bouteille en eau claire et découpe très lentement le bas de mon tee- shirt avec la pauvre paire de ciseaux de mon couteau suisse. C'est long évidemment. Puis je coupe encore ce chiffon en deux, le premier me sert de gant de toilette et j'en frotte ma peau dévorée par le sel. Je récupère le briquet dans mes affaires: en effet, il est bien mouillé et ne fonctionne pas. Alors? Je l'essuie avec le premier chiffon et je le sèche autant que je peux avec le deuxième. Je repère une pierre plate et chaude bien exposée au soleil et je dépose le briquet sur le chiffon le plus sec, avec un peu de chance il fonctionnera d'ici une heure ou bien demain.  

La nuit tombera dans trois heures et il faut que je m'abrite près de la source.

 Je cherche deux bâtons un peu longs ayant la forme d'un y grec je cherche une branche solide je plante les deux bâtons alignés,dans un sol meuble, cale la branche solide dans le creux des deux  y grecs et commence à combler les flancs de mon abri avec des bouts de bois posés au sol mais touchant la barre transversale. Ensuite, je déterre quelques mottes d'herbe pour combler les trous. J'ai fabriqué une sorte de petite tente en bois.

Je récupère tous les gros cailloux du coin et commence à délimiter un cercle d'un mètre de circonférence à deux ou trois mètres de mon abri puis je vais rechercher de l'herbe sèche , des brindilles, des branches afin de tenter d'allumer un feu. 

A vrai dire, je tombe de sommeil car nager m'a épuisée; Mais je lutte  de toutes mes forces pour ne pas m'endormir. Tout à l'heure dans les bois j'ai repéré quelques noisetiers dont j'ai cueilli les fruits et j'ai mangé quelques fraises des bois; C'est bien peu.

Je me traîne jusqu'au rocher plat et je reviens au foyer. J'actionne le briquet trois fois sans succès. A la quatrième fois , une flamme claire s'élève: j'en pleure de joie, mais il faut que j'économise l'essence et me dépêche d'enflammer l'herbe sèche et dispose les fines brindilles, puis des morceaux de bois de plus en plus gros sur la flamme timide qui s'élève, vacillante et fragile. Enfin, le feu prend.  Le voir me réconforte car il éloignera les insectes et les bêtes sauvages; Je rentre dans mon abri de fortune. Le sommeil me happe brutalement et, épuisée, je sombre directement.

  

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 191 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Je me lève avec l'aube, j'ai froid, j'ai été réveillée par le claquement de mes dents! je relance le feu dont il ne subsiste que quelques braises enfouies sous les cendres. Je paierais cher pour avoir un café ou un thé chauds et bien sucrés, hélas, tout est devenu  luxe dans cet environnement inconnu.

Je mets suffisamment de bois dans le feu pour  qu'il tienne une heure, je m'arme d'un bâton solide et de mon couteau et je descends vers la mer. J'ai repéré des rochers et des galets, je soulève quelques pierres et je trouve quelques crabes que j'assomme sans état d'âme d'un coup de gourdin. Puis sur les rochers j'aperçois quelques patelles que je décroche avec le couteau de leur support et que je gobe avec appétit. 

Sur la plage, la mer a rejeté quelques espars et quelques ordures. Je fouille les restes...Je  trouve et récupère un bout de ficelle à trois brins, usagée, et une boîte de conserve à moitié rouillée .Je prends aussi ce bois flotté, il alimentera mon feu. 

De retour au campement, je jette le bois au feu et je rince ma précieuse boîte de conserve, je la remplis d'eau et la cale a entre deux pierres et y jette les crabes.

Pendant que l'eau bout et que les crabes cuisent, je plante un bâton en direction du levant, dans la poussière, je trace avec quelques graviers , l'endroit  où se projette l'ombre, tout à l'heure quand le soleil sera à son zénith, je ferai un autre repère, tracé au gravier puis en ferai un autre à la tombée du jour. Cette horloge rudimentaire, appelée gnomon va me permettre de repérer les points cardinaux et me servira à me repérer dans le temps.

Enfin, je pense que les crabes sont cuits, je les repêche difficilement. Les mets à refroidir sur ma pierre plate.Zut, des insectes viennent tourner autour d'eux.. Je les chasse impatiemment...Enfin, je peux déguster mes proies...C'est fade...La prochaine fois, je reviendrai avec un peu d'eau de mer, histoire d'avoir du sel…

 Je prends soudain conscience de mon dénuement et de ma solitude et je pleure, je pleure, je pleure...

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 191 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Plus de supermarché avec ses marchandises abondamment étalées. Plus de vêtements alignés dans l'armoire, je n'ai plus que ce que je porte et pour combien de temps? Plus de couverture ni de couette plus de lit confortable et douillet, plus de chauffage, plus de lumière à toute heure de la journée, plus de maison rassurante, Plus de médecin ni d'hôpital, ni de médicaments. Plus d'eau courante, de gaz. Plus de véhicule, tout juste mes deux pieds, pour me déplacer. Je me suis éloignée de tout ce confort parce que j'avais besoin de vacances et avais envie d'explorer le monde en faisant une croisière; C'est réussi, tiens: je suis en camping sauvage pour une durée indéterminée, peut-être pour toujours, et, pour organiser cette vie qui manque de tout, je n'ai pour tout équipement que des outils fragiles et dérisoires, ne parlons pas de ce téléphone stupide, à la batterie déchargée qui a pris l'eau et qui est donc inutilisable. 

Pour  survivre je n'ai qu'à tirer parti de mon environnement, oui, assurément, et il faut d'abord que je l'explore pour pouvoir  savoir quelles en sont ses ressources. J'essuie mes larmes d'un revers de manche. C'est pas tout ça, mais, je n'ai pas le temps de m'apitoyer sur mon sort. Pour survivre, il va falloir que je trouve 2000 calories par jour dans un environnement dont les animaux n'ont pas été domestiqués et qui n'a pas été aménagé par la main de l'homme,  pour produire sa nourriture, comme le sont toutes les régions du monde habitées par l'espèce humaine . 

Je nourris donc mon feu , remets une boîte d'eau à tiédir et pars à l'exploration des abords avec ma bouteille, mon gourdin et mon sac que j'ai vidé en prenant soin de cacher son contenu sous des pierres et des feuilles... 

 Je remonte le cours du ruisselet en direction du nord. Hier le soleil s'est couché à la droite de la cabane, il m'a donc  indiqué  l'ouest , ce matin il s'est levé à la gauche de la cabane, c'est donc l'est  et il semble décrire un arc de cercle autour de ma cabane le zénith à midi m'indiquera le sud et comme il est à mi chemin, j'ai donc l' idée que la direction que je prends est celle du nord.

Mes objectifs? Trouver de la nourriture et améliorer mon ordinaire et surtout ne pas me perdre et surtout ne pas me blesser… Tous les deux cents mètres , je laisse un repère dans la nature, une flèche fabriquée avec trois brindilles, un tas de cailloux entassés. J'ai marché une demi heure, j'ai dû donc faire deux kilomètres et demie puisque la vitesse moyenne d'une personne en marche est de cinq km à l'heure. J'ai repéré un bosquet rempli de bois mort: utile pour le feu, ça , le bois mort, Il y a aussi une belle prairie plantée de plantes diverses. Dans la prairie je ramasse une vingtaine d'escargots, des feuilles de pissenlit, de la menthe et du thym. Je rapproche quatre bûches du bord du ruisselet, que je  remonte encore sur cinq cents mètres, je trouve de longs roseaux au feuillages bien dense, je pèle les ajoncs et je récupère un paquet de feuilles, puis je redescends récupérer les bûches et reviens au campement en suivant mes traces. Je n'ai rencontré âme qui vive.

 L'eau a bouilli, j'y jette les escargots avec le thym. On  aura au moins quelque chose à manger  à "midi".  Pour le moment, il me semble que le soleil n'est pas parvenu à son zénith et  je n'ai pas encore faim. Je découpe les feuilles de roseaux en minces lanières et me mets à les aligner verticalement. Je forme une trame. J'entrecroise dessus dessous  une chaîne de lamelles de feuilles de roseaux et forme un petit tissage. Ca ne fait qu'un petit carré de trente cm sur trente, mais je le fais sécher, j'en confectionne plusieurs, ce soir ma tête sera isolée du sol. Demain ce seront mes fesses , le jour suivant, mes pieds, ...Comme dit le vieil adage c'est: petit à petit que l'oiseau fait son nid. J'ai fait sécher la menthe au soleil...Quand le soleil a paru être au plus haut dans le ciel, j'ai mis un petit repère en graviers sur la projection de son ombre, car il devait être midi.

Après le "déjeuner", je suis retournée en balade en emportant ma trousse de survie Mais cette fois-ci, je suis allée vers l'est et du côté du littoral.. Bien sûr en prévision de la collecte de l'après midi, j'ai mis de l'eau à chauffer.

Trouver du bois, de la nourriture et de la compagnie, tous les jours seront l'objet de ma quête.

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 191 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

J'ai gardé quelques morceaux de crabe, je déterre quelques vers , j'assomme quelques mouches, me voilà donc en train de longer la plage, je me dirige vers la côte rocheuse.je recherche un emplacement plat où m'asseoir, je sors de ma trousse de survie la seule et unique ligne de pêche assortie d'un hameçon dont je dispose. Quoiqu'il en soit, il ne faut pas surtout pas que je les perde.

J'accroche le lambeau de crabe à l' hameçon. je jette la ligne...Je scrute avec anxiété la mer pendant un quart d'heure, rien ne mord. A mon grand dépit, je perds plusieurs fois mes appâts ..Enfin la ligne file entre mes doigts, je l'enroule davantage autour de ma main,  quelque chose tire, se débat,c'est assez lourd. Je retire enfin  de l'eau un gros poisson frétillant. Sa bouche empalée sur le J'abrège ses souffrances en lui donnant un coup de bâton, il doit bien peser cinq cents  grammes. Je suis soulagée mais je suis triste, il est si beau avec son corps d'argent, ses nageoires fines, ses petites dents parfaites et acérées  et moi, j'ai dû tuer cette merveille pour survivre. Cela suffira bien,Je n'insiste pas, la pêche est terminée, le soleil cogne et ma peau commence à tirer.

Je bifurque donc vers un bosquet, il y a par là bas des cocotiers; Comme d'habitude, je balise mon chemin et je vais explorer le coin. je récupère une noix de coco. Je poursuis mon exploration bien au delà des  cocotiers et je tombe sur un espace  contenant beaucoup de graminées. Certaines ressemblent à de l'avoine. Je commence à en récolter les graines.

 Je me souviens du cours de biologie de mon maître d'autrefois: il nous parlait de la fabrication du pain...Il m'avait appris qu'il faut environ mille grains pour en  faire un seul .Je ramasse tout ce que peut contenir mon sac. Encore faut-il faire de la farine!

 Au retour, je repasse sur la côte rocheuse et je sélectionne quatre pierres: trois de taille différentes et une très longue, très déchiquetée, très pointue,J'ai soif: je vide ma bouteille d'eau puis récupère de l'eau de mer . Ensuite, je retourne à l'endroit où j'ai trouvé du bois mort, hier. Je récupère un fagot de bois et trois bûches.  je tâte les arbres sondant les écorces, mais ce que je cherche est par terre  en définitive: autour d'un arbre abattu, je déniche une belle écorce à moitié cylindrique assez solide. Une de mes pierres y rentre à la perfection. je retourne vers les roseaux:j'en casse deux qui sont bien solides.

 Lourdement chargée, je retourne à mon logis...Le soleil a bien baissé sur l'horizon, il doit être cinq heures.

 Je ranime mon feu. Je vide mon poisson; je  taille un roseau et  y embroche l'animal. je le badigeonne plusieurs fois d'eau salée. Avec l'une de mes pierres je casse la noix de coco, je passe pas mal de temps à l'ouvrir c'est qu'elle résiste bien, tant elle est coriace….Mais les miracles arrivent la cassure est nette et lorsque j'en aurai extrait la pulpe,je pourrai fabriquer avec une partie de l'enveloppe un petit récipient de la taille d'une tasse.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 191 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Pendant que mon poisson cuit au dessus des braises, je mets quelques grains d'avoine au fond de l'écorce puis je les écrase plusieurs fois avec la pierre, une farine assez grossière en sort, et à la vitesse à laquelle je vais, cela prendra longtemps avant d'en avoir ne serait-ce que cinquante misérables grammes. Dès que quelques grains sont réduits en fine poussière blanche, je la récupère, à l'abri du vent, dans la tasse en coco. Tout à l'heure, je mélangerai la farine avec de l'eau  douce mêlée d'eau de mer.puis je mettrai une pierre plate au dessus du foyer et y ferai cuire mon mélange .ce n'est pas terrible, ça ressemble un peu à des morceaux de   petite galette de  mauvais pain azyme , qui colle à la pierre, faute d'huile, je donnerais cher pour avoir un peu de levain qui aérerait la pâte, mais c'est ça ou rien. Ce sera donc ça, mais  je  les réserve pour demain matin.

 Pour l'heure la vie au grand air me fait tomber de fatigue et je m'endors comme les poules, c'est à dire très tôt.Je recharge mon feu avant de m'endormir , afin de trouver de quoi le ranimer demain et ma boîte de conserve pleine d'eau:  toujours, laisser une petite flamme, une petite braise, de l'eau chaude. Je m'engouffre dans mon petit abri et parviens à trouver sans peine le sommeil.

 Durant la journée , la solitude m'a pesé  et j'ai gambergé ferme . De toute la durée du jour, je n'ai parlé à personne. Oublie t-on comment communiquer à force de solitude? Finit -on par oublier son vocabulaire, ses mots, comment l'on fait des phrases? Est-ce que les autres s'inquiètent de ma disparition? Que sont devenus les autres passagers du bateau de croisière sur lequel j'ai embarqué? Combien de temps vais-je rester là toute seule? Y a t-il quelqu'un sur cette terre? Est-elle rattachée à la terre ou est-ce une île? Reverrai-je un jour les miens? A ton envoyé une équipe de sauveteurs dans les environs?

Quand je me suis levée à l'aube le lendemain, j'ai mis ma menthe à infuser dans l'eau chaude et ai mangé mes bouts de pâte à l'avoine cuite. J'avais presque un petit déjeuner normal. auquel manquait simplement le sucre...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...
Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 191 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Quelques jours se sont déroulés ainsi...Hier, j'ai bifurqué un peu plus vers l'est et, près de l'embouchure de la rivière, j'ai trouvé un endroit contenant ce qui me semble être de l'argile. J'ai creusé deux rectangles égaux  dans la terre au soleil et j'ai façonné à la main mes trous  et leur ai donné la forme d'un parallélépipède, puis j'ai rempli de cette substance mes deux moules de terre. On verra bien ce que cela donnera demain ou après demain, ou même dans une semaine, après dessication. Plus bas dans l'embouchure, j'ai trouvé beaucoup de fagots et de branches de bois mort à brûler. Une aubaine!

Pour le moment, ce que je trouve me nourrit à peu près mais on est  bien loin des "festins" d'un simple repas d'antan.

 Hier, j'ai fait un rêve troublant:

 J'étais dans un supermarché, sur le continent.  Une voix dans mon subconscient m'ordonnait de faire des achats pour préparer des crêpes. J'achetai donc  du lait , des œufs, de la farine, du sucre  et du beurre extra fin… Je rentrai dans ma maison, assembler tout cela.Quand les crêpes furent prêtes , je me frottai les mains avant de  m'apprêter à les dévorer mais elles disparurent...

 Je me suis réveillée très frustrée et je vis que refaire des simples crèpes, à l'état de  simplicité  extrême dans lequel je me trouvais serait une véritable gageure. Trouver du lait sans ovin, ni bovin?  Et quand bien même en aurais-je trouvé:Faire du beurre sans baratte? Des crèpes sans  les oeufs de quelques poules pondeuses?

Toute la civilisation du néolithique s'était appliquée à domestiquer ces animaux précieux pour nourrir les hommes et pour cultiver les céréales vivrières et moi, j'étais revenue au paléolithique. J'avais reculé d'un cran dans la civilisation.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×