Dernière danse

Celui qui danse chemine sur l'eau, et à l'intérieur d'une flamme.

Federico Garcia Lorca

Le 23/01/2020 à 12:47, Aruna a dit :

Nous sommes les pièces d'un puzzle qui, réunies, formeraient une image, celle d'un mythe longtemps oublié.

Même si nous ne nous connaissons pas et que nous errons éparpillés, chacun, nous attendons, sans non plus vraiment l'attendre, ce moment

Ce moment où nous danserons notre dernière danse, ensemble, autour d'un feu de joie.

La dernière danse, elle ressemble peut-être à ça :

Mais le buto peut aussi être beaucoup plus dans le vie :

Il y a 9 heures, apis 32 a dit :

La dernière danse, elle ressemble peut-être à ça :

 

 

 

Cela m'évoque une pantomime qui exprimerait la disharmonique de la détresse humaine. L'expression artistique est ainsi souvent vécue comme une catharsis.

Mais dans la dernière danse que j'imagine, le danseur y a disparu, ainsi que l'empreinte de la souffrance.

Le danseur transparent

Ce rite devrait être accompli avec soin et amour: faire le deuil de chaque pensée, jusqu'à celle de soi-même.
Voilà ce que veut dire "simple d'esprit", simple dans le sens de dépouillé, jusqu'à la transparence.
"Heureux, les simples d'esprit..."

De cette simplicité naît la légèreté du pas.
La légèreté du pas permet qu'advienne la danse.
 

Le 13/02/2020 à 07:57, Aruna a dit :

Le danseur transparent

Ce rite devrait être accompli avec soin et amour: faire le deuil de chaque pensée, jusqu'à celle de soi-même.
Voilà ce que veut dire "simple d'esprit", simple dans le sens de dépouillé, jusqu'à la transparence.
"Heureux, les simples d'esprit..."

De cette simplicité naît la légèreté du pas.
La légèreté du pas permet qu'advienne la danse.
 

Oui mais mon dieu qu'il est difficile de s'oublier. Qu 'il est difficile de se dépouiller de ce qu' on a appris comme des ânes qui ruminent. 

Je me veux nu et je traine avec moi dix milles fois mille personnages.

Mais je serais un avant ma mort, je l'ai promis à dieu. Et c 'est pas le genre de mec à  qui ont peut mentir!

Et je danserais!( en roller c mon truc!)

Il y a 12 heures, landbourg a dit :

Oui mais mon dieu qu'il est difficile de s'oublier. Qu 'il est difficile de se dépouiller de ce qu' on a appris comme des ânes qui ruminent. 

Je me veux nu et je traine avec moi dix milles fois mille personnages.

Mais je serais un avant ma mort, je l'ai promis à dieu. Et c 'est pas le genre de mec à  qui ont peut mentir!

 

Et je danserais!( en roller c mon truc!)

Je te le souhaite. 

Le cavalier transparent

Il est à la fois austère et joyeux.
Austère parce qu'il a jeté derrière lui le superflu.
Mais il a conservé la joie et en a fait son destrier. 
Il galope avec elle dans le vent, écoutant la musique du ciel et de la terre.
On le nomme parfois " le fils du cataclysme".

Le 12/02/2020 à 00:38, apis 32 a dit :

La dernière danse, elle ressemble peut-être à ça :

 

 

 

Une dysharmonie harmonieuse. Ça me parle.

Le 16/02/2020 à 21:59, landbourg a dit :

Oui mais mon dieu qu'il est difficile de s'oublier. Qu 'il est difficile de se dépouiller de ce qu' on a appris comme des ânes qui ruminent. 

Je me veux nu et je traine avec moi dix milles fois mille personnages.

Mais je serais un avant ma mort, je l'ai promis à dieu. Et c 'est pas le genre de mec à  qui ont peut mentir!

 

Et je danserais!( en roller c mon truc!)

"Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'univers avec les yeux d'un autre, de cent autres, de voir les cent univers que chacun d'eux voit, que chacun d'eux est."

M. Proust

il y a 3 minutes, landbourg a dit :

"Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'univers avec les yeux d'un autre, de cent autres, de voir les cent univers que chacun d'eux voit, que chacun d'eux est."

M. Proust

C'est toujours s'illusionner, même par les yeux de mille autres.

Il n'y a rien à voir, ni à toucher, ni à sentir, ni à entendre. Ces sens sont des trompeurs.

Il y a 2 heures, Don Juan a dit :

C'est toujours s'illusionner, même par les yeux de mille autres.

Il n'y a rien à voir, ni à toucher, ni à sentir, ni à entendre. Ces sens sont des trompeurs.

Peut-être, mais les deux positions sont tenables. Ine histoire de choix peut-être ? 

Chercher l 'unicité ou la multiplicité en nous. 

Cela renvoi de toute façon à le lancinante question du sens, à dieu. Le meneur du bal.

Il y a 3 heures, landbourg a dit :

Peut-être, mais les deux positions sont tenables. Ine histoire de choix peut-être ? 

Chercher l 'unicité ou la multiplicité en nous. 

Cela renvoi de toute façon à le lancinante question du sens, à dieu. Le meneur du bal.

Rien n'est tenable. Le choix est une illusion. Les mots sont illusion. Chercher est la seule démarche tenable

S'il n'y a plus d'illusion que reste-t-il? Il ne reste rien car tout est là, il n'y a plus de: quelque chose et le reste. Rien et tout se fondent et l'illusion disparaît. L'illusion n'est importante  et ne prend forme que si on y reste fixé. L'illusion pert son nom et son essence si nous la vivons comme une illusion.

Faire parce qu'il n'y a pas de sens, parce qu'il n'y a pas de dieu, parce qu'il n'y a pas de meneur de bal. Faire parce qu'on a ce pouvoir illusoire, parce que nous sommes représentant du tout.  Nous pouvons tout et pourtant ne serons jamais meneur.

Il y a 6 heures, Tamar Hanna a dit :

Rien n'est tenable. Le choix est une illusion. Les mots sont illusion. Chercher est la seule démarche tenable

S'il n'y a plus d'illusion que reste-t-il? Il ne reste rien car tout est là, il n'y a plus de: quelque chose et le reste. Rien et tout se fondent et l'illusion disparaît. L'illusion n'est importante  et ne prend forme que si on y reste fixé. L'illusion pert son nom et son essence si nous la vivons comme une illusion.

Faire parce qu'il n'y a pas de sens, parce qu'il n'y a pas de dieu, parce qu'il n'y a pas de meneur de bal. Faire parce qu'on a ce pouvoir illusoire, parce que nous sommes représentant du tout.  Nous pouvons tout et pourtant ne serons jamais 

c'est ton choix de penser ainsi. Mais pour ma façon de voir c'est bien triste et angoissant. 

Note sur la frappe de non-pensée

Voici une anecdote.

Lorsqu'un bûcheron voulut tailler un arbre dans une forêt profonde, un animal appelé satori surgit. Le bûcheron voulut l'attraper car cet animal est rare. Le satori dit alors : "Tu as pensé à m'attraper." Le bûcheron fut terriblement surpris en l'entendant. Le satori dit alors: "Tu es surpris car je sais ce que tu as pensé." Le bûcheron s'étonna de plus en plus et pensa à le tuer avec la hache qu'il tenait. Le satori dit alors : "Tu as pensé à me tuer."

Le bûcheron pensa: "Il est capable de savoir ce que je pense. Je ne peux rien faire." Et il recommença à tailler le tronc d'arbre. Le satori dit : "Tu as pensé que tu ne peux rien faire contre moi."

Cette fois, le bûcheron continua à se concentrer pour tailler le tronc, sans se préoccuper de cet animal. Le tranchant de sa hache se détacha alors accidentellement et se planta dans la tête du satori qui mourut sans prononcer un mot.

Cette parabole enseigne que même le satori peut être frappé par une hache de non-pensée.

Miyamoto Musashi

Il y a 22 heures, Aruna a dit :

Miyamoto Musashi

P'tain ce conte est pour moi un sujet de pensée que je n'arrive pas à penser. Pourtant il me revient sans cesse à l'esprit.  Merci bcp aruna. A c japonais pour mettre le feu à la tête et les entrailles dehors, sont très forts! 

Il y a 2 heures, landbourg a dit :

P'tain ce conte est pour moi un sujet de pensée que je n'arrive pas à penser. Pourtant il me revient sans cesse à l'esprit.  Merci bcp aruna. A c japonais pour mettre le feu à la tête et les entrailles dehors, sont très forts! 

C'est normal,  un geste fait de non-pensée, est par définition impensable, pour nous, petits scarabées, à grosse tête, que nous sommes !

Les japonais prodiguaient à ce sujet un conseil assez radical : il faut trancher la tête ! (métaphoriquement bien sûr). 

à l’instant, Aruna a dit :

C'est normal,  un geste fait de non-pensée, est par définition impensable, pour nous, petits scarabées, à grosse tête, que nous sommes !

Les japonais prodiguaient à ce sujet un conseil assez radical : il faut trancher la tête ! (métaphoriquement bien sûr). 

Ouf! J'ai senti le souffle du sabre! 

Nous n'avons pas pour responsabilité de maîtriser l'ensemble de la partition, mais celle de produire une note juste à chaque instant.

(Parole de joueur de flûte)

Il y eut avant l'assombrissement, une période de clarté solaire d'une intensité particulière. Les gens ne sortirent plus qu'avec des verres fumés ou restèrent cloîtrés derrière leurs persiennes. Les rares qui affrontèrent la lumière crue en demeurèrent éblouis. La lumière pénétra en eux jusqu'au trefond et y perdura. A tel point que, quand les temps sombres arrivèrent, ils en étaient encore comme éclairés de l'intérieur. 

Ainsi, ils ne perdirent pas leur chemin dans la nuit, et évitèrent à ceux qui se trouvaient à proximité, de mettre le pied dans l'abîme.