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Lawfare , où comment se faire une vraie culture .


dippbis

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dippbis Membre 2 160 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
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Il y a 1 heure, Crabe_fantome a dit :

Je ne crois pas qu'on puisse parler de "vérité", et je crois que mes valeurs sont insuffisantes lorsqu'elles passent d'un endroit à un autre: Lorsque je vais au Japon, je suis grand et un peu gros, mais lorsque je vais en Finlande je suis petit et maigre. Mes valeurs/mesures n'ont pourtant pas changé.

Non ,il y a des valeurs intrinsèques , et le reste ne sont que des choix bons oui mauvais .

La valeur d'une chose, avoir des valeurs , d'une idée , d'une conviction ne se détermine pas en fonction du sens du vent , ELLE EST , point .

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 1 minute, dippbis a dit :

Non ,il y a des valeurs intrinsèques , et le reste ne sont que des choix bons oui mauvais .

La valeur d'une chose, avoir des valeurs , d'une idée , d'une conviction ne se détermine pas en fonction du sens du vent , ELLE EST , point .

Tu veux dire qu'il y a une reconnaissance universelle des valeurs intrinsèques où que tu sois dans le monde? Que ta taille et ton poids sont perçu de manière identique que tu sois au Japon ou en Finlande? Genre tu es grand et mince donc tu es grand et mince partout dans le monde, personne n'est plus grand ou plus mince que toi?  

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 792 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
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Il y a 1 heure, Crabe_fantome a dit :

Tu veux dire qu'il y a une reconnaissance universelle des valeurs intrinsèques où que tu sois dans le monde? Que ta taille et ton poids sont perçu de manière identique que tu sois au Japon ou en Finlande? Genre tu es grand et mince donc tu es grand et mince partout dans le monde, personne n'est plus grand ou plus mince que toi?  

Je suis désolé, mais ton parallèle avec gros/maigre embrouille plus qu'autre chose.

Mes valeurs sont la liberté, l'égalité, la démocratie la solidarité, la fraternité universelle, l'internationalisme, le partage, la vertu, la bienveillance, la justice, la dignité de la personne, la préservation de l'environnement, la paix, etc.

Pour quelqu'un de droite, ce qui sera le plus mis en avant, c'est l'autorité, le mérite, la responsabilité individuelle, les traditions, etc.

Sur les questions économiques et sociales, si j'estime que les travailleurs doivent prendre une véritable part aux décisions des entreprises, qu'il faut que l'essentiel de la valeur ajoutée profite aux salariés, que la rémunération du capital doit être très encadrée, que les pauvres doivent être considérés comme des exclus ayant besoin d'être aidé et accompagné, qu'il existe des biens communs qui ne doivent pas être des marchandises sur lesquelles ont peut spéculer comme on veut, je suis plutôt de gauche.

Si j'estime que toute réglementation, toute intervention de l'Etat est une restriction de liberté, qu'il faut encourager entrepreneuriat, qu'il est normal que les méritants (ou "premiers de cordée") soient très bien payés, que trop aider les miséreux, c'est verser dans l'assistanat, je penche plutôt à droite.

Sur les questions institutionnelles, si j'estime que le pouvoir doit plutôt être collégial, que ceux qui sont mandatés pour exercer des fonctions politiques doivent rendre des comptes, que la professionnalisation de la politique est une confiscation de la souveraineté populaire, que je dénonce les scrutins à plusieurs degrés comme aboutissant plus encore que ceux à un degré à la prise du pouvoir par la caste dominante, je suis de gauche.

Si j'estime qu'il faut un homme fort, que la consultation c'est bien mais pas trop quand même, qu'il faut de l'autorité et de l'efficacité, que tout le monde n'a pas vocation à exercer le pouvoir et qu'il doit être réservé aux grands, je suis plutôt de droite.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 3 minutes, Totof44 a dit :

Je suis désolé, mais ton parallèle avec gros/maigre embrouille plus qu'autre chose.

Mes valeurs sont la liberté, l'égalité, la démocratie la solidarité, la fraternité universelle, l'internationalisme, le partage, la vertu, la bienveillance, la justice, la dignité de la personne, la préservation de l'environnement, la paix, etc.

Pour quelqu'un de droite, ce qui sera le plus mis en avant, c'est l'autorité, le mérite, la responsabilité individuelle, les traditions, etc.

Sur les questions économiques et sociales, si j'estime que les travailleurs doivent prendre une véritable part aux décisions des entreprises, qu'il faut que l'essentiel de la valeur ajoutée profite aux salariés, que la rémunération du capital doit être très encadrée, que les pauvres doivent être considérés comme des exclus ayant besoin d'être aidé et accompagné, qu'il existe des biens communs qui ne doivent pas être des marchandises sur lesquelles ont peut spéculer comme on veut, je suis plutôt de gauche.

Si j'estime que toute réglementation, toute intervention de l'Etat est une restriction de liberté, qu'il faut encourager entrepreneuriat, qu'il est normal que les méritants (ou "premiers de cordée") soient très bien payés, que trop aider les miséreux, c'est verser dans l'assistanat, je penche plutôt à droite.

Sur les questions institutionnelles, si j'estime que le pouvoir doit plutôt être collégial, que ceux qui sont mandatés pour exercer des fonctions politiques doivent rendre des comptes, que la professionnalisation de la politique est une confiscation de la souveraineté populaire, que je dénonce les scrutins à plusieurs degrés comme aboutissant plus encore que ceux à un degré à la prise du pouvoir par la caste dominante, je suis de gauche.

Si j'estime qu'il faut un homme fort, que la consultation c'est bien mais pas trop quand même, qu'il faut de l'autorité et de l'efficacité, que tout le monde n'a pas vocation à exercer le pouvoir et qu'il doit être réservé aux grands, je suis plutôt de droite.

En politique je crois que c'est beaucoup plus complexe justement... il y a aussi une droite sociale, une droite progressive, gay ou pro gay etc. Comme il y a une gauche réactionnaire et machiste considérant que le travail des femmes est une conspiration du capitalisme pour mettre les hommes et les femmes en concurrence et réduire les salaires...

Ensuite la liberté oui, tout le monde va être d'accord, surtout à droite où pour eux la liberté consiste à avoir moins d'entraves pour entreprendre c'est à dire moins de droit du travailleur (libre de travailler le dimanche, libre de licencier sans préavis, libre d'embaucher sans contrat etc.). Toutes les autres vertus, comme chacun je crois, je les partage, mais est ce que nous sommes d'accord pour définir le chemin à emprunter pour y arriver? Je crois en la fraternité universelle, mais je crois que l'homme est un loup pour l'homme aussi. De là mon chemin consiste à réfléchir à la manière dont on peut convertir ce loup en un animal social alors que (si je te suis bien mais tu me corrigeras) tu estimes que l'homme est naturellement bon. Si tu vois 2 personnes se tenir en joue avec des flingues tu penses qu'ils vont finir par baisser les armes, et je pense que celui qui baisse son arme en premier va mourir. Donc pour moi "baisser les armes" n'est pas suffisant pour obtenir une paix durable. 

 

Enfin je ne vois pas de contradiction entre estimer que les salariés doivent bénéficier du fruit de leur travail...      (et il se trouve que j'ai une usine safran vers chez moi avec des salariés qui touchent des parts de l'entreprise et que bon nombre d'entre eux vont partir à la retraite avec une prime de près de 300 000 euros. On est content pour eux mais c'est un peu la loose pour les aides soignantes et les infirmières qui ont un salaire 2 à 3 fois inférieur à un ouvrier de base et qui partent avec que dalle... ça et le fait que safran tourne bien avec le business de la guerre, mais c'est une autre histoire)...       bref, pas de contradiction entre estimer que les salariés doivent bénéficier du fruit de leur travail et permettre que des patrons touchent plusieurs millions de leur coté voté par les actionnaires qui sont aussi satisfait. 

En dehors de l'aspect écologique de la chose qui vient compliquer cette histoire de pouvoir d'achat, on pourrait penser à un cercle vertueux où les actionnaires investissent dans une boite qui tourne bien, où les salariés (qui sont aussi des consommateurs) sont satisfait de leur salaire et de leurs conditions de travail, où le patron est payé en conséquence et où les actionnaires récupèrent un pourcentage leur investissement dans l'entreprise.

 

Mais même en étant de droite on peut réfléchir en tant que consommateur à limiter les marges des entreprises sur les produits vendu en France ou en Europe et redistribuer via cet impôt vers les fonctionnaires qui n'ont pas accès aux avantages des salariés des grosses entreprises. Un agent de production débutant chez Renault c'est 1700€, une aide soignante c'est 1250€, une infirmière (bac+3 avec des responsabilités vitales) c'est 1500€. Du coup si on décide de faire un impot sur le bénéfice des entreprises pour le redistribuer aux fonctionnaires on est de gauche... mais si en même temps on estime que le statut des fonctionnaires doit être réformé pour le même aussi au niveau du privé, on est de droite... 

 

Donc voilà... c'est déjà super dur de se définir soi même de droite ou de gauche, mais c'est trop facile de définir les autres s'ils sont de droite ou de gauche sur tel ou tel sujet... J'en viens à me demander si l'étiquette gauche et/ou droite est vraiment nécessaire... 

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 792 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
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il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

De là mon chemin consiste à réfléchir à la manière dont on peut convertir ce loup en un animal social alors que (si je te suis bien mais tu me corrigeras) tu estimes que l'homme est naturellement bon.

héhé, tu as démasqué un rousseauiste. Pas de chance, sur la question, je pense exactement le contraire de Rousseau. Je crois que l'homme nait avec l'égoïsme et autres mauvaises passions. Mais que justement, le fait de vivre en société, d'être au contact de ses semblables, d'apprendre à vivre avec eux, de prendre conscience que l'autre a aussi des besoins, des envies, fait émerger l'empathie et la bienveillance.

 

il y a 7 minutes, Crabe_fantome a dit :

Si tu vois 2 personnes se tenir en joue avec des flingues tu penses qu'ils vont finir par baisser les armes, et je pense que celui qui baisse son arme en premier va mourir. Donc pour moi "baisser les armes" n'est pas suffisant pour obtenir une paix durable.

Pas nécessairement, mais il perd le bras de fer, c'est certain. La bienveillance n'est pas la gentillesse. Partir avec un a priori positif n'interdit pas de rester prudent, et d'éviter de se laisser duper. Donc l'idée est d'inviter tout le monde à baisser les armes en même temps. Ça se pratique. ça ne garantit pas une paix durable, mais c'est un début, non ?

il y a 12 minutes, Crabe_fantome a dit :

bref, pas de contradiction entre estimer que les salariés doivent bénéficier du fruit de leur travail et permettre que des patrons touchent plusieurs millions de leur coté voté par les actionnaires qui sont aussi satisfait. 

Si, il y a bien une contradiction. Si dans une entreprise, la productivité augmente, il serait légitime que cela profite pratiquement exclusivement aux travailleurs. Si les dividendes explosent, c'est bien que les travailleurs sont lésés.

il y a 15 minutes, Crabe_fantome a dit :

Mais même en étant de droite on peut réfléchir en tant que consommateur à limiter les marges des entreprises sur les produits vendu en France ou en Europe et redistribuer via cet impôt vers les fonctionnaires qui n'ont pas accès aux avantages des salariés des grosses entreprises. Un agent de production débutant chez Renault c'est 1700€, une aide soignante c'est 1250€, une infirmière (bac+3 avec des responsabilités vitales) c'est 1500€. Du coup si on décide de faire un impot sur le bénéfice des entreprises pour le redistribuer aux fonctionnaires on est de gauche... mais si en même temps on estime que le statut des fonctionnaires doit être réformé pour le même aussi au niveau du privé, on est de droite...

Si on permet à un élu radicalisé de limoger les fonctionnaires qui n'auraient pas prêté allégeance au parti, on fait un pas énorme vers l'autoritarisme, qui (au moins dans l'absolu) est censé être combattu par la gauche., même s'il est vrai qu'il y a beaucoup de contre-exemples. Et si augmente les traitements des fonctionnaires parce qu'on estime quand même qu'il sont lésés par rapport aux travailleurs du privé, et qu'il est bien normal d'aller chercher l'argent où il est (dans la valeur ajoutée en l'occurrence), on favorise l'égalité, valeur de gauche, et on va taxer ce que la droite appellera "les fruits du mérite", et la droite la plus réactionnaire parlera "d'attentat à l'innovation". Je t'invite simplement à observer qu'on parle là de deux axes différents : l'un économique et social, l'autre institutionnel. Et comme tu le dis, 

 

il y a 23 minutes, Crabe_fantome a dit :

En politique je crois que c'est beaucoup plus complexe justement...

En somme, on peut se positionner plus ou moins à gauche ou à droite sur plusieurs axes différents. Si on prend l'exemple de Macron, il se positionne à droite à peu près partout, excepté sur les questions civiles (où il a fait mettre en oeuvre la PMA pour toutes). Sur l'axe institutionnel, il est ambigu, car il a une pratique très très présidentialiste, mais en même temps il s'est dit favorable à une part de proportionnel aux législatives (ce qui soit dit en passant ne changera rigoureusement rien dans le déséquilibre actuel des pouvoirs). Et puis il y a un autre axe de clivages, celui qui oppose mondialistes et souverainistes, et là, on peut être de gauche ou de droite, qu'on s'oriente vers l'un ou l'autre extrême de cet axe. Il y a aussi l'antithèse de la macronie : des gens comme Natacha Polony, qui se positionne plutôt à gauche sur bon nombre de sujets, exceptés sur les sujets de société, où là elle aura raisonnement plus conservateur.

 

il y a 30 minutes, Crabe_fantome a dit :

J'en viens à me demander si l'étiquette gauche et/ou droite est vraiment nécessaire...

En conclusion je dirais quand même que la vie politique s'est construite là-dessus depuis 1789, même si ces notions ont bien évolué depuis, et que ce clivage ne suffit plus à expliquer la vie politique.

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
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Le ‎21‎/‎12‎/‎2019 à 15:13, Totof44 a dit :

Encore faut-il distinguer le siège qui représente la véritable autorité judiciaire, du parquet qui représente la société dans les procès et fait appliquer la politique pénale du gouvernement. Si je suis opposé à une indépendance totale du parquet (mais également à sa soumission), une dépendance du siège vis-à-vis des autres pouvoirs témoignerait véritablement d'une justice politique.

Après, je trouve étrange la démarche consistant à dire "il faut un contre-pouvoir, quelle institution ne sert pas, utilisons la". Si le sénat ne représente rien et ne joue pas comme il le conviendrait son rôle de contre-pouvoir supprimons-le purement et simplement. Le contre-pouvoir adapté pour le siège, ce serait un conseil supérieur de la justice où les magistrats seraient minoritaires, et présidé par un chancelier élu par le parlement à une majorité qualifiée, donc non partisane.

Bonjour,  

Votre    proposition     mérite    d'être      travaillée ! 

Je    vous      cite.  "Un    Conseil     supérieur    de    la      justice      où    les       magistrats      seraient minoritaires (de   quels    magistrats    parlent-t 'on  ? Selon       quels       modes    de     nomination     ou encore   de    révocation    ?  Selon  quelles     règles de     majorité     relative    ) 

 

(…..),  et    présidé      par    un    chancelier    élu      par   le    parlement     à   une    majorité   qualifiée (S'agit-il   d'une      majorité       qualifiée  en      sein        d'une     assemblée   en     session       extraordinaire   du        parlement     à   Versailles   ? Sous     quelle          initiative     ?    Et    De    combiens    de       voix        pour     ou       contre   ?)

 

Dernière    question,        quant    est-il       du   rôle      de       la     Chambre    criminelle    de     la    Cour   de    cassation    dans      son        pouvoir         disciplinaire     contre la    chambre       de           l'instruction     qui   elle      même      contrôle l'action   des  juges    d'instruction  ?  Cette    hiérarchie  judiciaire  n'est-elle     pas     selon vous une     garantie       suffisante   pour    l'indépendance     et         l'impartialité   de     la      justice   en       France ?                     

Passez   de    bonnes     fêtes    à      tous   !

Très    cordialement    MIG   72                               

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Il y a 1 heure, Totof44 a dit :

héhé, tu as démasqué un rousseauiste. Pas de chance, sur la question, je pense exactement le contraire de Rousseau. Je crois que l'homme nait avec l'égoïsme et autres mauvaises passions. Mais que justement, le fait de vivre en société, d'être au contact de ses semblables, d'apprendre à vivre avec eux, de prendre conscience que l'autre a aussi des besoins, des envies, fait émerger l'empathie et la bienveillance.

 

Pas nécessairement, mais il perd le bras de fer, c'est certain. La bienveillance n'est pas la gentillesse. Partir avec un a priori positif n'interdit pas de rester prudent, et d'éviter de se laisser duper. Donc l'idée est d'inviter tout le monde à baisser les armes en même temps. Ça se pratique. ça ne garantit pas une paix durable, mais c'est un début, non ?

Si, il y a bien une contradiction. Si dans une entreprise, la productivité augmente, il serait légitime que cela profite pratiquement exclusivement aux travailleurs. Si les dividendes explosent, c'est bien que les travailleurs sont lésés.

Si on permet à un élu radicalisé de limoger les fonctionnaires qui n'auraient pas prêté allégeance au parti, on fait un pas énorme vers l'autoritarisme, qui (au moins dans l'absolu) est censé être combattu par la gauche., même s'il est vrai qu'il y a beaucoup de contre-exemples. Et si augmente les traitements des fonctionnaires parce qu'on estime quand même qu'il sont lésés par rapport aux travailleurs du privé, et qu'il est bien normal d'aller chercher l'argent où il est (dans la valeur ajoutée en l'occurrence), on favorise l'égalité, valeur de gauche, et on va taxer ce que la droite appellera "les fruits du mérite", et la droite la plus réactionnaire parlera "d'attentat à l'innovation". Je t'invite simplement à observer qu'on parle là de deux axes différents : l'un économique et social, l'autre institutionnel. Et comme tu le dis, 

 

En somme, on peut se positionner plus ou moins à gauche ou à droite sur plusieurs axes différents. Si on prend l'exemple de Macron, il se positionne à droite à peu près partout, excepté sur les questions civiles (où il a fait mettre en oeuvre la PMA pour toutes). Sur l'axe institutionnel, il est ambigu, car il a une pratique très très présidentialiste, mais en même temps il s'est dit favorable à une part de proportionnel aux législatives (ce qui soit dit en passant ne changera rigoureusement rien dans le déséquilibre actuel des pouvoirs). Et puis il y a un autre axe de clivages, celui qui oppose mondialistes et souverainistes, et là, on peut être de gauche ou de droite, qu'on s'oriente vers l'un ou l'autre extrême de cet axe. Il y a aussi l'antithèse de la macronie : des gens comme Natacha Polony, qui se positionne plutôt à gauche sur bon nombre de sujets, exceptés sur les sujets de société, où là elle aura raisonnement plus conservateur.

 

En conclusion je dirais quand même que la vie politique s'est construite là-dessus depuis 1789, même si ces notions ont bien évolué depuis, et que ce clivage ne suffit plus à expliquer la vie politique.

C'est peut-être cette nouvelle opposition mondialiste vs souverainiste qui trouble le spectre gauche vs droite... dans le sens où effectivement des gens de gauche et des gens de droite se rassemble dans cette nouvelle dualité. Mondialiste plus proche de macron souverainiste plus proche de polony et le pen. 

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 792 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
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il y a 9 minutes, Crabe_fantome a dit :

C'est peut-être cette nouvelle opposition mondialiste vs souverainiste qui trouble le spectre gauche vs droite... dans le sens où effectivement des gens de gauche et des gens de droite se rassemble dans cette nouvelle dualité. Mondialiste plus proche de macron souverainiste plus proche de polony et le pen. 

ou Dupont-Aignant, ou Asselineau, ou Mélenchon, ou Chevènement...

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 9 minutes, Totof44 a dit :

ou Dupont-Aignant, ou Asselineau, ou Mélenchon, ou Chevènement...

C'est marrant, les souverainistes sont plus facilement identifiable alors que les mondialistes sont les plus nombreux. Du moins je suppose... 

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 792 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
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Il y a 1 heure, mig72 a dit :

Bonjour,  

Votre    proposition     mérite    d'être      travaillée ! 

Je    vous      cite.  "Un    Conseil     supérieur    de    la      justice      où    les       magistrats      seraient minoritaires (de   quels    magistrats    parlent-t 'on  ? Selon       quels       modes    de     nomination     ou encore   de    révocation    ?  Selon  quelles     règles de     majorité     relative    ) 

 

(…..),  et    présidé      par    un    chancelier    élu      par   le    parlement     à   une    majorité   qualifiée (S'agit-il   d'une      majorité       qualifiée  en      sein        d'une     assemblée   en     session       extraordinaire   du        parlement     à   Versailles   ? Sous     quelle          initiative     ?    Et    De    combiens    de       voix        pour     ou       contre   ?)

 

Dernière    question,        quant    est-il       du   rôle      de       la     Chambre    criminelle    de     la    Cour   de    cassation    dans      son        pouvoir         disciplinaire     contre la    chambre       de           l'instruction     qui   elle      même      contrôle l'action   des  juges    d'instruction  ?  Cette    hiérarchie  judiciaire  n'est-elle     pas     selon vous une     garantie       suffisante   pour    l'indépendance     et         l'impartialité   de     la      justice   en       France ?                     

Passez   de    bonnes     fêtes    à      tous   !

Très    cordialement    MIG   72                               

Le premier principe est que le pouvoir judiciaire est un pouvoir à part entière.

Le deuxième, c'est qu'il faut bien distinguer le ministère public (ou le Parquet, ou la magistrature de debout) de l'autorité judiciaire réelle (ou le Siège, ou magistrature assise). Le premier doit tirer sa légitimité, peut-être pas directement du suffrage universel, mais ne peut (à mon sens) ne découler que du pouvoir politique. Le second doit être indépendant des pouvoirs législatif et exécutif. Pour autant, toute autorité doit émaner du Peuple. En tous les cas, les carrières des magistrats du Siège et du Parquet doivent être strictement séparées. 

En conséquence je propose de créer la fonction de Chancelier, qui serait le garant de l'indépendance de la Justice. Il serait assisté en cela par le Conseil supérieur de la Justice qu'il présiderait. C'est lui qui aurait le droit de grâce, qui dirigerait l'administration chargée de le gestion des moyens de la Justice, qui nommerait les magistrats du Siège (sur proposition du CSJ). Les magistrats du Parquet seraient nommés par le Président de la République, sur proposition du ministre chargé de la politique pénale, après avis conforme du CSJ. Le Chancelier pourrait également saisir un juge d'instruction pour diriger ouvrir et diriger une enquête. Le Chancelier serait élu pour neuf ans par le Parlement réuni en Représentation Nationale (ou Congrès si vous préférez) au jugement majoritaire des deux tiers. Le Chancelier pourrait être convoqué au Conseil des ministres pour les questions relatives à la Justice, ainsi qu'au Parlement, et y prendre la parole lorsqu'il le demanderait.

Le Conseil supérieur de la Justice serait composé du Chancelier qui le présiderait, d'un avocat élu par ses pairs pour quatre ans, de cinq personnalités désignées par le Chancelier après avis conforme des commissions parlementaires (1 remplacé tous les ans), de cinq personnalités désignées par le Président de la République et approuvées à la majorité des deux tiers du Parlement réuni en Représentation Nationale (1 remplacé tous les ans également), et des six magistrats. Pour la formation du CSJ compétente à l'égard du Siège, il s'agirait du premier président de la Cour de Cassation et cinq magistrats du Siège élus par leurs pairs pour quatre ans, pour la formation compétente à l'égard du Parquet, du procureur général près la Cour de Cassation et de cinq magistrats du Parquet élus par leurs pairs pour quatre ans. La formation plénière comprendrait trois des magistrats du siège et trois des magistrats du parquet. Sauf en matière disciplinaire, le président de la République pourrait prendre part aux délibération sans droit de vote.

Ce CSJ aurait sous sa tutelle l'inspection de la Justice, et l'administration de l'école nationale de la magistrature. Il serait seul compétent en matière disciplinaire. Il pourrait être saisi de toute question relative à la Justice à la demande du Chancelier, du Président de la République, du Gouvernement, de soixante parlementaires et de tout justiciable en situation de litige.

il y a 12 minutes, Crabe_fantome a dit :

C'est marrant, les souverainistes sont plus facilement identifiable alors que les mondialistes sont les plus nombreux. Du moins je suppose... 

Je ne suis pas certain que les positionnements des figures politiques et médiatiques reflètent beaucoup celui de l'opinion en la matière. Mon instinct me dit qu'elle se situerait à peu près au centre sur cet axe, là où on trouve Macron à un extrême et Asselineau à l'autre.

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
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il y a 15 minutes, Totof44 a dit :

Le premier principe est que le pouvoir judiciaire est un pouvoir à part entière.

Le deuxième, c'est qu'il faut bien distinguer le ministère public (ou le Parquet, ou la magistrature de debout) de l'autorité judiciaire réelle (ou le Siège, ou magistrature assise). Le premier doit tirer sa légitimité, peut-être pas directement du suffrage universel, mais ne peut (à mon sens) ne découler que du pouvoir politique. Le second doit être indépendant des pouvoirs législatif et exécutif. Pour autant, toute autorité doit émaner du Peuple. En tous les cas, les carrières des magistrats du Siège et du Parquet doivent être strictement séparées. 

En conséquence je propose de créer la fonction de Chancelier, qui serait le garant de l'indépendance de la Justice. Il serait assisté en cela par le Conseil supérieur de la Justice qu'il présiderait. C'est lui qui aurait le droit de grâce, qui dirigerait l'administration chargée de le gestion des moyens de la Justice, qui nommerait les magistrats du Siège (sur proposition du CSJ). Les magistrats du Parquet seraient nommés par le Président de la République, sur proposition du ministre chargé de la politique pénale, après avis conforme du CSJ. Le Chancelier pourrait également saisir un juge d'instruction pour diriger ouvrir et diriger une enquête. Le Chancelier serait élu pour neuf ans par le Parlement réuni en Représentation Nationale (ou Congrès si vous préférez) au jugement majoritaire des deux tiers. Le Chancelier pourrait être convoqué au Conseil des ministres pour les questions relatives à la Justice, ainsi qu'au Parlement, et y prendre la parole lorsqu'il le demanderait.

Le Conseil supérieur de la Justice serait composé du Chancelier qui le présiderait, d'un avocat élu par ses pairs pour quatre ans, de cinq personnalités désignées par le Chancelier après avis conforme des commissions parlementaires (1 remplacé tous les ans), de cinq personnalités désignées par le Président de la République et approuvées à la majorité des deux tiers du Parlement réuni en Représentation Nationale (1 remplacé tous les ans également), et des six magistrats. Pour la formation du CSJ compétente à l'égard du Siège, il s'agirait du premier président de la Cour de Cassation et cinq magistrats du Siège élus par leurs pairs pour quatre ans, pour la formation compétente à l'égard du Parquet, du procureur général près la Cour de Cassation et de cinq magistrats du Parquet élus par leurs pairs pour quatre ans. La formation plénière comprendrait trois des magistrats du siège et trois des magistrats du parquet. Sauf en matière disciplinaire, le président de la République pourrait prendre part aux délibération sans droit de vote.

Ce CSJ aurait sous sa tutelle l'inspection de la Justice, et l'administration de l'école nationale de la magistrature. Il serait seul compétent en matière disciplinaire. Il pourrait être saisi de toute question relative à la Justice à la demande du Chancelier, du Président de la République, du Gouvernement, de soixante parlementaires et de tout justiciable en situation de litige.

Je ne suis pas certain que les positionnements des figures politiques et médiatiques reflètent beaucoup celui de l'opinion en la matière. Mon instinct me dit qu'elle se situerait à peu près au centre sur cet axe, là où on trouve Macron à un extrême et Asselineau à l'autre.

Bonsoir, 

Et   dans     l'éventualité    où    cette  majorité    qualifiée   des    deux-tiers     ne      serait pas      acquise,     que     fait-on   alors? 

Quelle     place       pour      la   dualité des     ordres   de  juridiction   administrative  et   judiciaire ?

Doit-on     assimiler     l'Etat     à    un     simple        particulier dans  un     sens       libéral    ?              

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
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Bonsoir, 

Et  dans l'éventualité  où cette majorité qualifiée   des    deux-tiers   des       parlementaires    réunis        au    Congre  ne      serait pas      acquise    par  une         logique       partisane,     que     fait-on   alors? 

Quelle     place       pour      la   dualité des     ordres   de  juridiction   administrative  et   judiciaire dans   ce     nouveau  ensemble?

Doit-on     assimiler     l'Etat     à    un     simple        particulier dans  au  sens d'un      libéralisme       judiciaire   ?  

La     dissolution   des    deux   assemblées parlementaires par   le    gouvernement  au    pouvoir   semble-t-il    être   un    recours   alors    envisageable  et   comment  doit-il  alors être  encadré    pour   éviter qu'il    ne    dégénère      en  abus      de      pouvoir    ?        

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 792 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
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Il y a 16 heures, mig72 a dit :

Bonsoir, 

Et  dans l'éventualité  où cette majorité qualifiée   des    deux-tiers   des       parlementaires    réunis        au    Congre  ne      serait pas      acquise    par  une         logique       partisane,     que     fait-on   alors? 

Quelle     place       pour      la   dualité des     ordres   de  juridiction   administrative  et   judiciaire dans   ce     nouveau  ensemble?

Doit-on     assimiler     l'Etat     à    un     simple        particulier dans  au  sens d'un      libéralisme       judiciaire   ?  

La     dissolution   des    deux   assemblées parlementaires par   le    gouvernement  au    pouvoir   semble-t-il    être   un    recours   alors    envisageable  et   comment  doit-il  alors être  encadré    pour   éviter qu'il    ne    dégénère      en  abus      de      pouvoir    ?        

Personnellement, je ne vois pas de problème à la dualité des ordres de juridiction, juste au fait qu'une même institution soit à la fois juge suprême de l'ordre administratif et conseillère du gouvernement. Je pense qu'il faut dissocier les deux avec une chambre administrative à la Cour de cassation d'un côté et un Conseil des lois de l'autre.

Pour la majorité qualifiée, si on ne l'obtient pas, c'est qu'on a affaire à des candidats trop clivants. Donc ils sont tous éliminés, et on essaye avec d'autres. Le droit de dissolution, je suis d'avis qu'il soit encadré, mais le fait de n'avoir pas su élire un Chancelier ne justifie pas la dissolution. Le Chancelier serait élu par le Parlement, parce que c'est  lui qui représente les Français et que le suffrage universel en la matière me paraît très  dangereux : le Chancelier deviendrait alors forcément l'élu d'un camp. Non, la dissolution est une solution lorsqu'il y a une crise politique majeure, pas lorsque ceux qui se présentent comme candidat à la fonction de Chancelier sont partisans.

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
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Le ‎21‎/‎12‎/‎2019 à 15:13, Totof44 a dit :

Encore faut-il distinguer le siège qui représente la véritable autorité judiciaire, du parquet qui représente la société dans les procès et fait appliquer la politique pénale du gouvernement. Si je suis opposé à une indépendance totale du parquet (mais également à sa soumission), une dépendance du siège vis-à-vis des autres pouvoirs témoignerait véritablement d'une justice politique.

Après, je trouve étrange la démarche consistant à dire "il faut un contre-pouvoir, quelle institution ne sert pas, utilisons la". Si le sénat ne représente rien et ne joue pas comme il le conviendrait son rôle de contre-pouvoir supprimons-le purement et simplement. Le contre-pouvoir adapté pour le siège, ce serait un conseil supérieur de la justice où les magistrats seraient minoritaires, et présidé par un chancelier élu par le parlement à une majorité qualifiée, donc non partisane.

Je   vous   reprends    ici,  

Le  Sénat     représente   bien  les    territoires  au      sein    de  la    politique  nationale     unitaire et      décentralisée     de     notre       Nation  !

Celle-ci       peut      s'avérer      à   la      fois       nécessaire  et      utile    pour     jouer     un      contre-poids   face      à   un pouvoir    politique    machiavélien    de    n'importe      quel     gouvernement  mais     aussi  être   complémentaire  à   dans       les       grandes   orientations     politiques     de           la         politique    de      la      Nation à  l'action        du        gouvernement    pour  un     Etat qui    se     veut-être     un     Etat    de    droit institutionnalisé                          

Pourquoi     prétendre        le        contraire  ?  

Après    réactualiser la      carte     de   nos    circonscriptions       territoriales et  de   nos      circonscriptions          législatives  en       fonction   de  facteurs      tels   que   la   densité    de       population,      les      nouvelles          migrations     de bassins   d'emploi      etc.…       pourquoi      pas     ? 

Mais    en    opérant    une   fusion    de     certains  nos  territoire? 

Par      un        élargissement    de     leur      représentativité   au      sein     du comité     économique,   social      et       environnemental       aux    cotés      d'autres   corps   intermédiaires      ?   

Lesquels   ?     Et         selon        quel     mode    de     délibération     publique ?      

Supprimer      le       Sénat    ?!!!!!       

             

        

 

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Membre, 31ans Posté(e)
mig72 Membre 1 975 messages
Forumeur inspiré‚ 31ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Totof44 a dit :

Personnellement, je ne vois pas de problème à la dualité des ordres de juridiction, juste au fait qu'une même institution soit à la fois juge suprême de l'ordre administratif et conseillère du gouvernement. Je pense qu'il faut dissocier les deux avec une chambre administrative à la Cour de cassation d'un côté et un Conseil des lois de l'autre.

Pour la majorité qualifiée, si on ne l'obtient pas, c'est qu'on a affaire à des candidats trop clivants. Donc ils sont tous éliminés, et on essaye avec d'autres. Le droit de dissolution, je suis d'avis qu'il soit encadré, mais le fait de n'avoir pas su élire un Chancelier ne justifie pas la dissolution. Le Chancelier serait élu par le Parlement, parce que c'est  lui qui représente les Français et que le suffrage universel en la matière me paraît très  dangereux : le Chancelier deviendrait alors forcément l'élu d'un camp. Non, la dissolution est une solution lorsqu'il y a une crise politique majeure, pas lorsque ceux qui se présentent comme candidat à la fonction de Chancelier sont partisans.

Plusieurs     questions    :

Qui     détermine    les     dotations     en    crédit    de  ce    chancelier      élu    par      le  parlement pour la    bonne        administration      de      la           justice   si  ce   n'est     le ministre   des     finances       publiques  ? 

êtes-vous      pour  le     maintient   d'une      compétence        réservée    par      la     Cour     de     cassation      et     par le    conseil      d'Etat     en    matière d'interprétation du  droit ?

êtes-vous    en    faveur   de    l'institution     de   cette        procédure     de    nomination    dans      la     Constitution    ?            

 

   

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Membre, 33ans Posté(e)
Totof44 Membre 4 792 messages
Maitre des forums‚ 33ans‚
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il y a 58 minutes, mig72 a dit :

Je   vous   reprends    ici,  

Le  Sénat     représente   bien  les    territoires  au      sein    de  la    politique  nationale     unitaire et      décentralisée     de     notre       Nation  !

Celle-ci       peut      s'avérer      à   la      fois       nécessaire  et      utile    pour     jouer     un      contre-poids   face      à   un pouvoir    politique    machiavélien    de    n'importe      quel     gouvernement  mais     aussi  être   complémentaire  à   dans       les       grandes   orientations     politiques     de           la         politique    de      la      Nation à  l'action        du        gouvernement    pour  un     Etat qui    se     veut-être     un     Etat    de    droit institutionnalisé                          

Pourquoi     prétendre        le        contraire  ?  

Après    réactualiser la      carte     de   nos    circonscriptions       territoriales et  de   nos      circonscriptions          législatives  en       fonction   de  facteurs      tels   que   la   densité    de       population,      les      nouvelles          migrations     de bassins   d'emploi      etc.…       pourquoi      pas     ? 

Mais    en    opérant    une   fusion    de     certains  nos  territoire? 

Par      un        élargissement    de     leur      représentativité   au      sein     du comité     économique,   social      et       environnemental       aux    cotés      d'autres   corps   intermédiaires      ?   

Lesquels   ?     Et         selon        quel     mode    de     délibération     publique ?      

Supprimer      le       Sénat    ?!!!!!       

             

        

 

On en a déjà parlé, je vais me répéter.

Dans un Etat fédéral, je conçois qu'il existe une chambre qui représente les territoires fédérés, mais ce n'est pas notre cas, et nous n'avons pas vocation à le devenir. Notre Etat n'est que décentralisé, les collectivités n'ont donc de légitimité qu'à être consultées, comme tout corps intermédiaire, pas à légiférer. Je suis d'avis qu'on fasse évoluer le CESE pour qu'il soit consulté sur toute question, et qu'il intègre les représentants des collectivités.

Mais je suis pour une chambre haute, qui apporte un autre regard dans l'élaboration des lois, le contrôle du gouvernement et l'évaluation des politiques publiques, qui soit moins soumise que la chambre basse aux directives des partis, et qui assure un contre-pouvoir (à moins d'adopter un scrutin proportionnel intégral aux législatives, mais je ne crois pas que ce serait une bonne idée).

Ma proposition est que cette chambre haute soit constituée de cinq assemblées populaires chacune comprenant moitié moins de membres que la chambre des députés, tous tirés au sort. L'une serait chargée des questions économiques, une des questions d'aménagement du territoire, une des questions d'éducation, une des questions internationales, la dernière des questions de sécurité, des affaires civiles et des questions institutionnelles.

Ces assemblées n'auraient pas l'initiative des lois, ni le pouvoir d'en modifier les termes. L'assemblée compétente interviendrait à trois reprises dans le processus législatif. Dans un premier temps elle ne serait que consultée, rendrait ses avis, ferait ses propositions, dans un deuxième temps, elle pourrait demander une nouvelle délibération sur tout ou partie du texte et enfin, réunie aux députés, elle voterait pour approuver ou rejeter le texte adopté par les députés.

il y a 43 minutes, mig72 a dit :

Qui     détermine    les     dotations     en    crédit    de  ce    chancelier      élu    par      le  parlement pour la    bonne        administration      de      la           justice   si  ce   n'est     le ministre   des     finances       publiques  ?

Le parlement, lors de l'examen du projet de loi de finances.

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Membre, 49ans Posté(e)
dippbis Membre 2 160 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)
Le 26/12/2019 à 14:07, Crabe_fantome a dit :

Tu veux dire qu'il y a une reconnaissance universelle des valeurs intrinsèques où que tu sois dans le monde? Que ta taille et ton poids sont perçu de manière identique que tu sois au Japon ou en Finlande? Genre tu es grand et mince donc tu es grand et mince partout dans le monde, personne n'est plus grand ou plus mince que toi?  

Mais tu vas nous lâcher avec tes histoires de physiques ?

Je parle de valeurs , de combats , etc et pas de tes inepties .

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 9 minutes, dippbis a dit :

Mais tu vas nous lâcher avec tes histoires de physiques ?

Je parle de valeurs , de combats , etc et pas de tes inepties .

Du coup tu as l'impression d'avoir les valeurs humanistes et de partager le combat des khmers rouges ? 

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Membre, 49ans Posté(e)
dippbis Membre 2 160 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
Posté(e)
à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Du coup tu as l'impression d'avoir les valeurs humanistes et de partager le combat des khmers rouges ? 

C'est conneries sur conneries avec toi , un vrai festival .

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 565 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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Il y a 2 heures, dippbis a dit :

C'est conneries sur conneries avec toi , un vrai festival .

J'ai pas vraiment l'impression d'avoir été compris... Le khmer rouge comme le nazi pensait comme toi avoir des valeurs et des combats... Pour la race pure, pour la grande Allemagne, pour marx, pour les ouvriers cambodgiens exploité par l'impérialisme occidentale... Et du coup je t'invitais à te positionner sous différents angles. 

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