Les misérables, la loi dévoyée, la révolte.

Depuis le film de Ladj Ly :

il y a 1 minute, soloandsolo a dit :

Depuis le film de Ladj Ly :

Dans ces cités, les nôtres, on les appelle les "microbes", ils sont adolescents, grandis comme ils ont pu, entre barres et la rue sans horizon ou aspiration, entre la loi du caïd, celle des frères musulmans, du "Lemaire" de la cité et d'équipes diurnes et nocturnes de la BAC devenue baqeuse et bancale. Ils ont connu le LBD40 bien des années avant les gilets jaunes. Ils sont le désespoir sans fond de lieux mis entre guillemets, ils sont la rage, la rébellion contre une vie pliée presque d'avance, ils sont l'énergie à l'état brut contre la loi inique et déviante d'adultes pliés à cet exercice de déshumanisation des cités. De la haine aux misérables en révolte il n'y avait qu'un pas, Ladj Ly l'a franchi avec un talent extraordinaire pour ce film.

A voir absolument.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583998&cfilm=273579.html

Le débat peut s'engager sans avoir vu le film bien sûr, mais aller le voir avant ou après est fortement conseillé.

 

Tiens, je voulais proposer ce sujet...les grands etc....

Je ne vais pas aller voir ce film, victimiser les banlieues je ne peux plus l'entendre.

J'ai vécu dans des banlieues, il y avait des Portugais, des Espagnols, des Italiens, des Harkis. La vie était dure, les gens travaillaient durs pour des salaires de misère, mais aucun problème, l'éducation était présente, il n'y avait aucun gamin dehors après 20H......

Oui je sais ce n'est pas la même époque, il n'y avait pas autant de trafic, mais je suis désolé, les gens qui critique le gouvernement en disant que leur gamin font n'importe quoi n'ont qu'a les éduquer correctement !

il y a 1 minute, italove a dit :

Je ne vais pas aller voir ce film, victimiser les banlieues je ne peux plus l'entendre.

J'ai vécu dans des banlieues, il y avait des Portugais, des Espagnols, des Italiens, des Harkis. La vie était dure, les gens travaillaient durs pour des salaires de misère, mais aucun problème, l'éducation était présente, il n'y avait aucun gamin dehors après 20H......

Oui je sais ce n'est pas la même époque, il n'y avait pas autant de trafic, mais je suis désolé, les gens qui critique le gouvernement en disant que leur gamin font n'importe quoi n'ont qu'a les éduquer correctement !

Personne ici pour l'heure a critiqué le gouvernement, ni dans le film dont la thématique de fond porte sur un état des lieux intervenants sur des décennies de dérive.

Le réalisateur Ladj Ly a lancé une invitation à Macron pour une projection à l'Elysée. Je crois savoir que Macron a déjà vu le film et a été touché. Par ailleurs Ladj Ly a lancé une école de cinéma dans la cité avec de faibles moyens financiers, il serait sans doute bienvenue qu'il ait un coup de pouce.

il y a 11 minutes, soloandsolo a dit :

Personne ici pour l'heure a critiqué le gouvernement, ni dans le film dont la thématique de fond porte sur un état des lieux intervenants sur des décennies de dérive.

Le réalisateur Ladj Ly a lancé une invitation à Macron pour une projection à l'Elysée. Je crois savoir que Macron a déjà vu le film et a été touché. Par ailleurs Ladj Ly a lancé une école de cinéma dans la cité avec de faibles moyens financiers, il serait sans doute bienvenue qu'il ait un coup de pouce.

Oui Macron a vu le film est a demandé quelques mesures ( faibles )

L'impact du film est réel car son apport est fondé par une pratique de terrain.

Ah zut un film .. y'a plus de ciné dans ma vie ..

Le film «Les misérables» de Ladj Ly est sorti ce mercredi 20 novembre. L'occasion de questionner en image la manière dont notre société considère sa jeunesse, la prend en compte et surtout la protège. Ce film qui évite tous les clichés et les conceptions manichéennes, nous oblige à penser la protection de l'enfance. Merci, Ladj Ly il était temps.

https://blogs.mediapart.fr/benjamine-weill2/blog/291119/les-miserables-un-appel-criant-la-protection-de-l-enfance?utm_content=buffer9679d&utm_medium=social&utm_source=Facebook_Page&utm_campaign=CM&fbclid=IwAR2xgAWoMpPhNRMARZ4TCpfO818QuqHgemv0EHMJURZkTyI2WVuBGupMBuw

il y a 51 minutes, italove a dit :

Je ne vais pas aller voir ce film, victimiser les banlieues je ne peux plus l'entendre.

J'ai vécu dans des banlieues, il y avait des Portugais, des Espagnols, des Italiens, des Harkis. La vie était dure, les gens travaillaient durs pour des salaires de misère, mais aucun problème, l'éducation était présente, il n'y avait aucun gamin dehors après 20H......

Oui je sais ce n'est pas la même époque, il n'y avait pas autant de trafic, mais je suis désolé, les gens qui critique le gouvernement en disant que leur gamin font n'importe quoi n'ont qu'a les éduquer correctement !

Il n’est pas question ici de morale il est question d’ethnographie, il est question d’au moins prendre le temps de voir ce qu’il se passe.

Moi aussi j’ai d’abord dédaigné d’aller voir ce film vu que j’ai souvent travaillé en banlieue. Je faisais même partie de ces « blancs » c’est à dire de ces européens à la peau blanche et aux yeux clairs qui y allaient dans le cadre d’un travail dit dangereux. Je n’ai d’ailleurs jamais été agressé mais je savais aussi parlementer avant de prendre les photos que je devais prendre dans le cadre de mon travail. J’en ai passé des heures à négocier avec des bandes ou à parler avec des musulmans très convaincus de leur religion.

J’ai  vu les ghettos se constituer, le mécanisme par lequel les populations européennes ( de culture séculaire européenne) partaient de certains quartiers pour laisser place à l’immigration. 
 

Ce film pour les trois quarts de son temps m’a rien appris. En revanche le dernier quart est terrible. Cela fait dix ans que je ne laboure plus ces banlieues. Et oui cela a changé depuis dix ans. Ce film il est nécessaire d’aller le voir.

J’en suis sorti déprimé. Avec un sentiment intense de gâchis. Si vous n’allez pas voir ce film c’est que ne savez pas que le monde évolue, change , se transforme sans cesse. Il est nécessaire de sans cesse se tenir informé. 

il y a 6 minutes, Annalevine a dit :

Il n’est pas question ici de morale il est question d’ethnographie, il est question d’au moins prendre le temps de voir ce qu’il se passe.

Moi aussi j’ai d’abord dédaigné d’aller voir ce film vu que j’ai souvent travaillé en banlieue. Je faisais même partie de ces « blancs » c’est à dire de ces européens à la peau blanche et aux yeux clairs qui y allaient dans le cadre d’un travail dit dangereux. Je n’ai d’ailleurs jamais été agressé mais je savais aussi parlementer avant de prendre les photos que je devais prendre dans le cadre de mon travail. J’en ai passé des heures à négocier avec des bandes ou à parler avec des musulmans très convaincus de leur religion.

J’ai  vu les ghettos se constituer, le mécanisme par lequel les populations européennes ( de culture séculaire européenne) partaient de certains quartiers pour laisser place à l’immigration. 
 

Ce film pour les trois quarts de son temps m’a rien appris. En revanche le dernier quart est terrible. Cela fait dix ans que je ne laboure plus ces banlieues. Et oui cela a changé depuis dix ans. Ce film il est nécessaire d’aller le voir.

J’en suis sorti déprimé. Avec un sentiment intense de gâchis. Si vous n’allez pas voir ce film c’est que ne savez pas que le monde évolue, change , se transforme sans cesse. Il est nécessaire de sans cesse se tenir informé. 

J'ai aussi bossé avec des chercheurs de Paris Huit sur certaines banlieues ( labo ethno ).

 Je n'ai vu que de la relégation , du mépris , de la pauvreté et des jeunes qui cherchaient vivre parce que la vie c'est bien qu'en même.

Lorsque l'on publiait nos résultats dans une revue ( PEPS ) comme par hasard toutes les revues étaient acheté a la sortie de l'imprimerie et direct la poubelle

Jolie censure.

il y a une heure, soloandsolo a dit :

Depuis le film de Ladj Ly :

Dans ces cités, les nôtres, on les appelle les "microbes", ils sont adolescents, grandis comme ils ont pu, entre barres et la rue sans horizon ou aspiration, entre la loi du caïd, celle des frères musulmans, du "Lemaire" de la cité et d'équipes diurnes et nocturnes de la BAC devenue baqueuse et bancale. Ils ont connu le LBD40 bien des années avant les gilets jaunes. Ils sont le désespoir sans fond de lieux mis entre guillemets, ils sont la rage, la rébellion contre une vie pliée presque d'avance, ils sont l'énergie à l'état brut contre la loi inique et déviante d'adultes pliés à cet exercice de déshumanisation des cités. De la haine aux misérables en révolte il n'y avait qu'un pas, Ladj Ly l'a franchi avec un talent extraordinaire pour ce film.

A voir absolument.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583998&cfilm=273579.html

Le débat peut s'engager sans avoir vu le film bien sûr, mais aller le voir avant ou après est fortement conseillé.

 

Ce que je sais c est qu il est très vulgaire et ordurier quand il parle de zineb et de zemmour le langage des banlieues 

Ma femme à enseigné Duval fourré et ce qu il veulent c est gagner beaucoup de tune par tous les moyens surtout illicites 

Ils ne veulent pas pour la plupart bosser dur pour gagner honnêtement leur vie

il y a 14 minutes, Annalevine a dit :

Il n’est pas question ici de morale il est question d’ethnographie, il est question d’au moins prendre le temps de voir ce qu’il se passe.

Moi aussi j’ai d’abord dédaigné d’aller voir ce film vu que j’ai souvent travaillé en banlieue. Je faisais même partie de ces « blancs » c’est à dire de ces européens à la peau blanche et aux yeux clairs qui y allaient dans le cadre d’un travail dit dangereux. Je n’ai d’ailleurs jamais été agressé mais je savais aussi parlementer avant de prendre les photos que je devais prendre dans le cadre de mon travail. J’en ai passé des heures à négocier avec des bandes ou à parler avec des musulmans très convaincus de leur religion.

J’ai  vu les ghettos se constituer, le mécanisme par lequel les populations européennes ( de culture séculaire européenne) partaient de certains quartiers pour laisser place à l’immigration. 
 

Ce film pour les trois quarts de son temps m’a rien appris. En revanche le dernier quart est terrible. Cela fait dix ans que je ne laboure plus ces banlieues. Et oui cela a changé depuis dix ans. Ce film il est nécessaire d’aller le voir.

J’en suis sorti déprimé. Avec un sentiment intense de gâchis. Si vous n’allez pas voir ce film c’est que ne savez pas que le monde évolue, change , se transforme sans cesse. Il est nécessaire de sans cesse se tenir informé. 

Ce n'est pas ce film qui va me tenir informé de la réalité, je vais dans les quartiers et je vois en discutant avec les amis qui y vivent, ça me suffit.

Ma familles, mes amis sont partis des cités pour une unique chose, nous en avons eu marre de cette immigration qui ne voulait pas de nous, qu'ils nous ont fait chier, pneus crevés, voitures incendiées, bagarres, vols, viols. Nous en avons eu assez.

il y a 5 minutes, Niti a dit :

Ce que je sais c est qu il est très vulgaire et ordurier quand il parle de zineb et de zemmour le langage des banlieues 

Ma femme à enseigné Duval fourré et ce qu il veulent c est gagner beaucoup de tune par tous les moyens surtout illicites 

Ils ne veulent pas pour la plupart bosser dur pour gagner honnêtement leur vie

De toute façon y'a pas de boulot pour eux. Heureusement qu'ils trouvent des moyens, vous pourriez encore leur reprocher des aides minables..Ils coutent cher a nourrir, faut leur donner des médicaments . 

Par contre dépenser 100 euros pour acheter une paire de godasse en plastique avec une virgule dessus pour vos gosses par de problème , faut protéger son rang..

il y a 20 minutes, soloandsolo a dit :

Le film «Les misérables» de Ladj Ly est sorti ce mercredi 20 novembre. L'occasion de questionner en image la manière dont notre société considère sa jeunesse, la prend en compte et surtout la protège. Ce film qui évite tous les clichés et les conceptions manichéennes, nous oblige à penser la protection de l'enfance. Merci, Ladj Ly il était temps.

https://blogs.mediapart.fr/benjamine-weill2/blog/291119/les-miserables-un-appel-criant-la-protection-de-l-enfance?utm_content=buffer9679d&utm_medium=social&utm_source=Facebook_Page&utm_campaign=CM&fbclid=IwAR2xgAWoMpPhNRMARZ4TCpfO818QuqHgemv0EHMJURZkTyI2WVuBGupMBuw

Et les parents dans leurs histoires d'enfants? où sont-ils, que font-ils pour leurs propres mômes?

il y a 5 minutes, idiotdubled a dit :

De toute façon y'a pas de boulot pour eux. Heureusement qu'ils trouvent des moyens, vous pourriez encore leur reprocher des aides minables..Ils coutent cher a nourrir, faut leur donner des médicaments . 

Par contre dépenser 100 euros pour acheter une paire de godasse en plastique avec une virgule dessus pour vos gosses par de problème , faut protéger son rang..

J ai vécu en banlieue ce que tu dis c est faux encore un qui parle comme un livre rempli d image  d'Épinal 

il y a 5 minutes, idiotdubled a dit :

De toute façon y'a pas de boulot pour eux. Heureusement qu'ils trouvent des moyens, vous pourriez encore leur reprocher des aides minables..Ils coutent cher a nourrir, faut leur donner des médicaments . 

Par contre dépenser 100 euros pour acheter une paire de godasse en plastique avec une virgule dessus pour vos gosses par de problème , faut protéger son rang..

Vous pensez donc que chaque gosse vivant hors les cités se baladent avec des Nike à 100€?

Vous pensez donc que la misère, une certaine misère, (rien à voir avec celle de la première partie du siècle dernier) n'est concentrée que dans ces cités?

il y a 3 minutes, Niti a dit :

Ce que je sais c est qu il est très vulgaire et ordurier quand il parle de zineb et de zemmour le langage des banlieues 

Ma femme à enseigné Duval fourré et ce qu il veulent c est gagner beaucoup de tune par tous les moyens surtout illicites 

Ils ne veulent pas pour la plupart bosser dur pour gagner honnêtement leur vie

Les clichés ont la vie dure et se perpétuent sans fin sur forum.

Ce film est la fois politique, sociologique et ethnographique (comme il est noté ci-haut). Il ne fait pas état d'une mentalité innée de gagneur de fric illégal immoraux, il montre la déconstruction de l'humanisation de ces lieux à travers un prisme de lois déviantes sur des pôles qui s'entrecroisent, celle des caïds, celle des "indigènes" adultes qui sont censés palier à la défection de l'autorité étatique, celle d'intégristes tentant par revers d'imposer une loi religieuse et enfin de baqueux à la dérive dans des compromis et des compromissions dans un univers en perdition.

Le plus important, pour le sujet du film, étant de souligner l'aspect destructeur pour les enfants devenant des adolescents, détruits de l'intérieur, la révolte finale contre tous les acteurs d'une loi reformulée de façon déviante, seule réponse possible : la sauvagerie à l'état brut dans le désespoir de plus pouvoir être.

il y a 7 minutes, Morfou a dit :

Et les parents dans leurs histoires d'enfants? où sont-ils, que font-ils pour leurs propres mômes?

Tu iras voir le film, les parents on les voit, les femmes aussi. On parle de cités dans la grande banlieue parisienne, valable pour toutes les cités du monde, pas de villages de 500 personnes.

il y a 6 minutes, Niti a dit :

J ai vécu en banlieue ce que tu dis c est faux encore un qui parle comme un livre rempli d image  d'Épinal 

Mais oui je ne connais pas et ils sont tous millionnaires a Montfermeil.....

il y a 3 minutes, soloandsolo a dit :

Les clichés ont la vie dure et se perpétuent sans fin sur forum.

Ce film est la fois politique, sociologique et ethnographique (comme il est noté ci-haut). Il ne fait pas état d'une mentalité innée de gagneur de fric illégal immoraux, il montre la déconstruction de l'humanisation de ces lieux à travers un prisme de lois déviantes sur des pôles qui s'entrecroisent, celle des caïds, celle des "indigènes" adultes qui sont censés palier à la défection de l'autorité étatique, celle d'intégristes tentant par revers d'imposer une loi religieuse et enfin de baqueux à la dérive dans des compromis et des compromissions dans un univers en perdition.

Le plus important, pour le sujet du film, étant de souligner l'aspect destructeur pour les enfants devenant des adolescents, détruits de l'intérieur, la révolte finale contre tous les acteurs d'une loi reformulée de façon déviante, seule réponse possible : la sauvagerie à l'état brut dans le désespoir de plus pouvoir être.

Tu iras voir le film, les parents on les voit, les femmes aussi. On parle de cités dans la grande banlieue parisienne, valable pour toutes les cités du monde, pas de villages de 500 personnes.

Et alors?

Je n'irai pas voir ce film...je veux juste savoir ce que font les parents pour leurs enfants...

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Et alors?

Je n'irai pas voir ce film...je veux juste savoir ce que font les parents pour leurs enfants...

Le film en parle, si tu ne veux pas le voir tu resteras sur ta faim de savoir, c'est ton problème

il y a 2 minutes, soloandsolo a dit :

Le film en parle, si tu ne veux pas le voir tu resteras sur ta faim de savoir, c'est ton problème

Vous touchez des royalties sur ce film?