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Non, mais d'où vient ce malaise ?!


brooder

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Membre, 57ans Posté(e)
lysiev Membre 8 470 messages
Maitre des forums‚ 57ans‚
Posté(e)
il y a une heure, brooder a dit :

eau chaude, eau froide, eau mitigé ?!

Eau mitigée avec de la mousse.:)

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Il y a 3 heures, lysiev a dit :

Eau mitigée avec de la mousse.:)

Sais-tu que le paradis est fait de tables, de chaises et de soupières :8):

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Membre, 57ans Posté(e)
lysiev Membre 8 470 messages
Maitre des forums‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, brooder a dit :

Sais-tu que le paradis est fait de tables, de chaises et de soupières :8):

Tu l'as visité :smile2:

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Il y a 2 heures, lysiev a dit :

Tu l'as visité :smile2:

Bien sûr, "Chez nous, nous avions une table, quatre chaises et l'éternité ..." ;)

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Membre, 33ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 273 messages
Mentor‚ 33ans‚
Posté(e)
Le 26/10/2019 à 20:04, g.champion a dit :

une réaction irrationnelle ne peut pas être expliquée par la raison. La raison ne peut donc pas trouver des raisons à chaque chose ? Et si elle trouve des raisons à chaque chose, tout ne devient-il pas rationnel ? 

Les mouvements de 68 portaient cette exaltation de l'irrationalité, cherchaient la fuite du réel (drogues), de même le surréalisme n'est pas autre chose : je me situe au plan des discours, valeurs engagées, etc. Une réaction irrationnelle vise sciemment la rationalité, c'est un attentat perpétré contre ce qui est plus ou moins clairement ou confusément associé à elle. On peut prendre ces réactions pour objet d'étude et parvenir à des résultats, sans que les actes ou attitudes visées cessent par là d'être irrationnels.  

 

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Membre, 43ans Posté(e)
Marzhin Membre 640 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)
Le 18/10/2019 à 23:35, brooder a dit :

Tout le monde le ressent depuis (le début de l'existence) et tout le monde sourit de ses plus belles dents blanches ?

Religieux, c'est la faute à Eve :mef:

Scientifique, c'est un refoulement :hum:

... où philosophiquement, faut s'y faire :bo:

Le philosophe Martin Heidegger l'explique ainsi, par l'ontologie : l'angoisse est existentiale - ontologiquement existentielle, intrinsèquement si vous préférez. C'est une angoisse un peu spéciale, puisque c'est précisément une angoisse-à-être (d'avoir-à-être). En effet, pour commencer, nous tous qui sommes des êtres-là, des êtres-au-monde, des êtres-avec-autrui ... pour commencer, nous sommes des êtres-jetés ! Nous nous vivons insensément comme jetés-là, au-monde, avec-autrui : c'est notre être existential.

Même si nous pouvons nous donner des justifications valables (l'accouplement de nos parents, l'évolution des espèces jusqu'à l'humaine, l'Histoire cosmologique de l'univers rendant favorable l'apparition de la vie sur Terre, et ainsi de suite régressivement même avant le Big Bang, soit métaphysiquement à travers des raisonnements sur la nature du temps, soit religieusement à travers des raisonnements sur la nature de quelque grand esprit, soit scientifiquement à travers des raisonnements sur des modèles astrophysiques, etc.) ... même si nous pouvons nous donner des justifications valables, donc, ces raisons ne nous viennent qu'a posteriori, après l'être-jeté. Dit autrement : il n'y a que l'être-jeté (là, au-monde, avec-autrui) qui soit capable de s'interroger sur son être-jeté, qu'il partage pour ainsi dire avec l'Être entier.

Par quoi notre être existential, est intrinsèquement souci. Ce souci est un souci aussi spécial que l'angoisse qu'il éprouve fondamentalement, mais c'est parce qu'il est souci qu'il angoisse, et parce qu'il angoisse qu'il se soucie. C'est un souci-à-être, un souci d'être, ou d'avoir à être.

Dit avec une image : nous sommes tous des mouches prises dans la toile d'araignée de l'Être. Et ça tombe tout aussi bien, puisque Martin Heidegger estime qu'une de nos déterminations existentiales, en plus de l'angoisse, du souci, de l'être-jeté, là, au-monde, avec-autrui ... est l'être-vers-la-mort. Or, ce serait dans la méditation de cette détermination précise, que nous découvririons notre être-en-propre authentiquement, et que nous prendrions résolument en charge notre devancement, c'est-à-dire notre temporalisation soucieuse angoissée.

Sinon, nous nous cherchons des succédanés dans l'On, dans la Masse du commun des mortels, qui brasse tant d'équivoques, de on-dits et autres emprises des uns sur les autres, inauthentiques ... et encore que nous devions bien faire notre vie par-devers cette déchéance, rapport à notre authenticité. Autant de raisons de nous soucier/d'angoisser encore.

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