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Pourquoi les juifs?

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)
Bonjour ;)

Qui est le plus grand pourvoyeur d'armes dans le monde ?

A quoi servent c'est armes en dehors des conflits dit "conventionnel"

Elles servent bien a des terroristes? :o

Donc suffit de trouver le plus grand marchand et (ses colleges) d'armes pour connaitre le plus grand terroriste.

Et tant qu'on y est on devrait faire une etude pour savoir chez qui les terroristes et les meurtriers en tout genre achettent leurs couteaux pour egorger leurs otages.. :D Et hop, en taule le pdg d'IKEA.

:o:o

C'est dingue cette volonte incroyable qui consiste a vouloir faire le chapeau au monde entier, sauf a ceux qui precisement perpetuent les meurtres et le terrorisme. Tu as de la famille chez Al Quaida ou quoi???

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Membre, Posté(e)
mistral gagnant Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

kyrilluk :o

Al Quaida non je n'ai pas de famille chez Al Quaida ;)

je disais juste que les israeliens avait des hilicopteres,des avions ,des buldozers pour bombarder les palestiniens et autres et que vu la puissance de feu des palestinniens trés faibles l'une de leurs principales armes etait des bombes humaines ,tout le monde le sait je pense.

Attention je te dit pas que je suis d'accord ne te meprends pas :D .

Mais leurs bombes sont des hommes,des femmes et bientot des enfants cela demontre bien la detresse dans laquelle ils sont !!! ils apportent la detresse dans les familles innocente d'israel comme le font les iraeliens avec leurs helicopteres,leurs avions ,leurs polices(j'avais oublié!) ectx...en palestine.

Tous des terroristes :o .

Modifié par mistral gagnant
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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)
Attention je te dit pas que je suis d'accord ne te meprends pas :o .

Mais leurs bombes sont des hommes,des femmes et bientot des enfants cela demontre bien la detresse dans laquelle ils sont !!! ils apportent la detresse dans les familles innocente d'israel comme le font les iraeliens avec leurs helicopteres,leurs avions ,leurs polices(j'avais oublié!) ectx...en palestine.

Tu oublies toutefois de mentionner le faite qu'Israel ne fait que repliquer a des attaques terroristes, et qu'ils ne visent pas les civils, mais plutot des terroristes qui utilisent lachement la population comme bouclier humain. Perso, ca ne me fairait ni chaud ni froid, si les terroristes visaient les hommes politiques ou les militaires: cela fait partie de leur metier. Mais vise deliberement des innocents, c'est degeulasse et ne peut pas etre mis sur le meme plan que l'armee israelienne qui ne ciblent que des terroristes armees.

D'autre part, tu sembles impliquee que la detresse est la raison derriere les bombes humaines, alors que ce n'est pas le cas. La veritable raison c'est la haine dont les palestiniens se nourissent depuis pres d'un siecle envers les juifs.

Je ne pense pas que toi, meme si disons un noir avait violer ta copine, detruit ta maison, tu irais chasser tous les noir pour leur faire la peau. Il y a ton bon sens et ton sens de la justice qui te retient d'en arriver la. Il y a aussi le faite, qu'a priori tu ne nourris pas de haine pour les noir.

Si toi meme tu ne soutiendrais pas le deferlement d'une telle haine, pourquoi juges-tu normal, comprehensible que quelqu'un, qu'un peuple que tu ne connais qu'a travers des reportages, puisse le faire?

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Membre, Posté(e)
mistral gagnant Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

b

tirisraelbc1.png

Cette image, extraite d'un document qui a fait le tour du monde, est l'une des illustrations les plus tragiques de ces affrontements. Le 30 septembre, un cameraman de France 2 se trouvant dans la bande de Gaza, à proximité de la colonie juive de Netzarim, filme un père et son fils qui tentent de s'abriter des tirs israélo-palestiniens. Alors qu'ils sont pris pour cibles, le père tente de protéger son fils, qui est mortellement touché. Selon les témoins, les tirs proviennent de la position israélienne, ce que dément l'armée israélienne. La mort de cet enfant devient le symbole de la seconde Intifada.AFP/CorbisMicrosoft ® Encarta ® 2007. © 1993-2006 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Crois tu vraiment que quand un avion tir sur un quartier palestinien ce n'est pas tuer et terroriser la population??

Des deux coté ils terrorisent les populations c'est une strategie de guerre!

sauf que d'un coté il y a plus de morts directe et indirecte.

c'est mon avis.

http://img158.imageshack.us/img158/9489/tirisraelbc1.png

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Membre, 43ans Posté(e)
New comer Membre 1 001 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

On a très souvent tendance à se placer du côté du plus faible et en l'occurence, ce sont les Palestiniens qui semblent les plus faibles dans le cas du conflit qui les oppose aux Israeliens.

Tout le monde est d'accord pour condamner les actes terroristes mais dès lors, parler de justice pour l'un ou l'autre camp est une chose très délicate.

Il ne s'agit pas de trouver un acte normal mais d'analyser et comprendre, comprendre pourquoi est-ce que les Palestiniens se comportent en terroristes. Et au regard des causes, on peut en effet comprendre pourquoi un acte est posé.

L'analyse, c'est ce que semble refuser de faire beaucoup de personnes pour ne s'arrêter qu'à la froideur des faits. Tout n'est pas simplement blanc ou noir.

Je ne suis pas certain de comprendre ce qui oppose réellement les Israeliens et les Palestiniens, tellement ce conflit me paraît parfois absurde et aussi parce que je le regarde de loin; mais je crois comprendre les hommes, leur colère et parfois leur haine et leur folie.

Modifié par New comer
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Membre, Vipère lubrique, 82ans Posté(e)
Stein Membre 1 771 messages
82ans‚ Vipère lubrique,
Posté(e)

Mistral Gagnant,

A titre personnel, je trouve que votre tactique est de plus en plus discutable éthiquement parlant.

Je ne me permettrais pas de tomber aussi bas que vous. Je pourrais poster des photos de bus scolaires israëliens éventrés, si vous tenez tant que ça à donner dans la surenchère via des photos, mais qu'est-ce que cela apporterait, à part faire de nous autant de voyeurs potentiels se repaissant du malheur des autres, de l'horreur à l'état pure?

Pourquoi mettre en concurrence les douleurs?

---

Ah oui, une statistique: Lors des années de la seconde Intifada, à peu près autant d'enfants israëliens et palestiniens ont péri. Il y a même un léger avantage aux victimes juives -dans cette catégorie-là-, étant donné que les terroristes palestiniens ciblent délibérément les gens les plus démunis et sans défense (femmes, vieillards, créches, hopitaux... etc...).

---

Enfin, je vais le dire comme je le pense. Oui, bien entendu qu'il y a une composante culturelle spécifique qui explique la violence des palestiniens musulmans. Il y a plusieurs siècles d'histoire d'attentats politiques violents dans cette région du monde, c'est une tradition rapport aux codes tribaux, au fameux "sens de l'honneur" et j'en passe, plus une théorisation religieuse poussée du fait de l'influence des sectes ismaëliennes dès le moyen-âge.

Etre pauvre, avoir perdu la guerre et même être opprimé n'est non seulement pas une justification suffisante aux actes terroristes, mais ce n'en est même pas la véritable cause.

Est-ce que les favelados, au Brésil, se font sauter dans les discothèques de Sao Paulo?

Est-ce que les intouchables indiens viennent plastiquer des crêches à Bombay?

Est-ce que les centaines de millions d'africains sub-sahariens lancent régulièrement ce type d'attaque contre le monde entier?

---

Il y a un seul cas analogue à ce qu'on observe en Israël, un seul cas de par le monde qui lui aussi possède des racines culturelles tout à fait spécifiques, et qu'aucun sociologue ne démentirait d'ailleurs: les Tigres Tamouls...

---

Il s'agit avant tout de HAINE brute. D'une haine entretenue, sacralisée, instrumentalisée... D'une haine qui monopolise presque toute l'attention des palestiniens musulmans (les autres communautés en sont quasi-exemptes). Même de nombreux intellectuels palestiniens en ont parlé (ex: Edward Saïd, Elias Sanbar... etc...), de cet extrémisme jusqu'au boutiste qui caractérise leur univers.

Modifié par Stein
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Membre, 36ans Posté(e)
korloff Membre 774 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)

Stein : Avez-vous écrit un ou plusieurs livres ? Car si c'est le cas, je l'es lirais avec grand interêt ! Sinon quel livre me conseiller vous pour comprendre le conflit entre Palestiniens et Israliens ? J'aime beaucoup votre vision des choses...

Modifié par korloff
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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)
Il s'agit avant tout de HAINE brute. D'une haine entretenue, sacralisée, instrumentalisée... D'une haine qui monopolise presque toute l'attention des palestiniens musulmans (les autres communautés en sont quasi-exemptes). Même de nombreux intellectuels palestiniens en ont parlé (ex: Edward Saïd, Elias Sanbar... etc...), de cet extrémisme jusqu'au boutiste qui caractérise leur univers.

Bien vue Stein, ton analyse est pertinente, comme bien souvent. La racine du probleme est dans la haine, ce qui est difficile de montrer, si bien que la propagande palestiniene fait tant d'emule (et cela donne un bon pretexte pour hair les juifs...)

Au demeurant, je sais que tu n'etais pas nee, mais ce serait cool si tu rappellais, succintement, les evenements des annees 29-39 avec les emeutes palestinienes...

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Membre, 41ans Posté(e)
ecniv Membre 682 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)
Enfin, je vais le dire comme je le pense. Oui, bien entendu qu'il y a une composante culturelle spécifique qui explique la violence des palestiniens musulmans. Il y a plusieurs siècles d'histoire d'attentats politiques violents dans cette région du monde, c'est une tradition rapport aux codes tribaux, au fameux "sens de l'honneur" et j'en passe, plus une théorisation religieuse poussée du fait de l'influence des sectes ismaëliennes dès le moyen-âge.

Etre pauvre, avoir perdu la guerre et même être opprimé n'est non seulement pas une justification suffisante aux actes terroristes, mais ce n'en est même pas la véritable cause.

Est-ce que les favelados, au Brésil, se font sauter dans les discothèques de Sao Paulo?

Est-ce que les intouchables indiens viennent plastiquer des crêches à Bombay?

Est-ce que les centaines de millions d'africains sub-sahariens lancent régulièrement ce type d'attaque contre le monde entier?

Pour ma part j'y vois quand même une différence notable, a savoir le fait qu'on ait déplacé toute une population pour y mettre un autre a la place. Pour peu que *l'honneur* comme vous dites soit quelque chose de bien ancré dans la culture du peuple déplacé, ca donne un des éléments important qui contribue à ce qu'on peut voire ajd. En quelque sorte l'envahisseur contre lequel il faut résister a tout prix (enfin c'est en partie comme ca que je le percoit).

Ajouté a cela l'élargissement progressif des frontières israeliennes au détriment de celle des palestiniens...

Non pas que ca justifie tout les attentats qui ont lieu bien sur, stt a l'encontre des civils, mais ca les expliquent en partis, et ca me semble un peu différent des exemples qui ont été donnés..

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)
Enfin, je vais le dire comme je le pense. Oui, bien entendu qu'il y a une composante culturelle spécifique qui explique la violence des palestiniens musulmans. Il y a plusieurs siècles d'histoire d'attentats politiques violents dans cette région du monde, c'est une tradition rapport aux codes tribaux, au fameux "sens de l'honneur" et j'en passe, plus une théorisation religieuse poussée du fait de l'influence des sectes ismaëliennes dès le moyen-âge.

Etre pauvre, avoir perdu la guerre et même être opprimé n'est non seulement pas une justification suffisante aux actes terroristes, mais ce n'en est même pas la véritable cause.

Est-ce que les favelados, au Brésil, se font sauter dans les discothèques de Sao Paulo?

Est-ce que les intouchables indiens viennent plastiquer des crêches à Bombay?

Est-ce que les centaines de millions d'africains sub-sahariens lancent régulièrement ce type d'attaque contre le monde entier?

Pour ma part j'y vois quand même une différence notable, a savoir le fait qu'on ait déplacé toute une population pour y mettre un autre a la place. Pour peu que *l'honneur* comme vous dites soit quelque chose de bien ancré dans la culture du peuple déplacé, ca donne un des éléments important qui contribue à ce qu'on peut voire ajd. En quelque sorte l'envahisseur contre lequel il faut résister a tout prix (enfin c'est en partie comme ca que je le percoit).

Ajouté a cela l'élargissement progressif des frontières israeliennes au détriment de celle des palestiniens...

Non pas que ca justifie tout les attentats qui ont lieu bien sur, stt a l'encontre des civils, mais ca les expliquent en partis, et ca me semble un peu différent des exemples qui ont été donnés..

Tout a fait il ne faut pas oublier l origine du conflit lui meme.Tout est dit on peut essayer de justifier ou ligimiter comme on veux l élargissement des frontieres Israelienes il n en est pas moins qu un peuple s attribut un territoire au depend d un autre.

Apres crier "ho les mechants ils se defendent en tuant des gens" je trouve ça bien facile.

Et dans des cas comme celui ci on dis quoi ?

Sept enfants tués dans un raid de la coalition en Afghanistan

LEMONDE.FR avec AFP, Reuters et AP | 18.06.07 | 07h49

Sept enfants afghans ont été tués, dimanche 17 juin, dans un raid aérien de la coalition sur la province de Paktika, proche de la frontière avec le Pakistan, a annoncé lundi la coalition.

Le raid, mené sous commandement américain, visait une madrassa (école coranique) et une mosquée soupçonnées d'abriter des combattants d'Al-Qaida dans le sud-est de l'Afghanistan. Plusieurs militants islamistes auraient été tués dans l'opération et deux autres arrêtés. Le raid a été mené dimanche soir tard, avec l'appui de troupes afghanes au sol, quelques heures après un attentat qui a visé à Kaboul un bus de la police, faisant 35 morts et 52 blessés. :o

le mot terrorisme ne concerne que les tetes blondes !! Quand un vulgaire, ignorant même, afgan, lance une bombe qui tue un ou deux GIs ça c'est du terroisme !

Quand un GI, bien portant sur lui, avec un beau chti casque USA, ses lunettes Ray Ban, sa jolie mitraillette et son navion tout mignon, lance une grosse roquette qui fait boum et qui tue des enfants, des viellards, des femmes, enfin, des trucs humains qu'on appelle Afgans, ça ce n'est pas du terrorisme ! C'est une bavure ! Soit c'est la faute à ses lunettes qui n'ont pas bien ciblé et dans ce cas, les trucs humains devront saisir la campagnie Ray Ban pour avoir des dédomagements, soit c'est la faute aux machins trucs afgans : ils n'avaient pas à se mettre sous la bombe ! Non mais ... . :o

Modifié par transporteur
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Membre+, , Posté(e)
TitoVaudoo Membre+ 5 355 messages
,
Posté(e)
...

...

En réponse au choix de la Palestine comme terre d'accueil, d'après ce qu'a écrit Stein, je ne vois aucun autre argument que celui là:

1) Avez-vous lu ma réponse précédente, lorsque j'explique pourquoi tant de juifs ont dû immigrer en Israël?

Ils ne l'ont pas voulu, ils n'ont pas eu le choix. Ce n'est donc pas une "colonisation" au sens strict du terme (parce qu'il n'y a pas de métropole d'origine), mais un déplacement de population, un regroupement.

Cela n'empêche pas que les Israéliens, même si leur motivations étaient légitimes, ont pratiqué une politique colonialiste. Bien sur, le fait que Israël ne soit pas un pays avant 1948 rend aléatoire le terme, mais les retombées sur le peuple Palestinien restent une exploitation de ses richesses, la privation de ses terres, les réfugiés et les tueries. Si le terme colonialisme ne s'applique pas par définition, c'est parce que les phénomènes de déplacement de population et de regroupements massifs dans l'histoire ne sont pas reconnus et ont entraînés la quasi disparition des populations autochtones (les Amérindiens, les Bushmen, les Maoris...). Le dernier phénomène du genre en date est ce qui s'est passé au Moyen-Orient. Mais voilà, si ce n'est pas du colonialisme, les moyens employés restent les mêmes. Donc je ne vois toujours pas pourquoi c'est en Palestine que devrait se créer Israël et pourquoi ce sont les Palestiniens qui devraient payer pour les persécutions subies par les juifs. Alors où? Je n'en sais fichtrement rien et mon ignorance ne suffit pas à choisir la Palestine, cette question aurait dû être posée à une autre époque, et à d'autres personnes.

Ceci est un des points de divergence entre nous Stein, et pas des moindres.

Les autres points de divergences:

  • Nous sommes tous les deux d'accord sur la gravité des persécutions subies par les juifs au cours des siècles, atteignant leur summum durant le seconde guerre mondiale. Une solution s'imposait, la création d'Israël, et bien soit.

Notre raisonnement est donc le suivant: un peuple persécuté, sans terre n'a d'autre choix que de se regrouper sur une seule Terre qui lui appartenait.

Mais là où vous vous contredites et que vous montrez votre parti pris, est le fait que vous niiez ce droit aux réfugiés palestiniens. Ne sont-ils pas, comme vous le dites, persécutés en Syrie, en égypte ou au Liban? Ne sont-ils pas un peuple sans terre? Leur niez-vous leur statut de peuple? Le fait qu'ils soient pauvres et faibles les prive donc de leur droits? Si vous acceptez le droit de retour aux juifs en Israël, vous devez accepter le retour des réfugiés Palestiniens, avec les conséquences que cela aura, comme il y a eu des conséquences dues au retour des juifs en Israël.

  • Autre point: Je ne vois pas du tout quelle est votre logique quand vous dites être pour un retour aux frontières de 1967, et pas à celles de 1948. Et quand bien même vous parlez de 1967, cela implique le Golan (je n'ai toujours pas eu vos source concernant vos affirmations sur les druzes du Golan, ce que j'en sais est qu'ils ont refusé la nationalité israélienne en 1984, et qu'ils faut compter avec les 350 000 réfugiés du Golan en Syrie). Quand vous avez dit "1967 grosso modo", le grosso modo concernait le Golan?^^

Comme j'ai pu lire que vous êtes contre les implantations de colonies en Cisjordanie, nous n'en parlerons pas, nous sommes d'accord.

Si nous arrivons à nous mettre d'accord sur les deux points cités, c'est déjà ça.

Il ya de ça 5 pages, j'ai posté ces questions, à tous, et notamment à Stein, sans rien obtenir.

Quoi donc?

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Membre, 36ans Posté(e)
korloff Membre 774 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)
Quand un GI, bien portant sur lui, avec un beau chti casque USA, ses lunettes Ray Ban, sa jolie mitraillette et son navion tout mignon, lance une grosse roquette qui fait boum et qui tue des enfants, des viellards, des femmes, enfin, des trucs humains qu'on appelle Afgans, ça ce n'est pas du terrorisme ! C'est une bavure ! Soit c'est la faute à ses lunettes qui n'ont pas bien ciblé et dans ce cas, les trucs humains devront saisir la campagnie Ray Ban pour avoir des dédomagements, soit c'est la faute aux machins trucs afgans : ils n'avaient pas à se mettre sous la bombe ! Non mais ... . :o

Pourquoi parler vous des américains ? Pourquoi les A-M-E-R-I-C-A-I-N-S ? Enfin bons, toute de même : nous sourions pas en cause de tous les fatalitais du monde ? Hein, où est le bon sens de votre message ? C'est nous qui vendons des armes et entraînent les terroristes ? Qui à vraiment créer le terrorisme ?

__________

Même si Oussama Ben Laden a était formé par le CIA pour organiser certain conflit, celà ne veu pas dire que tout les américains sont pour. Une grande partie des Etat Unis et contre Oussama Ben Laden voir même à 99.99%.

Après certain penssent que Bush et Oussama Ben Laden, Saddam, prennent un verre et joue au Poker menteur... Où est la véritée ?

Modifié par korloff
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Membre, Posté(e)
mistral gagnant Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A lire stein j'ai l'impression que c'est les palestiniens qui veulent prendre le pays aux israeliens ,je pense stein que tu es de mauvaise foi,tu es comme le parisien qui encourage le PSG car il est né a paris

Il qu'il serais né a marseille il trouverais les memes arguments pour les marseillais.

la situation en israel/palestine c'est que le gros veux manger le petit avec l'aide des americains,

je pourrez te dire que c'est la lois de la nature est laissons faire et pourquoi pas? dieu reconnaitra les siens.

mais il faut arretez de vouloir essayer de me faire avaler des couleuvres comme on dit dans mon coin qui n'est ni marseille ni paris :o

il y a des gens competents qui n'arrive pas a regler le probleme car des interets geo/strategique dans la region qui nous depassent tous certainemt

voila stein tout tes arguments pourrez etre retourné a la faveur des palestiniens avec les meme mots .

Et la photo que j'ai mis c'etait une petite pensée pour ce gamin est ce pere

mais il est claire que j'aurais pu trouver la meme photo pour un attentat terroriste contre un bus israelien ou autre,mais je n'etait pas dans la demarche de la photo la plus cruelle je suis juste tombé dessus par hazard.

tout de suite les mauvaises pensées a mon encontre .

vilain :o

korloff les armericains ils sont partout c'est la premiere puissance mondial je crois qu'il y a beaucoup d'americains de confession juive (communautée puissante AIPAC) les juifs d'amerique soutiennent israel normal c'est la terre promise,n'oublie pas surtout qu'ils votent, + un allier puissant dans la region donc pour le gouvernement americain le choix est claire!!

Je dis gouvernement americain,Je dis pas peuple.

Modifié par mistral gagnant
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Membre, Posté(e)
fannychou Membre 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)
A lire stein j'ai l'impression que c'est les palestiniens qui veulent prendre le pays aux israeliens ,je pense stein que tu es de mauvaise foi,tu es comme le parisien qui encourage le PSG car il est né a paris

Il qu'il serais né a marseille il trouverais les memes arguments pour les marseillais.

la situation en israel/palestine c'est que le gros veux manger le petit avec l'aide des americains,

je pourrez te dire que c'est la lois de la nature est laissons faire et pourquoi pas? dieu reconnaitra les siens.

mais il faut arretez de vouloir essayer de me faire avaler des couleuvres comme on dit dans mon coin qui n'est ni marseille ni paris :o

il y a des gens competents qui n'arrive pas a regler le probleme car des interets geo/strategique dans la region qui nous depassent tous certainemt

voila stein tout tes arguments pourrez etre retourné a la faveur des palestiniens avec les meme mots .

Et la photo que j'ai mis c'etait une petite pensée pour ce gamin est ce pere

mais il est claire que j'aurais pu trouver la meme photo pour un attentat terroriste contre un bus israelien ou autre,mais je n'etait pas dans la demarche de la photo la plus cruelle je suis juste tombé dessus par hazard.

tout de suite les mauvaises pensées a mon encontre .

vilain :o

korloff les armericains il sont partout c'est la puissance mondial je crois qu'il y a plus de juif en amerique(communautée puissante) qu'en israel c'est normal que les iraeliens d'amerique soutiennent israel et n'oublie pas surtout ils votent,donc pour le gouvernement americain le choix est claire!!

Je dis gouvernement americain,Je dis pas peuple.

Comme vous l'avez dit si justement, des gens plus compétant que vous travail sur ce conflit, alors dire que les Etats Unies se plient au désisions des juif sous pretexte qu'ils votent est une anerie monumental!Lorsqu'on sait que tout le monde au USA a le droit de vote et que les juif ne représentent QUE 0,001 /100 de la population mondial! d'autre part si le gouvernement americain était a la botte des juif, pourquoi n'ont ils pas bonbardé les rails menant au train d'extermination , il fallait a pres tout qu'un avion et une bombe! EH bien moi je vais vous le dire! C'est a cause de personne comme vous qu'ils ne l'ont pas fait ! et vous savez pourquoi? Car ils avez peur de l'opinion public!

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Membre, 37ans Posté(e)
Ange cristal Membre 49 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Je crois avoir la réponse...

Voilà mon point de vue :

Les juifs étaient autre fois une grande partie des commrçants. Ainsi, ils étaient en moyenne plus aisé que beaucoup d'autres gens. Beaucoup ont donc dit que les juifs avaient tout l'argent et donc que c'était des voleurs. Donc ça a commencé par de la jalousie qui conduit parfois à la haine...

D'ailleurs toutes les formes de discriminations s'expliquent par le passé :

Exemple : Le racisme envers les noirs est du à la décolonisation qui n'a pas plu à certains qui se croyaient supérieurs... (quelle c*******).

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Membre, Posté(e)
mistral gagnant Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour fannychou?

Escuser moi de pas vous repondre mais on a pas eté presenté,ma maman m'a toujours interdit de parler aux etrangers,desolé.

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)
Donc je ne vois toujours pas pourquoi c'est en Palestine que devrait se créer Israël et pourquoi ce sont les Palestiniens qui devraient payer pour les persécutions subies par les juifs. Alors où? Je n'en sais fichtrement rien et mon ignorance ne suffit pas à choisir la Palestine, cette question aurait dû être posée à une autre époque, et à d'autres personnes.

Les posts precedents auraient du t'apporter deja des elements de reponses. Les juifs sont en palestine depuis des millenaire. Meme apres la diaspora du premier siecle, il y a toujours eu des juifs qui eux sont rester. Le retour sur leur terre s'est fait de maniere progressive dans un premier temps, et c'est accellerer au debut du siecle dernier a cause des persecutions en tout genre qu'ils subissaient.

Lorsqu'ils arrivaient en palestine, ils ne mettaient pas a tuer tous le monde et prendre leur terre. Ils l'ont fait de maniere legal: en achetant des terres. Dans les annees 30, les palestiniens se sont sentit menacee par ces nouveaux arrivant, et mus par un racisme hideux, ont commencer par mener des actions terroristes contre les juifs, esperant les faire repartir. En reponse, les juifs ont commence a former des milices d'auto-defences, parce que les britaniques, censee les proteger, etaient en realite presqu'aussi raciste que les arabes et ne faisaient pas grand chose pour leur venir en aide.

Entre les annees 30 et la fin de la seconde guerre mondiale, il y a eu de nombreuses attaques de la part des arabes afin de tuer et de faire partir les juifs deja installe. Les juifs qui venaient se refugier en Israel, venaient pas seulement d'europe, mais aussi des autres pays arabes ou ils etaient persecuters aussi.

Israel n'a fait que repondre aux attaques de ces voisins. C'est la victime dans cette affaire, et non pas l'agresseurs. Ce qui derange, c'est que la victime a sus prendre le dessus sur ses agresseurs...

Mais là où vous vous contredites et que vous montrez votre parti pris, est le fait que vous niiez ce droit aux réfugiés palestiniens. Ne sont-ils pas, comme vous le dites, persécutés en Syrie, en égypte ou au Liban? Ne sont-ils pas un peuple sans terre? Leur niez-vous leur statut de peuple? Le fait qu'ils soient pauvres et faibles les prive donc de leur droits? Si vous acceptez le droit de retour aux juifs en Israël, vous devez accepter le retour des réfugiés Palestiniens, avec les conséquences que cela aura, comme il y a eu des conséquences dues au retour des juifs en Israël.

Il ya de ça 5 pages, j'ai posté ces questions, à tous, et notamment à Stein, sans rien obtenir.

Quoi donc?

Les palestiniens ont des terres et si ils ont garder leur status de refugier, dans une strategie politique. Parce que tu evites soigneusement de mentionner le faite que pendant la guerre, il n'y avait pas que des refugier palestiniens, il y avait aussi des refugiers juifs. Par exemple, il y avait une grande communaute juive qui vivaient a gaza. Que sont-ils devenus? Comme tous les autres refugies juifs venant des pays arabes, certains ont emigrer en europe, d'autres aux etats-unis ou en Israel. Mais aujourdhui, ca belle lurette qu'ils n'ont plus le status de refugies.

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Membre, Posté(e)
mistral gagnant Membre 3 967 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour les courageux :o

5 HISTOIRE

L'histoire du territoire sur lequel s'est constitué Israël est celle de la Palestine. Si l'état israélien a été créé le 14 mai 1948, son histoire moderne remonte en fait aux débuts du mouvement sioniste fondé, en 1897, par Théodore Herzl au congrès de Bâle. Le sionisme a pour projet la création, en Palestine, d'un foyer national pour le peuple juif. Les fondateurs d'Israël sont issus du mouvement sioniste comme le sont les institutions de l'état.

5.1 L'établissement d'un foyer national juif

é la veille de la Première Guerre mondiale, la Palestine, alors sous domination de l'Empire ottoman, compte 590 000 habitants, dont 57 000 Juifs. Ces derniers sont 12 000 en 1845.

L'adhésion au sionisme est surtout le fait des Juifs ashkénazes d'Europe orientale, les plus touchés par l'antisémitisme. Durant la Première Guerre mondiale, alors même que les Britanniques ont promis aux Hachémites la création d'un Grand état arabe en échange de leur appui contre les Ottomans, le dirigeant sioniste Haïm Weizmann obtient du secrétaire d'état au Foreign Office, lord Balfour, un engagement en faveur de l'établissement, en Palestine, d'un foyer national pour le peuple juif. La déclaration Balfour, publiée le 2 novembre 1917, ne prévoit nullement la création d'un état juif. Elle encourage cependant l'immigration juive, soutenue par le Fonds national juif, et est surtout à l'origine d'un malentendu durable entre Juifs et Britanniques.

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la Société des Nations confie à la Grande-Bretagne un mandat sur la Palestine, précisant que les Britanniques aideront les Juifs à « reconstituer leur foyer national dans ce pays ». Les officiers britanniques, sous le commandement d'un haut-commissaire nommé par Londres, sont chargés de la défense et de la sécurité du territoire, de l'immigration, du service postal, des transports et des installations portuaires. Le mandat porte sur un territoire englobant les deux rives du Jourdain, mais, en mars 1921, à la conférence du Caire, les Britanniques reconnaissent Abd Allah ibn Hussein, émir de la rive orientale du Jourdain, honorant ainsi partiellement la promesse faite à son père, Hussein, chérif hachémite de La Mecque qui a conduit la révolte arabe de 1916 contre les Ottomans. La création de la Transjordanie marque le début d'affrontements meurtriers entre Juifs et Arabes. Pourtant, les implantations juives, sur des terres rachetées à bas prix par le Fonds national juif, continuent de se développer. Bénéficiant de l'aide matérielle de la Diaspora et d'une bonne formation, les colons juifs sont soudés par leur volonté de faire fructifier la Terre promise des Hébreux. La fracture avec les Arabes palestiniens s'agrandit au fur et à mesure qu'augmente le niveau de vie des colons et que s'accroît leur nombre. En 1927 est créée l'Agence juive chargée de l'émigration des Juifs en Palestine. é partir de 1929, la violence entre les deux peuples prend un tour systématique, après que des incidents eurent éclaté à Jérusalem et à Hébron. Après l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler, en 1933, l'immigration des Juifs européens, fuyant les persécutions nazies, s'accélère. La communauté juive est décuplée dans les années trente.

En 1936 débute une révolte générale des Arabes contre les Juifs. Ces derniers organisent leur milice d'autodéfense, la Haganah. Jusqu'en 1939, aux attentats arabes contre les colonies juives répondent les attentats perpétrés contre la population arabe par l'Irgoun, organisation clandestine sioniste extrémiste. é partir de 1939, les actions terroristes de l'Irgoun sont également dirigées contre les fonctionnaires britanniques.

La Grande-Bretagne, en effet, devant la réaction arabe, a proposé, dès 1937, une partition de la Palestine, ce que refusent les sionistes. En 1939, le gouvernement britannique publie un Livre blanc interdisant la poursuite des achats de terres par les Juifs et limitant l'immigration à 75 000 personnes pour une période de cinq ans. Une immigration illégale est alors organisée et la Haganah recourt à son tour au terrorisme.

Près de 6 millions de Juifs trouvent la mort dans les camps d'extermination nazis (voir Holocauste). Pourtant, les restrictions à l'immigration sont maintenues par les autorités britanniques, qui, après 1945, semblent se rapprocher des pays arabes. En 1947, l'affaire de l'Exodus porte à son paroxysme le conflit, désormais ouvert, entre Juifs et Britanniques. Ce bateau transportant des Juifs vers la Palestine est repoussé devant les côtes palestiniennes par la marine britannique.

5.2 Le plan de partage de la Palestine

La tension devenant de plus en plus vive, la Grande-Bretagne décide de se retirer de la région et confie la question du devenir de la Palestine à l'Organisation des Nations unies (ONU). Celle-ci adopte, le 29 novembre 1947, un plan de partage du territoire palestinien prévoyant la création de deux états, l'un arabe, l'autre juif, qui seraient unis économiquement. Selon ce plan, les frontières de l'état juif recouvrent la Galilée orientale, la plaine côtière et le Néguev. Jérusalem devient une zone internationale placée sous la juridiction de l'ONU. Le plan est accepté par les dirigeants sionistes, mais refusé par les Arabes palestiniens et par les états membres de la Ligue arabe. Les Britanniques n'interviennent pas dans les combats qui s'intensifient entre les communautés.

Le mandat britannique prend fin le 15 mai 1948. Le même jour, David Ben Gourion proclame l'indépendance de l'état d'Israël. La première guerre israélo-arabe éclate immédiatement. Les armées égyptienne, transjordanienne, syrienne, libanaise et irakienne se joignent aux groupes armés palestiniens qui combattent les Juifs depuis novembre 1947. Israël, victorieux, accroît la superficie de son territoire de 7 000 km2. La bande de Gaza, à la frontière égypto-israélienne, reste aux mains des égyptiens et la Cisjordanie est annexée par la Transjordanie, qui, dès lors, prend le nom de Jordanie. Quatre armistices sont conclus, mais ils ne signifient pas la paix. Les pays arabes, humiliés par leur défaite, ne reconnaissent pas le droit à l'existence du nouvel état. Le conflit conduit à l'exode 800 000 Arabes palestiniens, réfugiés en Syrie, en Jordanie et au Liban, et qui vont demeurer pour la plupart dans des camps, privés de toute nationalité.

5.3 La construction de l'état juif

La population du nouvel état d'Israël connaît de profonds changements après 1948 : il ne reste plus, dans les territoires contrôlés par Israël, que 120 000 Arabes.

Dès sa création, Israël ouvre ses portes aux immigrants juifs du monde entier, au nom du « droit au retour », et se dote d'institutions parlementaires, avec l'élection, en 1949, de la première Knesset. Haïm Weizmann devient le premier président d'Israël. David Ben Gourion, dirigeant du Mapaï, parti sioniste fondé en 1930, prend la tête du gouvernement. Il va marquer de son empreinte les quinze premières années de l'histoire d'Israël. Il donne la priorité à la sécurité nationale et au développement d'une armée moderne. Les milices relevant des différents mouvements politiques sont dissoutes ou intégrées à l'armée. La menace pesant sur Israël contribue paradoxalement à la force de la nation, qui puise également aux racines bibliques du peuple israélite.

La part importante du budget consacrée à la défense et l'afflux d'immigrants engendrent rapidement de sérieuses difficultés économiques, marquées par de nombreuses dévaluations monétaires. L'aide des états-Unis permet cependant au pays de se développer rapidement.

En octobre 1956, la crise de Suez déclenche la deuxième guerre israélo-arabe, opposant Israël à l'égypte de Gamal Abdel Nasser. Israël triomphe rapidement et s'empare de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï en quelques jours. Les forces françaises et britanniques se lancent à l'attaque, une fois les Israéliens parvenus sur les bords du canal. Dans un rare exemple de coopération, les états-Unis et l'Union soviétique exigent le retrait des troupes israéliennes et franco-britanniques d'égypte et de Gaza. Un cessez-le-feu est conclu sous l'égide des Nations unies, qui dépêchent des casques bleus dans la zone du canal de Suez pour veiller à son application. é la fin de l'année, les armées étrangères quittent l'égypte, mais Israël n'évacue Gaza qu'au début de 1957, après avoir obtenu la levée du blocus sur le détroit de Tiran.

Les années 1960 sont celles de la recomposition politique. En 1963, Ben Gourion démissionne et est remplacé par Levi Eshkol, lequel demeure Premier ministre jusqu'en 1969. En 1965, l'ancien Premier ministre quitte le parti Mapaï pour fonder le Rafi avec le général Moshe Dayan. Le Mapaï, le Rafi et Ahdout Haavoda (issue d'une scission au sein du parti ouvrier unifié Mapam) fusionnent en 1969, sous l'impulsion de Golda Meir, pour former le Parti travailliste. Celui-ci reste majoritaire à la Knesset jusqu'en 1977. Les deux plus importants partis d'opposition s'unissent en 1965 pour constituer le bloc Gahal conduit par Menahem Begin.

5.4 La conquête de nouveaux territoires

Après la crise de Suez, le nationalisme arabe s'exacerbe et les appels à la revanche se multiplient. Un commandement arabe unifié est formé et des troupes envoyées le long des frontières avec Israël. En 1964 est créée l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée depuis 1969 par Yasser Arafat. Les accrochages se font de plus en plus fréquents entre forces israéliennes et forces arabes. Le 5 juin 1967, après la fermeture du détroit de Tiran par Nasser, Israël lance une offensive simultanée contre l'égypte, la Jordanie et la Syrie. La guerre des Six-Jours permet à Israël de conquérir Gaza et la péninsule égyptienne du Sinaï, Jérusalem-Est et la Cisjordanie, ainsi que le plateau du Golan. Environ 350 000 Palestiniens fuient ces territoires dont l'occupation est condamnée par l'ONU.

Les territoires occupés deviennent un enjeu politique majeur en Israël. Le Parti travailliste, au pouvoir, est divisé entre les partisans de l'annexion, les partisans de l'évacuation (soutenus par les communistes) et ceux qui proposent de ne conserver que les parties présentant un intérêt vital pour la sécurité du pays. La droite et les partis religieux s'opposent à tout retrait de la Cisjordanie et de Gaza qu'ils considèrent comme faisant partie intégrante d'Eretz Israël. La majorité des Israéliens approuve l'annexion de Jérusalem-Est et son unification avec les secteurs juifs de la ville, décidées par le gouvernement quelques jours après la fin de la guerre de 1967. En 1980, la Knesset adopte une loi proclamant Jérusalem l'« éternelle capitale unifiée d'Israël ».

En réaction à l'expansion israélienne, des commandos de l'OLP lancent des attaques terroristes sur des écoles, des marchés, des arrêts de bus et des aéroports israéliens. Aux jeux Olympiques d'été de Munich, en 1972, des terroristes palestiniens assassinent onze athlètes israéliens. L'Organisation réussit cependant à gagner un soutien international suffisant pour être reconnue par les Nations unies comme le « représentant unique et légitime du peuple palestinien ». Les représailles israéliennes, marquées par la destruction de maisons, voire de villages arabes, dans les territoires occupés et par un raid sur l'aéroport de Beyrouth en 1968, accroissent l'isolement international d'Israël. Quant à la France, elle continue à imposer, comme elle le fait depuis la guerre des Six Jours, un embargo sur les armes à destination de l'état hébreu, fournissant en revanche des armements aux pays arabes. Seuls les états-Unis maintiennent leur soutien à Israël.

5.5 La guerre du Kippour et ses conséquences

Le 6 octobre 1973, jour du Yom Kippour, l'égypte et la Syrie déclenchent une guerre contre Israël pour récupérer les territoires perdus en 1967. Au terme de trois semaines de combats, les forces israéliennes parviennent à refouler leurs adversaires non sans avoir subi de lourdes pertes. Les Arabes gagnent le soutien de l'Union soviétique et des démocraties populaires qui rompent leurs relations diplomatiques avec Israël. Les pays arabes producteurs de pétrole arrêtent leurs exportations vers les états-Unis et certains pays européens pour protester contre l'aide apportée à Israël, contribuant ainsi au déclenchement d'une crise économique en Occident.

Sous l'égide du secrétaire d'état américain Henry Kissinger, un accord est négocié entre, d'une part, Israël, et, d'autre part, l'égypte et la Syrie, auxquelles sont restituées une partie du Sinaï et une partie du Golan.

Le coût humain, diplomatique et économique de la guerre du Kippour provoque une grave crise en Israël. Golda Meir, qui a succédé à Eshkol en 1969, est contrainte à la démission en avril 1974. Yitzhak Rabin prend la tête d'un nouveau gouvernement. Rabin, cependant, ne parvient ni à juguler l'inflation ni à empêcher la récession de l'économie, affectée par les dépenses de défense de plus en plus importantes et par le renchérissement du pétrole. Un scandale financier, dans lequel son nom est cité, ainsi que celui d'autres dirigeants travaillistes, fait perdre davantage de crédit au Parti travailliste, lequel est battu aux élections législatives de 1977. Le nouveau Premier ministre est Menahem Begin, chef du Likoud, une coalition formée à la Knesset, en 1973, par la droite nationaliste opposée à toute concession territoriale.

5.6 Paix avec l'égypte, guerre au Liban

Begin est cependant le premier dirigeant israélien à conclure des accords de paix avec un état arabe. L'initiative, inattendue, vient du président égyptien Anouar al-Sadate qui se rend à Jérusalem en novembre 1977 et prononce un discours à la Knesset dans lequel il invite Begin à négocier. Après de longues tractations à Camp David, dans le Maryland, sous l'égide du président américain Jimmy Carter, l'égypte et Israël signent un traité de paix à Washington, le 26 mars 1979. Israël s'engage à restituer le Sinaï à l'égypte, ce qui est fait en avril 1982. La question de la souveraineté sur les territoires palestiniens occupés, où s'étendent les colonies juives, demeure en suspens et les pays arabes, condamnant l'initiative égyptienne, ne désarment pas contre Israël.

En 1981, l'aviation israélienne détruit un réacteur nucléaire irakien en construction près de Bagdad, arguant du fait que l'Irak cherche à produire des armes destinées à être utilisées contre l'état hébreu. En décembre de la même année, le plateau du Golan est annexé. En juin 1982, les troupes israéliennes envahissent le Liban pour mettre un terme à la présence de l'OLP dans ce pays. Vers la mi-août, après deux mois de combats intensifs dans Beyrouth-Ouest, l'OLP, assiégée, accepte d'évacuer ses combattants de la capitale libanaise. Les troupes israéliennes demeurent toutefois stationnées au Sud-Liban, où est instaurée une « zone tampon » à la frontière. Le coût de la guerre et de l'occupation qu'elle entraîne porte un coup décisif à l'économie israélienne. La polémique sur le rôle joué par les troupes israéliennes dans les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila incite Begin à se retirer de la vie politique en 1983. Il est remplacé au poste de Premier ministre et à la tête du Likoud par le ministre des Affaires étrangères Yitzhak Shamir. Les élections de juillet 1984 donnent la majorité relative au Parti travailliste. Ne parvenant pas à former de coalition, celui-ci est contraint de constituer un gouvernement d'unité nationale avec le Likoud. Shimon Peres, dirigeant travailliste, est Premier ministre jusqu'en octobre 1986, date à laquelle Shamir prend la tête du gouvernement.

5.7 Les progrès de la paix

En décembre 1987, une révolte générale embrase les territoires palestiniens occupés. La répression par l'armée de l'Intifada accroît le clivage entre partisans de la paix et irréductibles défenseurs d'Eretz Israël, notamment les mouvements religieux et nationalistes. Les Arabes israéliens se sentent de plus en plus solidaires des Palestiniens. Les images, diffusées dans le monde entier, de soldats de Tsahal brutalisant des enfants palestiniens lanceurs de pierres popularisent en Occident la cause palestinienne, habilement défendue par Yasser Arafat. En novembre 1988, l'OLP reconnaît explicitement le droit à l'existence de l'état d'Israël. L'année suivante, Arafat déclare « caduque » la charte de l'OLP prévoyant la destruction d'Israël. Dès lors, les états-Unis vont favoriser une politique de négociations, multipliant les critiques à l'égard des implantations israéliennes dans les territoires occupés.

La coalition entre le Likoud et les travaillistes s'effondre en mars 1989. Shamir demeure à la tête d'un gouvernement de droite jusqu'en 1992. L'immigration, entre 1989 et 1991 de plus de 200 000 Juifs soviétiques, renforce les dissensions entre communautés, les Arabes israéliens étant les premières victimes du chômage, tandis que les travailleurs palestiniens, main-d'¿uvre bon marché pour l'économie israélienne, sont de plus en plus fréquemment bloqués dans les territoires occupés. La tension monte encore durant la guerre du Golfe, la plupart des Palestiniens prenant fait et cause pour l'Irak, dont les missiles prennent pour cible Israël. Toutefois, Israël n'applique pas sa politique traditionnelle de représailles, sa défense étant assurée par les états-Unis.

Le durcissement des parties en conflit contribue, en fait, à précipiter l'engagement d'un processus de paix. Les états-Unis, en la personne du secrétaire d'état James Baker, font pression sur le gouvernement israélien pour qu'il entame des négociations. En octobre 1991, la conférence de Madrid tenue sous l'égide des états-Unis et de l'URSS, réunit les protagonistes, y compris des membres de l'OLP intégrés à la délégation jordanienne, non en tant que membres de l'OLP, mais en tant que représentants des Palestiniens des territoires occupés. Israël y gagne le rétablissement des relations diplomatiques avec la Russie, les anciens états du bloc soviétique, la Chine et l'Inde, puis avec la plupart des pays d'Asie et d'Afrique.

Le Likoud perd les élections législatives de juin 1992, et Yitzhak Rabin, chef du Parti travailliste, forme un nouveau gouvernement. En 1993, des négociations secrètes entre Israéliens et Palestiniens ont lieu en Norvège. Elles aboutissent, en septembre, à la signature à Washington d'un accord de reconnaissance mutuelle entre le Premier ministre Rabin et le président de l'OLP Yasser Arafat et d'une déclaration de principes sur l'autonomie des territoires occupés. L'autonomie doit d'abord porter sur la bande de Gaza et la zone de Jéricho, en Cisjordanie (accord dit de « Gaza-Jéricho d'abord »). Les négociations pour l'application de cette déclaration sont suspendues après le massacre, le 25 février 1994, par un colon juif, de vingt-neuf musulmans en prière au Caveau des Patriarches d'Hébron, lieu saint pour les trois religions révélées. Toutefois, en mai 1994, les troupes israéliennes se retirent de Jéricho et de la bande de Gaza (à l'exception du secteur des colonies juives) dont le contrôle passe à une Autorité nationale palestinienne dirigée par Yasser Arafat.

La signature d'un accord direct avec les Palestiniens ouvre la voie à un traité de paix avec la Jordanie, signé, en juillet 1994, par le Premier ministre Rabin et le roi Hussein. De même, des négociations débutent entre Israël et la Syrie, au sujet de l'évacuation du plateau du Golan, mais sont interrompues peu après. Le Maroc et la Tunisie établissent à leur tour des relations diplomatiques avec Israël.

L'assassinat du Premier ministre Rabin, en novembre 1995, par un fanatique juif l'accusant de trahison, démontre la fragilité du processus de paix, également menacé par les terroristes islamistes du Hamas et du Hezbollah. En réaction à une série d'attentats meurtriers dans plusieurs villes israéliennes 60 morts à Jérusalem), durant les premiers mois de 1996, Israël lance, en avril, une opération militaire dans le sud du Liban, contre les bases du Hezbollah. Les bombardements israéliens sur un camp de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) à Cana, où sont réfugiés de nombreux civils libanais, provoquent la mort d'une centaine de personnes et soulèvent la réprobation d'une grande partie de la communauté internationale. Un cessez-le-feu est conclu sous l'égide de la France et des états-Unis. Le 31 mai 1996, les Israéliens élisent pour Premier ministre Benyamin Netanyahou, candidat du Likoud, contre Shimon Peres. La défaite de l'un des négociateurs de l'accord avec l'OLP tient en partie à l'inquiétude d'une population qui ne perçoit guère les bénéfices d'un processus de paix entaché par les attentats.

Après son élection, Benyamin Netanyahou essaie de ménager à la fois la tendance nationaliste qui l'a porté au pouvoir, réaffirmant son refus de voir la création d'un état palestinien, et les partenaires d'Israël qui redoutent un gel du processus de paix. Il met fin à l'interdiction de construire dans les colonies juives installées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Ces dernières s'embrasent, en septembre 1996, après l'annonce de la décision de percer un nouvel accès à un tunnel sous l'esplanade des Mosquées à Jérusalem.

Malgré la signature avec Yasser Arafat de l'accord sur Hébron (retrait des Israéliens, à l'exception des colonies juives installées dans la ville), en janvier 1997, la décision de construire une nouvelle colonie juive à Jérusalem-Est, condamnée par les Nations unies et la Ligue arabe, provoque un regain de tension et de nouveaux attentats-suicides, mais ne met pas un terme à la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

Face à la détérioration de la situation, des dissensions agitent le gouvernement et provoquent la démission, en janvier 1998, de David Lévy, le ministre des Affaires étrangères, en désaccord sur la politique sociale menée par le Premier ministre et sur sa ligne diplomatique, isolant et ternissant l'image d'Israël et gelant le processus de paix. Succédant à Daniel Lévy, Ariel Sharon est chargé des négociations sur le statut définitif des territoires occupés.

L'application du mémorandum signé par Benyamin Netanyahou et Yasser Arafat à l'issue du sommet de Wye Plantation en octobre 1998, organisé par Bill Clinton, est extrêmement limitée (l'armée israélienne ne se retire que de 2 p. 100 des territoires et non de 13 p. 100 comme prévu), Netanyahou posant de nouvelles conditions à un retrait ultérieur et poursuivant sa politique de faits accomplis et de colonisation en Cisjordanie. Désavoué par une partie de la droite qui lui reproche ce mémorandum, le Premier ministre se retrouve isolé et la Knesset, qui s'est déjà prononcée pour des élections anticipées, en juillet 1998, vote la dissolution en décembre 1998.

Les profondes divisions agitant la société israélienne, notamment entre Ashkénazes (juifs d'Europe centrale), Séfarades (juifs d'origine orientale) et « Russes », et entre laïcs et religieux (ultra orthodoxes) s'expriment avec éclat début 1999 et lors des élections de mai 1999. Le candidat travailliste, Ehoud Barak, est élu à une large majorité (56 p. 100), la liste Israël unie, formée par son parti et d'autres courants, obtenant 27 sièges. Le Likoud perd 13 sièges et Benyamin Netanyahou en abandonne la direction, reprise en septembre 1999 par Ariel Sharon. Ehoud Barak forme un gouvernement de large coalition (75 députés sur 120), auquel participent sept partis dont le Shass, ultra orthodoxe (13 sièges), le Likoud, pressenti, restant dans l'opposition.

Entré en fonction en juillet, Ehoud Barak propose la « paix des braves » à ses voisins arabes (Syrie et Liban) et manifeste son intention d'¿uvrer pour la réconciliation entre les diverses composantes de la société israélienne. Malgré la reprise des pourparlers de paix avec l'Autorité palestinienne (accord de Charm al-Cheikh, en égypte, en septembre 1999 ; entretiens de Ramallah, en Cisjordanie, en décembre 1999, et de Washington, en mars 2000), les négociations sur les territoires occupés n'aboutissent pas comme prévu en mai 2000, en raison des désaccords persistants à propos du retrait partiel israélien de Cisjordanie. En visite en Terre sainte, en mars 2000, le pape Jean-Paul II plaide pour le « droit de tous les peuples concernés ». Interrompus depuis février 1996, les pourparlers de paix concernant la restitution du plateau du Golan à la Syrie sont également engagés entre Israël et la Syrie, en décembre 1999, mais interrompus le mois suivant.

Le 5 mars 2000, le gouvernement israélien vote une résolution prévoyant que les forces armées israéliennes se retirent des territoires occupés au sud du Liban, au plus tard en juillet 2000. Mais l'armée israélienne commence son retrait en mai, face à l'intensification des attaques du Hezbollah. Des soldats de l'Armée du Liban-Sud (ALS) commencent à déserter, inquiets de leur sort après le départ de Tsahal du sud du Liban. Le chef de l'ALS demande une amnistie pour les combattants. Cette évacuation précipitée due à l'effondrement préalable de l'Armée du Liban-Sud (ALS) et célébrée comme une « victoire historique » par le monde arabe provoque une certaine inquiétude quant à la réaction de la Syrie, et donc du Hezbollah.

Le 23 mai, Ehoud Barak annonce le retrait total des troupes israéliennes de la zone de 850 km² occupée au sud du Liban. Les combattants de l'ALS se rendent aux milices du Hezbollah ou se réfugient avec leurs familles en Israël. Le Hezbollah et des milliers de villageois exilés occupent aussitôt les villages désertés par l'ALS. Les prisonniers libanais détenus dans la prison de Khiam, gérée par l'ALS, sont libérés.

Ce retrait précipité, célébré comme une « victoire historique » par le Hezbollah, le Liban et plus généralement le monde arabe, prend de court les Nations unies, qui prévoient de déployer dans le territoire abandonné par Israël une force d'interposition, la Finul, chargée d'aider les autorités libanaises à prendre le contrôle de cette région.

En juin, Ehud Barak doit faire face à une crise politique menaçant la survie de la coalition et de son gouvernement. Le parti Shass, mécontent de ne pas obtenir les subventions demandées pour son réseau d'écoles privées, a demandé à ses ministres de se retirer du gouvernement. Il accepte finalement de les y maintenir, après avoir obtenu la démission des ministres du parti de gauche laïc, le Meretz.

5.8 Le retour de la violence

Le 28 septembre 2000, la visite d'Ariel Sharon sur l'Esplanade des mosquées à Jérusalem, perçue comme une provocation par les Palestiniens, entraîne les plus violents affrontements que la région ait connus depuis le début du processus de paix d'Oslo en 1993. La tension s'étend rapidement à Gaza et à la Cisjordanie tandis que les tentatives de conciliation entreprises par Bill Clinton, notamment lors des discussions à Camp David II en juillet 2000, ne débouchent sur aucun résultat concret. En riposte aux violences et aux attentats, l'armée israélienne boucle les villes palestiniennes, déploie ses blindés, ses hélicoptères de combat et sa marine. Les pleins pouvoirs sont remis à Ehoud Barak tandis que des négociations sont entreprises en vue de la constitution d'un gouvernement d'union nationale. é la fin du mois de novembre, des élections anticipées sont annoncées en Israël, prévues pour le printemps 2001. Cette perspective met un terme aux tractations entre le Parti travailliste et le Likoud et relancent la perspective d'un accord de paix avec les Palestiniens. Mais Ehoud Barak démissionne de ses fonctions le 9 décembre 2000, semblant vouloir prendre de court ses adversaires.

Le 7 février 2001, Ariel Sharon, le chef du Likoud, est élu au poste de Premier ministre avec 62,5 p. 100 des voix. Il devance de 25 points Ehoud Barak, qui recueille 37,5 p. 100 des voix. Prévue par les sondages, cette victoire est d'une ampleur sans précédent. Mais le taux de participation qui avoisine traditionnellement les 80 p. 100 chute à 59 p. 100. Seuls 18 p. 100 des Arabes israéliens, qui représentent 13 p. 100 de l'électorat, participent au vote. Ehoud Barak démissionne de la présidence du Parti travailliste et de son mandat de député au lendemain de sa défaite.

Ariel Sharon forme un gouvernement d'union nationale, qui va des religieux ultra orthodoxes aux travaillistes, avec notamment Shimon Peres ¿ ancien Premier ministre et prix Nobel de la paix en 1994 avec Yasser Arafat et Yitzhak Rabin ¿ aux Affaires étrangères. Face aux attentats palestiniens qui frappent le territoire israélien, Ariel Sharon décide du blocus de certaines villes de Cisjordanie et de Gaza ce qui lui vaut la critique de l'aile gauche de son gouvernement.

L'escalade de la violence s'intensifie : aux attaques du Hezbollah depuis la frontière libanaise répond le bombardement d'une station-radar de l'armée syrienne au Liban en avril, tandis que l'armée israélienne réoccupe pendant quelques heures une portion de la bande de Gaza, en représailles à trois tirs de mortier sur le territoire israélien. La réaction négative de Washington qui qualifie ce déploiement de chars de « riposte excessive et disproportionnée », et la reprise des discussions entre les responsables israéliens et palestiniens de la sécurité, permettent un desserrement du bouclage de Gaza et de Jéricho et un assouplissement des mesures de contrôle. Dans une même volonté d'apaisement, Shimon Peres se rend au Caire, fin avril 2001, pour discuter de modifications au plan égypto-jordanien qui vise à mettre fin à la violence entre Israéliens et Palestiniens et à relancer entre eux les négociations.

Mais l'espoir d'un apaisement est de courte durée. La violence s'intensifie et le gouvernement Sharon, soutenu par une grande majorité de la population israélienne, adopte comme ligne de conduite une riposte systématique à tout tir palestinien. Un cessez-le-feu est décrété le 13 juin mais rien ne change sur le terrain. Les forces israéliennes visent à de nombreuses reprises les bâtiments de l'Autorité palestinienne, multiplient les attaques ciblées ¿ notamment contre des membres du Hamas en juillet et contre le chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) en août ¿ et les incursions en territoire autonome palestinien. Dans le même temps plusieurs attentats meurtriers perpétrés par des kamikazes palestiniens ont lieu à Tel-Aviv et à Jérusalem. Le 28 septembre 2001, le bilan d'un an d'Intifada s'élève à 838 morts, dont 646 Palestiniens et 169 Israéliens.

Au mois d'octobre, le ministre israélien du Tourisme, Rehavam Zeevi, est assassiné à Jérusalem. Ce meurtre, sans précédent, est revendiqué par le Front populaire de la Palestine (FPLP). Zeevi venait de démissionner de ses fonctions, en même temps que le ministre des Infrastructures. Leurs partis, comptant chacun 4 députés, l'Union nationale de Zeevi et le parti russophone Israël Beitenou, d'extrême droite, avaient décidé de quitter la coalition gouvernementale. Ils entendaient ainsi exprimer leur opposition au retrait de l'armée israélienne des quartiers où elle était entrée dans la ville d'Hébron dix jours auparavant. é l'issue de cette crise politique, Ariel Sharon dispose encore d'une majorité de 76 députés sur 120 à la Knesset.

Alors que l'activité diplomatique semblait en passe de reprendre le dessus sur la violence, à la suite des déclarations de George W. Bush en faveur de la création d'un état palestinien, cet assassinat entraîne l'intervention militaire israélienne la plus lourde dans les territoires autonomes palestiniens depuis les accords d'Oslo. Aux attentats commis contre la population israélienne, le gouvernement d'Ariel Sharon réplique par des bombardements sur les territoires palestiniens. Au mois de décembre, le quartier général de Yasser Arafat, à Ramallah, est bombardé, et le leader palestinien assiégé par les troupes israéliennes. En dépit de tentatives de médiation et d'une résolution historique de l'ONU (1397), en mars 2002, évoquant pour la première fois « la vision d'une région dans laquelle deux états, Israël et la Palestine, vivent côte à côte à l'intérieur de frontières reconnues et sûres », la situation continue d'empirer. Au printemps 2002, Israël lance une offensive armée de très grande ampleur (l'opération « Rempart »), qui provoque la mort de centaines de civils et la destruction de nombreuses infrastructures palestiniennes, dont le quartier général de Yasser Arafat. La situation dans les territoires palestiniens se détériore encore davantage avec la construction, à partir du mois de juin 2002, d'un mur de séparation entre le territoire israélien et la Cisjordanie visant à protéger les civils israéliens des attaques des extrémistes palestiniens.

Cette escalade de la violence n'est pas sans provoquer des fissures dans la société israélienne, comme en témoigne l'appel lancé en janvier 2002 par une cinquantaine d'officiers et de réservistes israéliens annonçant leur refus de servir dans les territoires palestiniens. Une grave crise politique née de divergences sur le budget aboutit en octobre 2002 à la démission des ministres travaillistes et à la chute du gouvernement d'union nationale d'Ariel Sharon. Lors des élections législatives anticipées du 28 janvier 2003, les travaillistes enregistrent leur score le plus faible depuis la création d'Israël (14,5 p. 100 et 19 sièges). Recueillant 29,4 p. 100 des voix, le Likoud obtient 38 sièges (+ 19). Le parti laïque de centre droit, le Shinouï (« changement » en hébreu), fait une véritable percée en recueillant 12,3 p. 100 des voix et 15 sièges (+ 9) tandis que le Shas, parti des séfarades ultra-orthodoxes recule à 8,2 p. 100 et 11 sièges (- 6). Ariel Sharon est reconduit dans ses fonctions et forme un gouvernement composé du Likoud, du Shinouï, et de représentants de l'extrême droite (Union nationale et Parti national religieux). D'orientation libérale, le gouvernement est en revanche divisé sur la question palestinienne.

L'annonce, en novembre 2003, par Ariel Sharon, d'un projet d'évacuation des colonies israéliennes implantées dans la bande de Gaza, dans le cadre d'un « plan de séparation unilatérale » entre Israël et les Palestiniens, provoque un tollé parmi les ultras du Likoud et ses alliés de l'extrême droite. Ariel Sharon obtient le soutien du Parti travailliste pour la réalisation de ce plan et met en place, en janvier 2005, un nouveau gouvernement d'union nationale. Cette union s'inscrit dans un contexte marqué par la mort, en novembre 2004, de Yasser Arafat. La disparition du leader palestinien, qui n'était plus considéré comme un « interlocuteur valable » aux yeux d'Israël et des états-Unis, et son remplacement, à la tête de l'Autorité palestinienne, par Mahmoud Abbas, réputé modéré et pragmatique, suscite un fragile espoir de paix sur le front du conflit israélo-palestinien. Au cours de l'année 2005, la Knesset et le gouvernement se prononcent en faveur du plan de retrait de Gaza. Il prévoit le démantèlement des 21 implantations juives de la bande de Gaza et le retrait militaire de ce territoire, ainsi que le démantèlement de 4 colonies isolées de Cisjordanie sur les 120 que compte ce territoire ¿ ce qui représente au total environ 9 000 personnes. Provoquant une vive opposition parmi les colons et la démission du gouvernement du ministre des Finances Benyamin Netanyahou, ce plan de retrait qui est effectif le 23 août 2005 relance aussi l'espoir de paix. La rupture au sein du Likoud est cependant profonde et aboutit en novembre 2005 au départ d'Ariel Sharon, qui fonde une nouvelle formation, baptisée Kadima (« En avant » en hébreu). Cette scission intervient au lendemain de la décision du nouveau leader du Parti travailliste, Amir Peretz, de quitter la coalition gouvernementale, à laquelle il reproche sa politique « antisociale ». é la suite de la demande du Premier ministre, le président Moshe Katsav ordonne la dissolution du Parlement le 23 novembre et la tenue d'élections législatives anticipées le 28 mars 2006. En janvier 2006, Ariel Sharon doit quitter ses fonctions à la suite de plusieurs attaques cérébrales. Il est remplacé à la tête du gouvernement par le vice-Premier ministre et ministre des Finances Ehoud Olmert. Le scrutin législatif de mars 2006 est marqué par une courte victoire du parti Kadima (29 sièges sur les 120 de la Knesset) et l'effondrement du Likoud (12 sièges contre 38 sièges en 2003), tandis que les travaillistes conservent leurs 19 sièges. La participation enregistre son plus faible taux depuis la création d'Israël (63,2 p. 100), l'émiettement des voix favorisant en outre les petits partis. Le parti Notre Maison Israël (formation de droite représentant les immigrants russes) réalise ainsi une percée remarquable avec 11 sièges (+ 8). Sur fond de grave paupérisation de la société israélienne, le nouveau Parti des retraités obtient 7 députés. Ehoud Olmert est reconduit au poste de Premier ministre.

Moins d'un an après le retrait israélien de la bande de Gaza, Israël, qui continue d'essuyer des tirs de roquettes palestiniennes, lance le 28 juin 2006 l'opération « Pluie d'été » contre Gaza, à la suite de la capture d'un de ses soldats par un commando palestinien exigeant la libération de 1 000 prisonniers arabes détenus en Israël. Cette opération, qui s'accompagne de l'arrestation de dizaines de cadres du Hamas, entraîne la destruction de nombreuses infrastructures dans les Territoires palestiniens. Parallèlement, en riposte à la capture de deux soldats israéliens à la frontière israélo-libanaise et à la mort de huit autres, Tsahal déclenche le 12 juillet une offensive contre la formation politico-militaire du Hezbollah afin d'éradiquer ses positions dans le sud du Liban. Tandis que la campagne de bombardements israéliens vise à imposer un blocus au Liban, Israël doit faire face à la capacité de résistance du Hezbollah, qui parvient à bombarder plusieurs localités du nord du pays. é l'issue d'un mois d'affrontements, le gouvernement israélien approuve la résolution 1701 du Conseil de sécurité fixant un cessez-le-feu le 14 août. Déplorant la mort de 159 Israéliens (dont 116 soldats), il doit faire face aux critiques portant sur les erreurs et les échecs de sa stratégie militaire alors que le conflit s'achève sans véritable vainqueur. :o

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)

Ton document, bien que long, a au moins le merite de montrer qu'historiquement les agresseurs sont les palestiniens, et que a chaques fois qu'Israel a fait des concession ou s'est retirer d'un territoire conquis (liban sud, gaza..), cela n'a fait qu'encourager les terroristes.

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Membre, 52ans Posté(e)
Opeth Membre 1 328 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

encore une gestion géopolitique catastrophique, abandon coupable

+ guerre des religions

la moindre pierre sera prétexte à rebellion, et il en reste des cailloux sacrés

Le "Liverpool-Juventus" politico-religieux

Modifié par Opeth
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