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Interdiction de la fessée : un texte symbolique mais critiqué

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 504 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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il y a 7 minutes, Quasi-Modo a dit :

A mon humble avis tu dois confondre le discours de tes parents expliquant la fessée et la fessée elle-même. Au mieux une fessée ou une gifle poussera-t-elle à la réflexion, mais il faut que des éléments réels et concrets aient été apportés, au moins postérieurement à la correction. Du coup on est en droit de se demander en quoi ces éléments n'auraient pas pu être apportés avant, et en quoi la fessée ou la gifle pouvait être utile.

Heureusement la compréhension peut exister aussi au-delà des justifications. Et mes parents n'ont pas eu à se justifier, je connaissais leurs raisons. De plus à mon avis, d'un geste, d'une attitude ou même d'un regard on peut en apprendre beaucoup, qu'il y ait ou non contact, les mots ne sont pas les seuls à pouvoir être instructifs. Et puis je n'aime pas la sensiblerie, donc c'est un langage pouvant possiblement me convenir aussi personnellement, bien que c'est un point de vue qui n'engage que moi. Cependant les enfants sont à mes yeux ce qui existe de plus précieux, donc jamais je n'encouragerais à quoi que ce soit risquant de les blesser, même involontairement.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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il y a 41 minutes, samira123 a dit :

Et le recours aux punitions corporelles ? 

Frapper un enfant (fessées, gifles, tapes, gestes brutaux) n'a aucune vertu éducative. Les punitions corporelles et les phrases qui humilient n'apprennent pas à l'enfant à ne plus recommencer mais génèrent un stress et peuvent avoir des conséquences sur son développement. Sans culpabiliser les parents qui à un moment donné n'ont pas imaginé d'autres solutions, il est possible de trouver des appuis sur des lieux de soutien à la parentalité pour une éducation sans violence. 

 

Donc pour toi, par exemple  qu'il soit écrit cela ci-dessus sur le livret des parents peut avoir des conséquences négatives ? Pour ma part, c'est juste des informations qui peuvent permettre à des personnes de se remettre en question et de changer leurs attitudes, cela s'arrête là. Rien à voir avec le fait de porter des jugements sur la façon dont les parents éduquent leurs enfants ou de chercher à les culpabiliser. 

Merci pour la référence.

En même temps quand ça vient de moi personne veut l'entendre ;)

il y a 14 minutes, sirielle a dit :

Heureusement la compréhension peut exister aussi au-delà des justifications. Et mes parents n'ont pas eu à se justifier, je connaissais leurs raisons. De plus à mon avis, d'un geste, d'une attitude ou même d'un regard on peut en apprendre beaucoup, qu'il y ait ou non contact, les mots ne sont pas les seuls à pouvoir être instructifs. Et puis je n'aime pas la sensiblerie, donc c'est un langage pouvant possiblement me convenir aussi personnellement, bien que c'est un point de vue qui n'engage que moi. Cependant les enfants sont à mes yeux ce qui existe de plus précieux, donc jamais je n'encouragerais à quoi que ce soit risquant de les blesser, même involontairement.

Et bien justement si tu connaissais leurs raisons, rien de plus ne t'a été transmis par leurs soins en te giflant ou donnant une fessée. Et si tu as appris quoi que ce soit de plus en recevant une fessée, c'est par delà toute volonté de leur part de transmettre quoi que ce soit de plus que ce que tu ne savais déjà.

D'ailleurs j'aurais dû faire la même réponse à @DroitDeRéponseà propos de son professeur lanceur de tampons dont il prétend qu'il savait déjà les justifications : j'ai envie de dire CQFD, le tampon ne lui a rien transmis de plus.

Modifié par Quasi-Modo
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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 504 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, samira123 a dit :

Et le recours aux punitions corporelles ? 

Frapper un enfant (fessées, gifles, tapes, gestes brutaux) n'a aucune vertu éducative. Les punitions corporelles et les phrases qui humilient n'apprennent pas à l'enfant à ne plus recommencer mais génèrent un stress et peuvent avoir des conséquences sur son développement. Sans culpabiliser les parents qui à un moment donné n'ont pas imaginé d'autres solutions, il est possible de trouver des appuis sur des lieux de soutien à la parentalité pour une éducation sans violence. 

 

Donc pour toi, par exemple  qu'il soit écrit cela ci-dessus sur le livret des parents peut avoir des conséquences négatives ? Pour ma part, c'est juste des informations qui peuvent permettre à des personnes de se remettre en question et de changer leurs attitudes, cela s'arrête là. Rien à voir avec le fait de porter des jugements sur la façon dont les parents éduquent leurs enfants ou de chercher à les culpabiliser. 

Cette loi peut effectivement avoir quelques conséquences négatives à mon avis, mais comme je l'ai précisé auparavant, elle en vaut probablement quand même la peine. Tout n'est pas forcément tout blanc ou tout noir. Donc je suis plutôt pour avec quand même quelques réserves sur certains points.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 32 minutes, Quasi-Modo a dit :

Ben en même temps avec ton humour tu poses une vraie question : en quoi @DroitDeRéponse s'autoriserait-il de frapper un enfant si il ne s'autorise pas à frapper un adulte ?

DDR n’en a rien à battre de l’adulte il n’en a pas la charge . Par contre je peux tout à fait m’autoriser à frapper un adulte en légitime défense mais ça ne rentre pas dans un cadre éducatif et familial .

 

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 504 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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il y a 10 minutes, Quasi-Modo a dit :

Et bien justement si tu connaissais leurs raisons, rien de plus ne t'a été transmis par leurs soins en te giflant ou donnant une fessée. Et si tu as appris quoi que ce soit dans cette affaire, c'est par delà toute volonté de leur part de transmettre quoi que ce soit.

Mes parents ont simplement voulu concrétiser leur désapprobation. Ce qui lui donnait davantage d'importance. Et leur désapprobation m'a ainsi permis de comparer le degré de gravité de différents actes à leur yeux. Et il me fut facile d'y adhérer car elle me prouva en même temps à la fois l'estime et la confiance qu'ils m'accordaient. 

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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il y a 5 minutes, DroitDeRéponse a dit :

DDR n’en a rien à battre de l’adulte il n’en a pas la charge . Par contre je peux tout à fait m’autoriser à frapper un adulte en légitime défense mais ça ne rentre pas dans un cadre éducatif et familial .

 

Quel est le rapport entre avoir la charge d'un enfant et le frapper ? Tu penses qu'en les frappant tu vas les empêcher d'enfreindre les lois si ils en ont la volonté ? Bien entendu que non, au contraire je dirais. En les frappant tu les conduiras à produire autour d'eux des rapports de force et enfreindre plus volontiers les lois (en frappant leurs camarades par exemple).

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)
il y a 3 minutes, sirielle a dit :

Mes parents ont simplement voulu concrétiser leur désapprobation. Ce qui lui donnait davantage d'importance. Et leur désapprobation m'a ainsi permis de comparer le degré de gravité de différents actes à leur yeux. Et il me fut facile d'y adhérer car elle me prouva en même temps à la fois l'estime et la confiance qu'ils m'accordaient. 

Je vois ce que tu veux dire. L'objectif principal et exclusif de toute éducation qui se respecte reste la transmission. Mais ce qu'on apprend il n'est pas nécessaire qu'on nous l'ait directement transmis en tant que tel. Or il semble que c'est bien de cela dont tu veuilles nous parler : de ce que tu aurais appris de tes parents sans volonté claire de le transmettre explicitement par leurs soins, c'est-à-dire que tu aurais appris tout ça malgré eux et non pas grâce à eux (sauf si ils s'en sont expliqués explicitement).

En outre, pourquoi cela t'aurait-il renseigné sur le degré de gravité et non pas sur leur humeur du jour, sachant que les mauvais jours on est plus chatouilleux que les bons ?

Et en quoi n'auraient-ils pas pu t'expliquer et te renseigner sur la gravité des actes divers dont tu as été l'auteure par d'autres moyens ?

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Finalement ma question était un peu maladroite même si je pense pas avoir tort. Je n'aurais pas dû demander qui aurait appris quoi que ce soit en se prenant une rouste. J'aurais dû demander qui a réussi à transmettre explicitement quoi que ce soit de plus en mettant une rouste qu'en en mettant pas, et en quoi les éventuelles informations transmises par cette coercition physique n'auraient pas pu être transmises par d'autres moyens ?

Je réitère donc : qu'il se lève et témoigne celui qui pense ou bien qu'un rouste lui aura permis de transmettre quoi que ce soit de plus à son enfant (et quoi d'ailleurs?) ou bien s'il pense qu'il a transmis quoi que ce soit par ce moyen, en quoi il n'aurait pas pu obtenir une qualité de transmission similaire par d'autres moyens qu'en les frappant ;)

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 57 minutes, Quasi-Modo a dit :

A un moment donné tu as bien du internaliser un discours qui t'a fait comprendre que tu dépassais les bornes. Tu n'es pas né avec la science morale infuse ;)

C’est quoi la science morale ?

Quand tu as tiré un chicot à l’élastique en classe et que tu n’en es pas à ton coup d’essai , l’explication de texte sur le pourquoi du tampon est inutile . Ça fait bien longtemps que les profs et parents sans charisme ni autorité naturelle qui ne méritent donc pas ton respect ( paraît que le respect ça se mérite ) t’ont expliqué avec patience et empathie que ça ne se faisait pas . Ça dérange les petits camarades et ça dissipe la classe .

Citation

Je passe sur le blabla du reste de tes propos et vais à l'essentiel : en quoi d'autres sanctions que lancer un tampon (ce qui encore une fois était dangereux) n'auraient pas été appropriées ou n'auraient pas eu un effet similaire ?

Le tampon m’impressionnait et j’avais les jetons de me le prendre , du coup j’ai arrêté . Les n tours chez le proviseur par contre ça me faisait la balade .

 

Citation

Par exemple : faire copier des lignes,

Mais j’en ai fait mais raf et puis on peut  trouver une personne aidante pour aller plus vite 

Citation

conjuguer 50 fois sur feuille à tous les temps et tous les modes des verbes latins,

Ça m’a apporté une bonne connaissance des déclinaisons. Je m’en rappelle encore . Parfois je refusais de les faire . Quand on maîtrise ça n’a aucun intérêt éducatif . C’est une punition bête qui ne sert à rien . 

Citation

convoquer tes parents,

Pour qu’ils me punissent ?

Trop de punitions c’est du harcèlement non ?

 

Citation

envoyer chez le principal,

Ça c’etait Cool , tu te balades pendant que les 30 autres sont scotchés dans la classe . Et après t’es le roi du pétrole , tu mérites le respect des camarades !

Citation

donner des heures de colle, etc..

Au bout d’un moment ça gave le colleur , il abdique :smile2:

 

Citation

Ce qui t'a rendu attentif c'est ta propre pensée qui t'a fait rentrer dans le droit chemin,

Ah non en latin c’est le tampon . Je le revois frôler mon visage et claquer sur le mur du fond . Je revois ce grand prof cultivé récupérer le tampon et souffler dessus à ma Luky luke , et la waouh respect.

Citation

mais tu aurais aussi bien pu décider de t'entêter quitte à terminer exclu de ton établissement.

Exclure un élève de l’école c’est très violent non ? Ça peut être une vraie violence faite à l’enfant et pour l’envoyer où ? L’ecole Est obligatoire non ? Du coup ça sert à quoi ?

Ceci dit vos histoires de respect et de mépris je n’ai jamais vraiment compris . Je ne me suis jamais dit je respecte ce prof pas celui là , ou ce parent mais pas celui là . J’en ai aimé certains et pas d’autres . 

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 504 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Quasi-Modo a dit :

Je vois ce que tu veux dire. L'objectif principal et exclusif de toute éducation qui se respecte reste la transmission. Mais ce qu'on apprend il n'est pas nécessaire qu'on nous l'ait directement transmis en tant que tel. Or il semble que c'est bien de cela dont tu veuilles nous parler : de ce que tu aurais appris de tes parents sans volonté claire de le transmettre explicitement par leurs soins, c'est-à-dire que tu aurais appris tout ça malgré eux et non pas grâce à eux (sauf si ils s'en sont expliqués explicitement).

En outre, pourquoi cela t'aurait-il renseigné sur le degré de gravité et non pas sur leur humeur du jour, sachant que les mauvais jours on est plus chatouilleux que les bons ?

Et en quoi n'auraient-ils pas pu t'expliquer et te renseigner sur la gravité des actes divers dont tu as été l'auteure par d'autres moyens ?

Bien sûr que mes parents souhaitaient par une légère fessée, souligner une interdiction. Car par ce geste il ne s'agissait plus seulement de chercher à me convaincre de leur propre moralité, à laquelle j'avais plus ou moins le choix d'adhérer ou pas, mais aussi de m'exprimer sérieusement leur inquiétude. Et il s'agissait de gestes d'amour car ils avaient pour finalité de me protéger en me dissuadant davantage de courir certains risques. On pourrait aussi remplacer un sourire par une discussion, mais ce serait réducteur. Et ils m'ont éduquée et transmis leurs valeurs aussi de bien d'autres façons. Quoi qu'il en soit mes parents ne m'ont presque jamais punie tout au long de mon enfance et m'ont beaucoup choyée, y compris après ma majorité.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 55 minutes, Quasi-Modo a dit :

D'ailleurs j'aurais dû faire la même réponse à @DroitDeRéponseà propos de son professeur lanceur de tampons dont il prétend qu'il savait déjà les justifications : j'ai envie de dire CQFD, le tampon ne lui a rien transmis de plus.

Ben si le tampon par son rôle coercitif m’a contraint à me tenir à carreau . Et au final en me forçant à privilégier la 3ème déclinaison plutôt que le tir à l’elastique à développe mon intérêt pour petrone .

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 52 minutes, Quasi-Modo a dit :

Quel est le rapport entre avoir la charge d'un enfant et le frapper ?

Mes enfants sont sous ma responsabilité et il m’incombe de les éduquer . Si l’un me Tire un billet dans le portefeuille , il m’appartient d’y mettre bon ordre . Si c’est un adulte par contre je porte plainte . Deux cas différents ... Ta comparaison adulte / enfant ne tient pas pas . 

Citation

Tu penses qu'en les frappant tu vas les empêcher d'enfreindre les lois si ils en ont la volonté ?

Le porte monnaie c’est arrivé 2 fois pas 3 . De même quand j’enfreins la loi je sais ce que je risque , du coup j’enfreins moins souvent un équilibre s’est créé . A 8 points je fais amende honorable . J’attends de refaire le plein 

Citation

Bien entendu que non, au contraire je dirais. En les frappant tu les conduiras à produire autour d'eux des rapports de force et enfreindre plus volontiers les lois (en frappant leurs camarades par exemple).

Non les camarades aux parents à l’autorite Naturelle tapent plus volontiers . Ils risquent tout au plus un dialogue un peu fastidieux . Par ailleurs tu es dans le réductionnisme total , la fessée comme d’autres punitions ne peut pas être systématique , la riposte doit toujours être proportionnée. L’arme atomique c’est quand la guerre de la transgression grave est déclarée . La punition répétée ne marche pas mieux . En tout cas chez moi . Quant aux discussions passé 12 ans il y a un risque qu’ils mettent les écouteurs au bout de 5 minutes sauf bien sur si tu as les moyens de tes prétentions . Mais à cet âge là perso la fessée je laisse tomber .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Il y a 2 heures, samira123 a dit :

Et le recours aux punitions corporelles ? 

Frapper un enfant (fessées, gifles, tapes, gestes brutaux) n'a aucune vertu éducative. Les punitions corporelles et les phrases qui humilient n'apprennent pas à l'enfant à ne plus recommencer mais génèrent un stress et peuvent avoir des conséquences sur son développement. Sans culpabiliser les parents qui à un moment donné n'ont pas imaginé d'autres solutions, il est possible de trouver des appuis sur des lieux de soutien à la parentalité pour une éducation sans violence. 

 

Donc pour toi, par exemple  qu'il soit écrit cela ci-dessus sur le livret des parents peut avoir des conséquences négatives ? Pour ma part, c'est juste des informations qui peuvent permettre à des personnes de se remettre en question et de changer leurs attitudes, cela s'arrête là. Rien à voir avec le fait de porter des jugements sur la façon dont les parents éduquent leurs enfants ou de chercher à les culpabiliser. 

Sauf que la loi c’est :

Le premier prévoit d’insérer dans l’article 371.1 du code civil une mention sur l’exercice de l’autorité parentale. Ses titulaires ne « peuvent pas user de violences physiques ou psychologiques » à l’encontre de leurs enfants, dit le texte.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/11/30/l-assemblee-adopte-la-loi-contre-les-violences-educatives-ordinaires_5390553_3224.html

Très concrètement un parent fessant son enfant est dans l’illégalité , et une mère expliquant à son enfant qu’il n’aime plus maman idem . Bon ok la dernière méthode est degueulasse . Mais expliquer que ça n’est pas les culpabiliser est par définition faux puisqu’ils sont de facto coupables ( ils n’ont pas respecté la loi ) .

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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https://www.oveo.org/un-pas-vers-linterdiction-de-la-violence-educative-ordinaire/

Nous avons suivi avec émotion les débats en première lecture à l'Assemblée nationale au sujet de la proposition de loi de la députée Maud Petit (n°1414), adoptée ce 29 novembre.

La formulation retenue est d’ajouter dans le code civil, à la définition de l’autorité parentale :

« Elle s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. »

À notre grand regret – après l'espoir soulevé par le texte adopté en Commission des lois –, la référence explicite aux châtiments ou punitions corporels contenue dans la version initiale a été retirée de la proposition de loi. Tous les amendements qui ont tenté d’y faire référence – par ailleurs souvent ardemment défendus par les élus porteurs des amendements – ou de les faire apparaître dans le carnet de santé ont été rejetés ou retirés.

« Il ne reste pratiquement plus rien de la proposition initiale », dira un député.

Nous avions déjà écrit en 2016 que l’usage de l’expression « violence physique ou psychologique », si elle était employée seule, ne permettrait pas d’avoir un texte suffisamment explicite.

Alors que les députés ont montré au cours des débats une réelle prise de conscience des enjeux représentés par une interdiction claire de la violence éducative, nous ne comprenons pas les raisons qui ont finalement conduit à une rédaction aussi édulcorée de la loi.

Cette réécriture n’est pas anodine, elle évite soigneusement de désigner de manière explicite ce que près de 80 % d’enfants subissent quotidiennement dans notre pays.

La « violence physique », plutôt assimilée à la notion de « maltraitance », nous fait courir le risque de laisser dans un angle mort la question de la violence éducative ordinaire1.

Enfin, les amendements que nous soutenions et qui visaient à interdire le droit de correction, et à étendre l’interdiction de la violence à tous les lieux de vie de l’enfant, ont également tous été rejetés.

Pour l’heure, nous considérons que ce texte est un premier pas. Mais, dans un pays où la violence éducative ordinaire est omniprésente, il nous semble néanmoins un outil fragilisé par ses manques, l’élément central manquant étant le terme « châtiments corporels ». Nous attendons que le cheminement parlementaire de cette proposition de loi permette de lui apporter a minima cet ajout.

Nous rappelons qu'au détour d'une discussion portant sur l’information des adultes à propos de la violence éducative ordinaire, les députés ont voté l'amendement n° 132 qui ajoute dans la formation des assistantes maternelles la prévention des violences éducatives ordinaires. Nous regrettons que cet amendement ne cible que ces professionnel-les de la petite enfance.

Voici à nouveau l'article de portée générale qui, selon nous, permettrait de remplir toutes les conditions pour que notre pays soit totalement protecteur des enfants :

« Nul, pas même le ou les titulaires de l'autorité parentale, ne doit user à l'encontre de l'enfant de moyens tels que la violence physique, verbale ou psychologique, les châtiments corporels ou l'humiliation, quels qu'en soient le degré de gravité, la fréquence ou l'objectif. »

Cette disposition législative, pour abolir totalement le droit de correction, pourrait également être complétée par une décision jurisprudentielle.

Nous continuerons de porter ces exigences et, dans nos actions futures, nous saurons malgré tout nous appuyer sur ce texte pour que les mentalités changent et que les enfants se sentent en sécurité où qu’ils se trouvent dans notre pays.


Selon l'ONG Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children, à qui nous avons demandé son avis sur le texte adopté, le but de la proposition de loi (PPL) était clairement « d’interdire tous les châtiments corporels des enfants et d’abolir le droit de correction », mettant ainsi « la législation française en conformité avec la Convention internationale des droits de l'enfant ». Le message que nous avons reçu se poursuit ainsi :

Il est maintenant primordial que cette PPL reflète clairement cette intention.

[Les critères utilisés par Global Initiative] pour établir si une loi est abolitionniste sont entièrement basés sur le droit international et le travail du Comité des Droits de l’Enfant (voir l’Observation Générale sur le sujet ici). Selon le Comité, l’interdiction est complète quand :

  • toutes les défenses et autorisations des châtiments corporels sont abolies, et
  • la loi interdit explicitement tous les châtiments corporels et autres punitions cruelles et dégradantes.

En prenant en compte que la précédente version de la PPL, celle adoptée par la Commission [des lois du 21 novembre], interdisait explicitement les châtiments corporels :

« Les titulaires de l’autorité parentale l’exercent sans violence. Ils ne doivent pas user à l’encontre de l’enfant de moyens tels que la violence physique, verbale ou psychologique, les châtiments corporels ou l’humiliation. »

Le fait que ce terme ait été enlevé semble envoyer le message que la PPL ne cherche plus à couvrir les châtiments corporels. [Les discours introductifs de Maud Petit et d'Agnès Buzyn] ont fait référence aux VEO et/ou aux châtiments corporels [...], mais leur disparition de la PPL semble causer confusion. Cela a été d’ailleurs reflété dans les débats [du 29 novembre] à l’Assemblée [...] (groupe UDI par exemple).

En vue du droit de correction jurisprudentiel, il apparait stratégique de passer une loi claire qui ne laisse aucun doute et ne permette l’utilisation du « droit de correction » en aucun cas – puisque le but d’une interdiction est d’assurer que la loi protège les enfants de toutes violences, de façon égale aux adultes. La loi qui sera adoptée définitivement devra obligatoirement envoyer [le] message clair que toutes les formes de violences, y compris tous les châtiments corporels aussi légers soient-ils, sont désormais interdits.
Du fait de la confusion actuelle, nous conseillons que la PPL soit revue afin d’explicitement interdire tous les châtiments corporels, aussi légers soient-ils.

 

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Ça fait bien longtemps que les profs et parents sans charisme ni autorité naturelle qui ne méritent donc pas ton respect ( paraît que le respect ça se mérite ) t’ont expliqué avec patience et empathie que ça ne se faisait pas .

Juste sur ce passage : j'ai pas dis que le respect se méritait, seulement que l'autorité au sens premier et véritable du terme se méritait, nuance ! Sur le reste des propos je laisse chacun à ses responsabilités et seul juge dans l'histoire. Bonne soirée tout le monde. Sur cette loi en tant que telle je dirais que symboliquement elle est très bien, faudrait juste pas qu'elle devienne officielle et qu'on lui adjoigne des sanctions (qui comme je le disais seraient bien souvent pires que le mal).

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 621 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

L’academie a pourtant mis en place une médiation 

https://amp.public.fr/News/Suicide-d-Evaelle-Brigitte-Macron-veut-que-la-peur-change-de-camp-1615130

Depuis la plainte des parents de la fillette, selon l'Inspection académique : "L'établissement a fait le nécessaire vis-à-vis des élèves harceleurs. Ils ont mis en place la méthode Pikas. Il s'agit d'une méthode de prévention par la médiation entre élèves.

=======================

Parents et enseignants n’ont pas dû suffisamment dialoguer avec les enfants harceleurs ?

La méthode pikas aura t’elle été menée par des professionnels défaillants ?

http://harcelement-entre-eleves.com/pages/pikas.htm

La méthode de la préoccupation partagée
   

Utilisée avec succès en Finlande, en Australie et au Canada, cette méthode a été créée et développée en Suède par le psychologue Anatol Pikas. Elle consiste en une série d'entretiens individuels avec les élèves ayant pris part au harcèlement et au cours desquels on recherche avec eux ce qu'ils pourraient eux-mêmes mettre en oeuvre pour que le harcèlement cesse.

Pikas part du principe que le harcèlement est un phénomène de groupe et que celui-ci exerce une pression sur chacun de ses membres pour se maintenir dans le harcèlement. La peur est ainsi le véritable ciment du groupe. La méthode consiste à briser cette unité du groupe et à rechercher avec chacun de ses membres une issue positive pour sortir du harcèlement.

   

La méthode a été évaluée à plusieurs reprises au Royaune-Uni avec des taux élévés de résolution des situations : 75% pour Smitth & Sharp (1994)  89% pour Duncan (1996). Les enseignants britanniques interrogés par P.K. Smith (2001) évaluent son efficacité à 3,9 sur une échelle de 1 à 5. En Australie, une enquête réalisée dans les écoles primaires et secondaires révèle un taux de réussite se situant entre 85 et 100%

Cette méthode apparait comme l'une des plus efficaces pour traiter à la base les situations de harcèlement. En France, les travaux de Pikas ne sont pas traduits. L'APHEE est la seule association organisant des formations de professionnels à cette méthode. Une formation de ce type est actuellement en cours dans le départements des Hauts-de-Seine: entre 2014 et 2017 près de 400 professionnels (école, lycée, collège) ont été formés à cette méthode.

 

à l’instant, Quasi-Modo a dit :

Juste sur ce passage : j'ai pas dis que le respect se méritait, seulement que l'autorité au sens premier et véritable du terme se méritait, nuance ! Sur le reste des propos je laisse chacun à ses responsabilités et seul juge dans l'histoire. Bonne soirée tout le monde. Sur cette loi en tant que telle je dirais que symboliquement elle est très bien, faudrait juste pas qu'elle devienne officielle et qu'on lui adjoigne des sanctions (qui comme je le disais seraient bien souvent pires que le mal).

Pour info .

Heureusement il y avait la méthode pikas et sans doute beaucoup de dialogue . Les parents , enseignants et professionnels de la méthode pikas auront ils manqué d’autorité naturelle ?

 

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Invité s
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Invité s
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Il y a 3 heures, DroitDeRéponse a dit :

Sauf que la loi c’est :

Le premier prévoit d’insérer dans l’article 371.1 du code civil une mention sur l’exercice de l’autorité parentale. Ses titulaires ne « peuvent pas user de violences physiques ou psychologiques » à l’encontre de leurs enfants, dit le texte.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/11/30/l-assemblee-adopte-la-loi-contre-les-violences-educatives-ordinaires_5390553_3224.html

Très concrètement un parent fessant son enfant est dans l’illégalité , et une mère expliquant à son enfant qu’il n’aime plus maman idem . Bon ok la dernière méthode est degueulasse . Mais expliquer que ça n’est pas les culpabiliser est par définition faux puisqu’ils sont de facto coupables ( ils n’ont pas respecté la loi ) .

 

Article 371-1

L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant.

Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. 

Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000027432064&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20130519

Après le deuxième alinéa de l’article 371‑1 du code civil, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. »

http://www.senat.fr/leg/tas18-075.html

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EXPOSÉ DES MOTIFS

Tout comme un adulte, un enfant a droit au respect de sa dignité et de son intégrité physique et psychologique. De par sa dépendance et sa vulnérabilité, il devrait être particulièrement protégé. En ce sens, le cadre de la famille, celui de l’école ou de tout autre lieu d’accueil se doit d’être sécurisant et entouré d’un climat de confiance.

Or, aujourd’hui en France, 87 % des enfants subissent, quotidiennement, des pratiques punitives et coercitives auxquelles les parents ont recours « à titre éducatif ». Ces pratiques sont appelées Violences Éducatives Ordinaires. Ordinaires, parce qu’elles sont banales, banalisées, communes, habituelles, courantes...

La VEO est l’ensemble des pratiques coercitives et punitives utilisées, tolérées, voire recommandées dans une société, pour « éduquer » les enfants. Elle est faite de violence verbale : moqueries, propos humiliants, cris, injures... ; de violence psychologique : menaces, mensonges, chantage, culpabilisation... ; et/ou de violence physique : gifles, pincements, fessées, secousses, projections, tirage de cheveux, tapes sur les oreilles... Ainsi, la VEO vise à faire obéir l’enfant, stopper un comportement, lui faire apprendre quelque chose, s’épargner le regard de l’entourage, soulager l’emportement ou la peur de l’adulte.

Les parents y ont recours pour plusieurs raisons : par le fait d’avoir subi, eux-mêmes, la violence éducative ordinaire étant enfants, et la reproduisant ainsi de génération en génération ; par le fait de croire aux vertus éducatives de la douleur, si légère soit-elle ; les injonctions sociales ; et l’interprétation erronée du comportement des enfants, par méconnaissance de leurs besoins et de leur développement.

Les neurosciences montrent que le cerveau cognitif ou cerveau supérieur, qui permet de raisonner, de faire face à ses émotions, d’analyser une situation, de prendre du recul face à ses émotions ou à ses sentiments, est immature à la naissance et met plusieurs années à se développer. Ce n’est pas donc pas une correction ou une punition corporelle qui pourrait y remédier et faire durablement changer le comportement d’un enfant.

Ainsi, de nombreuses études démontrent aujourd’hui que la valeur éducative de la claque ou de la fessée est une fausse croyance. Ni la fessée ni aucune autre punition corporelle, ni aucun cri, n’a comme effet un meilleur comportement de l’enfant dans la durée. En revanche, la violence subie au sein de la famille apprend à l’enfant que l’on règle les conflits par la violence et par le rapport de force. C’est la loi du plus fort.

En parallèle, on sait que 75 % des maltraitances caractérisées ont lieu dans un contexte de punitions corporelles « à but éducatif » pour lesquelles les parents n’ont pas appris à empêcher l’escalade. Il existe un lien entre violence éducative et maltraitance : la première est le terreau de l’autre, quand les paliers sont franchis et que les châtiments deviennent de plus en plus graves.

Et lorsque les tribunaux sont saisis, les magistrats se trouvent face à une difficulté à juger la limite entre violence « légère » et maltraitance ; et à juger si l’acte en question était « à but éducatif » ou non. Car la situation en droit français est en réalité confuse et paradoxale.

Toute violence physique commise sur un adulte constitue une agression, illégale. Interdite pour un adulte, elle persiste donc pourtant sous couvert d’un « droit de correction » envers les enfants. Ce « droit de correction », en tolérant les violences « légères » et à titre « éducatif », contredit les dispositions du code pénal. Le droit français prohibe clairement les violences faites aux enfants en son article 222-13 du code pénal et reconnaît la violence contre les mineurs de moins de 15 ans commise par un ascendant légitime comme une forme de violence aggravée.

Mais le « droit de correction », jurisprudentiel et sans aucun fondement légal, suspend l’application du droit positif dans l’espace familial et éducatif ! Cette notion jurisprudentielle a encore été invoquée dans un arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 29 octobre 2014 (n° de pourvoi 13-86371)...

http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion1331.asp

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Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

 

Très concrètement un parent fessant son enfant est dans l’illégalité , et une mère expliquant à son enfant qu’il n’aime plus maman idem . Bon ok la dernière méthode est degueulasse . Mais expliquer que ça n’est pas les culpabiliser est par définition faux puisqu’ils sont de facto coupables ( ils n’ont pas respecté la loi ) .

 

Lorsque l’on contraint physiquement un enfant à aller au coin, le texte s’applique-t-il ? Lorsqu’un enfant reçoit une tape sur la main parce qu’il a voulu toucher une plaque électrique un peu trop chaude, est-ce grave ? Contraindre un enfant à ranger sa chambre ou sa salle de jeux en le prenant par le bras, élever la voix quand il n’écoute pas, est-ce que ce sont des violences psychologiques telles qu’il en résulterait des perturbations tout au long de la vie ?

S’il est du devoir du législateur d’agir pour lutter contre toutes les formes de violence contre les mineurs, ce n’est pas à la loi de dire ce qu’est un bon ou un mauvais parent. Tous ceux qui sont devenus parents savent que rien ne peut vous préparer à la parentalité. C’est au fur et à mesure des années et des expériences que l’on apprend à bien s’occuper d’un enfant. J’ajoute que fixer des règles et les faire appliquer est essentiel pour que les enfants deviennent des adultes respectueux de la vie en société.

En conclusion, mes chers collègues, notre société doit certes se montrer à la hauteur de ses principes, humanistes et républicains, en réaffirmant la place qu’elle donne à l’enfant ; mais elle ne doit pas instaurer de confusion malsaine ; elle ne doit pas culpabiliser ; elle ne doit pas faire tomber sous le coup de la loi des comportements qui ne sont pas violents, mais qui sont tout simplement nécessaires, parfois, dans l’éducation de nos enfants.

http://www.senat.fr/seances/s201903/s20190306/s20190306013.html#section1583

Non ce n'est pas faux, de ce qu'ils expliquent dans leur débat, leur intention n'est aucunement de chercher à culpabiliser en faisant tomber sous le coup de la loi des comportements non violents.  C'est bien pour cela qu'on parle de loi symbolique, ce n'est pas parce qu'un parent va donner une fessée qu'il va être sanctionné. Après si certains ressentent de la culpabilité par rapport à cette modification de l'article 371-1, c'est autre chose mais ce n'est pas le but. Certains n'en tiendront pas compte, d'autres se remettront en question, certains seront pour et d'autres contre...

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