Le pardon est-il la solution ?

Et puis il y a "du pardonnable" et de "l'impardonnable", perso, je crèverais de ma haine mais le pardon jamais

il y a 1 minute, Imaginaerum a dit :

Et puis il y a "du pardonnable" et de "l'impardonnable", perso, je crèverais de ma haine mais le pardon jamais

« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. »

bonjour

Tu peux pardonner sans pour autant recréer des liens, toute façon ca sera difficile de faire comme si rien ne s’était passé, (chat échaudé....) mais quand on pardonne on se sent apaisé, fait le pour toi.

il y a 1 minute, Isadora. a dit :

« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. »

J'ai toujours détesté cette phrase, désolé. ce qui ne tue pas, détruit petit bout par petit bout

Perso je peux pardonner ...sans oublier. "Chat échaudé craint l'eau froide". Donc je pardonne, quasi toujours, mais refuse le plus souvent un nouveau contact, ou alors lointain, pour me préserver de toute récidive. Je n'en veux plus à la personne mais la confiance est irrémédiablement perdue.

Il faut savoir nettoyer la fosse sceptique de notre mémoire encrassée par les aigreurs accumulées ; personnellement je m' adonne toujours à un certain exercice cathartique et libérateur, qui consistera ainsi à massacrer symboliquement le fils de pute qui se sera permis l' inqualifiable, au travers d' un objet transitionnel du type poupée vaudou... Un curetage assuré de votre inconscient remontant à la surface, qui vous fera y voir un peu plus clair...

à l’instant, Imaginaerum a dit :

J'ai toujours détesté cette phrase, désolé. ce qui ne tue pas, détruit petit bout par petit bout

Justement, dans tes propos, ça tue. 

Cela complète malheureusement ce que je disais à @January. Et ça me fait penser à une chanson. 

il y a 1 minute, Imaginaerum a dit :

J'ai toujours détesté cette phrase, désolé. ce qui ne tue pas, détruit petit bout par petit bout

il y a 16 minutes, BadKarma a dit :

La pierre angulaire de la résilience qui amènera au pardon consiste effectivement au pré requis d' une sincère reconnaissance du préjudice subi, sans cela n' avons-nous affaire qu' à une simple tentative de manipulation affective...

Tout est dit.

il y a une heure, Kâli a dit :

A partir de là, les souvenirs sont remontés ainsi que ma colère.

Après autant d'années tu n'es pas passée à autre chose ? Je pense que c'est là où tu dois te poser la question, n'as tu pas envie au fond de toi de pardonner, ou au moins de crever l'abcès, en discuter, pour être encore autant en colère ?

Il y a des choses comme tout le monde je crois que je ne pardonnerai jamais, mais si la personne concernée m'appelait pour me demander de passer à autre chose, ma réponse serait aussi laconique que "non je n'y tiens pas" et je raccrocherai pour me remettre à ce que j'étais en train de faire sans que ça me chatouille le moins du monde. 

il y a 3 minutes, Petit pois a dit :

Oui, je me reconnais bien dans ce brave joker....

il y a 3 minutes, Imaginaerum a dit :

J'ai toujours détesté cette phrase, désolé. ce qui ne tue pas, détruit petit bout par petit bout

Moi aussi, sans doute parce que je l'ai trop entendue. D'ailleurs, si quantité de gens citent cette phrase à tort et à travers, qui connaît la suite? Nietzsche ajoute : "Et ce qui me tue me rend plus fort encore." Comme quoi il n'était pas à une contradiction près.

il y a une heure, Kâli a dit :

Bonjour

Je n'ai pas l'habitude d'étaler ma vie mais là, je cogite depuis quelques jours sans trouver de réponse.

Donc voilà : Il y a très longtemps, j'ai vécu une trahison amicale qui fut très dure à vivre. Ma colère était tellement grande que ça a été jusqu'à la haine. Le temps a passé et a fait son oeuvre mais ces personnes veulent revenir dans ma vie en me parlant de pardonner, d'oublier ce qui s'est passé. A partir de là, les souvenirs sont remontés ainsi que ma colère. 

Je suis tiraillée et je ne sais que faire car je ne pardonne pas facilement, cette histoire m'a vraiment foutue en l'air.

Pardonner c’est pardonner profondément sinon ce n’est pas la peine. Si les souvenirs remontent tu n’as pas pardonné et cette relation ne t’apportera rien de bon. Sinon demander à être pardonné c’est bien beau mais as t’elle essayé de réparer? 

il y a 10 minutes, Isadora. a dit :

Pour en revenir à ce sentiment d'être bête… je ne peux rien pour toi. Si tu penses que tu es bête quand tu lis ça, c'est sans doute que quelque part tu penses que ça serait meilleur d'agir conformément à cette idée. Pourquoi ? Je ne sais pas. Est-ce fondé ? Je ne sais pas non plus. 

Personnellement, quand j'en veux à une personne, ça me ronge, ça me fait beaucoup de mal et j'ai besoin de sortir de là. Il y a une ou deux personnes à qui je n'ai jamais rien pardonné, il m'arrive d'en rêver et quand c'est le cas, je suis mal toute la journée, c'est épouvantable. 

En fait, c'est pas vraiment de moi dont je parle (la culpabilité je lui ai tordu le cou il y a un bon moment) mais quand même...  J'en veux à plusieurs personnes, ça ne s'arrêtera jamais, même pas quand elles auront disparu. Mais ça ne me ronge pas, je n'en rêve pas par exemple, c'est pas souffrant. J'y pense quelque fois "exprès". Pour bien mettre l'image et l'émotion à distance. 

à l’instant, titenath a dit :

Après autant d'années tu n'es pas passée à autre chose ? Je pense que c'est là où tu dois te poser la question, n'as tu pas envie au fond de toi de pardonner, ou au moins de crever l'abcès, en discuter, pour être encore autant en colère ?

Il y a des choses comme tout le monde je crois que je ne pardonnerai jamais, mais si la personne concernée m'appelait pour me demander de passer à autre chose, ma réponse serait aussi laconique que "non je n'y tiens pas" et je raccrocherai pour me remettre à ce que j'étais en train de faire sans que ça me chatouille le moins du monde. 

 

Je crois qu'il y a des gens qu'on n'a tout simplement pas envie de revoir - pardon ou pas pardon.

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

Je crois qu'il y a des gens qu'on n'a tout simplement pas envie de revoir - pardon ou pas pardon.

À partir du moment où la confiance est rompue, ce n'est même pas la peine d'essayer (faut dire qu'avant d'en arriver là j'ai un seuil de tolérance hors norme).

Je n'essaye pas de pardonner, je pense que le temps fait son œuvre, et d'une certaine manière ça se fait naturellement. J'en arrive à un stade où ceux qui m'auraient blessée n'existent plus à mes yeux, mais je n'en souffre absolument pas, c'est l'indifférence la plus totale. 

il y a 3 minutes, Gouderien a dit :

Je crois qu'il y a des gens qu'on n'a tout simplement pas envie de revoir - pardon ou pas pardon.

Oui. Je repense à une personne qui a fait partie de mes amis et qui tente encore de reprendre contact. Souvent, j'ai envie de répondre favorablement, parce que je ne lui en veux plus mais quand je repense au lot d'emmerdes qu'a pu apporter cette personne, je me ressaisis, en mode SLOW DOWN !!! et je m'abstiens. 

Pour donner une idée, le motif du grief était qu'il s'est moquée de moi quand j'ai porté plainte pour viol, en m'accusant de falsifier la réalité et de vouloir terroriser les hommes en général… Et les emmerdes, c'est que cette personne est à la fois alcoolique et pique-assiette. Une fois, il était tellement bourré qu'il s'est pissé dessus… sur mon canapé. Qu'il déstructure mon emploi du temps au point de me fragiliser vis-à-vis de mon travail par exemple, mais vraiment, et qu'il abuse de ma gentillesse d'un point de vue qui va payer l'addition. Et on a aussi eu ce passage "t'es moche mais j'ai la dalle ; on baise ?"

il y a 10 minutes, Gouderien a dit :

Je crois qu'il y a des gens qu'on n'a tout simplement pas envie de revoir - pardon ou pas pardon.

C'est tout à fait ça, en ce qui me concerne. Trop entière pour faire dans la demi mesure, c'est ou tout ou rien, jusqu'à oublier l'existence, il peut même s'agir de la famille. 

Surtout que des années après les gens et les événements ont changé, pris un autre sens. Pour moi il y a bien assez de gens sur terre pour s'enquiquiner avec de vieux dossiers. Pardon, pas pardon....fuck.

il y a 3 minutes, Isadora. a dit :

Oui. Je repense à une personne qui a fait partie de mes amis et qui tente encore de reprendre contact. Souvent, j'ai envie de répondre favorablement, parce que je ne lui en veux plus mais quand je repense au lot d'emmerdes qu'a pu apporter cette personne, je me ressaisis, en mode SLOW DOWN !!! et je m'abstiens. 

 

Pour donner une idée, le motif du grief était qu'il s'est moquée de moi quand j'ai porté plainte pour viol, en m'accusant de falsifier la réalité et de vouloir terroriser les hommes en général… Et les emmerdes, c'est que cette personne est à la fois alcoolique et pique-assiette. Une fois, il était tellement bourré qu'il s'est pissé dessus… sur mon canapé. Qu'il déstructure mon emploi du temps au point de me fragiliser vis-à-vis de mon travail par exemple, mais vraiment, et qu'il abuse de ma gentillesse d'un point de vue qui va payer l'addition. Et on a aussi eu ce passage "t'es moche mais j'ai la dalle ; on baise ?"

Effectivement. A fuir!

il y a 17 minutes, Gouderien a dit :

 

Moi aussi, sans doute parce que je l'ai trop entendue. D'ailleurs, si quantité de gens citent cette phrase à tort et à travers, qui connaît la suite? Nietzsche ajoute : "Et ce qui me tue me rend plus fort encore." Comme quoi il n'était pas à une contradiction près.

Ce qui est parfaitement ridicule.....mais comme le ridicule ne tue pas ;-)