Devenir sans parvenir

Il y a 2 heures, Drackdragoon a dit :

L'homme est en évolution constante, les limites sont repoussées à chaque instant, est-ce que l'intelligence humaine finira t'elle un jour par arrêter d'évoluer? Je ne pense pas, tout du moins si l'intelligence désigne la capacité à s'adapter a une situation en résolvant les problèmes qui lui font face et à utiliser les ressources qu'il possède pour améliorer sa qualité de vie. 

Je ne pense pas que l'homme est près à sacrifier ses lien avec l'environnement naturel... Instinctivement l'homme ressens le besoin de la nature, brisé les liens avec cette nature, c'est brisé une part de l'homme. Après, pourrait on supprimer toute nature et ce ressourcer dans un espace virtuel rempli de cette nature? C'est une autre question...

Dans la grande majorité des domaines explorés par l'homme, une évolution est toujours présente... L'homme veut toujours allez plus loin, allez plus vites, découvrir plus, vivre plus longtemps, on tend constament vers l'infini.

C'est plus complexe que cela, notre envie de nous reproduire dépend de beaucoup de choses,

- Le bien être social: si on est heureux, qu'on a suffisamment de ressources (actuellement on parle de ressources financières) on aura tendance à vouloir ce reproduire.

- Le degré d'instruction: la réflexion sur les enjeux de la société (monde fini avec ressources finie), sur l'importance de l'éducation et la longueur de cette éducation (avec les ressources financières qui l'accompagne), réduit  (dans la pluspart des cas) le nombre d'enfants qu'un couple souhaite avoir mais ne sera pas réduit à 0...

Les modèles prédictifs montre qu'a partir d'un certain point (entre 9 et 11 milliards d'habitant) la population mondiale tendra vers une diminution... Mais cette diminution ne tendra pas vers la fin d'une reproduction. Ce n'est pas parce que notre conscience évolue qu'elle tendra vers une fin de reproduction, mais plutôt par une diminution d'enfant par couple... N'oublions pas que malgré tous nous restons des animaux et que notre existence est vouée à une volonté de transmission de notre matériel génétique.

Parvenir à se reproduire. L'homme, le mâle, actuel à toutes les difficultés pour se trouver une raison pour participer à la reproduction, c'est un constat.

Son devenir passe t-il par sa reproduction ? Chaque homme a sa liberté devant sa conscience de sa place dans la société. Sa définition n'est pas liée obligatoirement par sa descendance. Mais sa quête le mène souvent vers l'amour, voir la femme ...

il y a 11 minutes, brooder a dit :

Son devenir passe t-il par sa reproduction ? Chaque homme a sa liberté devant sa conscience de sa place dans la société. Sa définition n'est pas liée obligatoirement par sa descendance. Mais sa quête le mène souvent vers l'amour, voir la femme ... 

Après pour se reproduire, c'est plus facile !

Il y a 9 heures, Drackdragoon a dit :

Dans la grande majorité des domaines explorés par l'homme, une évolution est toujours présente... L'homme veut toujours allez plus loin, allez plus vites, découvrir plus, vivre plus longtemps, on tend constament vers l'infini.

Oui c'est ce que Nietzsche appel "La volonté de puissance" plus encore qu'une volonté de survivre. Mais alors si l'Homme veut toujours faire plus jusqu'à l'infini alors mathématiquement parlant il doit un jour conquérir tout l'univers ! (bien sûr s'il n'est pas éteint en route). Ce qui nous amène à l'éternelle question de savoir si l'univers est fini ou infini ? Mais cette volonté même de faire plus à l'infini chez l'humain n'est-il pas elle même la preuve du fait que l'univers soit infini ? Car autrement comment quelque chose d'infiniment grand peut-il exister dans un espace qui lui est présumé fini ? A moins qu'il ne s'agisse d'un cycle chez l'humain, ce qui n'est pas complètement absurde car en regardant l'histoire de l'humanité on remarque des période d'or où les avancées étaient très rapide (comme par exemple la renaissance ou la révolution industrielle) et d'autres période de stagnation comme celle dans laquelle nous vivons actuellement.

il y a 34 minutes, InstantEternité a dit :

Oui c'est ce que Nietzsche appel "La volonté de puissance" plus encore qu'une volonté de survivre. Mais alors si l'Homme veut toujours faire plus jusqu'à l'infini alors mathématiquement parlant il doit un jour conquérir tout l'univers ! (bien sûr s'il n'est pas éteint en route). Ce qui nous amène à l'éternelle question de savoir si l'univers est fini ou infini ? Mais cette volonté même de faire plus à l'infini chez l'humain n'est-il pas elle même la preuve du fait que l'univers soit infini ? Car autrement comment quelque chose d'infiniment grand peut-il exister dans un espace qui lui est présumé fini ? A moins qu'il ne s'agisse d'un cycle chez l'humain, ce qui n'est pas complètement absurde car en regardant l'histoire de l'humanité on remarque des période d'or où les avancées étaient très rapide (comme par exemple la renaissance ou la révolution industrielle) et d'autres période de stagnation comme celle dans laquelle nous vivons actuellement.

Et bien je dirais que peu importe si l'univers et fini ou infini, il est tellement vaste et s'agrandit encore actuellement tellement vite qu'il sera impossible de l'explorer complètement, peu importe les technologies inventées... Peut être qu'effectivement il y aurait un lien entre l'infini de l'univers et la volonté de l'homme de vouloir toujours plus. On peut s'interroger sur la volonté de l'homme et sa détermination à explorer l'univers alors même qu'il n'a fini d'explorer et de comprendre la terre? Je pense que l'homme craint un monde fini, c'est quelque chose qui lui fait peur, comme si le fait d'avoir parcouru tous les continents font de la terre, une planète trop petite, une sorte de claustrophobie terrestre qui augmenterais au fil des années... On peut aussi réfléchir à la volonté de l'homme de trouver des traces de vie sur d'autres planète? Pourquoi c'est si important pour l'homme? 

Je ne pense pas que nous soyons dans une période de stagnation, c'est juste que nous n'avons pas le recul de notre époque... L'avancée des technologies et notamment l'apparition d'intelligence artificielle de plus en plus élaborées indique peut être que dans quelques siècle on parlera peut être du 21ème siècle comme un siècle d'avancée majeur pour l'humanité... Mais ça c'est encore une vaste question est ce que l'IA sera bénéfique où non pour l'homme c'est un débat loin d'être fini.

il y a 6 minutes, Drackdragoon a dit :

Et bien je dirais que peu importe si l'univers et fini ou infini, il est tellement vaste et s'agrandit encore actuellement tellement vite qu'il sera impossible de l'explorer complètement, peu importe les technologies inventées... Peut être qu'effectivement il y aurait un lien entre l'infini de l'univers et la volonté de l'homme de vouloir toujours plus. On peut s'interroger sur la volonté de l'homme et sa détermination à explorer l'univers alors même qu'il n'a fini d'explorer et de comprendre la terre? Je pense que l'homme craint un monde fini, c'est quelque chose qui lui fait peur, comme si le fait d'avoir parcouru tous les continents font de la terre, une planète trop petite, une sorte de claustrophobie terrestre qui augmenterais au fil des années... On peut aussi réfléchir à la volonté de l'homme de trouver des traces de vie sur d'autres planète? Pourquoi c'est si important pour l'homme? 

Je ne pense pas que nous soyons dans une période de stagnation, c'est juste que nous n'avons pas le recul de notre époque... L'avancée des technologies et notamment l'apparition d'intelligence artificielle de plus en plus élaborées indique peut être que dans quelques siècle on parlera peut être du 21ème siècle comme un siècle d'avancée majeur pour l'humanité... Mais ça c'est encore une vaste question est ce que l'IA sera bénéfique où non pour l'homme c'est un débat loin d'être fini.

Ce que redoute le plus l'homme ce n'est pas le fini mais les limites. Ainsi une sphère comme la terre n'est pas infinie mais est sans limite au sens mathématique ...

Le 26/06/2019 à 10:03, brooder a dit :

"Devenir sans parvenir" est pour moi le Graal de tout enseignements qu'il soit philosophique, humain ou scientifique.

Notre connaissance de l'univers que l'on conçoit infini ou fini, nous montre que notre devenir reste "virtuel".

Notre conception de l'avenir que l'on croit être conçu par le divin ou par notre humanité, nous laisse avec tout nos doutes.

Enfin notre destin personnel nous incline aux songes plutôt qu'à la gloire.

Normal les actes se nourrissent de ce qui est perçu, agissant ou non mieux vaut se percevoir, se sentir bien avant tout.

Alors les actes même s'ils sont, sont nourris par une perception de bonheur.

il y a 2 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Normal les actes se nourrissent de ce qui est perçu, agissant ou non mieux vaut se percevoir, se sentir bien avant tout.

Alors les actes même s'ils sont sont nourrit par une perception de bonheur.

Quand arrive le plaisir, l'homme sent sa libération et l'autre sa perte d'espoir.

il y a 15 minutes, brooder a dit :

Quand arrive le plaisir, l'homme sent sa libération et l'autre sa perte d'espoir.

Quand on a la liberté il n'y a pas besoin d'espoir.

il y a 1 minute, Boutetractyxreqs a dit :

Quand on a la liberté il n'y a pas besoin d'espoir.

Sentir sa liberté peut rendre malheureux.

il y a 1 minute, brooder a dit :

Sentir sa liberté peut rendre malheureux.

Normal si la liberté est de se sentir mal.

à l’instant, Boutetractyxreqs a dit :

Normal si la liberté est de se sentir mal.

La liberté, dans l'absolu, est l'éternité, c'est le propre des mots de rendre leur valeur humaine aux sentiments.

il y a 1 minute, brooder a dit :

La liberté, dans l'absolu, est l'éternité, c'est le propre des mots de rendre leur valeur humaine aux sentiments.

Si la liberté est l'éternité alors il est à savoir que l'éternité étant infinie aussi en temps d'où l'éternité n'a de sentiment que pour que ce qui est bon.

à l’instant, Boutetractyxreqs a dit :

Si la liberté est l'éternité alors il est à savoir que l'éternité étant infinie aussi en temps d'où l'éternité n'a de sentiment que pour que ce qui est bon.

La liberté, l'éternité, les mots en général reflètent la vie des humains, qu'ils soient bons ou mauvais ...

il y a 1 minute, brooder a dit :

La liberté, l'éternité, les mots en général reflètent la vie des humains, qu'ils soient bons ou mauvais ...

La liberté qu'on fasse le bon ou le mauvais choix c'est qu'avant tout dans les deux cas on n'ait pas le choix tant bien pour le mal que pour le bien.

à l’instant, Boutetractyxreqs a dit :

La liberté qu'on fasse le bon ou le mauvais choix c'est qu'avant tout dans les deux cas on n'ait pas le choix tant bien pour le mal que pour le bien.

Nous avons le choix ... nous trions le bon et le mauvais grain et le mauvais nous le mangeons et le bon nous le plantons ...

il y a 4 minutes, brooder a dit :

Nous avons le choix ... nous trions le bon et le mauvais grain et le mauvais nous le mangeons et le bon nous le plantons ...

On a le choix par vantardise quand on fait le bon choix, mais ou sinon quand on fait le mauvais choix le constat est fait qu'aucun être ne voudrait du mal s'il avait un autre choix pour faire le bon si cela aurait été le mauvais.

il y a 1 minute, Boutetractyxreqs a dit :

On n'a le choix par vantardise quand on fait le bon choix, mais ou sinon quand on fait le mauvais choix le constat est fait qu'aucun être ne voudrait du mal s'il avait un autre choix pour faire le bon si cela aurait été le mauvais.

Sans liberté, pas de choix,

sans choix, pas de bien ni de mal ...

à l’instant, brooder a dit :

Sans liberté, pas de choix,

sans choix, pas de bien ni de mal ...

Voilà pourquoi devenir sans parvenir, on peut très bien se dire qu'on fait ce que l'on veut, qu'on a le choix mais cela se restreint au bien, se restreignant qu'au bien il n'y a pas de choix du mal donc la seule liberté est le bien.

il y a 1 minute, Boutetractyxreqs a dit :

Voilà pourquoi devenir sans parvenir, on peut très bien se dire qu'on fait ce que l'on veut, qu'on a le choix mais cela se restreint au bien, se restreignant qu'au bien il n'y a pas de choix du mal donc la seule liberté est le bien.

Cela pourrait être la définition du Saint Graal

Le 26/06/2019 à 16:37, InstantEternité a dit :

Intéressant.

"Deviens ce que tu es" sans jamais y parvenir : C'est exactement dans la lignée de la philosophie du surhomme. Car le surhomme Nietzschéen n'a pas de but précis même pas celui de "devenir" un surhomme il faut "être" le surhomme sans que cela soit un but de notre existence. Le surhomme n'arrête pas de se surpasser il devient constamment ce qu'il est (sans jamais y parvenir)... 

Moi j'ai trouvé l'énoncé très chaotique, mais pour réagir a ce que vous avez dit :

Y a t-il possibilité d'être un surhomme sans être aussi un guide ?

Autrement dit, si surhomme il y a, il est condamné a passer a coté de lui-même ou a devenir fou car jamais plus il ne sera reconnu comme tel par le reste de l'humanité.