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politique de retour au plein emploi pour demain


mig72

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Pourquoi plusieurs pages alors que quelques lignes suffisent ? Combien de gens de la rue comprennent ce qui est écrit ?

Le Plein-Emploi :

- La Retraite à 58 ans et les jeunes au travail;

- L'Apprentissage à 14 ans;

- Moins de charges pour les entreprises (compétitivité), donc moins de charges pour l'Etat;

- Taxer plus les importations qui ne sont pas vraiment nécessaires (en France, on sait fabriquer plein de choses !)

- etc etc etc...

Quand on veut, on peut.

 

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Cela serait bien que certaines "sciences" qui sévissent sur ce forum entrent dans le débat, donnent des idées. Cela changerait de leurs attaques et de leurs moqueries stériles.

Ce foutu chômage est quand même le principal responsable des maux qui accablent notre société !

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Personne n'a d'idées ? Des ateliers municipaux pour commencer, peut-être. Pour remettre les chômeurs dans le bain.

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Membre, 57ans Posté(e)
Francelibre Membre 8 773 messages
Forumeur accro‚ 57ans‚
Posté(e)

Et pendant que certains propagandistes nous promettent le plein emploi....

PRÉCARITÉ : LE DÉFI JEUNES

Publié le 25/06/2018
 
France
 

Appauvrissement des conditions de vie des étudiants, forts taux de chômage, multiplication des emplois précaires : la jeunesse semble aujourd’hui la première victime de la conjoncture économique.

Le nombre de jeunes en situation de précarité ne cesse de croître : un tiers d’entre eux ont désormais des difficultés pour payer leurs factures, leur loyer et leurs achats alimentaires.

Le Secours Catholique tire la sonnette d’alarme : il réclame une garantie de ressources et agit notamment pour reconnecter les jeunes au monde du travail.

 
 
Précarité : le défi jeunes
 

QUAND JEUNESSE RIME AVEC GALÈRE

Ils sont loin du marché du travail ou ont des emplois instables ; ils connaissent la galère et ont du mal à joindre les deux bouts : les jeunes pauvres sont de plus en plus nombreux. Le Secours Catholique se mobilise.

Un sur cinq : c’est le nombre de jeunes de 18 à 29 ans qui vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 60 % du revenu médian. Une réalité qui n’est d’ailleurs pas propre à la France.

La précarité est d’abord étudiante : un étudiant sur deux doit travailler à côté de ses études pour subvenir à ses besoins. En cause notamment l’apparition de nouveaux coûts comme l’achat d’un ordinateur (pour rendre son travail numérisé) et les frais liés à la mobilité (stages, séjours d’étude à l’étranger…).

Une fois les études terminées commence le calvaire de l’arrivée sur le marché du travail. Et le jeune, s’il n’a pas encore atteint ses 25 ans, ne peut pas prétendre au RSA et doit souvent compter sur son entourage. Or l’âge moyen d’accès à l’emploi stable est désormais de 27 ans.

En attendant, les jeunes cumulent les emplois précaires (et le niveau d’étude n’est plus un gage de sécurité puisque 50 % des titulaires d’un diplôme bac +5 débutent également leur carrière avec un contrat précaire) ou sont au chômage : 25 % des moins de 25 ans n’ont pas d’emploi, un chiffre qui atteint presque 50 % dans les territoires d’outre-mer !

 

blockquote_marron.pngJe dors chez des amis, je me débrouille avec les associations pour manger, et je ne me soigne pas, même si j’ai un grave problème à l’épaule.blockquote_marron_2.png

Edson, en attente de papiers

À cette réalité s’ajoute la situation des demandeurs d’asile : nombre de migrants arrivés en France ont moins de 30 ans. Ils représentent d’ailleurs la moitié des jeunes rencontrés par le Secours Catholique. Et pour eux, il est impossible de travailler tant que leur situation administrative n’est pas régularisée.

C’est le cas d’Edson, d’origine angolaise, qui habite Clermont-Ferrand : « Je dors chez des amis, je me débrouille avec les associations pour manger, et je ne me soigne pas, même si j’ai un grave problème à l’épaule. J’attends l’AME. »

Comme lui, tous les jeunes précaires doivent se serrer la ceinture pour faire face au coût de la vie. Ils n’hésitent pas à avoir recours à des colis alimentaires et habitent soit encore chez leurs parents (de plus en plus longtemps), soit chez des copains, quand ils ne tombent pas dans le piège de la rue.

 

blockquote_marron.pngJe me prive de vêtements et de sorties. Je me serre la ceinture pour qu’il reste quelque chose à ma fille à la fin du mois. blockquote_marron_2.png

Joao, demandeur d'emploi

Ainsi, un SDF sur quatre a moins de 30 ans. Le reste des dépenses (santé, loisirs) est rogné. Joao, demandeur d’emploi, touche le RSA : « Je me prive de vêtements et de sorties. Je me serre la ceinture pour qu’il reste quelque chose à ma fille à la fin du mois. »

Cette précarité a des conséquences désastreuses car les jeunes se retrouvent vite isolés. Alexandre*, 27 ans, a perdu son job et s’est retrouvé sans rien, dehors, dépressif : « Je n’avais même pas la force de faire le dossier RSA, les demandes étaient trop compliquées et c’était toute une montagne pour moi, car j’étais seul. »

SE SENTIR UTILE

C’est pour répondre à cet isolement que le réseau Young Caritas du Secours Catholique est ouvert aux jeunes de tous horizons, précaires ou non. La force du bénévolat et l’envie d’être acteur et de se rendre utile les animent.

« Il y a une réelle mixité sociale et cela est riche. Les liens qui se créent entre les jeunes sont forts. Ils s’entraident pour l’hébergement, pour trouver un job… », observe Tidiane Cissoko, animateur en Seine-Saint-Denis.

 

blockquote_marron.pngLes jeunes ont besoin de reconnaissance sociale et si ce n’est pas possible par l’emploi, alors ils le vivent avec nous par le bénévolat.blockquote_marron_2.png

Emmanuel Curis, en charge du projet Young Caritas

Ainsi, aux quatre coins de la France, les Young Caritas s’activent au service des autres (par du soutien scolaire dans un bidonville, par exemple, ou la tenue d’une boutique solidaire) et échangent entre eux sur des sujets de société au cours de cafés-débats.

« C’est dur de passer du statut d’étudiant à rien du tout », constate Emmanuel Curis, en charge du projet Young Caritas. « Les jeunes ont besoin de reconnaissance sociale et si ce n’est pas possible par l’emploi, alors ils le vivent avec nous par le bénévolat. »

« Les jeunes dans la force de l’âge deviennent une charge pour la société et leur famille alors que les régimes de retraite et de protection sociale et plus largement la vie sociale ont besoin de leur contribution », s’inquiète Delphine Bonjour, responsable de relations institutionnelles pour le Secours Catholique.

C’est pourquoi l’association préconise une simplification des démarches administratives, un accès renforcé pour les jeunes à la formation et la garantie d’un revenu minimum, calé sur le montant du RSA, ne prenant pas en compte les allocations familiales et les APL.

UN ACCOMPAGNEMENT ADAPTÉ

En ce sens, la Garantie jeunes (qui est un droit depuis 2017 et qui aide les jeunes à retrouver un emploi ou une formation grâce à une allocation de 480 Ä par mois pendant un an) est intéressante, mais à condition qu’elle soit sans limitation de durée et avec un accompagnement adapté aux besoins des jeunes (au moins trois rencontres par semaine).

Il s’agit en effet de profiter « du dynamisme, de l’enthousiasme, de la spontanéité, de la générosité, de la créativité et de l’imagination de la jeunesse » – pour reprendre les termes du sociologue Michel Fize – et de faire en sorte qu’elle ne soit pas « socialement abandonnée ».

* Le prénom a été modifié

 
 Source le secours catholique
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