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Bac !!!


Momo56

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Membre, 21ans Posté(e)
Momo56 Membre 45 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)

Bonjour, 

Je suis élève en première scientifique et je suis à la recherche de méthodes pour avoir 20/20 à l'écrit de français et à l'oral. 

 

Commençons par l'écrit qu'est ce qu'une copie parfaite ? 

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Membre, 34ans Posté(e)
Virtuose_en_carnage Membre 6 014 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Momo56 a dit :

Bonjour, 

Je suis élève en première scientifique et je suis à la recherche de méthodes pour avoir 20/20 à l'écrit de français et à l'oral. 

 

Commençons par l'écrit qu'est ce qu'une copie parfaite ? 

Une copie a laquelle tu joins un billet de 500 euros.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 874 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Le parfait ne peut être atteint. On y tend sans cesse. Les perfectionnistes sont malheureux car ils ne sont jamais satisfaits.

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Invité Isadora.
Invités, Posté(e)
Invité Isadora.
Invité Isadora. Invités 0 message
Posté(e)

Salut. 

J'ai moi-même eu 19/20 à la dissertation du CAPES de Lettres Modernes (et du coup, je suis prof de français, maintenant), alors voici mes conseils : 

  • la copie parfaite est une copie un peu chiante, parce qu'elle utilise des exemples attendus. Il y a des références incontournables, qu'il faut aborder, en déballant le cours clairement. 
  • la copie parfaite est aussi un peu originale, parce qu'elle va chercher des exemples moins connus, des auteurs un peu marginaux. 
  • la copie parfaite n'ignore pas qu'un texte est fait de mots et de phrases et donc peut inclure des remarques grammaticales, qui attestent d'une fine compréhension de la langue (exemple : faire une remarque sur l'ambiguïté du complément du nom introduit par de, dans une expression comme l'amour de mes parents, où l'on ne sait pas qui aime et qui est aimé… // autre exemple : faire des remarques sur le mode employé par un auteur, en sachant que l'indicatif renvoie à la réalité alors que le subjonctif renvoie à une projection personnelle).
  • il y a des citations précises et si possible belles. Pas d'erreur dans les noms des auteurs, pas d'erreur de mise en forme. On utilise des guillemets français, on souligne les titres. 
  • la copie parfaite est carrée : ton intro, c'est accroche, problématique, explication des termes de la problématique, annonce du plan. Puis : trois parties, trois sous-parties, et à chaque fois une idée, un exemple, une analyse. Tu soignes les transitions, tu utilises les bons mots de liaison. 
  • tu dois avoir des qualités de plume, autrement dit, tu dois avoir une parfaite maîtrise de l'orthographe et écrire un texte agréable, élégant.

Je crois que j'ai abordé tous les points qui permettent à un devoir de se distinguer. Bon, j'ai parlé de la dissertation uniquement, mais pas mal de choses se retrouvent dans le commentaire composé. 

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Membre, 21ans Posté(e)
Momo56 Membre 45 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, Isadora. a dit :

Salut. 

J'ai moi-même eu 19/20 à la dissertation du CAPES de Lettres Modernes (et du coup, je suis prof de français, maintenant), alors voici mes conseils : 

  • la copie parfaite est une copie un peu chiante, parce qu'elle utilise des exemples attendus. Il y a des références incontournables, qu'il faut aborder, en déballant le cours clairement. 
  • la copie parfaite est aussi un peu originale, parce qu'elle va chercher des exemples moins connus, des auteurs un peu marginaux. 
  • la copie parfaite n'ignore pas qu'un texte est fait de mots et de phrases et donc peut inclure des remarques grammaticales, qui attestent d'une fine compréhension de la langue (exemple : faire une remarque sur l'ambiguïté du complément du nom introduit par de, dans une expression comme l'amour de mes parents, où l'on ne sait pas qui aime et qui est aimé… // autre exemple : faire des remarques sur le mode employé par un auteur, en sachant que l'indicatif renvoie à la réalité alors que le subjonctif renvoie à une projection personnelle).
  • il y a des citations précises et si possible belles. Pas d'erreur dans les noms des auteurs, pas d'erreur de mise en forme. On utilise des guillemets français, on souligne les titres. 
  • la copie parfaite est carrée : ton intro, c'est accroche, problématique, explication des termes de la problématique, annonce du plan. Puis : trois parties, trois sous-parties, et à chaque fois une idée, un exemple, une analyse. Tu soignes les transitions, tu utilises les bons mots de liaison. 
  • tu dois avoir des qualités de plume, autrement dit, tu dois avoir une parfaite maîtrise de l'orthographe et écrire un texte agréable, élégant.

Je crois que j'ai abordé tous les points qui permettent à un devoir de se distinguer. Bon, j'ai parlé de la dissertation uniquement, mais pas mal de choses se retrouvent dans le commentaire composé. 

Tout d'abord merci beaucoup pour vos conseils !

Et je voudrais savoir concrétement que dois-je faire ? M'entrainer à des corpus et à des commentaires ? Apprendre tous les procédés et ce que ça provoque chez le lecteur ? Ou apprendre à bien structurer ces idées de manière à obtenir une copie parfaite ? 

il y a 43 minutes, Talon 1 a dit :

Le parfait ne peut être atteint. On y tend sans cesse. Les perfectionnistes sont malheureux car ils ne sont jamais satisfaits.

Je le sais bien !

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Invité Isadora.
Invités, Posté(e)
Invité Isadora.
Invité Isadora. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, Momo56 a dit :

Et je voudrais savoir concrétement que dois-je faire ? M'entrainer à des corpus et à des commentaires ? Apprendre tous les procédés et ce que ça provoque chez le lecteur ? Ou apprendre à bien structurer ces idées de manière à obtenir une copie parfaite ? 

Tout cela et rien de tout cela ! 

Non, en fait, c'est un peu compliqué de répondre, puisque je ne sais pas où tu en es de tes apprentissages. Tu pourrais commencer par reprendre toutes tes copies de l'année et voir ce qui n'allait pas. Tu me dis ça et je pourrai te répondre plus précisément. 

Pour les figures de style, c'est pas la peine de s'acharner à apprendre par cœur tout le Gradus ! En fait, ça ne sert pas tant que cela. Si tu ne sais pas qu'une épiphore s'appelle ainsi mais que tu remarques que la répétition finale des mêmes termes instaure un rythme musical et a l'effet d'une litanie, je ne vois pas qui t'en tiendrait rigueur ! C'est rassurant de potasser ses figures de style.

Mieux vaut, je pense, se blinder sur les registres, lire un peu de critique et apprendre des mots-clefs comme par exemple : polyphonie, cacophonie, hybris, intertextualité, etc.

https://www.etudes-litteraires.com/vocabulaire-analyse-litteraire.php

Tiens, par exemple, il y a quoi d'intéressant à dire, sur ce texte ?

L’horloge

Charles Baudelaire

Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit :  » Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon
Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! – Rapide, avec sa voix
D’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or !

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,
Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !  »

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

 

https://www.poetica.fr/poeme-684/charles-baudelaire-horloge/

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Membre, 21ans Posté(e)
Momo56 Membre 45 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, Isadora. a dit :

Tout cela et rien de tout cela ! 

Non, en fait, c'est un peu compliqué de répondre, puisque je ne sais pas où tu en es de tes apprentissages. Tu pourrais commencer par reprendre toutes tes copies de l'année et voir ce qui n'allait pas. Tu me dis ça et je pourrai te répondre plus précisément. 

Pour les figures de style, c'est pas la peine de s'acharner à apprendre par cœur tout le Gradus ! En fait, ça ne sert pas tant que cela. Si tu ne sais pas qu'une épiphore s'appelle ainsi mais que tu remarques que la répétition finale des mêmes termes instaure un rythme musical et a l'effet d'une litanie, je ne vois pas qui t'en tiendrait rigueur ! C'est rassurant de potasser ses figures de style.

Mieux vaut, je pense, se blinder sur les registres, lire un peu de critique et apprendre des mots-clefs comme par exemple : polyphonie, cacophonie, hybris, intertextualité, etc.

https://www.etudes-litteraires.com/vocabulaire-analyse-litteraire.php

Tiens, par exemple, il y a quoi d'intéressant à dire, sur ce texte ?

L’horloge

Charles Baudelaire

Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit :  » Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible,

Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon
Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse ;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote : Souviens-toi ! – Rapide, avec sa voix
D’insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or !

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,
Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard !  »

Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

 

https://www.poetica.fr/poeme-684/charles-baudelaire-horloge/

Je le commenterai et vous verrez...Si vous le voulez bien.

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Posté(e)
Il y a 2 heures, Momo56 a dit :

Je le commenterai et vous verrez...Si vous le voulez bien.

Évidemment ! 

(on pourrait se tutoyer tous les deux ?)

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Membre, 21ans Posté(e)
Momo56 Membre 45 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Isadora. a dit :

Évidemment ! 

(on pourrait se tutoyer tous les deux ?)

Oui sans problème.

 Voilà ce que j'ai fait pour l'instant.

c'est mon introduction :

Le symbolisme est un mouvement littéraire de la fin du 19e siècle qui s'inspire de la spiritualité, des rêves et de l'imagination. Charles Baudelaire avec son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal publié en 1857 a inspiré bon nombre d'écrivains comme Verlaine, Mallarmé et Rimbaud. Par ailleurs celui-ci a scandalisé la société contemporaine de l'époque juger comme choquant du fait de son inspiration maléfique, morbide, sensuelle et charnel. Toutefois, celui-ci a révolutionné la versification des poèmes par son nombre de rejet de contre rejet et d'enjambement.

     L'auteur souhaite à travers cette œuvre exposer le mal qu'il ressent en effet dans le poème l'horloge de ce même recueil le poète exprime son anxiété face à ce temps incontrôlable ainsi que sa peur à l'idée de mourir. Le poète utilise des procédés lyriques ainsi que des images fortes qui frappent le lecteur mais lui fait également prendre conscience du temps qui passe. D'ailleurs, il utilise des procédés à effet de proximité pour que le lecteur se sentent concernés par cette mort qui s'approche à grands pas. Enfin, l'auteur personnifie le temps, le laissant paraître tel un dieu qui réduit l'homme à la tombe.

    Dès lors la question qui se pose est en quoi ce poème est-il un rappel à la mort ?

   Le rappel à la mort se fait à travers un Dieu menaçant et sans pitié puis à travers ce temps et ce corps qui se réduisent.

Je ne suis pas satisfaite de mon plan :(

J'ai écris

I) Un Dieu menaçant et sans pitié

a) Le Dieu Chronos

b) Un châtieur 

c) Universalité de la mort

II) Un temps et un corps qui se réduisent

a) Le temps qui réduit à la vieillesse

b) un temps imparti

c ) La peur et le sifflement du serpent

III) Une morale 

a) les passions et les plaisirs illusoires 

b) Une mort qui revient 

c) Une douleur sans fin

 

à l’instant, Momo56 a dit :

Oui sans problème.

 Voilà ce que j'ai fait pour l'instant.

c'est mon introduction :

Le symbolisme est un mouvement littéraire de la fin du 19e siècle qui s'inspire de la spiritualité, des rêves et de l'imagination. Charles Baudelaire avec son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal publié en 1857 a inspiré bon nombre d'écrivains comme Verlaine, Mallarmé et Rimbaud. Par ailleurs celui-ci a scandalisé la société contemporaine de l'époque juger comme choquant du fait de son inspiration maléfique, morbide, sensuelle et charnel. Toutefois, celui-ci a révolutionné la versification des poèmes par son nombre de rejet de contre rejet et d'enjambement.

     L'auteur souhaite à travers cette œuvre exposer le mal qu'il ressent en effet dans le poème l'horloge de ce même recueil le poète exprime son anxiété face à ce temps incontrôlable ainsi que sa peur à l'idée de mourir. Le poète utilise des procédés lyriques ainsi que des images fortes qui frappent le lecteur mais lui fait également prendre conscience du temps qui passe. D'ailleurs, il utilise des procédés à effet de proximité pour que le lecteur se sentent concernés par cette mort qui s'approche à grands pas. Enfin, l'auteur personnifie le temps, le laissant paraître tel un dieu qui réduit l'homme à la tombe.

    Dès lors la question qui se pose est en quoi ce poème est-il un rappel à la mort ?

   Le rappel à la mort se fait à travers un Dieu menaçant et sans pitié puis à travers ce temps et ce corps qui se réduisent.

Je ne suis pas satisfaite de mon plan :(

J'ai écris

I) Un Dieu menaçant et sans pitié

a) Le Dieu Chronos

b) Un châtieur 

c) Universalité de la mort

II) Un temps et un corps qui se réduisent

a) Le temps qui réduit à la vieillesse

b) un temps imparti

c ) La peur et le sifflement du serpent

III) Une morale 

a) les passions et les plaisirs illusoires 

b) Une mort qui revient 

c) Une douleur sans fin

 

 

*j'ai fais.

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Posté(e)

Coucou. je suis en train de te rédiger un retour mais pendant ce temps… tu n'as pas vraiment répondu à ma question. Je prends en compte le plan détaillé mais d'après toi, qu'est-ce qui est remarquable dans ce texte ? Qu'est-ce qu'il va falloir expliquer ? 

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il y a une heure, Momo56 a dit :

Le symbolisme est un mouvement littéraire de la fin du 19e siècle qui s'inspire de la spiritualité, des rêves et de l'imagination. Charles Baudelaire avec son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal publié en 1857 a inspiré bon nombre d'écrivains comme Verlaine, Mallarmé et Rimbaud. Par ailleurs celui-ci a scandalisé la société contemporaine de l'époque juger comme choquant du fait de son inspiration maléfique, morbide, sensuelle et charnel. Toutefois, celui-ci a révolutionné la versification des poèmes par son nombre de rejet de contre rejet et d'enjambement.

L'accroche est le moment de montrer qu'on est à l'aise face au sujet. Cependant, plutôt que de présenter l'auteur, ce qui donne lieu à des considérations peu intéressantes (Verlaine, etc, est-ce que ça apporte vraiment quelque chose ?), tu pourrais parler du thème de la mort, de la finitude humaine et expliquer que c'est un topos, un lieu commun, un sujet vu et revu maintes fois. Dès lors, paf, on demande comment Baudelaire, qui recherche le Beau dans l'intemporel et dans la modernité, fait pour réactualiser ce thème. 

Citation

     L'auteur souhaite à travers cette œuvre exposer le mal qu'il ressent

L'œuvre de Baudelaire a une portée métaphysique forte. Le Mal dont il est question n'est pas tant la souffrance qu'il ressent mais le Mal du christianisme, héritage direct du romantisme. C'est donc un léger contre-sens. 

Aussi, il faut éviter de prêter des intentions aux auteurs. Mieux vaut s'en tenir au fait que leurs textes ont des rouages fins et intéressants à analyser. 

Citation

en effet dans le poème l'horloge

On écrira Les fleurs du mal, « L'horloge ». Les noms de poèmes sont entre guillemets. 

Citation

de ce même recueil le poète exprime son anxiété face à ce temps incontrôlable ainsi que sa peur à l'idée de mourir. 

Attention à ne pas trop psychologiser. Il ne s'agit pas nécessairement son angoisse mais plus vastement l'angoisse existentielle, c'est-à-dire l'angoisse en elle-même, celle que tout humain ressent face à sa finitude. D'ailleurs, c'est pour ça qu'on s'intéresse au texte, nous. 

Citation

Le poète utilise des procédés lyriques ainsi que des images fortes qui frappent le lecteur mais lui fait également prendre conscience du temps qui passe. D'ailleurs, il utilise des procédés à effet de proximité pour que le lecteur se sentent concernés par cette mort qui s'approche à grands pas. Enfin, l'auteur personnifie le temps, le laissant paraître tel un dieu qui réduit l'homme à la tombe.

Cette partie-là n'est pas pertinente. Si tu ne peux pas donner des exemples concrets (et tu as raison de ne pas le faire, c'est pas ici que ça se joue), inutile d'entrer dans un demi-détail. Tous les poètes utilisent des procédés, donc on peut faire l'économie de ce développement. La question, c'est quels procédés ?, comment ? et, éventuellement, qu'est-ce que ça provoque ? En somme : comment ça marche ?

Citation

    Dès lors la question qui se pose est en quoi ce poème est-il un rappel à la mort ?

En commentaire composé, la problématique commence plus souvent par un comment ou un dans quelle mesure.

Citation

   Le rappel à la mort se fait à travers un Dieu menaçant et sans pitié puis à travers ce temps et ce corps qui se réduisent.

Je ne suis pas satisfaite de mon plan :(

J'ai écrit 

I) Un Dieu menaçant et sans pitié
a) Le Dieu Chronos
b) Un châtieur 
c) Universalité de la mort

II) Un temps et un corps qui se réduisent
a) Le temps qui réduit à la vieillesse
b) un temps imparti
c ) La peur et le sifflement du serpent

III) Une morale 
a) les passions et les plaisirs illusoires 
b) Une mort qui revient 
c) Une douleur sans fin

Le problème du plan découle du problème de problématique. Le plan est trop porté sur ce que le texte dit, les motifs qu'il utilise et pas assez sur sa construction. Avec ce plan, je ne vois pas vraiment à quel moment tu vas avoir le temps de parler, par exemple, du travail sur les césures, de l'utilisation du sonnet avec les écarts que tu as mentionnés, etc. 

 

Pour moi, tu coup, ce que tu devrais travailler, c'est la construction de tes devoirs. Essaie de trouver des commentaires à lire. J'imagine que le Ministère en fournit quelque part. 

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Membre, 21ans Posté(e)
Momo56 Membre 45 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
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il y a une heure, Isadora. a dit :

Coucou. je suis en train de te rédiger un retour mais pendant ce temps… tu n'as pas vraiment répondu à ma question. Je prends en compte le plan détaillé mais d'après toi, qu'est-ce qui est remarquable dans ce texte ? Qu'est-ce qu'il va falloir expliquer ? 

Je pensais à parler des rejets, des alitérations, des interjections laudatives... Je pensais que je devais le commenter -_-

Je suis idiote mais merci pour vos conseils, je devrais donc non seulement comprendre le fond du texte mais aussi sa construction.

 

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il y a 1 minute, Momo56 a dit :

Je pensais à parler des rejets, des alitérations, des interjections laudatives... Je pensais que je devais le commenter -_-

Je suis idiote mais merci pour vos conseils, je devrais donc non seulement comprendre le fond du texte mais aussi sa construction.

Non, vous n'êtes pas idiote, c'était même plutôt bien ! Vous voulez vous améliorer, du coup il faut bien que je pointe ce qui doit être amélioré. 

Prenez un peu de distance avec le texte… en quoi est-il remarquable ? Les rejets, allitérations, etc, ce sont des outils. Mais qu'est-ce qui est bien fait dans ce texte ? Si vous deviez expliquer à un ami que ce poème est bien, qu'il vous a touchée, que lui diriez-vous ?  

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Membre, 21ans Posté(e)
Momo56 Membre 45 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Isadora. a dit :

Non, vous n'êtes pas idiote, c'était même plutôt bien ! Vous voulez vous améliorer, du coup il faut bien que je pointe ce qui doit être amélioré. 

Prenez un peu de distance avec le texte… en quoi est-il remarquable ? Les rejets, allitérations, etc, ce sont des outils. Mais qu'est-ce qui est bien fait dans ce texte ? Si vous deviez expliquer à un ami que ce poème est bien, qu'il vous a touchée, que lui diriez-vous ?  

L'auteur semble nous manager du temps qui passe. Il nous invite à mourir en quelque sorte : il dit souvent "te". On sent la menace et on a peur.

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Il y a 4 heures, Momo56 a dit :

L'auteur semble nous manager du temps qui passe. Il nous invite à mourir en quelque sorte : il dit souvent "te". On sent la menace et on a peur.

Voilà ! C'est ça qui est important dans le texte. C'est qu'il dit  « tu », il fait parler l'horloge/le temps et il le fait parler pour remettre au goût du jour un sujet vu et revu (ce qu'on appelle  « réactualiser un topos/un lieu commun »). Le texte est violent à cause de cette énonciation très directe. 

Donc maintenant que vous avez trouvé la réponse, maintenant seulement, vous pouvez construire la problématique et le plan, dont la finalité sera de faire comprendre comment le texte crée une angoisse intense. 

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Membre, 21ans Posté(e)
Momo56 Membre 45 messages
Baby Forumeur‚ 21ans‚
Posté(e)
il y a 44 minutes, Isadora. a dit :

Voilà ! C'est ça qui est important dans le texte. C'est qu'il dit  « tu », il fait parler l'horloge/le temps et il le fait parler pour remettre au goût du jour un sujet vu et revu (ce qu'on appelle  « réactualiser un topos/un lieu commun »). Le texte est violent à cause de cette énonciation très directe. 

Donc maintenant que vous avez trouvé la réponse, maintenant seulement, vous pouvez construire la problématique et le plan, dont la finalité sera de faire comprendre comment le texte crée une angoisse intense. 

J'ai compris, il faut aborder le texte d'une manière comme si on devait l'expliquer à quelqu'un...Je crois avoir compris mes mauvais résultats dans mes anciens commentaires. 

Merci infiniment ! 

Je vais toute suite me mettre à le refaire.

 

 

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