Nouvelles mesures dans l'Education Nationale.

Ca sent la crétinerie des deux côtés ! Pour avoir fréquenté une prof pendant quelques mois jadis; pour fréquenter un prof et une proviseur depuis plus de 20 ans qu'ils sont en poste, j'ai tendance à dire que c'est se foutre de ceux qui sont dans le Privé et corvéables à merci, grâce au soutien des syndicats momifiés !

44 heures un prof ? 20 dans l'établissement; après, on ne sait pas comment cela se passe ! Je n'ai pas l'impression que la gente demoiselle que j'ai fréquenté était si absorbée que cela à la maison ! Et elle était prof de langue !

https://www.letelegramme.fr/france/education-une-heure-supplementaire-dans-le-second-degre-18-04-2019-12262708.php

Moi, à propos de l'école d'une manière générale, tout ce que je peux dire, c'est qu'à la fac, dans les amphis, avec plus d'une centaine d'étudiants, on n'entendait pas une mouche voler à côté de la voix du prof.

Alors qu'aux collège et lycée, avec une trentaine d'élèves, ils n'y arrivent pas ! Je ne sais pas ce qui ne va pas, si les choses même sont comparables. Après tout, c'est obligatoire jusqu'à seize ans, donc avant l'échéance on peut tout imaginer. Sinon, je me demande à qui c'est la faute. Pédagogiquement parlant, je ne suis jamais choqué quand j'apprends que les profs -titulaires du capes, pas de souci- fournissent en sus l'été des cours particuliers. Et durant l'année, j'imagine que pour eux les journées sont aussi longues que celles des élèves ; certes, mais si on leur enlevait des jours chômés rapport aux grandes vacances, etc. Avec tout ça, non que je méprise, loin de là -trop éloigné des choses, en fait- mais un peu de mal à "compatir" avec ces professionnels. Je comprends les grognes, d'une manière générale, mais qu'ils appartiennent au secteur privé ou public, je les vois toujours comme des fonctionnaires à l'ancienne, je n'y peux rien. 

L'Ecole n'est pas obligatoire. La chose obligatoire est que tout français arrive à la majorité en sachant lire, écrire et compter couramment. Et aujourd'hui, nous régressons.

il y a 40 minutes, narcejo a dit :

Moi, à propos de l'école d'une manière générale, tout ce que je peux dire, c'est qu'à la fac, dans les amphis, avec plus d'une centaine d'étudiants, on n'entendait pas une mouche voler à côté de la voix du prof.

Alors qu'aux collège et lycée, avec une trentaine d'élèves, ils n'y arrivent pas ! Je ne sais pas ce qui ne va pas, si les choses même sont comparables. Après tout, c'est obligatoire jusqu'à seize ans, donc avant l'échéance on peut tout imaginer. Sinon, je me demande à qui c'est la faute. Pédagogiquement parlant, je ne suis jamais choqué quand j'apprends que les profs -titulaires du capes, pas de souci- fournissent en sus l'été des cours particuliers. Et durant l'année, j'imagine que pour eux les journées sont aussi longues que celles des élèves ; certes, mais si on leur enlevait des jours chômés rapport aux grandes vacances, etc. Avec tout ça, non que je méprise, loin de là -trop éloigné des choses, en fait- mais un peu de mal à "compatir" avec ces professionnels. Je comprends les grognes, d'une manière générale, mais qu'ils appartiennent au secteur privé ou public, je les vois toujours comme des fonctionnaires à l'ancienne, je n'y peux rien. 

 

Ce post est une blague, j'espere?

Si tu envies leur place et leurs vacances va au master et passe le concours! On cherche des candidats!!

Non, pas vraiment une blague, plutôt je dirais une amorce de débat (tout fait débat de nos jours, faut se mettre à la page). Les "acquis" (comme on dit à propos des fonctionnaires, de manière traditionnelle); ça semble derrière nous.

Par contre, en revanche, qu'entre un élève et son enseignant, dans la vie en dehors de l'école, il n'y ait une grosse différence, par ex : la fascination pour les carnages (je pense à ceux qu'on regarde à la télé, au pire dans les dessins animés, si on est fantasmatique), je conçois. Les devoirs à la maison, pour en avoir soupé, les cartables trop lourds, les livres sans cesse à acheter (en classe de français,)... je m'étonne que ça ne soit point les parents d'élèves qui manifestent !

Je suis sidéré par la propension de certains à ne passer leur temps qu'à dénoncer des présumés privilèges. Et souvent ils ne connaissent rien des professions qu'ils désignent du doigt. Qu'un ancien prof se permette d'évaluer et juger le nombre d'heures travaillées hebdomadairement par les profs pourrait être fondé. Mais que ceux qui n'ont jamais exercé cette profession, qui me semble à priori particulièrement pénible, me parait juste aberrant. Comme dit Pila, oui cela démontre que nous régressons.

Ah pardon. C'est Macron soi-même, lors de la crise de la S.n.c.f qui évoquait le mot privilège. Ben oui, il n'a jamais travaillé dans cette compagnie, pourtant ils ont voté pour lui : pour n'importe quelle question, on s'attend d'abord à dépassionner les choses, comment dire ? On essaye au moins d'être objectif. Pour la crédibilité d'un avis, après comme je dis toujours : l'on cherche des coupables avant les solutions, et il y a ceux qui tirent vers le bas, et ceux vers le haut. 

Ici nous parlons de quoi ? Les "stylos rouges" qui se joignent aux "gilets jaunes" dans les manif". Non, je n'ai pas l'impression, plutôt chacun pour sa paroisse, et comme cela l'on se plaint toujours de quelque chose. A mon niveau non plus, je ne suis pas content, mais je connais les gens qui se tirent mutuellement dans les pattes. Raison pour laquelle, d'une manière générale, je préfère ne pas me plaindre de mon sort. Une sagesse héritée d'un ancien prof de Latin, quand j'étais gamin, et qui ne se mêlait des autres (syndiqués) ne se soumettait même pas aux grèves, je veux dire il donnait ses cours (les plus tard dans la journée, cours optionnel oblige) ce qui nous contraignait à aller à l'école seuls au monde quasiment. Mais je ne fais pas ce mot pour parler de ma vie (de l'époque, en plus). Juste, quand une chose semble faire l'unanimité, pour moi elle est systématiquement louche ! 

Si les élèves eux-mêmes se plaignaient, je trouverais cela plus crédible, je crois en fait. Lorsque c'est leurs enseignants, j'ai en effet comme un préjugé. Je ne les estime pas assez, je crois, en fait, c'est cela.

Il y a 3 heures, narcejo a dit :

Ah pardon. C'est Macron soi-même, lors de la crise de la S.n.c.f qui évoquait le mot privilège. Ben oui, il n'a jamais travaillé dans cette compagnie, pourtant ils ont voté pour lui : pour n'importe quelle question, on s'attend d'abord à dépassionner les choses, comment dire ? On essaye au moins d'être objectif. Pour la crédibilité d'un avis, après comme je dis toujours : l'on cherche des coupables avant les solutions, et il y a ceux qui tirent vers le bas, et ceux vers le haut. 

Ici nous parlons de quoi ? Les "stylos rouges" qui se joignent aux "gilets jaunes" dans les manif". Non, je n'ai pas l'impression, plutôt chacun pour sa paroisse, et comme cela l'on se plaint toujours de quelque chose. A mon niveau non plus, je ne suis pas content, mais je connais les gens qui se tirent mutuellement dans les pattes. Raison pour laquelle, d'une manière générale, je préfère ne pas me plaindre de mon sort. Une sagesse héritée d'un ancien prof de Latin, quand j'étais gamin, et qui ne se mêlait des autres (syndiqués) ne se soumettait même pas aux grèves, je veux dire il donnait ses cours (les plus tard dans la journée, cours optionnel oblige) ce qui nous contraignait à aller à l'école seuls au monde quasiment. Mais je ne fais pas ce mot pour parler de ma vie (de l'époque, en plus). Juste, quand une chose semble faire l'unanimité, pour moi elle est systématiquement louche ! 

Si les élèves eux-mêmes se plaignaient, je trouverais cela plus crédible, je crois en fait. Lorsque c'est leurs enseignants, j'ai en effet comme un préjugé. Je ne les estime pas assez, je crois, en fait, c'est cela.

Cette réponse commence fort mal parce que cibler les privilèges de la SNCF, prétendre qu'ils (les agents de la SNCF, spécifiquement?) auraient voté pour Macron juste pour défendre l'idée qu'on peut lucidement évaluer le niveau de privilège dont bénéficie une profession (en comparaison aux autres) sans la connaître de l'intérieur, et cela en citant le très diplomate Macron, ressemble à un florilège d'énormités.

Pour la suite ne pas contester c'est comme ne pas débattre et finalement ne rien faire de la démocratie.  Certes la démocratie fait  quasi l'unanimité et pourtant je la préfère à une dictature.

Etre prof c'est aller une grande partie de sa vie à l'école! C'est organiser sa vie en fonction d'une année scolaire (avec ses vacances forcément prises en période), de la rentrée des classes jusqu'aux grandes vacances, C'est avoir une vie de caserne où même le moment où tu vas boire un café ou vider ta vessie est programmé. C'est avoir l'esprit en ébullition toute l'année pour effectuer toutes les tâches du programme. C 'est  de la présence  active devant les élèves, ce sont des corrections, des réunions, de la formation, des moments d'entretien avec les parents, de la concertation avec les collègues, de la préparation (de la collecte de matériel, jusqu'à la préparation des supports de travail… Y compris ceux d'évaluation), c'est aussi faire le compte rendu de ce que tu as fait qui passe par la préparation de ce que tu vas faire dans la journée!.Il est certain que tout le travail de réflexion d'un prof peut te sembler invisible mais je peux te dire que ça carbure drôlement dans les méninges  d'un prof en charge d'une ou de plusieurs classes lorsqu'on semble simplement être assis dans un fauteuil ou qu'on en train de lire, ou de se "détendre  dans un bain"... Je me souviens de la réflexion ahurissante d'une inspectrice qui m'a dit un jour: "vous n'êtes pas payée pour penser, vous êtes payée pour aller vous occuper d'une classe…". Interloquée,j' en suis restée sans voix!