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L'art de bouffer du fric pour rien.


pila

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Membre, 56ans Posté(e)
Bounty067 Membre 1 570 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
Posté(e)

Merci d'arrêter de nous envoyer vers des articles illisibles car payant ou nécessitant un abonnement (donc payant aussi) !!!

Publiez un bon résumé que vous aurez rédigé, c'est bien mieux !

Je dis seulement pour tous, pas seulement Pila.

 

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Les pompiers morbihannais sont en conflit social avec leur direction. Alors qu’ils demandent des embauches, ils déplorent certains investissements passés (bras élévateur, remorque satellite) et un projet d’acquisition d’hydroglisseur, qu’ils jugent coûteux et inutiles. Le contrôleur général Cyrille Berrod rappelle qu’il « convient de faire la distinction entre budget de fonctionnement et investissement ».

Le bras élévateur du Sdis fait partie de ces équipements de haute technologie, qui continuent à alimenter le débat dans les rangs des sapeurs-pompiers morbihannais. Et pour cause : acheté 650 000 € par le Service départemental d’incendie et de secours et livré au centre de secours d’Hennebont en février 2016, le « petit bijou de technologie » est resté plus de deux ans au garage, sans pouvoir être utilisé. Il avait pourtant représenté le quart des investissements annuels au niveau départemental cette année-là.

 

En cause : le placement en liquidation judiciaire du prestataire Comilev, en juillet 2016. Dès le démarrage, des problèmes techniques s’étaient manifestés sur l’engin, mais ils n’avaient pas pu être traités, en l’absence du fabricant. « Il nous a fallu attendre le temps judiciaire », a redit le contrôleur général Cyrille Berrod, lors de la deuxième remise officielle de l’outil, en juillet 2018. Le chef des pompiers du Morbihan avait réaffirmé, à l’époque, que « la plus-value de ce bras élévateur n’est plus à démontrer, même s’il y a eu des imprévus à la mise en route ».

 

Nouvelle réparation à venir

 

Depuis cette date, le « concentré de technique et de robotique » n’est pourtant pas beaucoup plus souvent sorti de sa base hennebontaise. Il sert bien aux formations progressives des personnels, indispensables à sa bonne utilisation. Mais un nouveau problème technique, certes un peu moins grave, s’est présenté depuis. « Un voyant lumineux, concernant le réservoir, s’affiche de manière intempestive. On est en attente de devis, pour qu’une réparation soit effectuée », explique une source concernée.

La mise en route opérationnelle en sera encore retardée d’autant. Du coup, les commentaires vont bon train chez les professionnels du feu. « Il faut arrêter de nous pondre des engins coûteux qui envoient du rêve, mais pour quel résultat ? Nous, on préférerait avoir du personnel supplémentaire », entend-on, en substance, dans les rangs des sapeurs-pompiers.

 

Une remorque satellite et un hydroglisseur raillés

 

Autre investissement raillé par les pompiers actuellement en colère contre leur direction : une remorque satellite, basée à la caserne d’Auray. « Elle a coûté 80 000 € et n’a pratiquement jamais servi, hormis lors des festivités en Normandie pour l’anniversaire du Débarquement », assure l’un d’eux.

pas-d-hydroglisseur-mais-des-sauveteurs- « Pas d’hydroglisseur mais des sauveteurs » : c’est l’une des banderoles déployées par les manifestants, devant le stade de la Rabine, le 4 avril. (Le Télégramme/Laurent Guenneugues)

Actuellement, un autre projet leur semble disproportionné par rapport à leurs besoins : il s’agit de l’acquisition d’un hydroglisseur qui servirait à aller chercher les gens coincés dans les vasières. « Cela doit arriver une ou deux fois par an, explique un pompier défavorable à cette dépense. On est toujours parvenus à se débrouiller pour les sortir de là, en utilisant une planche de surf coupée ».

Beaucoup des 350 sapeurs-pompiers professionnels du Morbihan considèrent ces investissements coûteux et inutiles, alors qu’ils demandent des renforts d’effectifs sur le terrain pour remplir correctement leurs missions, ainsi qu’une revalorisation salariale pour l’ensemble des agents. Lors de la première réunion de négociations, le 2 avril, ils ont obtenu quatre embauches : deux postes pour les formations, un demi-poste de pharmacien et un demi-poste de médecin pour faire passer les visites médicales obligatoires, ainsi qu’un poste de mécanicien pour la maintenance des véhicules. Et lors de la seconde, le 11 avril, il leur a été promis cinq autres embauches cette année, dont trois postes volants. Mais pour l’heure, cela n’a pas suffi à éteindre le feu qui couve dans leurs rangs.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 661 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 5 minutes, pila a dit :

Les pompiers morbihannais sont en conflit social avec leur direction. Alors qu’ils demandent des embauches, ils déplorent certains investissements passés (bras élévateur, remorque satellite) et un projet d’acquisition d’hydroglisseur, qu’ils jugent coûteux et inutiles. Le contrôleur général Cyrille Berrod rappelle qu’il « convient de faire la distinction entre budget de fonctionnement et investissement ».

Le bras élévateur du Sdis fait partie de ces équipements de haute technologie, qui continuent à alimenter le débat dans les rangs des sapeurs-pompiers morbihannais. Et pour cause : acheté 650 000 € par le Service départemental d’incendie et de secours et livré au centre de secours d’Hennebont en février 2016, le « petit bijou de technologie » est resté plus de deux ans au garage, sans pouvoir être utilisé. Il avait pourtant représenté le quart des investissements annuels au niveau départemental cette année-là.

 

En cause : le placement en liquidation judiciaire du prestataire Comilev, en juillet 2016. Dès le démarrage, des problèmes techniques s’étaient manifestés sur l’engin, mais ils n’avaient pas pu être traités, en l’absence du fabricant. « Il nous a fallu attendre le temps judiciaire », a redit le contrôleur général Cyrille Berrod, lors de la deuxième remise officielle de l’outil, en juillet 2018. Le chef des pompiers du Morbihan avait réaffirmé, à l’époque, que « la plus-value de ce bras élévateur n’est plus à démontrer, même s’il y a eu des imprévus à la mise en route ».

 

Nouvelle réparation à venir

 

Depuis cette date, le « concentré de technique et de robotique » n’est pourtant pas beaucoup plus souvent sorti de sa base hennebontaise. Il sert bien aux formations progressives des personnels, indispensables à sa bonne utilisation. Mais un nouveau problème technique, certes un peu moins grave, s’est présenté depuis. « Un voyant lumineux, concernant le réservoir, s’affiche de manière intempestive. On est en attente de devis, pour qu’une réparation soit effectuée », explique une source concernée.

La mise en route opérationnelle en sera encore retardée d’autant. Du coup, les commentaires vont bon train chez les professionnels du feu. « Il faut arrêter de nous pondre des engins coûteux qui envoient du rêve, mais pour quel résultat ? Nous, on préférerait avoir du personnel supplémentaire », entend-on, en substance, dans les rangs des sapeurs-pompiers.

 

Une remorque satellite et un hydroglisseur raillés

 

Autre investissement raillé par les pompiers actuellement en colère contre leur direction : une remorque satellite, basée à la caserne d’Auray. « Elle a coûté 80 000 € et n’a pratiquement jamais servi, hormis lors des festivités en Normandie pour l’anniversaire du Débarquement », assure l’un d’eux.

pas-d-hydroglisseur-mais-des-sauveteurs- « Pas d’hydroglisseur mais des sauveteurs » : c’est l’une des banderoles déployées par les manifestants, devant le stade de la Rabine, le 4 avril. (Le Télégramme/Laurent Guenneugues)

Actuellement, un autre projet leur semble disproportionné par rapport à leurs besoins : il s’agit de l’acquisition d’un hydroglisseur qui servirait à aller chercher les gens coincés dans les vasières. « Cela doit arriver une ou deux fois par an, explique un pompier défavorable à cette dépense. On est toujours parvenus à se débrouiller pour les sortir de là, en utilisant une planche de surf coupée ».

Beaucoup des 350 sapeurs-pompiers professionnels du Morbihan considèrent ces investissements coûteux et inutiles, alors qu’ils demandent des renforts d’effectifs sur le terrain pour remplir correctement leurs missions, ainsi qu’une revalorisation salariale pour l’ensemble des agents. Lors de la première réunion de négociations, le 2 avril, ils ont obtenu quatre embauches : deux postes pour les formations, un demi-poste de pharmacien et un demi-poste de médecin pour faire passer les visites médicales obligatoires, ainsi qu’un poste de mécanicien pour la maintenance des véhicules. Et lors de la seconde, le 11 avril, il leur a été promis cinq autres embauches cette année, dont trois postes volants. Mais pour l’heure, cela n’a pas suffi à éteindre le feu qui couve dans leurs rangs.

C'est assez classique. Les dirigeants aiment les investissements prestigieux... même s'ils sont totalement inutiles.

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Membre, Zigbu, 76ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
76ans‚ Zigbu,
Posté(e)
il y a une heure, Gouderien a dit :

C'est assez classique. Les dirigeants aiment les investissements prestigieux... même s'ils sont totalement inutiles.

Etait ce nécessaire de citer une page entière pour ne rajouter qu'une ligne ? 

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