Aller au contenu

Les violence éducative ordinaire


miscookiyou

Messages recommandés

Membre, 24ans Posté(e)
miscookiyou Membre 2 416 messages
Baby Forumeur‚ 24ans‚
Posté(e)

https://www.francetvinfo.fr/choix/fessees-gifles-violences-verbales-les-enfants-humilies-font-des-adultes-fragilises_2583080.html

 

Le médecin généraliste Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne, en a expliqué les objectifs à l'AFP : "Il n'y a pas de petite claque, ni de petit coup, ni de paroles anodines envers nos enfants. Toutes ces pratiques que nous reproduisons parce que nous les avons subies sont des violences, peuvent les marquer pour longtemps, et retentir sur leurs acquisitions et leur devenir". Et d'ajouter : "Entre adultes, toute violence est un délit, alors pourquoi ne l'est-elle plus quand elle a pour cibles nos enfants ?"

Ainsi, l'idée de les élever sans violence fait, lentement, son chemin dans notre pays, même si la majorité des citoyens considèrent encore la fessée comme un geste sans grande conséquence. De nombreuses études, pourtant, montrent que les enfants humiliés font des adultes fragilisés. 

La précision témoignait de l'évolution nécessaire des mentalités. Cela n'a pourtant pas empêché des médias de prendre à la légère cette initiative législative ambitieuse en la réduisant à la volonté d'interdire la fessée, le quotidien Le Monde titrant par exemple "l'amendement contre la fessée censuré". Du coup, le débat sur l'éducation sans violence a été – trop vite – évacué. On a surtout entendu des réflexions de nature à reproduire indéfiniment la violence, des variations sur le même thème, "quand j'étais petit, j'ai pris des fessées et je n'en suis pas mort".

Le tableau qui se dessine à partir d'un sondage de l'association L'Enfant bleu, réalisé en 2015, est plus saisissant encore. Ainsi, 14% des personnes interrogées déclarent avoir été victimes de maltraitances physiques, sexuelles ou psychologiques au cours de leur enfance. 45% suspectent au moins un cas de maltraitance dans leur environnement immédiat, c'est-à-dire famille, voisins, collègues ou amis proches. Par ailleurs, pour une majorité d'entre eux, la maltraitance des enfants est un phénomène à la fois fréquent (72%), présent dans tous les milieux sociaux (88%), et reste un sujet tabou, dont on ne parle pas (72%).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 624 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 37 minutes, miscookiyou a dit :

"Entre adultes, toute violence est un délit, alors pourquoi ne l'est-elle plus quand elle a pour cibles nos enfants ?"

Le petit problème avec ce genre d’études et de conclusions, c’est qu’elle provient d’un professionnel de la santé, avec tout ce que cela représente d’expérience personnelle incontestable de la part d’un médecin, mais trop spécialisé à mon goût pour en extraire des généralités applicables.

Bref, pour un médecin tous les patients sont nécessairement malades à priori. (En général lorsque l'on va chez le médecin c’est qu’on est malade)

Pour un policier ou un juge tous les individus sont suspects à priori. (A voir défiler en permanence des personnes ayant commis des délits, c’est normal de penser comme cela)

miscookyiou, vous avez 19 ans et c’est tout à votre honneur de vous préoccupez de la violence et de ses effets sur les enfants.

Mais lorsque vous aurez vos propres enfants, vous verrez que l’exercice de l’autorité, exige une certaine violence contenue, sinon vous serez en face de vos gamins qui feront la loi chez vous et qui seront pourris gâtés avec tout le côté insupportable que cela représente.

Cela rejoint un sujet récemment traité sur le forum avec les enfants suédois.

L’apprentissage des limites, c’est celui de l’éducation, or sans éducation, vos enfants s’exposent à toutes les déconvenues du monde extérieur, qui est bien plus violent de celle des parents normaux, qui aiment leurs enfants et qui s’inquiètent quelquefois de leurs comportements.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 106ans Posté(e)
Atipique Membre 8 295 messages
Maitre des forums‚ 106ans‚
Posté(e)

Je ne crois pas du tout qu'elle nie la nécessité de limites pour les enfants. Seulement la necessité d'imposer ces limites avec des claques et fessées.


C'est bien  le problème avec ce genre d'études, les gens doivent lire entre les lignes ou en sauter, en tous cas ils ne comprennent rien. Interdire les châtiments corporels veut automatiquement dire pour eux,  laisser un gosse faire n'importe quoi.


Ce serait comme prétendre dans le monde médical qu'on peut n'être que constipé ou avoir la diarée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×