Aller au contenu

Tout finit par se payer


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 9 heures, hell-spawn a dit :

Pour etre synthétique:

Les personnes dotées de sens moral qui font sciemment du mal aux autres etres, leur action néfastes se retourneront contre elles, elle les minera.

Pour ceux qui n'en sont pas dotés il n'y a guere que la justice des hommes ou le Karma ( bien plus terrible )

Dans le même ordre d'idée je dirais que le fait que tôt ou tard on finisse par payer ses actions bonnes comme mauvaises renvoie intuitivement à l'idée qu'on ne peut pas être heureux en nuisant délibérément aux autres. D'expérience ça me paraît plutôt vrai, le fait qu'on ne paye pas toujours les conséquences de ses actes étant alors plutôt lié au fait de pouvoir vivre heureux tout en nuisant volontairement aux autres. C'est peut-être une question de caractère mais pour moi c'est inconcevable (avec mon caractère) au contraire, il faut se tourner vers les autres avec bienveillance pour être heureux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 69
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

D'un autre coté nous sommes tous inégaux. Même si il y a une part de travail, le génie pourra créer un chef d'oeuvre alors que l'homme lambda pourra faire autant d'efforts qu'il le souhaite, il n'en créera jamais l'ombre d'un. De même une personne née avec des attributs physiques avantageux séduira plus facilement, etc.

le fait que l'innocent paie pour le coupable est un archétype du drame et des tragédie, que gravera dans le marbre la passion du christ : il n'y a aucune justice, aucune égalité d'aucune sorte,  mais je ne crois pas au monde mécanique d'épixes : je suis plus enclin à adhérer à l'idéalisme allemand. Il y un logos, un absolu, et lorsque celui ci s'exprime à travers nous, c'est là où nous touchons quelque chose.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, Quasi-Modo a dit :

Cet équilibre naturel de l'univers ne pourrait-il se rapprocher de la seconde loi de la thermodynamique qui veut que l'entropie ne fait que croître, ou réinterprété en termes philosophiques, que l'univers tend vers une perversité maximale ? (idée que je viens de lire sur la page wikipédia de la loi de Murphy).

Cette seconde loi de la thermodynamique parle de l'entropie mais elle dit qu'elle peut être stoppée par intervention extérieure. Donc elle n'est pas une fatalité. On ne peut pas en déduire philosophiquement que l'univers tend vers une perversité maximale !

Au contraire l'univers tend vers un équilibre, d'où l'expression : la nature a horreur du vide.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Constantinople a dit :

D'un autre coté nous sommes tous inégaux. Même si il y a une part de travail, le génie pourra créer un chef d'oeuvre alors que l'homme lambda pourra faire autant d'efforts qu'il le souhaite, il n'en créera jamais l'ombre d'un. De même une personne née avec des attributs physiques avantageux séduira plus facilement, etc.

le fait que l'innocent paie pour le coupable est un archétype du drame et des tragédie, que gravera dans le marbre la passion du christ : il n'y a aucune justice, aucune égalité d'aucune sorte,  mais je ne crois pas au monde mécanique d'épixes : je suis plus enclin à adhérer à l'idéalisme allemand. Il y un logos, un absolu, et lorsque celui ci s'exprime à travers nous, c'est là où nous touchons quelque chose.

 

Bonjour,

J'apprécie votre philosophie mais attention aux dangers de celle-ci. Les choses qu'on a pu observé de part l'histoire récente... Je pense que la clé à ces lacunes c'est la maîtrise de soi, et je pense particulièrement aux philosophies orientales où on parle beaucoup de cela. En fin de compte le rêve d'Alexandre le Grand n'était pas si déplacé, faire un mélange de l'occident et de l'orient pour créer une sorte d'harmonie dans l'existence.

La philosophie allemande est vraiment intéressante mais je trouve qu'il lui manque ce côté spirituel, pas dans le sens religieux mais dans le sens où l'humain se détache "un peu" du monde matériel... c'est que seul chez Nietzsche j'ai pu le sentir en tout cas.

Bien à vous.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, InstantEternité a dit :

Bonjour,

J'apprécie votre philosophie mais attention aux dangers de celle-ci. Les choses qu'on a pu observé de part l'histoire récente... Je pense que la clé à ces lacunes c'est la maîtrise de soi, et je pense particulièrement aux philosophies orientales où on parle beaucoup de cela. En fin de compte le rêve d'Alexandre le Grand n'était pas si déplacé, faire un mélange de l'occident et de l'orient pour créer une sorte d'harmonie dans l'existence.

La philosophie allemande est vraiment intéressante mais je trouve qu'il lui manque ce côté spirituel, pas dans le sens religieux mais dans le sens où l'humain se détache "un peu" du monde matériel... c'est que seul chez Nietzsche j'ai pu le sentir en tout cas.

Bien à vous.

Les philosophies orientales en général sont basées sur l'idée d'un détachement du monde, qui soit serait une illusion, soit une sorte de purgatoire destiné à nous purifier avant d'atteindre le nirvana. Je ne sais pas si c'est ça à quoi vous faites allusion. Je m'y suis interressé de prés il y a des années puis j'ai fini par me détacher du détachement, de la méditation, des accessions aux niveau de réalité supérieur, d'identifications aux Dieux/bouddhas, d'exercices type tantrisme...Ca me parait être une impasse, et à ne pas confier entre toutes les mains.

Nietzsche plutôt que d'orient/occident a eu cette intuition :

Nous aurons fait un grand pas en esthétique lorsque nous serons parvenus non seulement à la conviction intellectuelle mais à la certitude intime que l’évolution de l’art est liée au dualisme de l’esprit apollinien et de l’esprit dionysiaque, de même que la génération dépend de la dualité des sexes, dont la lutte perpétuelle n’est coupée que d’éphémères réconciliations. Nous empruntons ces termes aux Grecs, lesquels ont déposé, pour qui les comprend, la profonde et secrète doctrine de leur vision esthétique non pas dans des concepts mais dans les figures précises de leurs dieux. À travers leurs deux divinités de l’art, Apollon et Dionysos, nous comprenons que, dans le monde grec, il existe une violente opposition, non seulement sous le rapport de l’origine mais aussi sous celui de la fin, entre l’art du sculpteur, art apollinien, et l’art non sculptural de la musique, qui appartient à Dionysos. Ces deux inspirations si différentes suivent un chemin parallèle; le plus souvent en conflit ouvert, elles se provoquent mutuellement à des productions toujours plus vigoureuses pour y perpétuer le conflit de leur opposition (que le terme commun d’art ne recouvre qu’en apparence), jusqu’à ce qu’enfin, par un miracle métaphysique de la «volonté» hellène, ils apparaissent unis et engendrent dans cette conjonction l’oeuvre d’art à la fois dionysiaque et apollinienne: la tragédie attique.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 8 heures, InstantEternité a dit :

Cette seconde loi de la thermodynamique parle de l'entropie mais elle dit qu'elle peut être stoppée par intervention extérieure. Donc elle n'est pas une fatalité. On ne peut pas en déduire philosophiquement que l'univers tend vers une perversité maximale !

Au contraire l'univers tend vers un équilibre, d'où l'expression : la nature a horreur du vide.

Oui, mais si on considère que l'univers est un système isolé, alors ce postulat (sur lequel se base notamment l'idée que notre planète est issue de la néguentropie, soit la création locale d'ordre par apport d'énergie extérieure alors que globalement l'énergie ou entropie décroît) me paraît crédible.

Toutefois la plus intime preuve (qui ne sera valable que pour moi, j'en suis bien conscient) du karma me paraît résider dans ce constat qui semble également fait par certains psychologues, qu'on ne devient jamais durablement heureux qu'en étant tourné vers les autres, tandis que parallèlement on ne peut pas être heureux au détriment délibéré des autres.

Autrement dit, on paye toujours les nuisances qu'on inflige en terme d'accès au bonheur. Aucune vie n'est plus triste qu'une vie exclusivement égoïste. D'ailleurs notre force à nous les humains vient clairement du collectif, seuls dans la nature je ne parie pas un copec sur la survie de l'être humain isolé et confronté aux éléments naturels.

Il y a 8 heures, Constantinople a dit :

D'un autre coté nous sommes tous inégaux. Même si il y a une part de travail, le génie pourra créer un chef d'oeuvre alors que l'homme lambda pourra faire autant d'efforts qu'il le souhaite, il n'en créera jamais l'ombre d'un. De même une personne née avec des attributs physiques avantageux séduira plus facilement, etc.

le fait que l'innocent paie pour le coupable est un archétype du drame et des tragédie, que gravera dans le marbre la passion du christ : il n'y a aucune justice, aucune égalité d'aucune sorte,  mais je ne crois pas au monde mécanique d'épixes : je suis plus enclin à adhérer à l'idéalisme allemand. Il y un logos, un absolu, et lorsque celui ci s'exprime à travers nous, c'est là où nous touchons quelque chose.

Dans le même ordre d'idée si je ne m'abuse, le sentiment de satisfaction éprouvé lors d'une action pourrait être une mesure de l'adéquation entre ce logos et nos propres activités. On se rapproche de la philosophie grecque, dans laquelle il faudrait trouver sa place dans l'univers et la société (cf. le mythe d'Ulysse) et y rester pour trouver la vertu et le bonheur. Et puis à y bien regarder d'ailleurs, toute injustice peut se réinterpréter dans ces termes qu'une personne, quelque part, ou bien n'a pas été à la hauteur de son rôle, ou bien a fait du zèle dans son rôle. Que chacun reste dans son rôle (=ce que la société et les autres sont en droit d'attendre de nous) et le monde se portera aussi mieux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 41 537 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Quasi-Modo a dit :

D'ailleurs pour reprendre le propos de @Mite_Railleuse qui dit que si tout se paie alors tout se gagne...

C'était une interrogation, pas une affirmation. Je trouvais intéressant de connaître l'avis de ceux qui pensent que tout se paye.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
InstantEternité Membre 1 134 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Quasi-Modo a dit :

Toutefois la plus intime preuve (qui ne sera valable que pour moi, j'en suis bien conscient) du karma me paraît résider dans ce constat qui semble également fait par certains psychologues, qu'on ne devient jamais durablement heureux qu'en étant tourné vers les autres, tandis que parallèlement on ne peut pas être heureux au détriment délibéré des autres.

Autrement dit, on paye toujours les nuisances qu'on inflige en terme d'accès au bonheur. Aucune vie n'est plus triste qu'une vie exclusivement égoïste. D'ailleurs notre force à nous les humains vient clairement du collectif, seuls dans la nature je ne parie pas un copec sur la survie de l'être humain isolé et confronté aux éléments naturels.

Le fait que l'homme soit un animal social est une évidence. Comme vous l'avez dit il est impossible qu'un humain seul dans la nature puisse s'en sortir et jouir de sa condition d'humain, il a bien besoins de ses semblables...

Dans tous les cas la vie en groupe est plus facile et plus agréable même dans les société modernes. Cependant, lorsqu'on se rend compte qu'on ne comprends pas les autres et qu'on reste aussi incompris par les autres on a plutôt tendance à s'isoler car cela procure un sentiment de sécurité et diminue la souffrance en soi. Il faut se trouver un "groupe" dans lequel on est compris et accepté d'une manière ou d'une autre et le plus simple serait de rejoindre des gens qui nous ressemblent.

Mais alors c'est là que tous les problèmes resurgissent : les classes sociales, les communauté religieuse, raciales, cultures et tous les autres barrières et frontières. Mais peut-on s'en passer réellement ? Est ce que la solution à cela c'est de tout mélanger ensemble au détriment du bien être de chaque individu ? Je n'en suis pas certain. Mais le réel problème c'est les tensions qui sont engendrées par ce genre cloisonnement. (Mais bon c'est complètement un autre sujet et il faut peut être en créer un nouveau topic là-dessus).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 31 minutes, InstantEternité a dit :

Le fait que l'homme soit un animal social est une évidence. Comme vous l'avez dit il est impossible qu'un humain seul dans la nature puisse s'en sortir et jouir de sa condition d'humain, il a bien besoins de ses semblables...

Dans tous les cas la vie en groupe est plus facile et plus agréable même dans les société modernes. Cependant, lorsqu'on se rend compte qu'on ne comprends pas les autres et qu'on reste aussi incompris par les autres on a plutôt tendance à s'isoler car cela procure un sentiment de sécurité et diminue la souffrance en soi. Il faut se trouver un "groupe" dans lequel on est compris et accepté d'une manière ou d'une autre et le plus simple serait de rejoindre des gens qui nous ressemblent. 

Mais alors c'est là que tous les problèmes resurgissent : les classes sociales, les communauté religieuse, raciales, cultures et tous les autres barrières et frontières. Mais peut-on s'en passer réellement ? Est ce que la solution à cela c'est de tout mélanger ensemble au détriment du bien être de chaque individu ? Je n'en suis pas certain. Mais le réel problème c'est les tensions qui sont engendrées par ce genre cloisonnement. (Mais bon c'est complètement un autre sujet et il faut peut être en créer un nouveau topic là-dessus).

Nous pourrions même y voir là le sens de la vie : d'être capable de s'intéresser aux autres au delà de son propre égo, ou d'accéder à ce que Piaget appelait le décentration. Toutefois nous prenons clairement une direction contraire il me semble dans la société : ainsi le groupe d'appartenance (de genre, d'orientation sexuelle, de religion, de pays ou de race) se ressent dans le discours et tout ça est encouragé de façon vicieuse par les instances médiatiques. Mais à la base il faut souvent se sentir concerné pour se sentir solidaire : la valeur d'un être humain est alors dans la capacité qu'il a à s'extraire de son égo pour accéder à l'universel.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Quasi-Modo a dit :

Dans le même ordre d'idée si je ne m'abuse, le sentiment de satisfaction éprouvé lors d'une action pourrait être une mesure de l'adéquation entre ce logos et nos propres activités. On se rapproche de la philosophie grecque, dans laquelle il faudrait trouver sa place dans l'univers et la société (cf. le mythe d'Ulysse) et y rester pour trouver la vertu et le bonheur. Et puis à y bien regarder d'ailleurs, toute injustice peut se réinterpréter dans ces termes qu'une personne, quelque part, ou bien n'a pas été à la hauteur de son rôle, ou bien a fait du zèle dans son rôle. Que chacun reste dans son rôle (=ce que la société et les autres sont en droit d'attendre de nous) et le monde se portera aussi mieux.

Effectivement on est dans la pensée Grecque : l'Harmonie avec le cosmos, la faute qui dérègle la cité si quelqu'un est pris d'excés, etc.

l'Element que nous avons en plus à gérer est le destin individuel qui doit s'épanouir en servant le collectif. L'idéalisme allemand le posr sous la question des génies, des héros, du surhomme nietzheen qui, parce qu'ils reflètent par leur acte le sens du logos, de la nature, de l'absolu, montrent la norme. Ce n'est plus trés politiquement correct aujourd'hui. De nos jour si quelqu'un s'éléve, plutot que l'admirer, il inspire une aversion instinctive.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×