Les 30 Glorieuses de ma ville (Brest)

On a oublié. En 1964, j'avais 4 ans; mais en 1974, les choses n'avaient pas encore changé.

Ces industries florissantes ! Ces enfants sages à l'école et qui étaient heureux avec peu ! Ces immeubles neufs, avec un confort qui n'avaient rien à voir avec la France d'avant-guerre !

https://www.cinematheque-bretagne.fr/Exploration-970-4597-0-0.html?fbclid=IwAR03YYwTl6baIqF16RQhF9L3zjSMBYCxjB_vu8LAu6PLIioqE30c5-4vu3o

dommage il manque le soleil 

Mes grand-parents étaient de rares privilégiés à ne pas avoir perdu leur maison. Le quartier Saint Martin a été épargné 

il y a 2 minutes, soisig a dit :

Mes grand-parents étaient de rares privilégiés à ne pas avoir perdu leur maison. Le quartier Saint Martin a été épargné 

Oui et non. La grand-mère et l'enfant-oncle de ma femme ont été tués dans le quartier le 27 février 1943. Plus de 40 morts ce jour-là.

Les aviateurs alliés n'avaient qu'une obsession : se débarrasser de leurs bombes le plus vite possible et foutre le camp, car la DCA allemande canardait sec ici !

L'industrialisation des 30 Glorieuses n'a pas eu que des effets positifs : toute une génération déracinée, et devenue standardisés dans un travail à la chaine et une société de consommation qui également standardisait tout. Le PCF a eu la part belle de créer du liant social dans toute cette génération sans repéres et abrutie par un mode de vie standard.

il y a 12 minutes, Constantinople a dit :

toute une génération déracinée, et devenue standardisés dans un travail à la chaine et une société de consommation qui également standardisait tout. Le PCF a eu la part belle de créer du liant social dans toute cette génération sans repéres et abrutie par un mode de vie standard.

Ils sortaient de la guerre, ce dont ils avaient envie avant tout, c'était justement une vie standardisée. Ont ils eu tort ou raison ? comment leur en tenir rigueur après ce qui'ils avaient vécu ? C'est simple d'avoir des idées toutes faites et un avis sur le passé, mais qu'aurions nous fait ? Du travail à la chaîne, oui, mais du travail. Une société de consommation, oui,  mais après des années de privations , ils en crevaient de consommer..

il y a 9 minutes, BELUGA a dit :

Ils sortaient de la guerre, ce dont ils avaient envie avant tout, c'était justement une vie standardisée. Ont ils eu tort ou raison ? comment leur en tenir rigueur après ce qui'ils avaient vécu ? C'est simple d'avoir des idées toutes faites et un avis sur le passé, mais qu'aurions nous fait ? Du travail à la chaîne, oui, mais du travail. Une société de consommation, oui,  mais après des années de privations , ils en crevaient de consommer..

C'est surtout la génération d'apré guerre qui a vécu les 30 glorieuses, les boomers.

Tort ou raison, ils n'ont pas eu le choix, l'adage qui veut que le progrès ne s'arrête pas est bien vrai : Néanmoins avec le recul on peut apprécier les dommages que cela a occasionné à notre mode de vie, les bassins post industriels sont défigurés, avec une population amère et acculturée, dérainée en fait, inapte à l'individualisme de la société libérale du XXI eme siecle.

il y a 50 minutes, Constantinople a dit :

Tort ou raison, ils n'ont pas eu le choix, l'adage qui veut que le progrès ne s'arrête pas est bien vrai : Néanmoins avec le recul on peut apprécier les dommages que cela a occasionné à notre mode de vie, les bassins post industriels sont défigurés, avec une population amère et acculturée, dérainée en fait, inapte à l'individualisme de la société libérale du XXI eme siecle.

Je suis bien d'accord; à l'époque, ils n'ont pas su ou voulu voir les conséquences.

Sans vouloir lui faire un quelconque procès , je n'aime pas cette ville.

Bizarrement , elle me fait  songer à Plymouth..

Quant aux trente glorieuses , je pense qu'il est temps de remettre en question cette histoire ...de trente ..

Les « Trentes glorieuses », qui ont marqué la France de 1945 à 1975, sont célébrées comme une période idéale. Mais la prospérité de l’époque s’est fait à un lourd prix environnemental. Sous plusieurs aspects, ces décennies ont en fait marqué une régression. Reporterre s’entretient avec l’historien Christophe Bonneuil.

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