le chemin des angoisses.

Le chemin est bordé d'une végétation chargée de pluie, sous ce poids les branches se rejoignent presque en leur milieu .

Ma course effrénée n'en finit pas.

Je sens  des gouttes d'eau sur mon visage, du sol mouillé entre les pierres, de l'herbe sous des arbustes épais qui ceinturent et enclavent le chemin. Mes pieds reposent à peine sur le sol ou je n'en ai pas la sensation, la peur donne des ailes ne dit on pas ?

C'est un défilé d'images un peu floues qui se déroulent sous mes yeux.Et puis il y a cet enfant aux yeux vides, et c'est là que la peur m'envahit vraiment, ce n'est pas de son visage qu'elle naît, j'ai croisé la mort bien des fois, les visages des morts ne m'ont jamais effrayés, mêmes ceux figés par la douleur !

J'ai toujours eu cette inconscience qui me préserve, cette force qui est née il y a longtemps , celle forgée par la douleur qui ne laisse plus de place à rien, la reconstruction et la réincarnation en un être différent dont la fragilité repoussée a rendu plus fort.

J'ai vu la mort s'abattre sur les autres, mais je n'ai jamais cru à la mienne, ce n'est pas de l’indifférence, c'est juste une armure contre ce qui fait mal, ce qui détruit, contre l'ombre pour rester à la lumière.

Cette fois, la peur me gagne, elle est insidieuse, difficile à expliquer, invisible.

C'est une sensation inconnue, sournoise qui me pénètre ,un doute énorme, je ne sais pas comment l'expliquer, qui glace le sang, invisible mais palpable, elle n'a pas de forme, le mot qui me vient à l'esprit est, inhumain.

Elle dépasse tout ce que mon esprit peut, pourrait imaginer, et je n’arrive pas à mettre un mot sur celle ci, un mélange d'angoisse à des tas d'autres sentiments à fleur de peau, comme si toutes les craintes, toutes les peurs ancestrales et inconnues remontaient en moi, une peur inhumaine, sans visage une force du mal, je ressens jusqu'au fond de moi cette puissance maléfique qui va me broyer,

mon âme écartelée.

Une domination , une emprise malsaine, un rejet de cette chose que les mots ne peuvent expliquer, puis j'ouvre les yeux et ta chevelure brune sur le drap blanc, la lumière qui tombe sur la pièce en ce mois de juillet me raccroche à la réalité, ton corps nu , ta chaleur où je me blottis disperse peu à peu ce cauchemar, j'enroule mon bras sur toi et je me rendors comme un enfant heureux.

Il y a 6 heures, PASCOU a dit :

 

 

Le chemin est bordé d'une végétation chargée de pluie, sous ce poids les branches se rejoignent presque en leur milieu .

Ma course effrénée n'en finit pas.

Je sens  des gouttes d'eau sur mon visage, du sol mouillé entre les pierres, de l'herbe sous des arbustes épais qui ceinturent et enclavent le chemin. Mes pieds reposent à peine sur le sol ou je n'en ai pas la sensation, la peur donne des ailes ne dit on pas ?

C'est un défilé d'images un peu floues qui se déroulent sous mes yeux.Et puis il y a cet enfant aux yeux vides, et c'est là que la peur m'envahit vraiment, ce n'est pas de son visage qu'elle naît, j'ai croisé la mort bien des fois, les visages des morts ne m'ont jamais effrayés, mêmes ceux figés par la douleur !

J'ai toujours eu cette inconscience qui me préserve, cette force qui est née il y a longtemps , celle forgée par la douleur qui ne laisse plus de place à rien, la reconstruction et la réincarnation en un être différent dont la fragilité repoussée a rendu plus fort.

J'ai vu la mort s'abattre sur les autres, mais je n'ai jamais cru à la mienne, ce n'est pas de l’indifférence, c'est juste une armure contre ce qui fait mal, ce qui détruit, contre l'ombre pour rester à la lumière.

Cette fois, la peur me gagne, elle est insidieuse, difficile à expliquer, invisible.

C'est une sensation inconnue, sournoise qui me pénètre ,un doute énorme, je ne sais pas comment l'expliquer, qui glace le sang, invisible mais palpable, elle n'a pas de forme, le mot qui me vient à l'esprit est, inhumain.

Elle dépasse tout ce que mon esprit peut, pourrait imaginer, et je n’arrive pas à mettre un mot sur celle ci, un mélange d'angoisse à des tas d'autres sentiments à fleur de peau, comme si toutes les craintes, toutes les peurs ancestrales et inconnues remontaient en moi, une peur inhumaine, sans visage une force du mal, je ressens jusqu'au fond de moi cette puissance maléfique qui va me broyer,

mon âme écartelée.

Une domination , une emprise malsaine, un rejet de cette chose que les mots ne peuvent expliquer, puis j'ouvre les yeux et ta chevelure brune sur le drap blanc, la lumière qui tombe sur la pièce en ce mois de juillet me raccroche à la réalité, ton corps nu , ta chaleur où je me blottis disperse peu à peu ce cauchemar, j'enroule mon bras sur toi et je me rendors comme un enfant heureux.

bonsoir

ces rêves qui nous transportent dans l'autre réalité , celle du cauchemar que nous vivons comme une réalité . d'ou viennent-il?

peut-être du plus profond de notre être ou la nuit et le jour sont indistinctes , terres inconnue de notre inconscient qui ne pourrait s'exprimer que dans une sorte de monde virtuel , fantomatique , né dans la  nuit des temps passés ou nos ancêtres des cavernes redoutaient l'inconnus des temps à venir ?

bonne soirée

il y a 3 minutes, le merle a dit :

bonsoir

ces rêves qui nous transportent dans l'autre réalité , celle du cauchemar que nous vivons comme une réalité . d'ou viennent-il?

peut-être du plus profond de notre être ou la nuit et le jour sont indistinctes , terres inconnue de notre inconscient qui ne pourrait s'exprimer que dans une sorte de monde virtuel , fantomatique , né dans la  nuit des temps passés ou nos ancêtres des cavernes redoutaient l'inconnus des temps à venir ?

bonne soirée

Parfois nos rêves semblent très réels, on se balade  vers des monde parallèles ?

Bon , faut bien s'occuper un peu en dormant Le Merle!!

à l’instant, PASCOU a dit :

Parfois nos rêves semblent très réels, on se balade  vers des monde parallèles ?

Bon , faut bien s'occuper un peu en dormant Le Merle!!

c'est vrais , je fais parfois des rêves qui durent plus de deux heures . j'ai l'impressions de vivre d'autres vie pendant mon sommeille en parallèle à m'à vie consciente .ces rêves sont parfois très conscients et presque réel .

il y a 2 minutes, le merle a dit :

c'est vrais , je fais parfois des rêves qui durent plus de deux heures . j'ai l'impressions de vivre d'autres vie pendant mon sommeille en parallèle à m'à vie consciente .ces rêves sont parfois très conscients et presque réel .

Je ne sais pas si les rêves durent longtemps, c'est souvent un peu décousu.

il y a 28 minutes, PASCOU a dit :

Je ne sais pas si les rêves durent longtemps, c'est souvent un peu décousu.

cela doit peut-t-être particulier à moi car cela m' arrive souvent .

il y a 1 minute, le merle a dit :

cela doit peut-t-être particulier à moi car cela m' arrive souvent .

Possible, je ne suis pas un spécialiste...