Séjour en chalet

Le 30/09/2019 à 13:02, Valona a dit :

 C'est sa maman qui vient m'ouvrir. Comme à chaque fois elle a ces mots : < Je vous laisse monter. Vous connaissez le chemin ! >

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Elle sait tout de ta montée vers l'extase... c'est une vraie prémonition. Ou alors, elle a l’ouïe assez fine

Il y a 12 heures, Persil-Fleur a dit :

Elle sait tout de ta montée vers l'extase... c'est une vraie prémonition. Ou alors, elle a l’ouïe assez fine

Jonathan me rassure

Je me suis évidemment déjà posée cette question récurrente : << Et si ses parents nous entendaient ? >>. Je suis une fille. Je vois donc à son expression de femme, lorsque j'arrive, que sa maman ne se doute de rien. Ses parents n'ont donc jamais rien entendu. Ils restent convaincus que je viens réviser des cours. Je vais venir les réviser tous les dimanches jusqu'aux vacances d'été.

Comme le précise souvent Jonathan à mon endroit : << On te donnerait le bon dieu sans confession ! Tu as l'air si "innocente" ! >>. Sa mère fait partie de ces gens enfermés dans les prisons mentales de la religion, c'est parfait. Je donne le change. Il y a tout de même une dalle de béton qui sépare le bas de la maison de l'étage. Entre 18 h30 et 19 h30, ses parents sont devant la télé.

Mais je vous remercie pour votre commentaire plein de finesses et d'interrogations bien légitimes...

Bisou

Séjour en chalet

Ce week-end est l'occasion de fêter notre premier trimestre finissant. Avec notre petite bande de fous de la fac, nous nous sommes donc offert un séjour dans notre petit chalet adoré. Comme toujours, ce sont nos parents qui nous emmènent sur le lieu du rendez-vous. Nos sac sur le dos, nous parcourons le sentier qui monte à la ferme auberge. Vingt minutes de marche.

Nous sommes huit. La même bande. Nous sommes attendus pour 18 h. Nous arrivons légèrement en avance. C'est toujours mieux d'être en avance, ça déstabilise tout éventuel adversaire. Les deux profs sont déjà là. Mon préféré. Hélas accompagné de ses deux "gardes du corps" toujours aussi inutilement sexy dans un tel endroit. Maquillées comme des voitures volées.

Je monte immédiatement faire mon lit à l'étage. Au dortoir. Toujours le même lit. Juste en face de la porte fenêtre du balcon. La vue y est sublime. C'est curieux, mais ce sont les filles qui font leur lit les premières. Nous redescendons. Des garçons jouent aux échecs. D'autres font l'inventaire de leurs sac à dos. Mon prof préféré joue de sa guitare enchanteresse.

Pour le repas du soir, on fait simple. Tout le monde a emmené des pâtes. Les mêmes coquillettes. Des tomates fraîches pour la sauce. Des endives pour la salade. Des yaourts aux fruits pour le dessert. On s'est donné le mot en cours. On a fait la liste pour ne rien oublier. Je me propose pour préparer le repas. On est deux filles et un garçon. Ça suffit. C'est plus simple.

C'est un gratin de coquillettes. Gruyère râpé. Mélange d'œufs et de crème fraîche sur le tout. De l'ail, des graines de sésame grillées. Et au four. 30 minutes de cuisson. Le temps de préparer la sauce. Tomates fraîches, ail, oignon, persil, ciboulette et champignons. Celles et ceux qui mangent de la viande, se débrouillent pour préparer leurs alimentation carnée.

Le repas se passe dans l'habituelle ambiance festive où fusent les blagues à deux balles et les choses plus spirituelles. Ma meilleure amie connaît des chroniques de Sandrine Sarroche qu'elle mime à la perfection. Ce qui fait plier de rire toute l'assemblée. Par contre, pour la justesse des tonalités des chansons, ce n'est pas vraiment ça. Nous nous gaussons.

La vaisselle. J'aide à essuyer. Nous rangeons les ustensiles et faisons une cuisine aussi propre que nous l'avons trouvé en arrivant. Le reste de la soirée se passe en chansons. J'essaie bien de croiser le regard de mon prof préféré. Hélas, il ne prête pas grande attention aux autres filles que les deux gardes chiourmes qui semblent partager sa vie. Les salopes.

Je suis au lit vers vingt trois heures trente. Plutôt épuisée. Il est temps que les vacances de fin d'année arrivent. Nous sommes d'ailleurs plusieurs à partager cette même sensation de fatigue intellectuelle et physique. Nous sommes le 14 décembre. Plus qu'une semaine. Les vacances commencent vendredi prochain, 20 décembre à midi. Quinze jours de repos total.

Je raconte la suite dans le prochain récit. Il y a de quoi se réjouir. Là, je vais manger. Il est 11 h55...

Bisou