Pierre Soulages ou la transmutation du noir

Le musée Soulages à Rodez présente une exposition inédite d’œuvres sur papier du maître de l'outrenoir. Elle rassemble 118 peintures sur papier, des brous de noix, des fusains, des gouaches. Des œuvres rarement, voire jamais présentées au public. A voir jusqu'au 31 mars 2019.

SOURCE

Pierre Soulages, né le 24 décembre 1919 à Rodez (Aveyron), est un peintre et graveur français associé depuis la fin des années 1940 à l'art abstrait.

Il est particulièrement connu pour son usage des reflets de la couleur noire, qu'il appelle noir-lumière ou outrenoir. Ayant réalisé quelque 1 550 toiles dont les titres sont pour la plupart composés du mot peinture suivi de la mention du format, il est un des principaux représentants de la peinture informelle*.

L'expérience de l'Outrenoir :

En 1979, lors d'un travail sur un tableau, Soulages ajoute et retire du noir pendant des heures. Ne sachant plus quoi faire, il quitte l'atelier, désemparé. Lorsqu'il y revient deux heures plus tard : « Le noir avait tout envahi, à tel point que c'était comme s'il n'existait plus ». Cette expérience marque un tournant dans son travail. La même année, il expose au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou ses premières peintures monopigmentaires, fondées sur la réflexion de la lumière sur les états de surface du noir, appelé plus tard « outre-noir ».

(Triptyque)

Bref, un artiste qui a su se soulager en broyant du noir...

il s'est mis à peindre à partir d'une idée ? 

Il y a 3 heures, sovenka a dit :

Le musée Soulages à Rodez présente une exposition inédite d’œuvres sur papier du maître de l'outrenoir. Elle rassemble 118 peintures sur papier, des brous de noix, des fusains, des gouaches. Des œuvres rarement, voire jamais présentées au public. A voir jusqu'au 31 mars 2019.

SOURCE

Pierre Soulages, né le 24 décembre 1919 à Rodez (Aveyron), est un peintre et graveur français associé depuis la fin des années 1940 à l'art abstrait.

Il est particulièrement connu pour son usage des reflets de la couleur noire, qu'il appelle noir-lumière ou outrenoir. Ayant réalisé quelque 1 550 toiles dont les titres sont pour la plupart composés du mot peinture suivi de la mention du format, il est un des principaux représentants de la peinture informelle*.

L'expérience de l'Outrenoir :

En 1979, lors d'un travail sur un tableau, Soulages ajoute et retire du noir pendant des heures. Ne sachant plus quoi faire, il quitte l'atelier, désemparé. Lorsqu'il y revient deux heures plus tard : « Le noir avait tout envahi, à tel point que c'était comme s'il n'existait plus ». Cette expérience marque un tournant dans son travail. La même année, il expose au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou ses premières peintures monopigmentaires, fondées sur la réflexion de la lumière sur les états de surface du noir, appelé plus tard « outre-noir ».

(Triptyque)

 

Soulages, ou  la consécration officielle de la fumisterie .....

Il y a 9 heures, BadKarma a dit :

Bref, un artiste qui a su se soulager en broyant du noir...

C'est de l'art mineur. Houille !

Le 10/12/2018 à 08:42, Talon 1 a dit :

C'est de l'art mineur. Houille !

 Au Nord, y'avait les corons!

Chu pas loin de Rodez, j'irai voir l'oeuvre de Man in Black mais le musée lui même vaut le détour son architecture est...

ce qu'elle est. A voir.

Vraiment un parcours d'artiste, perso, exigeant.

Je comprends que l'on puisse trouver cela vain ou "trop facile", mais c'est une magnifique expérience de se trouver devant ces larges tableaux et de se laisser happer par l'émotion qui nait : le jeu tout simple entre la lumière et l'ombre, l'onctuosité de la matière, la construction, l'architecture du trait.

On y colle ce que l'on y veut, mais le détour vaut un beau voyage !

Sans se soucier de chapelles où de discours frelatés, accepter d'accueillir en soi des émotions fortes et simples

Le ‎31‎/‎12‎/‎2018 à 13:22, Lastotchka a dit :

Vraiment un parcours d'artiste, perso, exigeant.

Je comprends que l'on puisse trouver cela vain ou "trop facile", mais c'est une magnifique expérience de se trouver devant ces larges tableaux et de se laisser happer par l'émotion qui nait : le jeu tout simple entre la lumière et l'ombre, l'onctuosité de la matière, la construction, l'architecture du trait.

On y colle ce que l'on y veut, mais le détour vaut un beau voyage !

Sans se soucier de chapelles où de discours frelatés, accepter d'accueillir en soi des émotions fortes et simples

 

Nul ne m'avait jamais aussi bien parlé de cet artiste que grâce à toi j'apprends à mieux aimer.