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Election Européenne 2019

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dutour

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Le 02/04/2019 à 13:59, PASCOU a dit :

 

 

si c,est rtout ce qu,il a pour représenter son parti ,il va se bouffer le mur ,elle est pas finie cette grive, c,est du n,importe quoi

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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à l’instant, Pales a dit :

Je n'est jamais été pour y entrer,je n'est donc pas besoin d'en  Sortir.........Pascou;)

Ce n'est pas exact, tu es malgré toi dans l'UE, même si tu étais contre et si on ne t'a pas demandé ton avis.

Donc ou tu t'en satisfais, ou tu votes pour en sortir.

J’ajoute que parmi les candidats qui s'en accommodent, il y a le choix, mais il est plus restreint du coté frexit.

Seulement deux candidats, Phillipot et Asselineau.

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ce n'est pas ma question: Il ne s'agit pas d'un individu mais de la liberté de 513 millions de personnes, la tienne y compris que tu souhaites l'exercer ou non. Contre une souveraineté établie par un politicien qui sera élu avec environ 23% des électeurs au premier tour. Tu choisis quoi? La liberté pour tout le monde? Ou une pseudo souveraineté pour 23% des électeurs? 

Ma Liberté est la seule Souveraine,celle de celui qui se dis vouloir me Représenter ou ceux qui prétendent me représenter fut-ce  être 513 Millions d'individus m'est égale

J'ai Choisie d’être un Homme Libre et Souverain de ma Personne

Modifié par Pales
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, chatperché a dit :

si c,est rtout ce qu,il a pour représenter son parti ,il va se bouffer le mur ,elle est pas finie cette grive, c,est du n,importe quoi

Il n' y avait qu'elle de disponible, les autres ne veulent pas griller leur carrière.

Si elle arrive en tête des européennes ce qui semble se dessiner dans les sondages électifs, ce sera la victoire de manu, si elle perd, ce sera la "dinde" qui a fait perdre LREM;

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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à l’instant, Pales a dit :

Ma Liberté est la seule Souveraine,celle de celui qui se dis vouloir me Représenter ou ceux qui prétendent me représenter fut être 513 Millions d'individus m'est égale

J'ai Choisie d’être un Homme Libre et Souverain de ma Personne

C'est ton point de vue. Si tu es pro européen parce que l'UE t'apporte plus de liberté qu'un élu, alors qu'un élu pro frexit sera élu avec une minorité et réduira ta liberté, c'est toi qui vois. 

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Membre, ans Posté(e)
cobrananas Membre 803 messages
Forumeur en herbe ‚ ans‚
Posté(e)
il y a 21 minutes, Crabe_fantome a dit :

Du coup c'est compliqué de dire "retrouvé"... En outre je vais te poser une question entre la liberté et la souveraineté: Aujourd'hui je suis libre de me rendre en Espagne, en Allemagne, en Italie etc. sans demander à personne. C'est ma liberté. Rétablir une souveraineté implique alors de revenir à mon interdiction de me rendre dans ces pays: une privation de ma liberté, au profit de la souveraineté.

Comment tu pourrais me convaincre de renoncer à cette liberté pour un principe de souveraineté qui en réalité n'appartiendra qu'à des politiciens élus avec 23% de leur population respective (au 1er tour)?

Crabe_fantome arrete de ramener tout aux chiffres, sondages et autres moyen que je te soupçonnes d'utiliser histoire de noyer le poisson.

tu voyages c'est bien, libre a toi mais sinon tu vis quand meme un peu en France actuellement sinon?

je pose la question sincerement car je lis le forum bien plus que j'interviens et j'ai vu que tes principales interventions concernent très très très souvent tout ce qui concerne l'appartenance a l'UE.

quand a te convaincre, je laisse cela aux autres

pour ma part je ne cherche a convaincre quiconque j'ai certaines convictions tout comme toi

et je les exprime parfois.

 

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Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 12 512 messages
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il y a 32 minutes, Crabe_fantome a dit :

politiciens élus avec 23% de leur population

Mais c'est la c'est le cas de presque tous ! Par exemple, en Corse, d'où Macron revient, la coalition en place, formée de 2 partis unis pour la circonstance, est élue par moins d'un corse sur 4, soit en moyenne moins d'un corse sur 8 chacune.

Ceux qui soutiennent les partis qui, seuls, font moins de 23 %, n'ont plus qu'à se taire, si l'on tient ce raisonnement.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a 1 minute, cobrananas a dit :

Crabe_fantome arrete de ramener tout aux chiffres, sondages et autres moyen que je te soupçonnes d'utiliser histoire de noyer le poisson.

tu voyages c'est bien, libre a toi mais sinon tu vis quand meme un peu en France actuellement sinon?

je pose la question sincerement car je lis le forum bien plus que j'interviens et j'ai vu que tes principales interventions concernent très très très souvent tout ce qui concerne l'appartenance a l'UE.

quand a te convaincre, je laisse cela aux autres

pour ma part je ne cherche a convaincre quiconque j'ai certaines convictions tout comme toi

et je les exprime parfois.

 

Et tu fais bien de les exprimer... maintenant tu as aussi le droit de préférer de perdre ta liberté de circuler en échange d'une illusion de souveraineté. Ce n'est pas noyer le poisson que de le dire, c'est ton opinion laquelle est tout aussi respectable que celles des autres. Pour moi c'est inconcevable mais je peux comprendre que des gens aient besoin de s'enfermer en pensant être à l'abris de la mondialisation.

Cependant maintenant que tu as répondu à cette première question, en voici une seconde: Comment un état nation pourrait conserver le contrôle complet de sa politique économique lorsque plus de la moitié de l'activité humaine dépasse les frontières?

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Membre, 76ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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il y a 10 minutes, PASCOU a dit :

Ce n'est pas exact, tu es malgré toi dans l'UE, même si tu étais contre et si on ne t'a pas demandé ton avis.

Donc ou tu t'en satisfais, ou tu votes pour en sortir.

J’ajoute que parmi les candidats qui s'en accommodent, il y a le choix, mais il est plus restreint du coté frexit.

Seulement deux candidats, Phillipot et Asselineau.

Je ne suis pas Seulement dans l'UE malgré moi ,je le suis  dans le Monde que je le veuille ou non ,c'est de ma Liberté Individuelle et Souveraine dont je parles

Je suis pour que chacun d'entre nous puisse être Libre de sa personne a tout point de vue..................Libertaire

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a 7 minutes, pluc89 a dit :

Mais c'est la c'est le cas de presque tous ! Par exemple, en Corse, d'où Macron revient, la coalition en place, formée de 2 partis unis pour la circonstance, est élue par moins d'un corse sur 4, soit en moyenne moins d'un corse sur 8 chacune.

Ceux qui soutiennent les partis qui, seuls, font moins de 23 %, n'ont plus qu'à se taire, si l'on tient ce raisonnement.

Sans faire taire personne je pense que c'est bien de temps en temps de se poser des questions sur ce qu'est la souveraineté. Beaucoup l'invoque sans trop savoir ce que c'est et nous venons de voir que la souveraineté implique aussi une perte de liberté. 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Sans faire taire personne je pense que c'est bien de temps en temps de se poser des questions sur ce qu'est la souveraineté. Beaucoup l'invoque sans trop savoir ce que c'est et nous venons de voir que la souveraineté implique aussi une perte de liberté. 

La liberté a un prix.

Toi tu confonds compromis sur celle ci et perte de liberté.

Je te soupçonne même de le faire par une sorte d'idéologie funeste.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a 6 minutes, PASCOU a dit :

La liberté a un prix.

Toi tu confonds compromis sur celle ci et perte de liberté.

Je te soupçonne même de le faire par une sorte d'idéologie funeste.

"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne méritent ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux". Benjamin Franklin.

 

Je ne suis pas contre le compromis, bien au contraire: je suis pro européen!!! Le compromis c'est le vivre ensemble. Je fais des compromis lorsque mes impôts vont en solidarité auprès des peuples les moins fortunés, parce que eux aussi ont droit à l'école gratuite et obligatoire, à la santé, à des infrastructures de qualité. Le compromis dont tu parles c'est échanger ta liberté (oui la tienne aussi même si tu ne souhaites pas l'utiliser tu es toujours libre de le faire) contre une illusion de sécurité. Ce qui n'a rien à voir avec un compromis fait entre citoyens d'un même continent avec une Histoire commune.

 

Je sais, tout le monde sait, que tu n'as rien à dire et qu'il te reste à m'insulter pour avoir l'illusion (encore...) d'emporter un match qui n'existe pas. Confirmation dans 3... 2 ... 1 ... 

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 10 minutes, Crabe_fantome a dit :

"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne méritent ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux". Benjamin Franklin.

 

Je ne suis pas contre le compromis, bien au contraire: je suis pro européen!!! Le compromis c'est le vivre ensemble. Je fais des compromis lorsque mes impôts vont en solidarité auprès des peuples les moins fortunés, parce que eux aussi ont droit à l'école gratuite et obligatoire, à la santé, à des infrastructures de qualité. Le compromis dont tu parles c'est échanger ta liberté (oui la tienne aussi même si tu ne souhaites pas l'utiliser tu es toujours libre de le faire) contre une illusion de sécurité. Ce qui n'a rien à voir avec un compromis fait entre citoyens d'un même continent avec une Histoire commune.

 

Je sais, tout le monde sait, que tu n'as rien à dire et qu'il te reste à m'insulter pour avoir l'illusion (encore...) d'emporter un match qui n'existe pas. Confirmation dans 3... 2 ... 1 ... 

Déjà ta première phrase ne veux rien dire si elle n'est dans un contexte, mais passons.

Justement toi tu ne parles pas de compromis mais de soumission ce qui est complètement différent.

Le compromis est forcément un deal équitable, sinon c'est de la soumission.

Toi tu es plus dans le bon samaritain qui ferme ses écoles, ses hôpitaux en France pour en ouvrir d'autres ailleurs.

Ce n'est absolument pas un compromis, c'est quoi l'échange entre ce que tu offres avec mes impôts et ce que je reçois en échange.

Du chômage?

Explique moi en quoi par exemple le fait que nous donnions 10 milliards aux pays de l'est qui en échange ne respectent pas nos règles, nous font une pression avec le dumping sur la maind'oeuvre ou la délocalisation te semble équitable?

Explique moi en quoi le Luxembourg qui est un paradis fiscal qui nous spolie , la hollande, l'irlande, nous apportent plus de liberté?

Explique moi donc en quoi la serbie qui veut entrer dans l'ue va m'apporter quelque chose?

il y a 22 minutes, Crabe_fantome a dit :

 

Je sais, tout le monde sait, que tu n'as rien à dire et qu'il te reste à m'insulter pour avoir l'illusion (encore...) d'emporter un match qui n'existe pas. Confirmation dans 3... 2 ... 1 ... 

Merci de ne pas faire croire que je passe mon temps à t'insulter, ce que je ne fais pas, ni pour toi, ni pour quiconque.

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Moi je préfère avoir un allié comme le RU qui es une puissance militaire et qui a des diplomates dans le monde.

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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https://www.soverain.fr/leuro-a-echoue-menace-la-democratie-et-devrait-etre-aboli/

L’euro a échoué, menace la démocratie et devrait être aboli

03/01/2019Ambrose Evans-Pritchard
alamy.jpg Les optimistes affirment que les difficultés initiales de l’euro sont comme les batailles entre Thomas Jefferson et Alexander Hamilton dans les années 1790. Mais il a fallu soixante-dix ans et une guerre civile pour sécuriser l’union monétaire américaine. Crédit: Alamy

 

Pour ne pas paraitre mauvaise langue on pourrait dire que l’euro a fait ses preuves simplement en survivant jusqu’à son 20e anniversaire en janvier prochain. C’est une maigre consolation.

Sinon, l’union monétaire a échoué en tant qu’entreprise économique et politique. La preuve de la « Décennie perdue » de l’Europe est qu’elle ne peut fonctionner que sous un régime de césaropapisme technocrate, c’est-à-dire en dépouillant les parlements élus de leur vitalité en matière fiscale, budgétaire et économique de l’État nation.

« Un jour, le château de cartes s’effondrera », déclare le professeur Otmar Issing, économiste en chef fondateur de la Banque centrale européenne et prophète châtié du projet euro.

La London School of Economics a rassemblé un ensemble d’articles par des spécialistes d’Europe et d’Amérique du Nord à l’occasion de l’anniversaire de cette semaine, publiés par la revue Comparative Political Studies.

Mark Copelovitch, Jeffry Frieden et Stefanie Walter ne retiennent pas leurs coups dans le prologue. La saga désastreuse de l’UEM a conduit à la « crise économique la plus grave de l’histoire de l’Union européenne ». Elle a causé des « dommages plus durables » à des pans entiers de l’Europe que la Grande Dépression des années 1930 et a dressé les États de la zone euro les uns contre les autres dans une lutte acharnée pour le contrôle des leviers de la politique.

Les dynamiques politiques sont devenues empoisonnées. Des années de crise persistante ont « enraciné et amplifié le pouvoir et l’influence de pays créanciers tels que l’Allemagne », travaillant par l’intermédiaire de la BCE et du Conseil européen.
En d’autres termes, les organes de l’UE sont devenus des collecteurs de créances pour le bloc des créanciers et des exécutants d’une stratégie de déflation et de contraction budgétaire imposée par l’Allemagne. Le fardeau de l’ajustement est tombé sur les États les plus faibles, ce qui a entraîné un biais contractionniste pour l’ensemble du système. La fraternité Nobel a assisté à cette manifestation d’analphabétisme pré-moderne et prékeynésien avec un mélange d’horreur et de désespoir.

Pourtant, rien ne change réellement. Il n’y a pas eu de Vérité et Réconciliation pour sonder le désastre qui a été emprunté. Ceux qui contrôlent l’appareil de l’UE pensent toujours qu’ils avaient raison. L’idéologie prévaut.

Les documents de la LSE indiquent que les dirigeants de l’UE ont répondu à chaque étape par des demi-mesures dans un « cycle séquentiel de réformes fragmentaires », juste assez pour arrêter l’effondrement de l’UEM sans résoudre les déformations fondamentales d’une monnaie orpheline sans union fiscale pour le soutenir. « Ce qui est clair, c’est que le statu quo ne peut pas durer indéfiniment si l’on veut que l’euro survive à long terme », a-t-il déclaré.

Je dirais que le spectacle d’une UE dans une telle pagaille de 2010 à 2015 a conduit directement au Brexit. Elle a profondément ébranlé le prestige moral de l’UE et démoli les prétentions de compétence économique.

Tandis que les dirigeants de l’UE ont ergoté sur les décimales et le remboursement de la dette à Bruxelles, les taux de chômage des jeunes ont atteint 57 % en Grèce, 56 % en Espagne, et plus ou moins la même chose dans le Mezzogiorno italien. Ces niveaux étaient autrefois impensables dans une démocratie moderne et développée. Ils ont laissé une épave d' »hystérésis du travail » qui réduira les limites de vitesse économique pour une génération à venir.

Plusieurs centaines de milliers de réfugiés économiques de la ceinture de dépression de l’UEM sont venus travailler en Grande-Bretagne. Une nouvelle vague en provenance d’Europe de l’Est est arrivée au Royaume-Uni au lieu d’aller dans la zone euro comme ils l’auraient fait en temps normal. La double vague a eu un impact maximal juste avant le référendum.

Plus subtilement, la crise de l’euro a révélé que les pathologies de l’union monétaire ne peuvent être gérées par des moyens démocratiques normaux. Les premiers ministres élus de la Grèce et de l’Italie ont été renversés en 2010 et 2011 et remplacés par des fonctionnaires de l’UE lors de coups d’État organisés par Bruxelles et les intérêts acquis pro-UEM de chaque pays.

En 2015, la BCE a mis fin à l’aide de liquidité en faveur des banques commerciales grecques, précipitant sciemment (et illégalement ?) un effondrement bancaire qui était difficile à concilier avec l’obligation conventionnelle de la BCE de maintenir la stabilité financière. Le réflexe était autoritaire au moment de la pression. Cela parlait du caractère de l’UE. C’est pourquoi j’ai voté pour le Brexit.

Selon la LSE, la crise de l’euro était prévisible et, en fait, largement prévisible. Elle a imité d’innombrables épisodes en Amérique latine, en Asie de l’Est et dans d’autres marchés émergents, où les débiteurs empruntaient beaucoup en dollars qu’ils ne pouvaient imprimer.

La tendance est que les pays succombent à l’explosion du crédit alors que l’argent est lâche et que le « carry trade » (Ndt: opération spéculative sur écart de rendement) est en plein essor. Ils se transforment en brèches lorsque la confiance s’évapore et que les flux de capitaux s’assèchent. Il s’agit là d’un « arrêt brutal » classique auquel sont confrontés les États qui n’empruntent pas dans leur propre monnaie.

Les élites européennes imaginaient que les déficits de la balance courante n’avaient pas d’importance dans l’union magique de l’euro, même si les États déficitaires d’Europe du Sud et d’Irlande avaient perdu leurs instruments politiques souverains et n’avaient plus de prêteur de dernier ressort derrière eux. Ils n’étaient donc pas différents de l’Argentine ou de la Thaïlande.

Les élites n’ont pas non plus compris que les systèmes de taux de change fixes (sans union fiscale complète) transforment le risque de change en risque de défaut. Les agences de notation ont également manqué cet éléphant dans la salle, tout comme le Fonds monétaire international, comme il l’a avoué plus tard dans son mea culpa dévastateur. La fascination idéologique a épuisé tous les sens.

L’illusion d’une union monétaire sans risque a donné naissance à des bulles épiques, aggravées par un taux d’intérêt uniforme fixé pour les besoins de l’Allemagne lorsque celle-ci était en difficulté.

Lorsque la tempête a frappé, la riposte Berlin-Francfort-Bruxelles a été de présenter sous un faux jour ce qui était essentiellement une crise transfrontalière des banques et des flux de capitaux comme si elle avait été causée par l’excès budgétaire dans le Sud. C’est ainsi que ceci est devenue la version « récit moralisateur » de l’UEM. Il se perpétue dans la structure politique.

C’était et c’est fondamentalement faux – sauf pour la Grèce sous la Nouvelle Démocratie – mais cela servait les intérêts des créanciers du Nord. Selon le professeur Issing, le sauvetage de la Grèce en 2010 a été en fait un sauvetage pour les banques françaises et allemandes. Le FMI a admis que le pays a en effet été sacrifié pour sauver l’euro et le système bancaire européen à un moment délicat.

Oui, le Sud était naïf. Les nations se sont régalées de l’aubaine des taux d’intérêt plus bas. Ils ont laissé les coûts unitaires de main-d’œuvre grimper en flèche, alors même que l’Allemagne les faisait chuter grâce à la compression des salaires de Hartz VI dans ce qui était objectivement – sinon intentionnellement – une politique de « mendicité envers son voisin ». Ils ont oublié qu’ils ne peuvent pas dévaluer pour revenir à l’équilibre du taux de change.

L’erreur cardinale de l’UE a alors été d’essayer de forcer les États très endettés à récupérer 20 ou 30 % de compétitivité du travail perdue contre l’Allemagne par des « dévaluations internes », un euphémisme pour couper la demande. C’était autodestructeur, même à ses propres conditions grossières. Elle a rétréci l’assise économique et a accéléré l’augmentation des ratios d’endettement par l’effet dénominateur.

Évolution du coût de la main-d’œuvre depuis 2000

Capture.pngLa grande erreur de l’UE a été d’essayer de réduire l’énorme écart de compétitivité de la main-d’œuvre par des réductions et des contractions salariales dans le Sud. Cela a conduit à un piège à déflation dans la zone euro. CRÉDIT : OCDE

Selon la LSE, le résultat de tant de dégâts est que les troubles de la zone euro aujourd’hui « semblent ressembler de façon inquiétante » à ceux du Japon, pris au piège de la stagnation déflationniste depuis vingt ans avec des banques en faillite. Sauf que la zone euro n’est pas le Japon. Il ne s’agit pas d’une société cohésive dotée d’un mécanisme monétaire et fiscal fonctionnant en harmonie. « Les problèmes d’endettement de l’Europe semblent encore plus graves et menaçants ».

Les ratios de la dette au PIB dans une série de pays vulnérables sont beaucoup plus proches de la ligne de danger maintenant qu’ils étaient au début de la crise financière mondiale il y a dix ans – passant de 68 à 125 % au Portugal, 36 à 98 % en Espagne, 99 à 131 % en Italie, 65 à 99 % en France, 54 à 96 % à Chypre et 103 à 176 % en Grèce (malgré des décotes).

Un euro plus faible, des taux d’intérêt de moins 0,4 point de pourcentage, un assouplissement quantitatif (six ans trop tard) et une fin tardive de l’austérité budgétaire ont induit une modeste reprise cyclique entre 2015 et 2017, mais elle n’est pas autonome et s’épuise déjà.

La zone euro risque de s’effondrer dans la prochaine récession mondiale sans aucune défense. Les taux ne peuvent pas baisser plus bas. Il n’y a pas de véritable syndicat bancaire avec une assurance-dépôts pan-UEM. Les dangers d’une « spirale fatale » interbancaire souveraine demeurent. Elles sont de nouveau pleinement exposées en Italie.

Le grand projet d’Emmanuel Macron de reconstruire l’UEM sur des bases plus sûres n’a abouti à rien. Il n’y a pas d’entité fiscale digne de ce nom. Les mécanismes du pacte de stabilité et du pacte budgétaire interdisent les mesures anticycliques de relance budgétaire destinées à lutter contre les chocs. La BCE n’est toujours pas en mesure d’agir en tant que prêteur de dernier ressort.

Berlin a inscrit un « frein à l’endettement » dans la constitution allemande, une façon de dire au monde qu’il ne prendra aucune mesure sérieuse pour réduire un excédent de la balance courante de 8 % du PIB – une menace beaucoup plus grande pour la survie de l’UEM que ce qui se passe en Grèce.

L’équipe de la LSE a une vision à long terme, comparant les difficultés de la zone euro aux luttes entre Alexander Hamilton et Thomas Jefferson au sujet de la gestion des dettes publiques aux États-Unis. La bataille, qui a donné lieu à des différends au sujet des première et deuxième banques nationales, a duré jusqu’à l’achèvement de l’union monétaire américaine dans les années 1870 – et il a fallu une guerre civile pour la résoudre. « L’élaboration d’une union économique et monétaire qui fonctionne est un long chemin difficile », ont-ils déclaré.

unnamed1.jpgLes rendements obligataires montrent que l’Allemagne reproduit le sort du Japon. Ses propres politiques de la zone euro ont eu des répercussions négatives. CRÉDIT : HOLGER ZSCHAEPITZ

La présomption est que les dirigeants européens doivent finalement accepter une certaine forme d’union fiscale, mais celle-ci se heurte à l’obstacle fondamental de la démocratie. Un tel système éviscérerait les prérogatives fiscales et budgétaires des parlements élus, oubliant les leçons de la guerre civile anglaise et de la Révolution américaine.

Elle ne peut conserver sa légitimité démocratique que si l’UE s’achemine entièrement vers une union fédérale supranationale semblable à celle des États-Unis, et pour cela, il n’y a pas le moindre soutien populaire dans aucun grand pays.

La conclusion inéluctable est qu’une union monétaire d’États souverains sur le plan budgétaire ne peut et ne doit pas être mise en œuvre. L’euro est une anomalie constitutionnelle. Il faut donc le démanteler. Tout le reste n’est que tromperie

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

Déjà ta première phrase ne veux rien dire si elle n'est dans un contexte, mais passons.

Justement toi tu ne parles pas de compromis mais de soumission ce qui est complètement différent.

Le compromis est forcément un deal équitable, sinon c'est de la soumission.

Toi tu es plus dans le bon samaritain qui ferme ses écoles, ses hôpitaux en France pour en ouvrir d'autres ailleurs.

Ce n'est absolument pas un compromis, c'est quoi l'échange entre ce que tu offres avec mes impôts et ce que je reçois en échange.

Du chômage?

Explique moi en quoi par exemple le fait que nous donnions 10 milliards aux pays de l'est qui en échange ne respectent pas nos règles, nous font une pression avec le dumping sur la maind'oeuvre ou la délocalisation te semble équitable?

Explique moi en quoi le Luxembourg qui est un paradis fiscal qui nous spolie , la hollande, l'irlande, nous apportent plus de liberté?

Explique moi donc en quoi la serbie qui veut entrer dans l'ue va m'apporter quelque chose?

Merci de ne pas faire croire que je passe mon temps à t'insulter, ce que je ne fais pas, ni pour toi, ni pour quiconque.

Ah oui donc faut que ton compatriotes européens te rapporte quelque chose sinon qu'il crève... Merci pour ce plaidoyer du libéralisme décomplexé. 

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 4 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ah oui donc faut que ton compatriotes européens te rapporte quelque chose sinon qu'il crève... Merci pour ce plaidoyer du libéralisme 

 

Je te pose des questions , tu ne veux pas répondre je vois..

Je t'ai mis aussi un article, tu ne réponds pas non plus sur celui ci.

 

Modifié par PASCOU
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voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, PASCOU a dit :

Ce n'est pas exact, tu es malgré toi dans l'UE, même si tu étais contre et si on ne t'a pas demandé ton avis.

Donc ou tu t'en satisfais, ou tu votes pour en sortir.

J’ajoute que parmi les candidats qui s'en accommodent, il y a le choix, mais il est plus restreint du coté frexit.

Seulement deux candidats, Phillipot et Asselineau.

Oui et si j'en juge par un référendum, ils ne sont que deux à vraiment représenter les français, si j'ai de bons souvenirs 53% des français étaient contre l'Europe c'était en 2005

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 3 minutes, voileux a dit :

Oui et si j'en juge par un référendum, ils ne sont que deux à vraiment représenter les français, si j'ai de bons souvenirs 53% des français étaient contre l'Europe c'était en 2005

Oui, c'est le système démocratique, et si on regarde les pourcentages, Asselineau à 1% ça en dit long sur le formatage médiatique des esprits!

Modifié par PASCOU
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pluc89 Membre 12 512 messages
Maitre des forums‚
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il y a 13 minutes, voileux a dit :

Oui et si j'en juge par un référendum, ils ne sont que deux à vraiment représenter les français, si j'ai de bons souvenirs 53% des français étaient contre l'Europe c'était en 2005

La question était : "Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ?"

Compte-tenu des abstentions et des votes nuls, 36.97 % des français ont voté contre cette constitution. Ils ont voté comme qui : Besancenot, Le Pen , Fabius, Pasqua, ou encore, contre Chirac ?

Un référendum n'a de valeur, comme toute élection d'ailleurs, que si plus de 50 % des inscrits se prononcent sur le choix proposé.

Néanmoins la Constitution française est ainsi faite.

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