Blade runner 2049

J'adore cette suite, beaucoup plus dense et philosophiquement davantage profonde que le premier volet "Blade runner", lequel reste lui aussi un chef d'oeuvre du genre. Cette vidéo de rushs coupés au montage donne certains détails :

Le 22/09/2018 à 12:26, Gattaca a dit :

J'adore cette suite, beaucoup plus dense et philosophiquement davantage profonde que le premier volet "Blade runner", lequel reste lui aussi un chef d'oeuvre du genre. Cette vidéo de rushs coupés au montage donne certains détails :

Bon je l'ai enfin vu.

Hmm....Il y a des plans magnifiques, certaines ambiances, un travail de la photographie exceptionnel, une bande son XXL...Mais hormis ça je ne sais pas quoi penser du film : i la respecté le coté contemplatif du premier, mais peut être trop, ce qui fait qu'il est horriblement long et parfois gratuitement en faisant durer des scènes inutiles : franchement, difficile de ne pas s'endormir. Le scénario est somme toute bidon, mais en ça, le premier blade runner quoi qu'on en dise était bidon aussi à ce niveau là l'intrigue étant extrêmement bancale. Il y a se sentiment glaucque, comme dans le premier, que l'humanité est arrivé au bout du bout, et que les androides sont plus humains que les humaines, comme dans le premier encore. Goslin est bien, harrison ford n'en a rien à taper et ça se voit.

J'aime bien que certaines questions soient laissées en suspens, comme de savoir si finalement deckerd est humain ou androide, et donc de savoir la nature biologique de l'enfant.

Mais dans l'ensemble ce film est bien dispensable, et plutot qu'une suite au film, j'aurais beaucoup aimé un film qui colle un roman qui est juste magnifique, et cinématographiquement, contient un potentiel de scénes de mind blow incroyables (scéne du commisariat, de l'araignée...)

Bref oui et non : non parce que je me suis emmerde, ce film est prévisible et ne m'a pas embarqué, oui parce que je l'ai vu y'a deux trois jour et il reste cet espéce de parfum, d'impression, ce qui franchement, dans le sinéma moderne, est le mieux qu'on puisse obtenir en sortant du ciné.

Le cinéma de Villeneuve m'a toujours fait un peu cet effet d'entre deux ou d'un coté on aime, d'un autre coté il y a un coté coquille vide et manque de crédibilité.

Je serais curieux de savoir ce qui t'as tant plus dans ce volet ?

Il y a 23 heures, Constantinople a dit :

Bon je l'ai enfin vu.

Je serais curieux de savoir ce qui t'as tant plus dans ce volet ?

c'est sur mon conseil, sur mon impulsion, c'est moi qui vous ai poussé à aller le voir, ce Blade Runner 2049, rappelez-vous notre discussion. ce qui m'a plu : l'ambiance, l'atmosphère, le film qui prend son temps, est amoureux de l'image, se contemple comme une oeuvre d'art unique, se savoure, on est enveloppé dans un avenir sombre, avec sa ville qui dévore les individus, la pluie qui fait reluire l'asphalte dans une nuit sans fin, on est saisi par la grandeur et l'architecture des bâtiments.

et puis l'élément science-fictif qui m'a le plus saisi, le plus interpellé, c'est cet hologramme de femme (Joi) à son appartement, qui n'est autre qu'une intelligence artificielle et qui accompagne notre protagoniste dans la solitude de son quotidien, j'ai soudain entre-aperçu un futur où tous, nous vivrions seuls avec un hologramme d'un parent défunt par exemple, une intelligence artificielle à qui nous ferions la conversation et qui se matérialiserait par un hologramme, mais qui dans le fond ne serait qu'une fiction..

ça m'a rendu tout chose..

Le 30/05/2019 à 10:23, Constantinople a dit :

Je serais curieux de savoir ce qui t'as tant plus dans ce volet ?

Difficile de répondre précisément. D'abord ce côté " no future" de l'univers, davantage présent que dans le premier et puis ces personnages , humains ou pas ,pétris de fatalisme et de désespérance qui survivent dans ce cloaque terrestre et qui soudain s'éveillent de leur léthargie ; se mettent à vivre pour un instant ou davantage, grâce à des sentiments nobles, amour, compassion, abnégation..décors numériques et b.o. flippante sont pour beaucoup dans l'atmosphère beaucoup plus glauque que celle du premier. Le nihilisme profond de Deckard reste le même que dans le premier, j'ai complètement retrouvé le personnage , plus amer évidemment, quelques bons moments de script, qu'on pourra interpréter comme de la soupe pseudo-philosophique : " pour aimer il faut parfois quitter " entre autres, moments que j'aime bien, ce dans tous les films hollywoodiens si souvent méprisés ou vilipendés par les fans de cinéma d'auteurs. La quête de Gosling donne suffisamment de substance au scénario je trouve, et puis,  la scène finale sous la neige, subtilement illustrée du thème musical de Vangelis , est d'une poésie rare, un moment d'anthologie me concernant. Juste après l'avoir vu au ciné lors de sa sortie j'avais écrit sur mon blog et en me relisant à l'instant, après l'avoir revu deux fois en DVD, mon enthousiasme ne varie pas. C'est une très bonne suite. Par contre, comme vous, le rythme beaucoup moins soutenu que dans le premier m'avait agacé quand je l'avais découvert au ciné, mais en le revoyant ce n'est plus un grief , car il mérite d'être vu et revu ( davantage que le premier à mon avis).

Il y a 8 heures, Crève a dit :

 

 

c'est sur mon conseil, sur mon impulsion, c'est moi qui vous ai poussé à aller le voir, ce Blade Runner 2049, rappelez-vous notre discussion. ce qui m'a plu : l'ambiance, l'atmosphère, le film qui prend son temps, est amoureux de l'image, se contemple comme une oeuvre d'art unique, se savoure, on est enveloppé dans un avenir sombre, avec sa ville qui dévore les individus, la pluie qui fait reluire l'asphalte dans une nuit sans fin, on est saisi par la grandeur et l'architecture des bâtiments.

Je suis globalement d'accord, et l'impression sur cet univers est d'ailleurs étrange : c'est un mélange d'ultra futurisme sur certains élément et de régression technique et/ou technologique sur d'autres. C'est clairement un film à ambiance noire et étrange, qui n'obéit pas vraiment à une logique. Plus que SF,  cela fait plus univers parallèle.

Il y a 8 heures, Crève a dit :

et puis l'élément science-fictif qui m'a le plus saisi, le plus interpellé, c'est cet hologramme de femme (Joi) à son appartement, qui n'est autre qu'une intelligence artificielle et qui accompagne notre protagoniste dans la solitude de son quotidien, j'ai soudain entre-aperçu un futur où tous, nous vivrions seuls avec un hologramme d'un parent défunt par exemple, une intelligence artificielle à qui nous ferions la conversation et qui se matérialiserait par un hologramme, mais qui dans le fond ne serait qu'une fiction..

ça m'a rendu tout chose..

Oui cela m'a fait penser au film "her".

Il y a 3 heures, Gattaca a dit :

Difficile de répondre précisément. D'abord ce côté " no future" de l'univers, davantage présent que dans le premier et puis ces personnages , humains ou pas ,pétris de fatalisme et de désespérance qui survivent dans ce cloaque terrestre et qui soudain s'éveillent de leur léthargie ; se mettent à vivre pour un instant ou davantage, grâce à des sentiments nobles, amour, compassion, abnégation..décors numériques et b.o. flippante sont pour beaucoup dans l'atmosphère beaucoup plus glauque que celle du premier.

Il y a le même senstiment d'une humanité en bout de course, peu reluisante, sur le point de s'éteindre en effet. La BO est effectivement excellent pour l'ambiance de même que les effets sonores.

Il y a 3 heures, Gattaca a dit :

Le nihilisme profond de Deckard reste le même que dans le premier, j'ai complètement retrouvé le personnage , plus amer évidemment, quelques bons moments de script, qu'on pourra interpréter comme de la soupe pseudo-philosophique : " pour aimer il faut parfois quitter " entre autres, moments que j'aime bien, ce dans tous les films hollywoodiens si souvent méprisés ou vilipendés par les fans de cinéma d'auteurs. La quête de Gosling donne suffisamment de substance au scénario je trouve, et puis,  la scène finale sous la neige, subtilement illustrée du thème musical de Vangelis , est d'une poésie rare, un moment d'anthologie me concernant. Juste après l'avoir vu au ciné lors de sa sortie j'avais écrit sur mon blog et en me relisant à l'instant, après l'avoir revu deux fois en DVD, mon enthousiasme ne varie pas. C'est une très bonne suite. Par contre, comme vous, le rythme beaucoup moins soutenu que dans le premier m'avait agacé quand je l'avais découvert au ciné, mais en le revoyant ce n'est plus un grief , car il mérite d'être vu et revu ( davantage que le premier à mon avis).

En plus je lui reprocgerait des personnages souvent inutiles et absurde tellements ils sont archétypaux, comme le boss de la compagnie, et son réplicant, Une histoire cliché (l'éternel enfant miracle christique), des enjeux qu'on ne comprends pas vraiment (pourquoi les nouveaux nexus sont ils plus dociles ? Pourquoi en fait non ils ne le sont pas tant que ça ? Pour quoi la reproduction est ce une clé ?) et qui laisse le fond bien confus....

Et une prestation d'harrison ford qui est pire que le minimum syndical.