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De l'espace et du temps

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aliochaverkiev

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 2 heures, aliochaverkiev a dit :

Voyons ce qui a été dit sur le temps.

Newton, Principia, chez Dunod, page 7 :

"I Le temps absolu, vrai et mathématique, sans relation à rien d'extérieur, coule uniformément et s'appelle durée. Le temps relatif, apparent et vulgaire est cette mesure sensible et externe d'une partie de durée quelconque (égale ou inégale) prise du mouvement : telles sont les mesures d'heures, de jours, de mois, et c'est ce dont on se sert ordinairement  à la place du temps vrai".

Ici il n' y a pas encore de pensée magique propre aux pseudo scientifiques nourris de vidéos you tube. Incidemment nous pouvons voir les effets d'une société de consommation où nombreux lisent ou écoutent des exposés sans jamais eux-mêmes devenir actifs, c'est-à-dire sans jamais se mettre à résoudre eux-mêmes des exercices de physique; incapables de résoudre aucun exercice  qui soit un peu compliqué, incapable donc de mettre en oeuvre des connaissances acquises uniquement dans la consommation  d'exposés divers, ils ne parviennent pas à la compréhension de quoi que ce soit. Ils font penser à des spectateurs de concerts qui, au motif qu'ils peuvent aimer des récitals se prennent eux-memes pour des musiciens voire des compositeurs.

Concernant le temps, Newton mentionne le temps vrai comme étant mathématique. Il s'agit là, chez Newton d'un acte de Volonté. Le temps vrai est une droite numérique. Rien à objecter à cette vision du temps qui est aussi la mienne. Newton parle aussi de durée. Nous sommes vraiment loin des élucubrations des scientifiques/consommateurs (mais Newton, lui, pratiquait la physique et ne se gavait d'aucune vidéo).

Il fait incidemment une relation entre le temps vrai, mathématique, et le temps relatif celui qui fait l'objet de mesures. Il fait bien la  distinction entre le modèle mathématique  (produit de la volonté humaine) et le réel observé.

Tu te rends compte que c'est bien la première fois que nous trouvons, globalement...et sans entrer dans le détail...un point d'accord concernant la restitution des idées d'un physicien...

Champagne ! Et célébrons ce moment avec une coupe...

Maintenant, un truc que tu vas trouver incroyable...

Cette idée de temps et d'espace absolus dans lequel s'inscrivent les équations mathématiques de Newton au...18ème siècle a été réfuté par la relativité restreinte puis générale au...20ème siècle par un certain Albert Einstein 

Et donc....l'espace et le temps sont reliés (le carré du mouvement dans le temps par le carré du mouvement dans l'espace donne le carré de la vitesse de la lumière)...donc il n'y a plus un espace absolu ni un temps absolu mais...un espace temps absolu....

Et qui plus est...l'espace se courbe face à la présence de matière (as tu déja entendu parler de trou noir ou est ce un trou noir....pour toi ?) et...le mouvement de la matière (ou énergie...) suit une geodesique dans un espace temps courbé à 4 dimensions...

Bref....comprends tu (ou pas...) que la physique ne s'est pas arrêtée au 18ème siècle ?

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
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Il y a 2 heures, aliochaverkiev a dit :

Rien à objecter à cette vision du temps qui est aussi la mienne.

Bonjour. 

Rien à objecter, même pas que cette vision ne permet pas de rendre compte des observations. Mais c'est visiblement un pur détail dans votre démarche. 

Un scientifique, par contre, prendrait en compte les données de l'expérience. Et il aboutirait, par exemple, à la relativité. 

A +

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 11 heures, aliochaverkiev a dit :

Voyons ce qui a été dit sur le temps.

Newton, Principia, chez Dunod, page 7 :

"I Le temps absolu, vrai et mathématique, sans relation à rien d'extérieur, coule uniformément et s'appelle durée. Le temps relatif, apparent et vulgaire est cette mesure sensible et externe d'une partie de durée quelconque (égale ou inégale) prise du mouvement : telles sont les mesures d'heures, de jours, de mois, et c'est ce dont on se sert ordinairement  à la place du temps vrai".

Ici il n' y a pas encore de pensée magique propre aux pseudo scientifiques nourris de vidéos you tube. Incidemment nous pouvons voir les effets d'une société de consommation où nombreux lisent ou écoutent des exposés sans jamais eux-mêmes devenir actifs, c'est-à-dire sans jamais se mettre à résoudre eux-mêmes des exercices de physique; incapables de résoudre aucun exercice  qui soit un peu compliqué, incapable donc de mettre en oeuvre des connaissances acquises uniquement dans la consommation  d'exposés divers, ils ne parviennent pas à la compréhension de quoi que ce soit. Ils font penser à des spectateurs de concerts qui, au motif qu'ils peuvent aimer des récitals se prennent eux-memes pour des musiciens voire des compositeurs.

Concernant le temps, Newton mentionne le temps vrai comme étant mathématique. Il s'agit là, chez Newton d'un acte de Volonté. Le temps vrai est une droite numérique. Rien à objecter à cette vision du temps qui est aussi la mienne. Newton parle aussi de durée. Nous sommes vraiment loin des élucubrations des scientifiques/consommateurs (mais Newton, lui, pratiquait la physique et ne se gavait d'aucune vidéo).

Il fait incidemment une relation entre le temps vrai, mathématique, et le temps relatif celui qui fait l'objet de mesures. Il fait bien la  distinction entre le modèle mathématique  (produit de la volonté humaine) et le réel observé.

 

 

Tu ne comprends pas les livres des scientifiques (les vrais qui jouissent d'une réputation et pas ce frangin imaginaire illustre inconnu...), tu ne comprends pas les vidéos de vulgarisation, alors peux tu me dire ce que tu penses de cet article ?

Et par exemple, que penses tu de la dilatation du temps constatée pour le muon ou de la dilatation du temps constaté pour les particules à vitesse quasi luminique au LHC ?

Ce qui est fou...c'est que ta connaissance est vraiment...nulle....mais a un point...

 https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/physique-relativite-restreinte-naissance-espace-temps-509/page/8/

Modifié par zenalpha
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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
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Puisque nous sommes en philo : Ma conception de l’espace et du temps

Tout d’abord, selon moi, ce sont les phénomènes physicochimiques qui créent le temps et l’espace nécessaires à leur expression. Donc, pas de phénomènes physicochimiques = pas de création de temps ni d’espace.

Si, par exemple, d’un coup de baguette magique, je parvenais à stopper l’exécution de tous les phénomènes physicochimiques qui animent l’Univers, il se figerait et donc son expansion cesserait.

Le temps :

Il dépend de l’expression des phénomènes physicochimiques. Pas d’expression physicochimique = pas de création de temps.

Si les phénomènes physicochimiques et donc enchaînement des causes et effets s’effectuent plus lentement dans un endroit de l’Univers par rapport à un autre, ce n’est pas à cause du temps qui s’écoulerait plus lentement mais à celle due à l’inertie créée par l’environnement qui en impacterait le déroulement en le ralentissant. Il faudrait donc plus de temps pour l’expression des mêmes phénomènes physicochimiques et donc enchaînement des causes et effets…

L’espace :

Il dépend du temps. Pas d’écoulement du temps = pas de production d’espace.

Il est hyper fluide et donc difficile à mettre en mouvement. Sa fluidité est telle qu’il traverse les objets qui se déplacent en opposant une résistance si infime qu’elle peut-être considérée comme nulle la plus part du temps…

Les trous noirs par un mouvement tourbillonnaire l’aspirent avec tout ce qu’il contient et le compriment dans les profondeurs de leurs entrailles.

Les planètes en rotation  sur leur axe, du fait de leur grande taille, de leur masse et de leur vitesse de rotation à l’équateur ont, malgré son hyper fluidité, prise sur lui et donc l’entrainent dans un mouvement tourbillonnaire peu agressif mais suffisant pour emporter une planète satellite dans une trajectoire courbe autour de la planète mère. Ce qui explique que les satellites se déplacent dans le même sens que celui de rotation de la planète mère.

Superposition quantique :

Elle est due à une transition entre états si rapide que cela génère un temps de transition si faible qu’il ne permet pas la production, ou très peu, de nouvel espace ; et donc, par effet de rémanence, les états paraissent superposés et simultanés dans un même espace.

L’action d’observer ou de mesurer introduit dans le système suffisamment d’inertie pour augmenter le temps de transition et donc d’espace ; ce qui fait apparaitre les différents états dans des endroits de l’espace différents.

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Newton (Principia)

"L'espace absolu, sans relation aux choses externes, demeure toujours similaire et immobile. L'espace relatif est cette mesure ou dimension mobile de l'espace absolu, laquelle tombe sous nos sens par sa relation aux corps et que le vulgaire confond avec l'espace immobile"

L'espace absolu est la encore affirmé volontairement par Newton. L'espace relatif ressortit aux observations. Là encore il y deux points de vue. Il n' y a pas non plus identité chez Newton du "modèle" et du réel. Mais son modèle est ici différent du modèle du temps absolu (la droite numérique). Il semble qu'il pose l'existence réelle d'un espace absolu (il n'emploie pas le mot "mathématique") et l'existence réelle d'un espace relatif. Leibniz va remarquer cette dualité étonnante et va la critiquer. Leibniz va démontrer que l'espace absolu ne peut pas exister.

"Le lieu est la partie de l'espace occupée par un corps, et, par rapport à l'espace, il est ou relatif ou absolu"

Pour Newton le lieu est une partie de l'espace et non simplement la situation d'un corps.

Page  8 :

"Le mouvement absolu est la translation des corps d'un lieu absolu dans un autre lieu absolu, et le mouvement relatif est la translation d'un lieu relatif dans un autre lieu relatif"

Newton distingue bien le mouvement relatif (mouvement par rapport à un observateur) mais il pense que tout mouvement relatif peut in fine correspondre à un mouvement absolu, sans qu'il y ait pour autant un observateur. Tout mouvement peut être vu comme un mouvement absolu, dès lors qu'on passe d'un point de vue relatif à un autre , plus global, jusqu'à déboucher dans un espace absolu, sans référentiel. C'est cet absolu de l'espace qui surprendra ses lecteurs. Il y a là un effet puissant d'un puissant imaginaire. Personne ne parviendra à imaginer un tel espace absolu, sans référentiel, tant cet espace parait être un produit de la volonté, un produit métaphysique de l'esprit.

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 3 heures, nolibar a dit :

Puisque nous sommes en philo : Ma conception de l’espace et du temps

Tout d’abord, selon moi, ce sont les phénomènes physicochimiques qui créent le temps et l’espace nécessaires à leur expression. Donc, pas de phénomènes physicochimiques = pas de création de temps ni d’espace.

Si, par exemple, d’un coup de baguette magique, je parvenais à stopper l’exécution de tous les phénomènes physicochimiques qui animent l’Univers, il se figerait et donc son expansion cesserait.

Le temps :

Il dépend de l’expression des phénomènes physicochimiques. Pas d’expression physicochimique = pas de création de temps.

Si les phénomènes physicochimiques et donc enchaînement des causes et effets s’effectuent plus lentement dans un endroit de l’Univers par rapport à un autre, ce n’est pas à cause du temps qui s’écoulerait plus lentement mais à celle due à l’inertie créée par l’environnement qui en impacterait le déroulement en le ralentissant. Il faudrait donc plus de temps pour l’expression des mêmes phénomènes physicochimiques et donc enchaînement des causes et effets…

L’espace :

Il dépend du temps. Pas d’écoulement du temps = pas de production d’espace.

Il est hyper fluide et donc difficile à mettre en mouvement. Sa fluidité est telle qu’il traverse les objets qui se déplacent en opposant une résistance si infime qu’elle peut-être considérée comme nulle la plus part du temps…

Les trous noirs par un mouvement tourbillonnaire l’aspirent avec tout ce qu’il contient et le compriment dans les profondeurs de leurs entrailles.

Les planètes en rotation  sur leur axe, du fait de leur grande taille, de leur masse et de leur vitesse de rotation à l’équateur ont, malgré son hyper fluidité, prise sur lui et donc l’entrainent dans un mouvement tourbillonnaire peu agressif mais suffisant pour emporter une planète satellite dans une trajectoire courbe autour de la planète mère. Ce qui explique que les satellites se déplacent dans le même sens que celui de rotation de la planète mère.

Superposition quantique :

Elle est due à une transition entre états si rapide que cela génère un temps de transition si faible qu’il ne permet pas la production, ou très peu, de nouvel espace ; et donc, par effet de rémanence, les états paraissent superposés et simultanés dans un même espace.

L’action d’observer ou de mesurer introduit dans le système suffisamment d’inertie pour augmenter le temps de transition et donc d’espace ; ce qui fait apparaitre les différents états dans des endroits de l’espace différents.

Mais enfin...il n'y a pas que la lune dans l'univers pour parler d'un mouvement prograde...

Il est a la base normal que provenant d'un même nuage de poussières les planètes qui se sont formées et les satellites tournent dans le même sens mais ce n'est pas la règle générale 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mouvement_prograde_ou_rétrograde

Bon...on est bien avancé avec ta théorie...mais bon...c'est ta théorie.

Il y a 3 heures, aliochaverkiev a dit :

Newton (Principia)

"L'espace absolu, sans relation aux choses externes, demeure toujours similaire et immobile. L'espace relatif est cette mesure ou dimension mobile de l'espace absolu, laquelle tombe sous nos sens par sa relation aux corps et que le vulgaire confond avec l'espace immobile"

L'espace absolu est la encore affirmé volontairement par Newton. L'espace relatif ressortit aux observations. Là encore il y deux points de vue. Il n' y a pas non plus identité chez Newton du "modèle" et du réel. Mais son modèle est ici différent du modèle du temps absolu (la droite numérique). Il semble qu'il pose l'existence réelle d'un espace absolu (il n'emploie pas le mot "mathématique") et l'existence réelle d'un espace relatif. Leibniz va remarquer cette dualité étonnante et va la critiquer. Leibniz va démontrer que l'espace absolu ne peut pas exister.

"Le lieu est la partie de l'espace occupée par un corps, et, par rapport à l'espace, il est ou relatif ou absolu"

Pour Newton le lieu est une partie de l'espace et non simplement la situation d'un corps.

Page  8 :

"Le mouvement absolu est la translation des corps d'un lieu absolu dans un autre lieu absolu, et le mouvement relatif est la translation d'un lieu relatif dans un autre lieu relatif"

Newton distingue bien le mouvement relatif (mouvement par rapport à un observateur) mais il pense que tout mouvement relatif peut in fine correspondre à un mouvement absolu, sans qu'il y ait pour autant un observateur. Tout mouvement peut être vu comme un mouvement absolu, dès lors qu'on passe d'un point de vue relatif à un autre , plus global, jusqu'à déboucher dans un espace absolu, sans référentiel. C'est cet absolu de l'espace qui surprendra ses lecteurs. Il y a là un effet puissant d'un puissant imaginaire. Personne ne parviendra à imaginer un tel espace absolu, sans référentiel, tant cet espace parait être un produit de la volonté, un produit métaphysique de l'esprit.

 

Et si après Newton vous vous interessiez aux deux révolutions physiques majeures du 20 eme siècle ? 

La relativité et la mécanique quantique...

Au rythme ou vous avancez...

Tiens j'ai une citation de cro magnon a propos de l'espace et du temps

"Oubaouba gut gut"

A mediter pour vos projections mentales de l'espace et du temps et étudier si Newton c'est mieux...

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
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Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Mais enfin...il n'y a pas que la lune dans l'univers pour parler d'un mouvement prograde...

Il est a la base normal que provenant d'un même nuage de poussières les planètes qui se sont formées et les satellites tournent dans le même sens mais ce n'est pas la règle générale 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mouvement_prograde_ou_rétrograde

Bon...on est bien avancé avec ta théorie...mais bon...c'est ta théorie.

wikipedia :

« Parmi les 726 261 planètes mineures connues fin 2016, 82 sont rétrogrades[1]. »

 

Donc : # 1/10 000 des planètes sont rétrogrades…

Il est à la base normal que provenant d’un même nuage de poussières entraînées par un  espace en mouvement tourbillonnaire peu agressif, les planètes qui se sont formées et les satellites tournent dans le même sens même si ce n’est pas la règle générale.

Ma théorie ne se résume pas à ça, loin sans faut …

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a une heure, nolibar a dit :

wikipedia :

« Parmi les 726 261 planètes mineures connues fin 2016, 82 sont rétrogrades[1]. »

 

Donc : # 1/10 000 des planètes sont rétrogrades…

Il est à la base normal que provenant d’un même nuage de poussières entraînées par un  espace en mouvement tourbillonnaire peu agressif, les planètes qui se sont formées et les satellites tournent dans le même sens même si ce n’est pas la règle générale.

Ma théorie ne se résume pas à ça, loin sans faut …

De ce point de vue, tu as raison.

Néanmoins en physique une théorie lorsqu'elle est réfutée par un cas nécessite explication 

Allez...une question pour te challenger 

Comment expliques tu l'intrication quantique ?

Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par la vitesse ?

Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par l'accélération ?

Comment expliques tu l'augmentation de la durée de vie du muon ?

Comment expliques tu la desynchronisation des horloges selon la vitesse ou selon la gravité ?

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 314 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, nolibar a dit :

Puisque nous sommes en philo : Ma conception de l’espace et du temps

Tout d’abord, selon moi, ce sont les phénomènes physicochimiques qui créent le temps et l’espace nécessaires à leur expression. Donc, pas de phénomènes physicochimiques = pas de création de temps ni d’espace.

Si, par exemple, d’un coup de baguette magique, je parvenais à stopper l’exécution de tous les phénomènes physicochimiques qui animent l’Univers, il se figerait et donc son expansion cesserait.

Le temps :

Il dépend de l’expression des phénomènes physicochimiques. Pas d’expression physicochimique = pas de création de temps.

Si les phénomènes physicochimiques et donc enchaînement des causes et effets s’effectuent plus lentement dans un endroit de l’Univers par rapport à un autre, ce n’est pas à cause du temps qui s’écoulerait plus lentement mais à celle due à l’inertie créée par l’environnement qui en impacterait le déroulement en le ralentissant. Il faudrait donc plus de temps pour l’expression des mêmes phénomènes physicochimiques et donc enchaînement des causes et effets…

L’espace :

Il dépend du temps. Pas d’écoulement du temps = pas de production d’espace.

Il est hyper fluide et donc difficile à mettre en mouvement. Sa fluidité est telle qu’il traverse les objets qui se déplacent en opposant une résistance si infime qu’elle peut-être considérée comme nulle la plus part du temps…

Les trous noirs par un mouvement tourbillonnaire l’aspirent avec tout ce qu’il contient et le compriment dans les profondeurs de leurs entrailles.

Les planètes en rotation  sur leur axe, du fait de leur grande taille, de leur masse et de leur vitesse de rotation à l’équateur ont, malgré son hyper fluidité, prise sur lui et donc l’entrainent dans un mouvement tourbillonnaire peu agressif mais suffisant pour emporter une planète satellite dans une trajectoire courbe autour de la planète mère. Ce qui explique que les satellites se déplacent dans le même sens que celui de rotation de la planète mère.

Superposition quantique :

Elle est due à une transition entre états si rapide que cela génère un temps de transition si faible qu’il ne permet pas la production, ou très peu, de nouvel espace ; et donc, par effet de rémanence, les états paraissent superposés et simultanés dans un même espace.

L’action d’observer ou de mesurer introduit dans le système suffisamment d’inertie pour augmenter le temps de transition et donc d’espace ; ce qui fait apparaitre les différents états dans des endroits de l’espace différents.

 

Il y a 11 heures, nolibar a dit :

Puisque nous sommes en philo : Ma conception de l’espace et du temps

Tout d’abord, selon moi, ce sont les phénomènes physicochimiques qui créent le temps et l’espace nécessaires à leur expression. Donc, pas de phénomènes physicochimiques = pas de création de temps ni d’espace.

Si, par exemple, d’un coup de baguette magique, je parvenais à stopper l’exécution de tous les phénomènes physicochimiques qui animent l’Univers, il se figerait et donc son expansion cesserait.

Le temps :

Il dépend de l’expression des phénomènes physicochimiques. Pas d’expression physicochimique = pas de création de temps.

Si les phénomènes physicochimiques et donc enchaînement des causes et effets s’effectuent plus lentement dans un endroit de l’Univers par rapport à un autre, ce n’est pas à cause du temps qui s’écoulerait plus lentement mais à celle due à l’inertie créée par l’environnement qui en impacterait le déroulement en le ralentissant. Il faudrait donc plus de temps pour l’expression des mêmes phénomènes physicochimiques et donc enchaînement des causes et effets…

L’espace :

Il dépend du temps. Pas d’écoulement du temps = pas de production d’espace.

Il est hyper fluide et donc difficile à mettre en mouvement. Sa fluidité est telle qu’il traverse les objets qui se déplacent en opposant une résistance si infime qu’elle peut-être considérée comme nulle la plus part du temps…

Les trous noirs par un mouvement tourbillonnaire l’aspirent avec tout ce qu’il contient et le compriment dans les profondeurs de leurs entrailles.

Les planètes en rotation  sur leur axe, du fait de leur grande taille, de leur masse et de leur vitesse de rotation à l’équateur ont, malgré son hyper fluidité, prise sur lui et donc l’entrainent dans un mouvement tourbillonnaire peu agressif mais suffisant pour emporter une planète satellite dans une trajectoire courbe autour de la planète mère. Ce qui explique que les satellites se déplacent dans le même sens que celui de rotation de la planète mère.

Superposition quantique :

Elle est due à une transition entre états si rapide que cela génère un temps de transition si faible qu’il ne permet pas la production, ou très peu, de nouvel espace ; et donc, par effet de rémanence, les états paraissent superposés et simultanés dans un même espace.

L’action d’observer ou de mesurer introduit dans le système suffisamment d’inertie pour augmenter le temps de transition et donc d’espace ; ce qui fait apparaitre les différents états dans des endroits de l’espace différents.

Maintenant que vous pensez savoir que faites vous donc de ce savoir , n 'est t-il pas à son tour cause , création à ce que votre esprit croit ou pense voir là ou vous dites que c 'est physicochimiques ...

Autrement dit l 'univers est -il réellement observable ou s 'ajuste t-il par ce phénomène physicochimiques qui lui même peut être croyance de cet état , de cette observation ...

L 'action d 'observer ou de mesurer ferait que , maintenant que nous croyons le savoir , je n 'en suis plus si sur , loin de là , de même que cette idée de superposition d 'états ...

A se demander si le phénomène n 'est pas à la mode ...

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, zenalpha a dit :

De ce point de vue, tu as raison.

Néanmoins en physique une théorie lorsqu'elle est réfutée par un cas nécessite explication 

Allez...une question pour te challenger 

Comment expliques tu l'intrication quantique ?

Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par la vitesse ?

Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par l'accélération ?

Comment expliques tu l'augmentation de la durée de vie du muon ?

Comment expliques tu la desynchronisation des horloges selon la vitesse ou selon la gravité ?

Doucement, je m’intéresse à l’espace et au temps que depuis peu. Je ne tiens pas à faire surchauffer mon cerveau…

Avez-vous remarqué que, selon ma théorie, il n’y a rien de magique dans la superposition quantique. Il me semble en donner une explication rationnelle et finalement très simple et plausible?

« Comment expliques tu l'intrication quantique ? »

 

Bah ! Peut-être qu’il ne faut pas confondre distances spatiales avec distances d’imbrication ?

Oui je sais ça vient de sortir…

Pour le moment pas d’autre explication…

 

« Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par la vitesse ?

Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par l'accélération ? »

 

L’espace temps n’existe pas dans ma théorie. Il existe seulement l’espace et le temps même si l’espace dépend du temps …

 

« Comment expliques tu la desynchronisation des horloges selon la vitesse ou selon la gravité ? »

 

La vitesse et la gravité introduisent de l’inertie dans le système de l’horloge. Donc les phénomènes physiques s’y déroulent plus lentement parce qu’il leurs faut plus de temps pour s’exprimer. Donc les horloges retardent par rapport à celles statiques ou soumises à une gravité plus faible.

Dans ma théorie, ce n’est pas le temps qui ralenti, mais les phénomènes physiques qui, à cause de l’inertie introduite par la gravité ou la vitesse, exigent plus de temps pour se produire.

Finalement, avec ma conception de l’espace et du temps, ça ne me semble pas bien compliqué à appréhender ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
Il y a 2 heures, nolibar a dit :

Doucement, je m’intéresse à l’espace et au temps que depuis peu. Je ne tiens pas à faire surchauffer mon cerveau…

Avez-vous remarqué que, selon ma théorie, il n’y a rien de magique dans la superposition quantique. Il me semble en donner une explication rationnelle et finalement très simple et plausible?

« Comment expliques tu l'intrication quantique ? »

 

Bah ! Peut-être qu’il ne faut pas confondre distances spatiales avec distances d’imbrication ?

Oui je sais ça vient de sortir…

Pour le moment pas d’autre explication…

 

« Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par la vitesse ?

Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par l'accélération ? »

 

L’espace temps n’existe pas dans ma théorie. Il existe seulement l’espace et le temps même si l’espace dépend du temps …

 

« Comment expliques tu la desynchronisation des horloges selon la vitesse ou selon la gravité ? »

 

La vitesse et la gravité introduisent de l’inertie dans le système de l’horloge. Donc les phénomènes physiques s’y déroulent plus lentement parce qu’il leurs faut plus de temps pour s’exprimer. Donc les horloges retardent par rapport à celles statiques ou soumises à une gravité plus faible.

Dans ma théorie, ce n’est pas le temps qui ralenti, mais les phénomènes physiques qui, à cause de l’inertie introduite par la gravité ou la vitesse, exigent plus de temps pour se produire.

Finalement, avec ma conception de l’espace et du temps, ça ne me semble pas bien compliqué à appréhender ?

Éh éh...ok ce n'est pas bien difficile à appréhender, et c'est d'ailleurs souvent une démarche que je constate un peu partout qui est "ce que j'ai du mal à appréhender n'existe pas ou n'est pas exact ou n'est pas la meilleure représentation dont nous disposions"

Or, je vois plutôt la philosophie comme "l'art de penser par moi-même APRES que j'ai appréhendé d'autres manières de penser"

Si tu fais cet exercice, tu verras que tu réponds à beaucoup moins de sujets concernant les observations que les théories existantes et que, les sujets sur lesquels les théories existantes répondent laissent les tiennes dans l'expectative.

Il y a toutefois un point naïf sur lequel j'aimerais attirer ton attention...

Le temps...nous n'en avons une idée familière que par rapport à sa mesure. L'heure, la date, la minute, la seconde...

Et cette mesure n'est rien d'autre que le comptage de phénomènes réguliers : l'année de révolution de la terre, le jour de sa rotation....et donc d'une convention de ce qui est à la fois le plus régulier et le plus précis...ce qu'on appelle une horloge...

L'horloge la plus précise qui est retenue aujourd'hui comme une référence pour la mesure du temps qui passe est l'horloge atomique au césium qui mesure la fréquence du rayonnement électromagnétique émis par un electron.

Bon...

Cette horloge dérive d'une seconde toute les 150 millions d'années...

Environ 9 milliards d'oscillations par seconde caractérise cette horloge...

Quand ton coeur bat 1 fois par seconde, son coeur bat 9 milliards de fois...

Ce qu'il faut que tu comprennes, c'est qu'une horloge n'a pas un statut différent du tien dans la physique...

Si une "inertie" (ton terme est mauvais) ralentit l'horloge....elle ralentie ton coeur et tes processus cérébraux et donc ton temps...

Mais puisqu'il te faut 60 battements de coeur pour avoir la perception d'une minute cette perception là ne change pas...

Par exemple, si l'horloge est ralentie à 1 oscillation par "nouvelle seconde", ton coeur est ralenti 9 milliards de fois.

Mais il te faut toujours 60 battements pour une perception d'une minute....et donc il te faudrait 9 milliard de fois x 60 "nouvelle secondes" pour garder cette perception pour toi même d'une minute qui passe..

Si ça ce n'est pas le temps qui ralentie...

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 314 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, nolibar a dit :

Doucement, je m’intéresse à l’espace et au temps que depuis peu. Je ne tiens pas à faire surchauffer mon cerveau…

Avez-vous remarqué que, selon ma théorie, il n’y a rien de magique dans la superposition quantique. Il me semble en donner une explication rationnelle et finalement très simple et plausible?

« Comment expliques tu l'intrication quantique ? »

 

Bah ! Peut-être qu’il ne faut pas confondre distances spatiales avec distances d’imbrication ?

Oui je sais ça vient de sortir…

Pour le moment pas d’autre explication…

 

« Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par la vitesse ?

Comment expliques tu que l'espace temps soit déformé par l'accélération ? »

 

L’espace temps n’existe pas dans ma théorie. Il existe seulement l’espace et le temps même si l’espace dépend du temps …

 

« Comment expliques tu la desynchronisation des horloges selon la vitesse ou selon la gravité ? »

 

La vitesse et la gravité introduisent de l’inertie dans le système de l’horloge. Donc les phénomènes physiques s’y déroulent plus lentement parce qu’il leurs faut plus de temps pour s’exprimer. Donc les horloges retardent par rapport à celles statiques ou soumises à une gravité plus faible.

Dans ma théorie, ce n’est pas le temps qui ralenti, mais les phénomènes physiques qui, à cause de l’inertie introduite par la gravité ou la vitesse, exigent plus de temps pour se produire.

Finalement, avec ma conception de l’espace et du temps, ça ne me semble pas bien compliqué à appréhender ?

Oui , faut juste y mettre un cerveau dans l 'horloge et après ça fonctionne ...

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

Ce qu'il faut que tu comprennes, c'est qu'une horloge n'a pas un statut différent du tien dans la physique...

Si une "inertie" (ton terme est mauvais) ralentit l'horloge....elle ralentie ton coeur et tes processus cérébraux et donc ton temps...

Mais puisqu'il te faut 60 battements de coeur pour avoir la perception d'une minute cette perception là ne change pas...

Par exemple, si l'horloge est ralentie à 1 oscillation par "nouvelle seconde", ton coeur est ralenti 9 milliards de fois.

Mais il te faut toujours 60 battements pour une perception d'une minute....et donc il te faudrait 9 milliard de fois x 60 "nouvelle secondes" pour garder cette perception pour toi même d'une minute qui passe..

Si ça ce n'est pas le temps qui ralentie...

 

Je suis parfaitement d’accord avec vous !

Mais voilà, moi je prends pour référence le temps qui s’écoule sur la Terre et je compare, par exemple, le même phénomène physique se déroulant sur la Terre et dans l’espace.

S’il faut moins de temps de référence pour que le phénomène se produise dans sa totalité dans l’espace, j’en déduis qu’il est moins impacté par son environnement que celui se produisant sur la Terre au lieu d’en conclure directement que le temps accélère.

Parce que en déduire simplement que le temps accélère cela n’explique pas le pourquoi il accélère…

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 52 minutes, nolibar a dit :

 

Je suis parfaitement d’accord avec vous !

Mais voilà, moi je prends pour référence le temps qui s’écoule sur la Terre et je compare, par exemple, le même phénomène physique se déroulant sur la Terre et dans l’espace.

S’il faut moins de temps de référence pour que le phénomène se produise dans sa totalité dans l’espace, j’en déduis qu’il est moins impacté par son environnement que celui se produisant sur la Terre au lieu d’en conclure directement que le temps accélère.

Parce que en déduire simplement que le temps accélère cela n’explique pas le pourquoi il accélère…

Alors que la relativité l'explique parfaitement par ce lien theorisé et mesuré entre espace et temps par ce concept absolu d'espace-temps...

Le temps se dilate ou se contracte conformément aux équations

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Newton, ouvrage cité, page 9

"L'ordre des parties de l'espace est aussi immuable que celui des parties du temps : car si les parties de l'espace sortaient  de leur lieu, ce serait...sortir d'elles-mêmes. Les temps et les espaces n'ont pas d'autres lieux qu'eux-mêmes"

Cette vision du temps et de l'espace n'est plus celle de notre époque. Pour Newton l'espace est quelque chose de fixe. Presque une substance fixe qu'un objet peut toutefois occuper. L'espace est au fond une infinité de cases fixes que les objets peuvent occuper. Idem pour le temps.

"Tout est dans le temps quant à l'ordre de la succession, tout est dans l'espace quant à l'ordre de la situation".

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Newton justifie l'espace absolu par l'expérience du seau. Soit un seau rempli à moitié d'eau et suspendu par une corde à un plafond. On tourne la corde puis on la lâche. Le seau se met à tourner mais l'eau reste encore plane. Puis l'eau est progressivement emportée par le mouvement du seau et sa surface s'incurve en remontant sur les bords du seau. Cette forme met en évidence une force centrifuge et prouve la rotation de  l'eau. Puis la forme de l'eau se stabilise.

Question : par rapport à quoi l'eau tourne-t-elle ? par rapport au seau ? Non car au début de l'expérience, lorsque le seau est immobile l'eau est immobile par rapport au seau. A la fin de l'expérience l'eau est à nouveau immobile par rapport au seau mais sa surface est parabolique (preuve qu'elle tourne). La rotation du liquide ne peut pas se définir par rapport au seau. Pour Newton l'eau tourne par rapport à quelque chose d'invisible : l'espace absolu. Pour lui l'existence d'une force centrifuge est la preuve de la rotation d'un corps par rapport à 'espace absolu.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 8 heures, aliochaverkiev a dit :

Newton justifie l'espace absolu par l'expérience du seau. Soit un seau rempli à moitié d'eau et suspendu par une corde à un plafond. On tourne la corde puis on la lâche. Le seau se met à tourner mais l'eau reste encore plane. Puis l'eau est progressivement emportée par le mouvement du seau et sa surface s'incurve en remontant sur les bords du seau. Cette forme met en évidence une force centrifuge et prouve la rotation de  l'eau. Puis la forme de l'eau se stabilise.

Question : par rapport à quoi l'eau tourne-t-elle ? par rapport au seau ? Non car au début de l'expérience, lorsque le seau est immobile l'eau est immobile par rapport au seau. A la fin de l'expérience l'eau est à nouveau immobile par rapport au seau mais sa surface est parabolique (preuve qu'elle tourne). La rotation du liquide ne peut pas se définir par rapport au seau. Pour Newton l'eau tourne par rapport à quelque chose d'invisible : l'espace absolu. Pour lui l'existence d'une force centrifuge est la preuve de la rotation d'un corps par rapport à 'espace absolu.

Ce en quoi il se trompait.

Mais c'est exact qu'il pensait celà

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Autre exemple : le pendule de Foucault. Le plan d' oscillation de ce pendule est fixe. Mais par rapport à quoi ? (Cette fixité est une conséquence du principe d'inertie). Placé dans une pièce que l'on supposera située dans l'hémisphère nord, on constate qu'il n'est pas fixe par rapport à la pièce car son plan d'oscillation semble  tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. Cette rotation est au demeurant une preuve de la rotation de la terre. (Mais ce n'est pas le pendule qui tourne dans la pièce, c'est le mur sud de la pièce qui tourne autour du mur nord, à cause de sa vitesse plus élevée due au fait que ce mur a une distance plus grande à parcourir que celle que parcourt le mur nord, parcours à réaliser dans le même temps. A noter que ce mouvement n'est pas perceptible et qu'il est aussi très difficile à imaginer).

Si le plan d'oscillation du pendule n'est pas fixe par rapport à la pièce il est peut être fixe par rapport au soleil ? non, car cette fois ci la différence entre le jour sidéral et le jour solaire va provoquer un lente dérive du pan d'oscillation du pendule par rapport au soleil. Est-il fixe par rapport au centre de la galaxie ? Non au bout de 500 000 ans il y aura une dérive due cette fois-ci au mouvement du système solaire par rapport au centre de la galaxie.

En conclusion il semble bien que  le plan d'oscillation du pendule soit fixe par rapport à un espace absolu immobile.

 

En définitive Newton pense qu'il existe un temps et un espace absolus, immobiles, qui préexistent à la création et qui la rendent possible (finalement quand on réfléchit à cette thèse Dieu a donc d'abord créé l'espace et le temps (à l'époque de Newton on pensait que l'univers était fixe, nul ne pensait à un big bang ni à une expansion de l'univers)).

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 9 heures, aliochaverkiev a dit :

Autre exemple : le pendule de Foucault. Le plan d' oscillation de ce pendule est fixe. Mais par rapport à quoi ? (Cette fixité est une conséquence du principe d'inertie). Placé dans une pièce que l'on supposera située dans l'hémisphère nord, on constate qu'il n'est pas fixe par rapport à la pièce car son plan d'oscillation semble  tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. Cette rotation est au demeurant une preuve de la rotation de la terre. (Mais ce n'est pas le pendule qui tourne dans la pièce, c'est le mur sud de la pièce qui tourne autour du mur nord, à cause de sa vitesse plus élevée due au fait que ce mur a une distance plus grande à parcourir que celle que parcourt le mur nord, parcours à réaliser dans le même temps. A noter que ce mouvement n'est pas perceptible et qu'il est aussi très difficile à imaginer).

Si le plan d'oscillation du pendule n'est pas fixe par rapport à la pièce il est peut être fixe par rapport au soleil ? non, car cette fois ci la différence entre le jour sidéral et le jour solaire va provoquer un lente dérive du pan d'oscillation du pendule par rapport au soleil. Est-il fixe par rapport au centre de la galaxie ? Non au bout de 500 000 ans il y aura une dérive due cette fois-ci au mouvement du système solaire par rapport au centre de la galaxie.

En conclusion il semble bien que  le plan d'oscillation du pendule soit fixe par rapport à un espace absolu immobile.

 

En définitive Newton pense qu'il existe un temps et un espace absolus, immobiles, qui préexistent à la création et qui la rendent possible (finalement quand on réfléchit à cette thèse Dieu a donc d'abord créé l'espace et le temps (à l'époque de Newton on pensait que l'univers était fixe, nul ne pensait à un big bang ni à une expansion de l'univers)).

Évidemment non puisque l'idée de big bang nécessite une approche ou c'est l'espace lui même qui serait infiniment petit dans un lointain passé ce qui nécessitait de le considérer comme un objet physique dependant de la matière et de l'énergie et non comme une scène de théâtre immuable.

Cet espace absolu theorisé par Newton avec d'ailleurs certaines insatisfactions personnelles sera remplacé par le concept d'espace-temps issu de la relativité et cadre theorique du big bang.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Pour Newton, l'espace est une entité. Le mouvement accéléré n'est donc pas relatif, c'est une position absolutiste de l'espace et du temps.

Pour Leibniz, l'espace n'est pas une entité, tous les aspects du mouvement sont relatifs, c'est une position relationniste 

Pour Mach qui a influé sur Einstein, l'espace n'est pas une entité. Le mouvement accéléré est relatif à la distribution de matière dans l'univers, c'est une position relationniste 

Pour Einstein, l'espace et le temps pris individuellement sont relatifs, l'espace temps est une entité absolue. Retour a une position absolutiste sur une entité d'espace-temps cette fois.

En 1913, Einstein finalisait les derniers éléments de la RG, il erigea la vision de Mach comme "le principe de Mach" 

Mais au fur et a mesure que les implications de la RG furent mieux compris par Einstein, il trouva de plus en plus difficile de garder cette approche pour y renoncer durant les dernières années de sa vie.

Mach disait à propos de cette expérience du seau que lorsque la surface de l'eau devient concave, cela n'avait rien à voir avec une quelconque notion d'espace absolu (ni même d'espace temps absolu si on considère la représentation moderne)

Il argumentait que cela était le signe d'un mouvement accéléré par rapport a toute la distribution de matière de l'univers

Mais la RG demontre que même dans un univers vide de matière, l'eau serait bel et bien pressée contre la paroi en rotation.

En relativité générale, l'accélération par rapport a l'espace temps n'a rien a voir avec la conception absolue sans inter relation de toutes les théories précédentes qui n'etablissaient pas le lien entre matière énergie espace et temps.

L'accélération par rapport à l'espace temps est relationnelle 

Il ne s'agit pas d'une acceleration par rapport à des objets matériels comme des galaxies mais par rapport a quelque chose de tout aussi reel tangible et evolutif : un champ, le champ de gravitation 

Dans ce sens l'espace temps comme incarnation de la gravitation est tellement réel en relativité générale qu'il reste une référence acceptable pour beaucoup de relationnistes.

Ceci étant, le rôle élémentaire que joue l'espace en physique classique de séparation des objets est remis en question par les connexions quantiques 

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