Nous sommes aussi responsables de la multiplication des "boulots à la con"

Cinq ans après son article choc, l’anthropologue américain David Graeber prolonge sa théorie des «bullshit jobs» et se demande comment ils ont pu autant se développer.

Au printemps 2013, l’anthropologue américain David Graeber, déjà connu pour son engagement dans le mouvement Occupy Wall Street et son livre Dette: 5000 ans d’histoire, fait sensation avec un article sur les «boulots à la con».

Source et suite de l'article

Ouf ! long, l'article , long !

Qu'en penser ? que oui, le burn out existe autant pour les personnes over bookées que pour celles sous-employées dans leurs capacités ou/et temps de travail. Que, oui, il faut bien travailler, même à la con, pour subvenir à nos besoins.....bon, je ne vois pas trop où ce genre d'analyses peut déboucher concrètement .

Là où je ne suis pas d'accord c'est de qualifier de boulot à la con les services à la personnes. Ils ne sont peut-être pas valorisants ni bien rémunérés mais sûrement pas à la con.

Perso, j'ai quitté un emploi en disant au responsable que c'était un boulot à la con et qu'il s'était trompé de casting d'embauche ( télé conseil para médical payé par la Sécu où nous n'avions que le droit de lire le prompteur sans tenir compte des réels besoins de notre correspondant téléphonique.

Alors ma question est : on en fait quoi, de ce genre d'article/constatation ?

La notion de "boulot à la con" est très subjective. je me souvien d'un voyage en Turquie il y a plus de 20 ans où dans le car il y avait un bagagiste juste pour trimbaler nos valises à chaque étape. Justement à chaque étape-pipi, il y avait un homme chargé de donner 2 feuilles se papierku. il était content de son sort car il avait ainsi un très mlenu salaire et il n'était pas au chômage(sans revenu ni aide sociale).

Faites un voyage en Afrique, et vous verrez une nuée "demployés" pour faire des tâches qui n'existent plus en Europe. Cela revient à donner un "rsa" conditionnel qui veut dire "bosse un peu et tu auras un petit revenu !"

Mais en France ça gueule dès que l'on demande à un bénéficiaire du RSA de donner un peu de son temps !