Le bizutage, cette infâme connerie

Une nouvelle affaire de bizutage défraye l'actualité : à Toulouse, 250 étudiants de l'IFIS (Institut de Formation en Soins Infirmiers) ont été humiliés et victimes de sévices divers, ligotés, aspergés d'œufs et de liquides variés. Les filles ont été particulièrement maltraitées. La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a déclaré que c'était "intolérable". C'est le moins qu'on puisse dire. Combien de lois faudra-t-il édicter contre ce fléau? Faudra-t-il condamner à de lourdes peines de prison les auteurs des faits et leurs complices, c'est-à-dire, malheureusement bien souvent les professeurs et les autorités universitaires? Pourquoi pas? Il faut bien se dire en effet que sans l'approbation tacite voire l'encouragement d'une partie du corps enseignant, ce genre de pratiques morbides ne pourrait avoir lieu. On ne peut que pousser, en tous cas, les étudiants à ne pas se prêter à ces cérémonies sado-masochistes - par ailleurs illégales, même si on les camoufle sous le nom innocent de "journées d'intégration" - et à les dénoncer quand ils en entendent parler.

Parce que c'est toujours mieux avec une source... 

https://m.huffingtonpost.fr/2018/09/08/frederique-vidal-juge-intolerable-le-bizutage-subi-par-250-etudiants-infirmiers-a-toulouse_a_23520874/

il y a 32 minutes, Gouderien a dit :

Une nouvelle affaire de bizutage défraye l'actualité : à Toulouse, 250 étudiants de l'IFIS (Institut de Formation en Soins Infirmiers) ont été humiliés et victimes de sévices divers, ligotés, aspergés d'œufs et de liquides variés. Les filles ont été particulièrement maltraitées. La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a déclaré que c'était "intolérable". C'est le moins qu'on puisse dire. Combien de lois faudra-t-il édicter contre ce fléau? Faudra-t-il condamner à de lourdes peines de prison les auteurs des faits et leurs complices, c'est-à-dire, malheureusement bien souvent les professeurs et les autorités universitaires? Pourquoi pas? Il faut bien se dire en effet que sans l'approbation tacite voire l'encouragement d'une partie du corps enseignant, ce genre de pratiques morbides ne pourrait avoir lieu. On ne peut que pousser, en tous cas, les étudiants à ne pas se prêter à ces cérémonies sado-masochistes - par ailleurs illégales, même si on les camoufle sous le nom innocent de "journées d'intégration" - et à les dénoncer quand ils en entendent parler.

Bah!..... ça fait partie du folklore, le bizutage a toujours existé, un" mauvais" moment à passer pour ceux qui subissent, les pratiquants eux sont déjà passés par là, et comme tu dis si bien les enseignants eux approuvent, et tant qu'il y a pas de morts, on change pas le principe, ça s'arrête là

il y a 1 minute, PINOCCHIO a dit :

Bah!..... ça fait partie du folklore, le bizutage a toujours existé, un" mauvais" moment à passer pour ceux qui subissent, les pratiquants eux sont déjà passés par là, et comme tu dis si bien les enseignants eux approuvent, et tant qu'il y a pas de morts, on change pas le principe, ça s'arrête là

Quand une coutume est con et débile, folklore ou pas, on est fondé à en exiger la disparition.

il y a 3 minutes, chanou 34 a dit :

Quand une coutume est con et débile, folklore ou pas, on est fondé à en exiger la disparition.

Et le baratin habituel, une enquête est en cours, on sait ce que ça donne

A la suite de cet épisode de bizutage, le CHU de Toulouse a ouvert une enquête interne, à laquelle la ministre de l'Enseignement supérieur assure apporter tout son soutien.

Elle a peut être été bizutée , celle là , mais elle le dira pas  

il y a 40 minutes, PINOCCHIO a dit :

Bah!..... ça fait partie du folklore, le bizutage a toujours existé, un" mauvais" moment à passer pour ceux qui subissent, les pratiquants eux sont déjà passés par là, et comme tu dis si bien les enseignants eux approuvent, et tant qu'il y a pas de morts, on change pas le principe, ça s'arrête là

Quand on aura envoyé quelques tourmenteurs ou enseignants complices se faire bizuter dans les prisons au frais de la République, ils changeront peut-être d'avis à ce sujet!

Et je te signale que tous les ans ou presque, il y a des débordements (en voilà un bon exemple), des blessés plus ou moins graves, voire des morts!

La principale raison de la persistance du bizutage de nos jours? Il faut apprendre aux gens dès leur jeunesse à humilier et à se faire humilier. Dans la société néo-libérale actuelle, ça peut servir… Ce n'est pas un hasard si les événements de Toulouse concernent de futurs infirmiers, esclaves modernes des hôpitaux et des maisons de retraite, mal considérés, mal payés et corvéables à merci.