Stages d'interclasses et déchrocheurs scolaires

Bonjour, 

pourquoi ne pas instituer des interclasses psychoéducatives pour décrocheurs scolaires de stages de pré-rentrée scolaire ? 

J'ouvre un dictionnaire et je te réponds. 

En 1970, nous étions environ 23-26 en 8ème (CM1). Il y avait 4 ou 5 vrais trainards. Dont un ou deux gars qui devaient avoir une famille vraiment "hors circuit". A l'époque, des parents qui savaient tout juste lire et écrire.

Aujourd'hui, combien font cinq fautes ou moins dans une dictée de 20 lignes ? Sur 26 ? 7 ou 8 ?

Je sais que le Corps Enseignant vit par moment des temps difficiles; car les temps eux-mêmes sont difficiles. Et puis, ils ont à mater le féroce portable ! Ce "machin" qui en douce détraque la Société (sui s'en rend compte ?). Mais je pense qu'il y a également un bon nombre d'enseignants qui se complaisent un peu dans cet état. Combien accepteraient le retour des bonnes vieilles méthodes ? Trop d'efforts à fournir ! Venir à 8 heures du matin écrire sur le tableau noir pour qu'à 9 heures, les élèves aient leur exercice sous le nez ! Aujourd'hui, le polycopié, c'est bien mieux !

Oui au 5 semaines de congés dans l'Education Nationale. Et suppression des privilèges dans la Fonction Publique. Et de vrais syndicats pour protéger les droits des vrais travailleurs face au Grand Capital !

Si ça continue, je deviens communiste !!!!!!!!!!!!! A la Marchais !

Donc à te lire Pila, les élèves qui décrochent, c'est de la faute de l'enseignement et des enseignants ... Mais pourtant, à l'époque des "bonnes vieilles méthodes", il y avait déjà des décrocheurs. En fait, depuis que l'école est devenue obligatoire, il y a toujours eu des gamins qui ne suivaient pas, qui n'ont jamais réussi à lire et écrire correctement, et ceci, bien avant les portables, ou les polycopiés qui d'ailleurs n'existent plus depuis longtemps. 

Il est aisé de prendre les enseignants comme boucs émissaires, histoire d'occulter le fait que le système scolaire traditionnel, actuel ou ancien, a toujours eu son lot de "cancres", ces mêmes cancres qu'on retrouve ensuite dans le monde du travail, à toujours gerber sur les patrons, sur leurs chefs, histoire de se justifier d'être de gros faignants qui ne se sont jamais donné la peine du moindre effort. 

ah la nostalgie des bonnes vieilles méthodes, où les enseignants n'avaient pas plus d'heures de cours que maintenant, mais avaient par contre le droit de frapper et d'humilier les enfants ...

Mig72, nombreuses démarches sont en place pour tenter de raccrocher les "décrocheurs", contrairement à la belle époque de Pila. Les enfants sont beaucoup plus entourés, des systèmes de tutorat sont mis en place et ceci, avec la collaboration des parents. Une pré-rentrée ne servirait à rien. 

A l’école, il y a des bons élèves et des mauvais élèves, ceux qui aiment travailler et ceux qui n'aiment pas.

J'étais dans la deuxième partie, j'ai du sortir de la filière normale, CAP, puis BEP, puis BAC PRO et BTS. Comme quoi des mauvais élèves peuvent réussir, s'ils s'en donnent les moyens.

il y a 10 minutes, soisig a dit :

Donc à te lire Pila, les élèves qui décrochent, c'est de la faute de l'enseignement et des enseignants ...

 

Ils ont une part de responsabilités. Et quand vous entendez un proche qui est enseignant et penser aux vacances suivantes alors qu'il est en vacances, ça laisse pantois ! Surtout que celui qui est en face a 5 semaines de congés et 200 heures sup. à récupérer. Ca fait toujours plaisir ! Une France à deux vitesses.

Il y avait des décrocheurs en 1970. C'est normal; il y a toujours eu des jeunes qui n'arrivent pas à comprendre. J'ai toujours eu du mal à comprendre. En 6ème-5ème, ça allait; j'étais dans les premiers dans certaines matières. Mais arrivé à 13-15 ans... plus les soucis de famille ! Mais aujourd'hui ! Quand on voit l'orthographe, la connaissance de l'histoire et de la géo... Et encore, ces matières là, ça s'apprend plutôt avec la Vie.

L'Ecole n'est pas obligatoire. La connaissance courante de la lecture, de l'écriture et du calcul le sont.

Je ne sais pas mais, j'aurais été enseignant aujourd'hui, avec les résultats qu'il y a, je me serais posé des questions. Et je serais peut-être parti enseigner dans le Privé; avec le restant de p'tits curés et de bonnes soeurs. Ils font encore un effort pour être au-dessus du Publique. Ma femme a eu une bonne soeur dans les années 70 comme maitresse.

il y a 6 minutes, pila a dit :

Ils ont une part de responsabilités. Et quand vous entendez un proche qui est enseignant et penser aux vacances suivantes alors qu'il est en vacances, ça laisse pantois ! Surtout que celui qui est en face a 5 semaines de congés et 200 heures sup. à récupérer. Ca fait toujours plaisir ! Une France à deux vitesses.

Il y avait des décrocheurs en 1970. C'est normal; il y a toujours eu des jeunes qui n'arrivent pas à comprendre. J'ai toujours eu du mal à comprendre. En 6ème-5ème, ça allait; j'étais dans les premiers dans certaines matières. Mais arrivé à 13-15 ans... plus les soucis de famille ! Mais aujourd'hui ! Quand on voit l'orthographe, la connaissance de l'histoire et de la géo... Et encore, ces matières là, ça s'apprend plutôt avec la Vie.

L'Ecole n'est pas obligatoire. La connaissance courante de la lecture, de l'écriture et du calcul le sont.

Je ne sais pas mais, j'aurais été enseignant aujourd'hui, avec les résultats qu'il y a, je me serais posé des questions. Et je serais peut-être parti enseigner dans le Privé; avec le restant de p'tits curés et de bonnes soeurs. Ils font encore un effort pour être au-dessus du Publique. Ma femme a eu une bonne soeur dans les années 70 comme maitresse.

J'ai travaillé dans un lycée, avec 80% de mention au BAC, il n'y avait que des élèves qui voulaient travailler et réussir, un vrai régal pour les profs. Dans un établissement scolaire, ou les portables sont laissés aux élèves, que les mauvais élèves ne sont pas convoqués pour trouver des solutions, que les parents ne répondent pas aux appels du proviseurs, les profs ne peuvent pas grand chose pour eux !

Il faut se dire qu'il y a dans ce pays des élèves qui vivent dans des milieux peu enclin à suivre leurs gosses, parce que les parents eux-mêmes n'ont pas un important niveau scolaire. Et pas que des milieux défavorisés. Quand le père travaille dur à l'usine, et que la mère rentre à 21 heures le soir après ses ménages !

Je connais des "grosses têtes" issus de milieux ouvriers, employés. Mais ces gens-là sont intelligents. Ca vient tout seul. Tant mieux pour eux. Le plus "gros cas" que je connaisse est le fils d'un ancien copain de travail (magasinier puis représentant, et son épouse garde d'enfants à domicile). Ce gars, le fils, que nous avons eu en stage à la Comptabilité avec nous quand il avait 18 ans, est devenu le n° 3 ou 4 pour la France d'un constructeur automobile. A l'inverse, le dernier fils de Delon ne semble pas faire grand chose de sa vie. 

Nous avons une copine qui est sous-proviseure (proviseure pour deux mois, en remplacement, à partir de demain). Elle est dans un collège; son quatirème. Elle a une approche facile avec les garnements français "de souche" ou "de souche d'ailleurs". Elle les gronde de façon maternelle; et les branleurs sont contents qu'on s'intéresse à eux ! Ils viennent la voir. Avant les vacances, il y a une "racaille" de 15 ans qui s'est étonné qu'elle lui dise "Merci !" au collège !

Je ne sais pas si vous regardez les fiches Facebook des minettes. Je les vois parce que j'ai un fils qui n'a que 23 ans. Donc, les petites soeurs des copains et des copines, je les voie. Et bien, il y a 70% des 14-16 ans, c'est quoi ? Des photos d'elles; plein de photos d'elles; avec des pots de peinture sur la gueule ! Où va-t-on ? Jeunesse qui n'a comme horizon que le calvaire de trouver un emploi à peu prés bien payé.