Après le meurtre conjugal d'une avocate au Brésil, les violences faites aux femmes vont-elles s'inviter dans le débat présidentiel ?

La question des violences faites aux femmes au Brésil surgit, quelques jours après le meurtre de Tatiane Spitzer par son mari, un meurtre qui émeut le pays. Sur les réseaux sociaux, un mouvement incite les gens à intervenir lorsqu'ils sont témoins de ces violences. Mais à la veille de la présidentielle, il y a peu de chances pour que les politiques s'emparent de la question.

Vague de soutien sur les réseaux sociaux, lâcher de ballons, rassemblements...  Tatiane Spitzer, morte défenestrée le 22 juillet dernier après avoir subi un calvaire sous les coups de son mari, est devenue le nouveau visage de la lutte contre les violences conjugales au Brésil, une problématique ancrée dans le pays depuis des années.

Le Brésil, en crise politique, économique et sécuritaire, doit élire un nouveau chef d'Etat en octobre prochain. LCI a voulu savoir si le mouvement d'indignation contre les violences faites aux femmes sur les réseaux sociaux pouvait peser dans le débat présidentiel. Une hypothèse que la chercheuse en sciences politiques Marie-Hélène Sa Silva Boa regarde avec pessimisme.

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Le Brésil est un pays particulier, ou les gens vivent dans des bidonvilles et les milliardaires qui dépensent sans compter.

Les pauvres ont tous une TV pour suivre les match de foot. Les femmes malheureusement sont souvent méprisées, battues, mais le Brésil n'est malheureusement pas le seul pays.

L'indignation doit être mondiale.

Le mari est un meurtrier.

Ce n'est même plus de la violence conjugale mais un crime conjugal 

Mais il y a un truc que je ne comprends pas.

Pourquoi dès la première gifle, vous ne partez pas ?

Qu'est ce qui pousse à accepter des crises avec des conséquences physiques ?

Pour moi, agression conjugale ou agression, même peine même punition 

Mais pourquoi rester avec un agresseur ?