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Commerzbank et Deutsche Bank risquent ne plus faire partie du gotha des entreprises cotées


Constantinople

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Sauf coup de théâtre, les deux principales banques cotées allemandes devraient sortir de leurs indices boursiers respectifs à la rentrée. En cause, leur difficulté à rassurer les marchés, et des capitalisations devenues trop faibles.

Il faudrait un incroyable retournement de situation pour éviter ce scénario. A moins que leurs cours ne se redressent de façon spectaculaire, les deux principales banques allemandes risquent de devoir quitter leurs indices boursiers respectifs d'ici à trois semaines, au moment de la révision de leur composition.

 

 

Deutsche Bank, qui a vu sa capitalisation fondre de 32,3 % depuis le début de l'année - et de 90 % depuis dix ans - ne ferait ainsi bientôt plus partie de l'Euro STOXX, qui liste les principales entreprises cotées de la zone euro. Selon Bloomberg, il lui aurait fallu (entre juillet et septembre prochain) un rebond de 40 % du cours pour éviter ce sort. Or, elle ne s'est ressaisie pour l'heure que de 12 %.

Danger similaire pour Commerzbank, qui à la rentrée pourrait céder sa place au sein du DAX, l'indice des valeurs phare à la Bourse de Francfort. Elle risque d'y être remplacée par une fintech,  la start-up munichoise de solutions de paiements Wirecard . Ce serait « le scénario du pire » mais « cela ne changerait rien à notre importance pour l'économie réelle allemande », a insisté cette semaine Stephan Engels, directeur financier de Commerz lors de la présentation de ses résultats.

Une gifle pour l'économie allemande

Symboliquement, les deux principales banques cotées allemandes ne feraient ainsi plus partie du gotha de la finance, une gifle pour la première économie de la zone euro. Une telle décision aurait des conséquences sonnantes et trébuchantes pour chacun des deux établissements : en particuliers les investisseurs dits « passifs », qui suivent une stratégie indicielle, reproduisent la composition d'un indice dans leurs portefeuilles. Dès qu'une entreprise sort de cet indice, elle est mécaniquement moins suivie.

 
Edouard Lederer
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Membre, Obsédé textuel, 71ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 541 messages
71ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Les banques ont des ennuis? Et alors? On va pas pleurer, quand même!

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a une heure, Constantinople a dit :

Sauf coup de théâtre, les deux principales banques cotées allemandes devraient sortir de leurs indices boursiers respectifs à la rentrée. En cause, leur difficulté à rassurer les marchés, et des capitalisations devenues trop faibles.

Il faudrait un incroyable retournement de situation pour éviter ce scénario. A moins que leurs cours ne se redressent de façon spectaculaire, les deux principales banques allemandes risquent de devoir quitter leurs indices boursiers respectifs d'ici à trois semaines, au moment de la révision de leur composition.

 

 

Deutsche Bank, qui a vu sa capitalisation fondre de 32,3 % depuis le début de l'année - et de 90 % depuis dix ans - ne ferait ainsi bientôt plus partie de l'Euro STOXX, qui liste les principales entreprises cotées de la zone euro. Selon Bloomberg, il lui aurait fallu (entre juillet et septembre prochain) un rebond de 40 % du cours pour éviter ce sort. Or, elle ne s'est ressaisie pour l'heure que de 12 %.

Danger similaire pour Commerzbank, qui à la rentrée pourrait céder sa place au sein du DAX, l'indice des valeurs phare à la Bourse de Francfort. Elle risque d'y être remplacée par une fintech,  la start-up munichoise de solutions de paiements Wirecard . Ce serait « le scénario du pire » mais « cela ne changerait rien à notre importance pour l'économie réelle allemande », a insisté cette semaine Stephan Engels, directeur financier de Commerz lors de la présentation de ses résultats.

Une gifle pour l'économie allemande

Symboliquement, les deux principales banques cotées allemandes ne feraient ainsi plus partie du gotha de la finance, une gifle pour la première économie de la zone euro. Une telle décision aurait des conséquences sonnantes et trébuchantes pour chacun des deux établissements : en particuliers les investisseurs dits « passifs », qui suivent une stratégie indicielle, reproduisent la composition d'un indice dans leurs portefeuilles. Dès qu'une entreprise sort de cet indice, elle est mécaniquement moins suivie.

 
Edouard Lederer

Ça fait un moment que les rumeurs circulaient sur les banques allemandes.

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