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Lecture partagée - Les pionniers de la conquête spatiale

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January

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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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il y a 9 minutes, January a dit :

C’était pas très chouette la Lune en fait.. Pas d’air, pas d’eau et une beauté plus que discutable.

Bah si, quand même !

 

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January Modérateur 61 965 messages
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A la fin de 1964, le premier vol d’un équipage de plusieurs hommes à bord de la même capsule se préparait. Et encore une fois ce fut une première des russes. Leur nouvel engin se nommait Voskhod et pouvait accueillir trois cosmonautes. Komarov, Egorov et Feoktistov volèrent entassés dans la cabine sphérique pendant une journée complète. Vol sans histoires, du moins apparemment.

Cinq mois plus tard Voskhod fut lancé avec deux hommes à bord cette fois. Et ils eurent les unes de tous les journaux : Alexei Leonov, copilote, effectua la première sortie d’un homme dans l’espace, au bout d’un filin, d’abord en empruntant un tunnel sas de deux mètres de long puis débouchant sur le vide. Il démontra qu’il n’était pas impossible que le futur voie travailler là-haut des scaphandriers du vide à l’assemblage de stations orbitales ou de vaisseaux interplanétaires.

 

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Invité Petit pois
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il y a 3 minutes, January a dit :

Komarov, Egorov et Feoktistov

Résultat de recherche d'images pour "Komarov, Egorov et Feoktistov"

 

il y a 7 minutes, January a dit :

Alexei Leonov, copilote, effectua la première sortie d’un homme dans l’espace, au bout d’un filin

 

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January Modérateur 61 965 messages
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Quatre jours plus tard, Grissom et Young embarquèrent dans Gemini III (les deux premiers vols avaient été faits à vide). Quand la fusée Titan les quitta, ils firent une démonstration éclatante de la « méthode Schirra ». L’équipage exploita sa machine volante et lorsqu’ils se posèrent en mer cinq heures plus tard ils avaient procédé à des ajustements de vitesse qui préfiguraient les manœuvres d’un rendez-vous orbital.

Gemini IV vit la première sortie américaine dans l’espace en la personne de Ed White, assisté de James Mac Divitt. White n’eut pas besoin de tunnel. Ils vidèrent Gemini IV de son oxygène, puis White rabattit le capot au dessus de sa tête et se retrouva en décapotable : une fois le harnais débouclé, il se laissa flotter vers le haut, par légères poussées des mains, sous la surveillance de Mac Divitt qui assurait à la fois la sécurité et le reportage photographique.

Ce fut grandiose. White était équipé d’un Zotgun. Lorsqu’on pressait la détente, un double jet de gaz jaillissait des petites tuyères en faisant un bruit comme un rot, c’est pourquoi on l’avait baptisé Zotgun. Le Zotgun faisait de White lui-même une fusée, la moins puissante du monde mais ça lui permit de s’éloigner de Gemini en un tonneau lentissime. Il s’en fut jusqu’à ce que les cordons ombilicaux (oxygène et communication) le rattachant à la capsule furent entièrement déroulés. Puis il « zota » pour revenir, il s’aida du filin pour faire le tour de Gemini et en bon texan, il enfourcha le museau de la capsule.

Mac Divitt remua le vaisseau pour tenter de le désarçonner. Mais comme White ne se trouvait pas très loin de l’antenne radio qu’il pouvait fort bien cogner, ils arrêtèrent là le rodéo.

Nan mais les mecs… Ca va pas bien hein.. :fool: On apprend d’ces trucs j’vous jure.

 

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il y a 11 minutes, January a dit :

Gemini IV vit la première sortie américaine dans l’espace en la personne de Ed White, assisté de James Mac Divitt. White n’eut pas besoin de tunnel. Ils vidèrent Gemini IV de son oxygène, puis White rabattit le capot au dessus de sa tête et se retrouva en décapotable : une fois le harnais débouclé, il se laissa flotter vers le haut, par légères poussées des mains, sous la surveillance de Mac Divitt qui assurait à la fois la sécurité et le reportage photographique.

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White se lance dans l’étude des mouvements dans le vide et leur contrôle. La console médicale se rend compte qu’il frise la tachycardie (178 bpm au plus haut). Et à un moment donné, il survole Houston. Il s’exclame joyeusement, à moitié saoûl en fait, en pleine euphorie. Très mauvais l’euphorie. La console médicale lui ordonne de rejoindre la capsule. En plus il ne devait passer que douze minutes dehors, il est déjà à vingt. L’ordre est relayé mais… C’est qu’ils se font de grands discours là-haut. White, au bord du comportement de l’ivrogne du coin, raconte à Mac Divitt combien c’est facile de marcher dans l’espace. Mac Divitt y va doucement avec les réponses, ne sachant trop par quel bout prendre White pour le ramener à un état plus compatible avec ce qu’ils sont en train d’accomplir.

Finalement Mac Divitt reçoit enfin l’ordre du sol : White doit regagner le bord immédiatement. Mac Divitt transmet à White qui répond : « Quoi ?! Naaan..Mais c’est troooop biiien iciii.. »

Mac Divitt : « Bon, allez, reviens avec moi !

White : Prrfffrr.. Mana pas enviiie mais ok je re..viens. »

Mais il est tellement beurré qu’il n’y arrive pas. En bas ils font des bonds sur leurs sièges : « Gemini IV, vous êtes à quatre minutes des Bermudes !! »

Mac Divitt accélère le mouvement, tire White vers le bas, il l’attache et referme seul le panneau rabattable, White en pleine extase…

Ils redescendirent quatre jours plus tard après soixante-six orbites, établissant le record pour vaisseaux multiplaces.

 

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January Modérateur 61 965 messages
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Puis il y eut GEMINI V, avec Cooper et Conrad (vous vous rappelez, la grève du lavement ? La feuille blanche ?). 191 heures de vol et retour criblé de pannes qui permit au monde de vibrer d’incertitude pendant quelques minutes. Tout s’acheva bien et Lyndon Johnson envoya Air Force One chercher les astronautes et leurs épouses pour un dîner à Washington.

GEMINI VI, avec Schirra et Stafford, devait effectuer le premier rendez-vous orbital avec une fusée lancée peu avant le départ de l’équipage, une Agena. On devait démontrer la faisabilité du concept du vol lunaire selon la méthode du LOR Avec ses multiples rendez-vous.

L’Agena décolla superbement pour exploser 75 secondes plus tard… On repoussa Gemini VI.

 

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Membre, Serial shooter, 58ans Posté(e)
Mr Wolfe Membre 5 564 messages
58ans‚ Serial shooter,
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Au fait, merci pour tout ce sujet... ça me rappelle des tas de trucs, ça me passionnait grave au collège tout ça. :bo:

 

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January Modérateur 61 965 messages
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il y a 1 minute, Mr Wolfe a dit :

Au fait, merci pour tout ce sujet... ça me rappelle des tas de trucs, ça me passionnait grave au collège tout ça. :bo:

Plaisir :) 

 

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January Modérateur 61 965 messages
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Du coup on lança Gemini VII avec Borman et Lovell, qui étaient sensés rester là-haut deux semaines. Et comme Gemini VII n’avait pas trop abîmé son pas de tir, on décida de s’en servir tout de suite pour Gemini VI. Sacré coup de poker, Gemini VI partirait le 13 décembre pour que Schirra et Stafford aillent rejoindre Borman et Lovell en orbite et effectuent le premier rendez-vous avec un autre vaisseau habité ! Quel coup de pub.

Ce fut l’occasion d’une première mineure : Lovell enleva son scaphandre pressurisé  et il se retrouva en caleçon long et t-shirt. Borman fit la même chose après une centaine d’heures après que Lovell se fut rhabillé (pour que l’un d’entre eux soit toujours en tenue pressurisée). Première pour les américains seulement, les russes l'avaient déjà fait quand ils avaient du s'entasser à trois dans leur capsule : impossible de porter les scaphandre.

Le 13, Gemini VI partit. Avec des frayeurs, alarme générale et les moteurs de la Titan qui stoppent. Schirra prêt à éjecter ne le fit pas, attendant la première rumeur d’explosion. Qui ne vint pas. C’était une simple prise déconnectée. On remit la prise en place et on reprit le compte à rebours. Mais on annula, les moteurs n’affichaient pas leur poussée nominale. On tirerait le 15.

Le 15, tout marcha bien, et avec une précision effarante, les deux moustiques Gemini se retrouvèrent. Ils se mettent à virevolter lentement autour de Borman et Lovell et en passant devant le museau de VII ils voient les faces hilares et barbues de Borman et Lovell, ils voient leurs yeux qui rigolent et se plissent, les mains qui disent « bonjour-bonjour ! » :hello:  :D

 

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Schirra, qui adore piloter à l’extrême, se rapproche du nez de Gemini VII jusqu’à 30 centimètres. Après trois orbites et demie de vol en formation, Schirra et Stafford doivent quitter Borman et Lovell, comme prévu. Ils font une dernière passe au ras des moustaches de Gemini VII, placardent sur le hublot de Stafford un écriteau qui dit : « Au cul, l’Armée ! » puisque Borman et Lovell sont de l’Air Forcef – ils ont le temps de photographier l’insulte – et ouff, Gemini VIA s’éloigne avant de mettre à feu ses moteurs pour remonter sur une orbite où ils seront en position correcte pour freiner et rentrer. Ce qu’ils font sans problème, pendant que Schirra joue Jingle Bells sur un harmonica qu’il a apporté en douce :D non mais c'est la foire là haut...

Deux jours plus tard Borman et Lovell décrochent à leur tour et redescendent. Titubant quelque peu, puant comme des pourceaux sortis du tas de fumier de la ferme d’en face, ils font leurs premiers pas sur le pont du Wasp.

 

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January Modérateur 61 965 messages
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Gemini VIII décolla avec à son bord Neil Armstrong et Dave scott. Ils devaient retrouver en orbite une Agena-cible et s’y amarrer en enfonçant leur nez dans un entonnoir orthopédiquement étudié pour recevoir le museau de Gemini. L’arrimage effectué, ils devaient accomplir des tas de manœuvres avec le nouveau véhicule ainsi formé.

Et ils le firent ! Ils s’accouplèrent à Agena impeccablement. Parcourant les check-lists, ils se retrouvèrent soudainement en plein cauchemar. Un moteur d’attitude de Gemini cracha sa poussée sans ordre, tout seul. C’était un moteur de roulis et l’ensemble Agena-Gemini se mit donc à tourner en tonneau paresseux. Puis le mouvement se renforça, s’accéléra, pour atteindre un rythme inquiétant. En quelques dizaines de secondes, Armstrong et Scott habitèrent une toupie.

Oubliant ce qu’ils voyaient devant eux, tâchant d’ignorer les signaux alarmants de leur oreille interne (ça tournait plus vite que le MASTIF) , ils mirent rapidement sur pied une procédure. Ils désaccouplèrent Gemini comme un bouchon de champagne virevoltant, arrivant à se séparer de l’Agena avec suffisamment de vitesse initiale pour ne pas la heurter.

Mais alors, l’aventure devint vraiment angoissante…

 

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Gemini accéléra sa rotation jusqu’à 1 tour par seconde. Les deux hommes commençaient à perdre pied, étourdis, essayant d’indiquer aux contrôleurs l’étendue du problème. Il ne leur restait plus qu’à couper l’ensemble du système de contrôle d’attitude primaire et se condamner dès lors à un retour anticipé, en extrayant la Gemini de son manège hystérique avec le système dévolu au contrôle de rentrée. Ce qu’ils firent, au bord de la perte de conscience.

Ils stabilisèrent la capsule, allumèrent les rétros et rentrèrent pour se poser dans le Pacifique.

A Houston, on s’épongea le front, des communiqués de victoire modérés furent rédigés, on oublia l’affaire et on passa à autre chose.

Ce jour-là, les deux rescapés virent accoler quatre étoiles à leurs noms sur les listes occultes du Destin. Ils s’étaient eux-mêmes sortis d’affaire et ne devaient leur vie qu’à leurs propres capacités.

 

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Il y a 10 heures, January a dit :

Neil Armstrong et Dave scott

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Gemini IX fut un échec. Stafford et Cernan ne purent s’arrimer, le nez de l’Agena ne s’étant qu’entrouvert. Cernan tenta une sortie et rapidement il dut déclarer forfait.

Gemini X vit Young et Collins s’amarrer à Agena et ils réalisèrent une nouvelle première en commandant le réallumage de la grosse fusée. Ils se hissèrent jusqu’à près de 800 kilomètres d’altitude, abandonnèrent là-haut leur Agena puis redescendirent et réussirent – rien que ça – un second rendez-vous avec l’Agena prévue pour Scott et Armstrong. Collins sortit deux fois en orbite, pour prouver qu’on pouvait le faire en parfait homme du monde (pas comme hips ! White)  et pour explorer cette Agena qui avait été tirée pour Gemini VIII.

Conrad et Gordon embarquèrent dans Gemini XI. Vol de routine, amarrage à Agena réussi, sortie aussi.

Gemini XII, Lovell et Aldrin. Buzz Aldrin, un phénomène. Aldrin avait posé les hauts, les bas, les nord et sud et dégagé des méthodes de navigation utilisables – du cabotage au long cours. Et comme il était également un pilote de chasse de bon niveau, la NASA se fit un plaisir de l’engager dans le troisième groupe d’astronautes.

 

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Aldrin était un malade de la condition physique, un sportif quasi inquiétant, qui vénérait le corps humain comme l’expression la plus parfaite du génie divin. Il possédait en outre une cervelle si développée et entraînée qu’il avait déjà maîtrisé tout seul les problèmes de la navigation intersidérale, dans les trois dimensions. Buzz Aldrin  se fit conduire là-haut par Lovelle et effectua trois sorties impeccables, un travail de légende.

Aldrin était un étrange personnage, on le vit défiler lors d’une manifestation organisée après l’assassinat de Martin Luther King. Il se tenait là, choqué, humain en diable.

Très fort, très intelligent, torturé par les questions fondamentales, absolument pas souriant et encore moins riant, d’une sensibilité étrange. Cela paraissait hors de propos chez un homme d’une pareille force physique et mentale.

Plus tard, beaucoup plus tard, Buzz Aldrin craquera, il deviendra alcoolique, dépressif et tombera dans le gouffre des angoisses avec la même perfection qu’il avait mis à inventer la navigation spatiale. Puis il remontera, avec autant de précision et s’en sortira seul.

Pour l’instant Buzz Aldrin a fait trois sorties parfaites dans l’espace, nous sommes en décembre 1966.

La « mission » Gemini s’achève là.

 

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il y a 49 minutes, January a dit :

Buzz Aldrin 

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Révélation
"Practice respect for all people."

Buzz Aldrin poses at Disney World with the Buzz Lightyear toy that spent 15 months in space onboard the International Space Station to encourage more students to study science.

 

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Le feu…

Apollo allait succéder sans transition à Gemini. Le premier vol Apollo I serait composé de Grissom et White et un nouveau, Roger Chaffee.

Apollo allait donc gagner la Lune en un étrange équipage : un petit train de l’espace (LOR) qui n’avait aucun rapport esthétique avec ce qu’avaient imaginé tous les rêveurs de science-fiction.

Le véhicule Terre-Lune ressemblait à l’un de ces réservoirs de ciment qu’on trouve sur les chantiers : un cylindre long comme un living-room et la cloche d’un moteur fusée. On l’appelait SM (pour Module de Service). Un moteur de 10 tonnes de poussée, quatre groupes de petits moteurs d’attitude, tout l’appareillage nécessaire et système de navigation et guidage embarqués, le SM faisait 4 mètres de diamètre et à l’extrémité opposée se trouvait embouqué le cône plus large que haut, le CM (Module de Commande). C’était l’habitacle de l’équipage. Le module de commande était donc un cockpit cabine triplace avec peu d’espace derrière les couchettes. Il avait une constitution tellement complexe et compacte que les pannes y semblaient inévitables.

C’était la vraie différence entre Apollo, Mercury et Gemini. C’était une capsule long courrier, pas un simple yoyo orbital. Lorsque Apollo serait lancé vers la lune, il n’y aurait plus pour elle cette possibilité de retour rapide : Apollo se condamnait par définition aux voyages lointains au –delà de la vue directe des Terriens. C’était donc vraiment un vaisseau spatial…

 

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Le troisième module du « petit train » : le LEM (module d’exploration lunaire). Baptisé ainsi initialement il fut rebaptisé par Wernher Von Braun LM (pour module lunaire). Von Braun trouvait que « exploration » faisait un peu frivole.

Grumann s’engagea à concevoir et construire « quelque chose » pour conduire un homme à la surce lunaire et l’en ramener vivant. Le projet tomba sur deux ingénieurs, Joe Gavin et Tom Kelly ; et ils firent un miracle. La machine devrait se poser comme un hélicoptère, supporté par un jet de gaz dirigé vers le bas. Il devint rapidement évident que le carburant et le moteur de descente allait peser très lourd. Le train d’alunissage et tout un tas de matériel seraient un poids supplémentaire également. Une fois sur la Lune, tout ce poids deviendrait inutile et on décida donc que tout cela resterait sur la Lune et que seule remonterait la cabine des explorateurs vers le CM.

Le LM aurait donc deux étages. Les ingénieurs firent une sorte de piper club lunaire, un engin fragile vu de l’extérieur mais suffisamment solide pour surmonter toutes les épreuves prévisibles. Et ce véhicule d’exploration lunaire restera à jamais comme un chef-d’œuvre technologique.

Alors par contre le LM était si moche qu’il en était somptueux comme un bijou dément sorti de la tête d’un Dali joaillier. Quel engin ! Grumann paya 9000 personnes à la fois tant il était compliqué dans sa simplicité et son raffinement : plus d’un million de pièces !

 

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Il y a 19 heures, January a dit :

Apollo

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Il y a 17 heures, January a dit :

module lunaire

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Il y a 17 heures, January a dit :

Quel engin ! Grumann paya 9000 personnes à la fois tant il était compliqué dans sa simplicité et son raffinement : plus d’un million de pièces !

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