Le football, petit ou grand business ?

On parle aujourd’hui d’un club de football comme on parlerait d’une grande entreprise cotée en Bourse. Or si ce milieu endosse, à l’image de la société, les caractéristiques de l‘économie mondialisée, il est loin de constituer un «business» rentable.

C’est sans doute un lieu commun mais il faut le rappeler : l’évolution du football est le reflet de celle de la société. Le sociologue Richard Giulianotti  a ainsi distingué quatre périodes dans l’histoire du football : la période traditionnelle,qui va de la naissance du football et de ses règles à la fin du XIXe siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale et qui voit l’organisation des compétitions nationales ;

la période moderne précoce qui occupe l’entre-deux-guerres et correspond à l’introduction du professionnalisme dans de nombreux pays ; la période moderne tardive qui recouvre la période de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à la fin des années 1980, qui voit apparaître la diffusion des matchs de championnat en direct à la télévision de façon régulière ; et enfin, la période postmoderne qui débute dans les années 1990 avec l’arrêt Bosman et l’envolée des droits de retransmission permettant, d’une part, la mobilité des footballeurs du monde entier et, d’autre part, l’explosion des montants des salaires et des transferts.

Le football comme l’économie est aujourd’hui devenu « global » : tout au long de ces différentes périodes, il est passé de local à national et de national à international.

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Dans ce football actuel, on parle beaucoup d’argent, des milliardaires du foot et des droits TV, de la rentabilité et de la valeur des clubs, des salaires et des transferts des joueurs, etc. On parle aujourd’hui des clubs de football comme on parle d’une grande entreprise cotée en Bourse et de ses propriétaires. On parle également du football comme d’une activité économique qui pourrait engendrer, un « krach », une « crise », une « bulle financière ».

Pourtant, l’argent dans le football a toujours existé : le fondateur de l’English Football League en 1888, William McGregor, drapier de son état, déclarait déjà en 1905 : « Football is a big business » !

Les sommes en jeu ne sont pas si impressionnantes lorsqu’on les compare au monde de l’entreprise. Aujourd’hui, paradoxalement, de business, le football n’en a que le nom. En réalité, le football est une petite « affaire » en termes de recettes...

Suite : https://lejournal.cnrs.fr/billets/le-football-petit-ou-grand-business

Je pense plutôt à une grande religion. Ca brasse du pognon, c'est alimenté par des fidèles, et seulement quelque uns s'en mettent plein les fouilles. Rajoutons les temples que sont les stades, où des gens chantent en communiant. J'ai du mal à faire la difference entre un fanatique religieux et un holligan moi, pas vous?

Il y a 13 heures, ping a dit :

Je pense plutôt à une grande religion. Ca brasse du pognon, c'est alimenté par des fidèles, et seulement quelque uns s'en mettent plein les fouilles. Rajoutons les temples que sont les stades, où des gens chantent en communiant. J'ai du mal à faire la difference entre un fanatique religieux et un holligan moi, pas vous?

Je suis d'accord, c'est un extrémiste, c'est pareil..

Finalement ça dépend pour qui. ça marche à la carotte et les joueurs les plus convoités doivent savoir négocier leur contrat de travail et les clubs les plus riches se les arrachent. J'imagine que pour les joueurs d'un niveau en dessous il en est tout autre et les conditions de "travail" sont plus difficiles et moins stables.

Je ne parle même pas du football féminin.

Pour exemple :

Une minorité de joueurs bénéficient de rémunérations faramineuses : Cristiano Ronaldo, joueur le mieux payé, a empoché 77 millions d’euros en 2016, dont 17 en salaire. Mais le salaire annuel moyen d’un joueur de Ligue 2 en France est de 200 000 euros, et de 540 000 en Ligue 1.

Ces écarts sont considérables, et ils ne prennent pas en compte le prolétariat du football, dont les carrières sont fragiles. Nombre de professionnels ne font que de brefs passages dans le professionnalisme : 250 footballeurs au chômage sont recensés en France, et dans la première division allemande un tiers des carrières se limite à une seule année.

source : https://www.sudouest.fr/2016/06/10/transferts-salaires-contrats-comment-est-calcule-le-prix-d-un-footballeur-2395558-766.php

Très grand business bien súr ! Des tonnes d'argent circulent qui bénéficient à quelques uns !

"Les paris-sportif" était interdit jusqu'en 2010 en France à la veille de la Coupe du Monde.  Dorénavant c'est devenu un business tellement rentable qu'au Royaume-Unis ces paris en ligne sont prospères. 

Malheureusement, un tournant se prend sous le dos des parents. Des influenceurs tel que des personnes de télé-réalité ou des snapchatteur, incitent les mineurs à miser en prônant gloire et richesse. 

il y a 4 minutes, aniwdyl a dit :

"Les paris-sportif" était interdit jusqu'en 2010 en France à la veille de la Coupe du Monde.  Dorénavant c'est devenu un business tellement rentable qu'au Royaume-Unis ces paris en ligne sont prospères. 

en Grande Bretagne les paris sont institutionnalisés depuis longtemps, tu en trouves partout et en grand nombre, bien avant que ce soit mis en ligne en France

de plus en France seul le PMU et la française des jeux avait autorité sur les paris sportifs, mais il fallait trouver une solution face à l'essor d'internet où pleins de personnes pariaient sur des sites étrangers

il y a 4 minutes, aniwdyl a dit :

Malheureusement, un tournant se prend sous le dos des parents. Des influenceurs tel que des personnes de télé-réalité ou des snapchatteur, incitent les mineurs à miser en prônant gloire et richesse. 

là c'est un autre problème qui n'est pas lié au foot et à son business et pas plus aux paris sportifs

nous avons ces influenceurs , suivis essentiellement par des mineurs , qui par avidité et argent facile relaient toutes les arnaques possibles jouant sur la naiveté de leur publique

les gosses qui piquent la carte et surtout  le code des parents on en parlait aux début de la démocratisation d'internet il y a 15 ans, il faut que les parents fassent aussi attention à ça