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Uber a perdu 4,5 milliards de dollars en 2017


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La route vers la rentabilité reste encore très longue pour Uber. Malgré la hausse continue de son chiffre d’affaires, la plate-forme américaine de voitures avec chauffeur continue en effet d’engloutir beaucoup d’argent. En 2017, elle a accusé une perte nette de 4,5 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros), selon des chiffres publiés mardi 13 février. La situation s’est cependant légèrement améliorée en fin d’année, après l’arrivée de Dara Khosrowshahi au poste de directeur général.

PERTES EN BAISSE

Si l’année dernière a été marquée par de très nombreuses polémiques, Uber affiche toujours une forte croissance de son activité. Son chiffre d’affaires brut a atteint 11 milliards de dollars au quatrième trimestre, soit de 61% de plus par rapport à 2016. Cette progression s’explique en partie par les bonnes performances d’Uber Eats, le service de livraison de repas qui représente désormais 10% des recettes. Par ailleurs, le chiffre d’affaire net, après rémunération des chauffeurs, a enregistré un gain équivalent, à 2,2 milliards.

Sur le trimestre, la société basée à San Francisco a perdu 1,1 milliard de dollars. La comparaison avec la fin d’année 2016 n’est pas possible. Uber, qui n’est pas cotée en Bourse et qui n’est donc soumise à aucune obligation légale, n’avait en effet pas publié ce chiffre en 2016. En revanche, son déficit a fortement reculé sur le plan opérationnel, c’est à dire en excluant une partie des dépenses, notamment la rémunération en actions des salariés. Il a quasiment été divisé par deux, tombant à 475 millions de dollars

« RENTABLE DANS LES TROIS ANS »

Cette évolution est un signe encourageant pour M. Khosrowshahi. Peu après sa prise de fonction, début septembre, il assurait que sa priorité serait d’abord de « payer les factures », autrement dit de devenir rentable. Si la perte nette enregistrée entre octobre et décembre demeure très élevée, elle est inférieure à celle enregistrée au cours des trois mois précédents. Le nouveau patron a d’ores et déjà mis un terme à la hausse interrompue des dépenses. En janvier, il a aussi cédé la filiale de leasing de la société, qui était devenue un gouffre financier.

Le nouveau patron n’est cependant pas pressé. « Notre cœur de métier peut être rentable au cours des trois prochaines années », expliquait-il le mois dernier lors du forum de Davos, sans préciser s’il parlait de bénéfice net ou opérationnel. « Nous allons continuer d’investir de manière aggressive dans la voiture autonome ou pour bâtir de nouvelles activités, comme Uber Elevate (taxis volants) », avait-il ajouté. Autre frein pour atteindre la rentabilité: le regain de forme de Lyft, qui oblige Uber à maintenir des prix bas aux Etats-Unis.

VOITURES AUTONOMES

Pour limiter ses pertes, l’entreprise pourrait revoir ses ambitions internationales à la baisse. Devenu mi-janvier le premier actionnaire d’Uber, Softbank milite en effet pour concentrer les efforts sur les Etats-Unis, l’Europe et l’Amérique latine. Et donc délaisser le marché asiatique, sur lequel la plate-forme peine à s’imposer face ses concurrents locaux, comme l’indien Ola et le malaisien Grab. En 2016, elle avait déjà décidé de jeter l’éponge en Chine, cédant ses activités à son concurrent chinois Didi Chuxing, en échange d’une prise de participation.

A plus long terme, Uber mise sur les voitures sans conducteur, qui doivent lui permettre de fortement réduire ses coûts, tout en cassant les prix. La société estime qu’il sera ainsi plus économique d’utiliser son service que d’acheter une voiture. Mais la compétition s’annonce intense: de nombreux constructeurs automobiles et groupes Internet poursuivent le même objectif. M. Khosrowshahi promet que les voitures autonomes d’Uber, seront opérationnelles, à petite échelle, dans les 18 mois.

 

http://siliconvalley.blog.lemonde.fr/2018/02/15/uber-a-perdu-45-milliards-de-dollars-en-2017/

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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" En revanche, son déficit a fortement reculé sur le plan opérationnel, c’est à dire en excluant une partie des dépenses, notamment la rémunération en actions des salariés. "

Quelqu'un peut m"expliquer svp ? Je ne comprends pas bien.

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Membre, L'Économie, C'est Assez Clair !, Posté(e)
Docteur CAC Membre 3 344 messages
L'Économie, C'est Assez Clair !,
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Le 02/06/2018 à 11:54, pila a dit :

" En revanche, son déficit a fortement reculé sur le plan opérationnel, c’est à dire en excluant une partie des dépenses, notamment la rémunération en actions des salariés. "

Quelqu'un peut m"expliquer svp ? Je ne comprends pas bien.

En essayant de comprendre et en prenant les choses d'une façon financière, dans un SIG, cela voudrait dire que le résultat d'exploitation est sur la voie de l'amélioration sauf sur la partie des frais de personnel...

En gros si on ne prends que son cœur de métier et les frais "normaux", Uber réduit son déficit mais les éléments de rémunération comme la distribution d'actions aux salariés fait perdre beaucoup d'argent à Uber...

C'est plus clair ?

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Ah ! Distribution d'actions aux salariés. OKaaaaaaaaaaaaay ;)

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