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N'est-on pas en train de tout gâcher ?

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pep-psy

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Le 29/05/2018 à 15:23, hell-spawn a dit :

J'ai fais un cauchemar tout récemment :

Cela se passait dans un monde ou les femmes les plus désirables, c'est a dire celles qui semblaient avoir le plus d'ame, préféraient, secrètement ou non, coucher avec les hommes faisant partie de la pire espèce ( racaille lubrique sans envergure ).

Un monde sans ame qui ressemblait a l'enfer.

 

Grande stupeur de ma part qui évoluait en colère de niveau universelle me donnant envie d'anéantir toute la création.

Heureusement je me suis réveillé...Vous l'avez échappé belle !

 

Bonjour Swam, poigne de mains

Heureusement que tu l'as pas détruite la création tu te serai détruit et tu nous manquerai

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Il y a 13 heures, Léna-Postrof a dit :

Il l'était suffisamment, visuel et odorant. Déroutant comme tous ces autres rêves où la mémoire des sens s'exprime. 

Au sujet de Verlaine, il est plutôt étonnant qu'un homme qui avait des rapports si délétères avec les femmes, ait pu écrire si bien à leur propos. 

Je pense au contraire que des femmes ont toujours eu des choses intéressantes à dire, certaines ont marqué l'histoire, d'autres se sont illustrées dans la littérature, la politique, les arts... De Kahina, incarnation de la liberté chez les berbères, qui finit hélas décapitée, à Malala Yousafzai la "miraculée", en passant par George Sand ou encore Ella Fitzgerald. Certains hommes ont su les écouter, là où d'autres se sont révélés et se révéleront sans doute encore et toujours ineptes.

Si toutes les femmes n'ont pas eu un parcours aussi brillant ou aussi tragique que certaines de ces femmes, ce qu'elles veulent, bien souvent, c'est tout simplement qu'on les écoute. 

Se ranger à l'avis d'un homme, le laisser mener, est souvent la meilleure façon de lui plaire. C'est peut-être pour cela que vous avez l'impression "qu'elles se sont depuis toujours conformées aux hommes". On peut voir cela comme de la soumission, de la stratégie, une habituation, relevant de l'éducation, une peur de la solitude etc...  

Si vous allez par là, toute forme d'amour amène à une dépendance, puisqu'à un attachement à l'autre (amour fraternel, maternel, de l'enfant vers le parent etc...).

Il y a aussi la dépendance financière, matérielle, ou l'incapacité de changer une ampoule, seule : certains hommes penseront toujours les femmes incapables de se débrouiller sans eux, ou alors certains savent se rendre aussi indispensables. Rien n'est irréalisable ou trop compliqué, il suffit juste de s'y intéresser. 

 

Bonjour Léna-Postrof, poigne de mains

Ouai bien la femme qui se range à mon avis pour me plaire , me déplaira complétement. J'aime trop le partage, je demande toujours son avis à ma compagne, elle me demande toujours le mien et on fait au mieux d'un commun accord ensemble.

Par ce qu'il vaut mieux être seul seul, que d'avoir une solitude encore plus grande à deux, quand un seul décide. Ça signifie que l'autre n'existe pas. Bien merci, je veux une femme qui existe, en chaire et en os, et en caractère ( avec son âme ).

 

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)
Il y a 9 heures, hell-spawn a dit :

Sinon je me faisais la réflexion que les femmes dans leur grande majorité étaient plutot Nietzschéenne, tendance dionysiaque:

Que pour elles la valeur suprème c'est la vie et non pas le bien ou l'amour.

Nietzsche dit que la philosophie ou la religion de chacun dépend surtout du physiologique, de la relation au corps, de sa vitalité, de sa beauté, du désir que celui ci peut inspirer....

La fonction du corps d'une femme c'est de transmettre la vie, pour transmettre la vie il faut le vouloir, pour le vouloir il faut aimer la vie par dessus tout, pour aimer la vie par dessus tout il faut s'aimer soi-meme.

Les femmes savent qu'elles sont des objets de désir pour les hommes, meme si cela peut avoir ses inconvénients c'est une aide extérieure non négligeable pour l'amour de soi.

La part d'instinct, d'horloge biologique, on s'en fout ?

 

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)
Il y a 5 heures, petitloup44 a dit :

C est fait depuis longtemps et l humanité est en grand danger 

En grand danger à quel niveau ?

Tu sais, je pense que s'il restait un centaine de millier d'humains, ça ne serait pas plus mal pour recommencer "autrement"...

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Membre, 28ans Posté(e)
Maelys13 Membre 1 185 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

À mon avis, je pense que c’est parce que le monde évolue. Avant, il n’y avait pas autant de dangers, ni même Internet. L’humain est tellement « plus développé » qu’auparavant, que tu ne sais plus si la personne avec qui tu es depuis des années n’est pas un malade mental…

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 768 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 30/05/2018 à 19:47, hell-spawn a dit :

C'est deja difficile de juger et de comprendre les personnes avec lesquelles on a été intime, alors pour ce qui est du coeur  ou de l'ame des personnes que l'on a pas connu directement mais seulement par des témoignages  de seconde main ou a travers wikipédia...

On en est réduit a interpréter, et le mieux c'est de lire leur correspondance et leur oeuvre.

Il est intéressant de compléter correspondances et oeuvres avec quelques biographies, de croiser, ne serait-ce qu'afin d'approfondir, de contextualiser, de percevoir et entrevoir peut-être. Cela peut aussi être fortement recommandé quand vous vous dirigez vers une filière littéraire. Une pensée pour "Les Confessions de Rousseau", qui reste, à mon goût et toujours pour l'heure, le plus grand assommoir ou lecture autobiographique chaudement recommandée par le corps professoral, narcotique, lénifiante, tuante presque.   

Je ne dénigre personnellement pas les bénévoles qui alimentent Wikipédia. Altruisme et passion, c'est cela qui est délirant, parce que ça n'existe presque plus. 

Penser à Verlaine sans penser à Rimbaud, paraît difficile... mais avant l'amant, il y a eu une femme, violée, violentée, trompée, bafouée. Petit détail difficile à oublier, ravivé d'autant quand vous écrivez que ce sont ces hommes qui chérissaient le plus les femmes, qui ont le plus souffert, et qui deviennent des cyniques, qui l'explique. 

J'entends bien, que pour vous, il y a quelque chose de séduisant ou de romantique dans l'idée de penser que ces hommes aient pu être incompris des femmes, sentimentalement malmenés, maudits en amour, pour finir épuisés, désabusés. Ah ces femmes, créatures diaboliques qui ont amené les hommes à leur perte, à travers les âges, non capables de reconnaître ou dissocier l'Homme sincère -véritablement aimant et donc méritant- de l'Homme avide, charnel, pulsionnel... queutard. Vous en êtes réduit à interpréter positivement ou en faveur de ces hommes poètes, qui auraient souffert de relations avec des femmes réputées affirmées. 

Je me questionne toujours. Peut-être que ces personnages, au passé sombre et capables des pires excès sont aussi les plus grandiloquents. S'ils ont aimé, ils ont mal aimé (violences en tous genres et comportements pervers). Les hommes véritablement bienveillants envers les femmes manquent peut-être de violence dans leurs écrits ou de passion destructrice (peut-être pas assez torturés) ce qui pourrait les rendre ternes (les écrits, pas les hommes). Le drame apporte une dimension incontestablement plus romantique. Comme en musique, les chants les plus joyeux restent les plus plats. 

Le 31/05/2018 à 06:09, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Léna-Postrof, poigne de mains

Ouai bien la femme qui se range à mon avis pour me plaire , me déplaira complétement. J'aime trop le partage, je demande toujours son avis à ma compagne, elle me demande toujours le mien et on fait au mieux d'un commun accord ensemble.

Par ce qu'il vaut mieux être seul seul, que d'avoir une solitude encore plus grande à deux, quand un seul décide. Ça signifie que l'autre n'existe pas. Bien merci, je veux une femme qui existe, en chaire et en os, et en caractère ( avec son âme ).

 

Bonjour Promethée_Hadès,

Pour tout vous écrire, je connais peu d'hommes qui iraient jusqu'à déclarer publiquement qu'ils préfèrent les femmes qui sont "d'accord-d'accord", néanmoins je n'aurais pas assez de mes petits doigts (de pied y compris) afin de compter, ceux qui dans les faits, se plaisent en compagnie de ces femmes. 

Je vous rejoins sinon, les hommes effacés ou trop complaisants, sont à mon goût inintéressants. 

(Encore cette bonne vieille âme ?). 

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Léna-Postrof a dit :

.............................

Bonjour Promethée_Hadès,

Pour tout vous écrire, je connais peu d'hommes qui iraient jusqu'à déclarer publiquement qu'ils préfèrent les femmes qui sont "d'accord-d'accord", néanmoins je n'aurais pas assez de mes petits doigts (de pied y compris) afin de compter, ceux qui dans les faits, se plaisent en compagnie de ces femmes. 

Je vous rejoins sinon, les hommes effacés ou trop complaisants, sont à mon goût inintéressants. 

(Encore cette bonne vieille âme ?). 

Bonjour Léna-Postrof, poigne de mains

J'ai beaucoup aimé la réponse à Swam, je partage pas tout, je vous trouve bien trop gracieuse, mais bon en même temps comme je manifeste pas trop mon caractère de chien je vous comprends. Dans tout les cas j'apprecie fort vos subtilité de langage, qui sont pas offerte à tout le monde.

Pour la réponse que vous m'avez faite je suis aussi d'accord, vous pourriez en plus de vos doigt de pieds y ajouter tout le système pileux de votre corps, il ne serait d'ailleurs pas assez fourni. Mais heureusement qu'il y en a des hommes d'accord-d'accord , qui le reconnaissent en public, surtout qui s'affichent ainsi avec leur compagnes même que ce soit d'un instant ou pour la vie.

Après bien je dirai, que l'on soit un homme ou une femme, il est quand même bon de savoir changer de sexe intellectuellement , de penser que ferait on dans le sexe opposé. Ex je suis un homme ( fatalitas ) imaginons que je soit une femme, que voudrais je d'un homme, comment je serai avec si celui ci a mon comportement masculin.  Je suis une femme imaginons que je sois un homme .....

C'est vrai que là dedans on peut très probablement mieux appréhender l'âme de l'autre. Suffit d'essayer.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 7 minutes, Léna-Postrof a dit :

J'entends bien, que pour vous, il y a quelque chose de séduisant ou de romantique dans l'idée de penser que ces hommes aient pu être incompris des femmes, sentimentalement malmenés, maudits en amour, pour finir épuisés, désabusés. Ah ces femmes, créatures diaboliques qui ont amené les hommes à leur perte, à travers les âges, non capables de reconnaître ou dissocier l'Homme sincère -véritablement aimant et donc méritant- de l'Homme avide, charnel, pulsionnel... queutard. Vous en êtes réduit à interpréter positivement ou en faveur de ces hommes poètes, qui auraient souffert de relations avec des femmes réputées affirmées. 

Ah, ça c'est pas mal du tout ! En tout cas il y a de la réflexion.

 

Concernant Verlaine, je ne suis pas encore interessé a sa vie, je connais nettement mieux Flaubert a travers son oeuvre et sa correspondance avec Louise Colet et George Sand, et je me suis un peu penché sur Musset.

Mais ce qu'il faut voir c'est que l'on ne se comporte pas forcément toujours de la meme façon avec différentes personnes, en principe on évolue, ou on régresse, c'est selon.

Il y a aussi le fait qu'avec telle personne on ne pourra exprimer qu'une partie de sa sensibilité ( voir on ne pourra rien exprimer du tout ), et avec une autre ce sera tout différent.

Pour ces raisons il est difficile d'affirmer que l'on a bien connu une personne parce que l'on a partager un temps son intimité.

Un grand écrivain ou un grand poéte met peut etre davantage de lui-meme dans son oeuvre  que dans l'intimité avec une autre personne.

On peut penser a Tolstoi ou a Dostoievski, par exemple.

Il me revient aussi en mémoire que le psychanalyste Jung partageait beaucoup de choses avec sa femme mais qu'il avait aussi une maitresse attitrée et acceptée par son épouse ( toutes les 2 etaient psy).

Les 2 femmes s'entendaient bien et se voulaient complémentaires ( ce qu'il ne trouvait pas chez l'une il le trouvait chez l'autre ).

Ceci dit je ne prone pas la polygamie.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

Je me demande s'il n'y a pas toujours un décalage entre les hommes et les femmes.

 

L'homme jeune, qui ne se connait pas encore, est surtout porté sur le sexe.

La jeune femme, qui ne se connait pas encore, est surtout portée sur le sentimental.

Mais l'age et l'expérience venant il me semble que tout s'inverse chez l'un comme chez l'autre.

 

Que veut encore la femme d'expérience, si ce n'est jouir ? 

( conservant seulement une tendre indulgence pour l'homme sentimental )

Alors que son alter ego masculin recherche, quand il y croire encore, la relation profonde qui regarde l'ame.

C'est peut etre ce qui explique que l'on voit de plus en plus de femmes qui recherchent des hommes plus jeunes ( Madame Bovary ) et pareillement pour les hommes.

 

 

 

 

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Invité Colybris
Invités, Posté(e)
Invité Colybris
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Posté(e)
Il y a 9 heures, hell-spawn a dit :

C'est peut etre ce qui explique que l'on voit de plus en plus de femmes qui recherchent des hommes plus jeunes ( Madame Bovary ) et pareillement pour les hommes.

A 149 ans, une jeunette de 80 ans fera sans doute l'affaire....

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)
Le 01/06/2018 à 06:27, Maelys13 a dit :

À mon avis, je pense que c’est parce que le monde évolue. Avant, il n’y avait pas autant de dangers, ni même Internet. L’humain est tellement « plus développé » qu’auparavant, que tu ne sais plus si la personne avec qui tu es depuis des années n’est pas un malade mental…

C'est clair que l'explosion d'internet et des moyens de communication ont sans doute fait exploser les statistiques !

On a l'impression qu'il se passe bien plus de choses, mais je pense pas que cela ait changé.

Par contre, il est évident que l'humain a bien plus de choix et de possibilités qu'avant !

Mais choix et possibilités peuvent vouloir dire positif ou négatif !

 

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Invité
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Invité
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Posté(e)
Il y a 10 heures, hell-spawn a dit :

Je me demande s'il n'y a pas toujours un décalage entre les hommes et les femmes.

 

L'homme jeune, qui ne se connait pas encore, est surtout porté sur le sexe.

La jeune femme, qui ne se connait pas encore, est surtout portée sur le sentimental.

Mais l'age et l'expérience venant il me semble que tout s'inverse chez l'un comme chez l'autre.

 

Que veut encore la femme d'expérience, si ce n'est jouir ? 

( conservant seulement une tendre indulgence pour l'homme sentimental )

Alors que son alter ego masculin recherche, quand il y croire encore, la relation profonde qui regarde l'ame.

C'est peut etre ce qui explique que l'on voit de plus en plus de femmes qui recherchent des hommes plus jeunes ( Madame Bovary ) et pareillement pour les hommes.

 

 

 

 

As-tu des statistiques fiables pour énoncer que les jeunes filles filles sont plus portées sur les sentiments que le sexe, à l'inverse des femmes mûres ? 

Non là, je ne suis pas du tout d'accord. Parce qu'indépendamment du fait que toutes les femmes ne fonctionnent pas toutes sur le même mode, il est indubitable que les femmes jeunes du fait des hormones ont bien plus envie de sexe que leurs aînées. Mais à temporiser par le fait q'au départ, que ce soit pour les hommes comme pour les femmes, certains seront plus portés sur le sexe que d'autres quel que soit leur âge. 

Comment veux-tu que l'on réagisse à toutes ces généralités fausses. 

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)
Il y a 16 heures, Ines Presso a dit :

As-tu des statistiques fiables pour énoncer que les jeunes filles filles sont plus portées sur les sentiments que le sexe, à l'inverse des femmes mûres ? 

Non là, je ne suis pas du tout d'accord. Parce qu'indépendamment du fait que toutes les femmes ne fonctionnent pas toutes sur le même mode, il est indubitable que les femmes jeunes du fait des hormones ont bien plus envie de sexe que leurs aînées. Mais à temporiser par le fait q'au départ, que ce soit pour les hommes comme pour les femmes, certains seront plus portés sur le sexe que d'autres quel que soit leur âge. 

Comment veux-tu que l'on réagisse à toutes ces généralités fausses. 

Cette conversation me fait penser a une fable de la Fontaine: 

Comment l'esprit vient aux filles

 

 

Il est un jeu divertissant sur tous,
Jeu dont l’ardeur souvent se renouvelle :
Ce qui m’en plaist, c’est que tant de cervelle
N’y fait besoin, et ne sert de deux cloux.
Or devinez comment ce jeu s’appelle
Vous y joüez ; comme aussi faisons-nous  ;
Il divertit et la laide et la belle ;

Soit jour, soit nuit, à toute heure il est doux :
Car on y voit assez clair sans chandelle.
Or, devinez comment ce jeu s’appelle.
 Le beau du jeu n’est connu de l’époux ;
C’est chez l’Amant que ce plaisir excelle :
De regardans, pour y juger des coups,
Il n’en faut point ; jamais on n’y querelle.
Or, devinez comment ce jeu s’appelle.
 Qu’importe-t-il ? Sans s’arrester au nom,
Ny badiner là dessus davantage,
Je vais encor vous en dire un usage :
Il fait venir l’esprit et la raison.
Nous le voyons en mainte bestiole.
Avant que Lise allast en cette école,
Lise n’estoit qu’un miserable oyson.
Coudre et filer c’estoit son exercice,
Non pas le sien, mais celuy de ses doigts ;
Car que l’esprit eust part à cet office,
Ne le croyez ; il n’étoit nuls emplois
Où Lise peust avoir l’ame occupée :
Lise songeoit autant que sa poupée.
Cent fois le jour sa Mere luy disoit :
Va-t-en chercher de l’esprit, mal-heureuse.
La pauvre fille aussi-tost s’en alloit
Chez les voisins, affligée et honteuse,
Leur demandant où se vendoit l’esprit.
On en rioit ; à la fin l’on luy dit :
Allez trouver Pere Bonaventure,
Car il en a bonne provision.
Incontinent la jeune creature
S’en va le voir, non sans confusion :
Elle craignoit que ce ne fust dommage
De détourner ainsi tel personnage.
Me voudroit-il fahire de tels presens,

A moy qui n’ay que quatorze ou quinze ans ?
Vaux-je cela ? disoit en soy la belle,
Son innocence augmentoit ses appas :
Amour n’avoit à son croc de pucelle
Dont il creust faire un aussi bon repas.
Mon Reverend, dit elle au beat homme,
Je viens vous voir ; des personnes m’ont dit
Qu’en ce Couvent on vendoit de l’esprit ;
Vôtre plaisir seroit-il qu’à credit
J’en pusse avoir ? non pas pour grosse somme,
A gros achapt mon tresor ne suffit ;
Je reviendray, s’il m’en faut d’avantage :
Et cependant prenez cecy pour gage.
A ce discours, je ne sçais quel anneau,
Qu’elle tiroit de son doigt avec peine,
Ne venant point, le Pere dit : Tout beau !
Nous pourvoirons à ce qui vous ameine,
Sans exiger nul salaire de vous :
Il est marchande et marchande, entre nous ;
A l’une on vend ce qu’à l’autre l’on donne.
Entrez icy, suivez moy hardiment ;
Nul ne nous voit, aucun ne nous entend ;
Tous sont au chœur ; le portier est personne
Entierement à ma devotion,
Et ces murs ont de la discretion.
Elle le suit ; ils vont à sa Cellule.
Mon Reverend la jette sur un lit,
Veut la baiser ; la pauvrette recule
Un peu la teste ; et l’innocente dit :
Quoy ! c’est ainsi qu on donne de l’esprit
Et vrayment oüy, repart sa Reverence ;
Puis il luy met la main sur le teton.
Encore ainsi ? Vrayment oüy ; comment don
La belle prend le tout en patience.
Il suit sa pointe, et d’encor en encor
Tousjours l’esprit s’insinuë et s’avance,
Tant et si bien qu’il arrive à bon port.
Lise rioit du succés de la chose.

Bonaventure à six moments de là
Donne d’esprit une seconde dose.
Ce ne fut tout, une autre succeda ;
La charité du beau Pere estoit grande.
Et bien dit-il, que vous semble du jeu ?
A nous venir l’esprit tarde bien peu,
Reprit la belle ; et puis elle demande :
Mais s’il s’en va ? S’il s’en va, nous verrons ;
D’autres secrets se mettent en usage.
N’en cherchez point, dit Lise, davantage ;
De celuy-cy nous nous contenterons.
Soit fait, dit-il, nous recommencerons
Au pis aller, tant et tant qu’il suffise.
Le pis aller sembla le mieux à Lise.
Le secret mesme encor se repeta
Par le Pater ; il aimoit cette dance.
Lise luy fait une humble reverence,
Et s’en retourne en songeant à cela.
Lise songer ! Quoy ! dé-jà Lise songe !
Elle fait plus, elle cherche un mensonge,
Se doutant bien qu’on luy demanderoit,
Sans y manquer, d’où ce retard venoit.
Deux jours aprés, sa compagne Nanette
S’en vient la voir : pendant leur entretien
Lise révoit. Nanette comprit bien,
Comme elle estoit clair-voyante et finette,
Que Lise alors ne révoit pas pour rien.
Elle fait tant, tourne tant son amie,
Que celle-cy luy declare le tout :
L’autre n’estoit à l’ouïr endormie.
Sans rien cacher, Lise de bout en bout,
De point en point, luy conte le mystere,
Dimensions de l’esprit du beau Pere,
Et les encor, enfin tout le Phœbé.
Mais vous, dit-elle, apprenez-nous de grace
Quand et par qui l’esprit vous fut donné.
Anne reprit : Puis qu’il faut que je fasse
Un libre aveu, c’est vostre frere Alain

Qui m’a donné de l’esprit un matin.
Mon frere Alain ! Alain ! s’écria Lise,
Alain mon frere ! ah ! je suis bien surprise ;
il n’en a point, comme en donneroit-il ?
Sotte, dit l’autre, helas ! tu n’en sçais guere :
Apprens de moy que pour pareille affaire
Il n’est besoin que l’on soit si subtil.
Ne me crois-tu ? sçache-le de ta mere ;
Elle est experte au fait dont il s’agit :
Si tu ne veux, demande au voisinage  ;
Sur ce point-là l’on t’aura bien-tost dit,
Vivent les sots pour donner de l’esprit !
Lise s’en tint à ce seul témoignage,
Et ne crût pas devoir parler de rien.
Vous voyez donc que je disois fort bien
Quand je disois que ce jeu là rend sage .

 

 

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il y a 36 minutes, hell-spawn a dit :

Cette conversation me fait penser a une fable de la Fontaine: 

Comment l'esprit vient aux filles

 

 

Il est un jeu divertissant sur tous,
Jeu dont l’ardeur souvent se renouvelle :
Ce qui m’en plaist, c’est que tant de cervelle
N’y fait besoin, et ne sert de deux cloux.
Or devinez comment ce jeu s’appelle
Vous y joüez ; comme aussi faisons-nous  ;
Il divertit et la laide et la belle ;

Soit jour, soit nuit, à toute heure il est doux :
Car on y voit assez clair sans chandelle.
Or, devinez comment ce jeu s’appelle.
 Le beau du jeu n’est connu de l’époux ;
C’est chez l’Amant que ce plaisir excelle :
De regardans, pour y juger des coups,
Il n’en faut point ; jamais on n’y querelle.
Or, devinez comment ce jeu s’appelle.
 Qu’importe-t-il ? Sans s’arrester au nom,
Ny badiner là dessus davantage,
Je vais encor vous en dire un usage :
Il fait venir l’esprit et la raison.
Nous le voyons en mainte bestiole.
Avant que Lise allast en cette école,
Lise n’estoit qu’un miserable oyson.
Coudre et filer c’estoit son exercice,
Non pas le sien, mais celuy de ses doigts ;
Car que l’esprit eust part à cet office,
Ne le croyez ; il n’étoit nuls emplois
Où Lise peust avoir l’ame occupée :
Lise songeoit autant que sa poupée.
Cent fois le jour sa Mere luy disoit :
Va-t-en chercher de l’esprit, mal-heureuse.
La pauvre fille aussi-tost s’en alloit
Chez les voisins, affligée et honteuse,
Leur demandant où se vendoit l’esprit.
On en rioit ; à la fin l’on luy dit :
Allez trouver Pere Bonaventure,
Car il en a bonne provision.
Incontinent la jeune creature
S’en va le voir, non sans confusion :
Elle craignoit que ce ne fust dommage
De détourner ainsi tel personnage.
Me voudroit-il fahire de tels presens,

A moy qui n’ay que quatorze ou quinze ans ?
Vaux-je cela ? disoit en soy la belle,
Son innocence augmentoit ses appas :
Amour n’avoit à son croc de pucelle
Dont il creust faire un aussi bon repas.
Mon Reverend, dit elle au beat homme,
Je viens vous voir ; des personnes m’ont dit
Qu’en ce Couvent on vendoit de l’esprit ;
Vôtre plaisir seroit-il qu’à credit
J’en pusse avoir ? non pas pour grosse somme,
A gros achapt mon tresor ne suffit ;
Je reviendray, s’il m’en faut d’avantage :
Et cependant prenez cecy pour gage.
A ce discours, je ne sçais quel anneau,
Qu’elle tiroit de son doigt avec peine,
Ne venant point, le Pere dit : Tout beau !
Nous pourvoirons à ce qui vous ameine,
Sans exiger nul salaire de vous :
Il est marchande et marchande, entre nous ;
A l’une on vend ce qu’à l’autre l’on donne.
Entrez icy, suivez moy hardiment ;
Nul ne nous voit, aucun ne nous entend ;
Tous sont au chœur ; le portier est personne
Entierement à ma devotion,
Et ces murs ont de la discretion.
Elle le suit ; ils vont à sa Cellule.
Mon Reverend la jette sur un lit,
Veut la baiser ; la pauvrette recule
Un peu la teste ; et l’innocente dit :
Quoy ! c’est ainsi qu on donne de l’esprit
Et vrayment oüy, repart sa Reverence ;
Puis il luy met la main sur le teton.
Encore ainsi ? Vrayment oüy ; comment don
La belle prend le tout en patience.
Il suit sa pointe, et d’encor en encor
Tousjours l’esprit s’insinuë et s’avance,
Tant et si bien qu’il arrive à bon port.
Lise rioit du succés de la chose.

Bonaventure à six moments de là
Donne d’esprit une seconde dose.
Ce ne fut tout, une autre succeda ;
La charité du beau Pere estoit grande.
Et bien dit-il, que vous semble du jeu ?
A nous venir l’esprit tarde bien peu,
Reprit la belle ; et puis elle demande :
Mais s’il s’en va ? S’il s’en va, nous verrons ;
D’autres secrets se mettent en usage.
N’en cherchez point, dit Lise, davantage ;
De celuy-cy nous nous contenterons.
Soit fait, dit-il, nous recommencerons
Au pis aller, tant et tant qu’il suffise.
Le pis aller sembla le mieux à Lise.
Le secret mesme encor se repeta
Par le Pater ; il aimoit cette dance.
Lise luy fait une humble reverence,
Et s’en retourne en songeant à cela.
Lise songer ! Quoy ! dé-jà Lise songe !
Elle fait plus, elle cherche un mensonge,
Se doutant bien qu’on luy demanderoit,
Sans y manquer, d’où ce retard venoit.
Deux jours aprés, sa compagne Nanette
S’en vient la voir : pendant leur entretien
Lise révoit. Nanette comprit bien,
Comme elle estoit clair-voyante et finette,
Que Lise alors ne révoit pas pour rien.
Elle fait tant, tourne tant son amie,
Que celle-cy luy declare le tout :
L’autre n’estoit à l’ouïr endormie.
Sans rien cacher, Lise de bout en bout,
De point en point, luy conte le mystere,
Dimensions de l’esprit du beau Pere,
Et les encor, enfin tout le Phœbé.
Mais vous, dit-elle, apprenez-nous de grace
Quand et par qui l’esprit vous fut donné.
Anne reprit : Puis qu’il faut que je fasse
Un libre aveu, c’est vostre frere Alain

Qui m’a donné de l’esprit un matin.
Mon frere Alain ! Alain ! s’écria Lise,
Alain mon frere ! ah ! je suis bien surprise ;
il n’en a point, comme en donneroit-il ?
Sotte, dit l’autre, helas ! tu n’en sçais guere :
Apprens de moy que pour pareille affaire
Il n’est besoin que l’on soit si subtil.
Ne me crois-tu ? sçache-le de ta mere ;
Elle est experte au fait dont il s’agit :
Si tu ne veux, demande au voisinage  ;
Sur ce point-là l’on t’aura bien-tost dit,
Vivent les sots pour donner de l’esprit !
Lise s’en tint à ce seul témoignage,
Et ne crût pas devoir parler de rien.
Vous voyez donc que je disois fort bien
Quand je disois que ce jeu là rend sage .

 

 

À la base, j'avais vraiment la volonté de discuter avec toi.

Mais désolée, je n'ai pas lu ta fable. J'essaie juste de t'expliquer que de balancer sans cesse des généralités qui ne sont pas fondées, ne font qu'agacer, et n'incitent pas à débattre dans les règles de l'art. Je sais et toi aussi, que c'est un reproche qui t'est fait par beaucoup de personnes. Alors soit, tu ne veux pas échanger, tu veux seulement nous asséner tes vérités, message reçu. 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
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il y a 9 minutes, Ines Presso a dit :

À la base, j'avais vraiment la volonté de discuter avec toi.

J'en suis quelque peu surpris, je ne savais pas que l'on pouvait éprouver de l'interet pour ce que je dis.

Mais est ce que c'est ça l'important ?

Je dis parfois les choses comme si je jetais un petit caillou dans la mare, si cela fait réagir c'est bien pour moi, ce qui m'interesse c'est les vagues en retour, les vibrations.

 

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Membre, claniste, 106ans Posté(e)
cry baby Membre 44 048 messages
106ans‚ claniste,
Posté(e)
Il y a 17 heures, Ines Presso a dit :

As-tu des statistiques fiables pour énoncer que les jeunes filles filles sont plus portées sur les sentiments que le sexe, à l'inverse des femmes mûres ? 

Non là, je ne suis pas du tout d'accord. Parce qu'indépendamment du fait que toutes les femmes ne fonctionnent pas toutes sur le même mode, il est indubitable que les femmes jeunes du fait des hormones ont bien plus envie de sexe que leurs aînées. Mais à temporiser par le fait q'au départ, que ce soit pour les hommes comme pour les femmes, certains seront plus portés sur le sexe que d'autres quel que soit leur âge. 

Comment veux-tu que l'on réagisse à toutes ces généralités fausses. 

tout age a sa libido,je penses! parfois même de jeunes femmes sont éveillées très tot a la sexualité,puis a un moment,grossesse,accident,depression,elles sont moins en demande et la libido revient plutard une fois les enfants élevés,la situation financière stable...

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 768 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 01/06/2018 à 18:01, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Léna-Postrof, poigne de mains

J'ai beaucoup aimé la réponse à Swam, je partage pas tout, je vous trouve bien trop gracieuse, mais bon en même temps comme je manifeste pas trop mon caractère de chien je vous comprends. Dans tout les cas j'apprecie fort vos subtilité de langage, qui sont pas offerte à tout le monde.

Pour la réponse que vous m'avez faite je suis aussi d'accord, vous pourriez en plus de vos doigt de pieds y ajouter tout le système pileux de votre corps, il ne serait d'ailleurs pas assez fourni. Mais heureusement qu'il y en a des hommes d'accord-d'accord , qui le reconnaissent en public, surtout qui s'affichent ainsi avec leur compagnes même que ce soit d'un instant ou pour la vie.

Après bien je dirai, que l'on soit un homme ou une femme, il est quand même bon de savoir changer de sexe intellectuellement , de penser que ferait on dans le sexe opposé. Ex je suis un homme ( fatalitas ) imaginons que je soit une femme, que voudrais je d'un homme, comment je serai avec si celui ci a mon comportement masculin.  Je suis une femme imaginons que je sois un homme .....

C'est vrai que là dedans on peut très probablement mieux appréhender l'âme de l'autre. Suffit d'essayer.

Bonjour Prométhée_Hadès,

Je vous remercie (et bien que je n'ai pas la sensation de faire quelque chose d'exceptionnel), il est plaisant de jouer avec les mots, les forums offrant un terrain de jeu intéressant. Cela peut être donné à tout le monde, au contraire, il suffit de s'en donner la peine, simplement ou de prendre le temps. 

Il y a là un rapport dominant/dominé qui me semble être assez dérangeant. Si des couples fonctionnent bien selon ce schéma, sans frustrations aucunes, longue vie à eux. Je suis toujours en recherche d'équilibre au sein du couple (et non seulement quand j'adopte la posture du guerrier), du dialogue, donc aussi de l'écoute et sans les bouchons de cire, c'est mieux. Ce qui mène parfois à des négociations, des compromis. Mon instinct "primal" aimerait, lui, remporter. Je le fais taire, toujours. 

La psychologie inversée peut être dangereuse, il est tellement facile de tomber à côté, de généraliser, préjuger, même si l'intention est bonne, faites attention. J'ai retenu une chose essentielle d'un professeur très placide "ne fais pas aux autres, ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse". L'éthique de réciprocité ou la base du respect, plus simplement et s'il y a bien un domaine auquel je l'applique très strictement, c'est en amour. Ça fonctionne très bien, avec les proches également, les relations amicales aussi : les rapports sont bienveillants, harmonieux, apaisés. Pour le reste, il n'est pas possible d'être proche de tout le monde.

Le 01/06/2018 à 18:04, hell-spawn a dit :

Ah, ça c'est pas mal du tout ! En tout cas il y a de la réflexion.

 

Concernant Verlaine, je ne suis pas encore interessé a sa vie, je connais nettement mieux Flaubert a travers son oeuvre et sa correspondance avec Louise Colet et George Sand, et je me suis un peu penché sur Musset.

Mais ce qu'il faut voir c'est que l'on ne se comporte pas forcément toujours de la meme façon avec différentes personnes, en principe on évolue, ou on régresse, c'est selon.

Il y a aussi le fait qu'avec telle personne on ne pourra exprimer qu'une partie de sa sensibilité ( voir on ne pourra rien exprimer du tout ), et avec une autre ce sera tout différent.

Pour ces raisons il est difficile d'affirmer que l'on a bien connu une personne parce que l'on a partager un temps son intimité.

Un grand écrivain ou un grand poéte met peut etre davantage de lui-meme dans son oeuvre  que dans l'intimité avec une autre personne.

On peut penser a Tolstoi ou a Dostoievski, par exemple.

Il me revient aussi en mémoire que le psychanalyste Jung partageait beaucoup de choses avec sa femme mais qu'il avait aussi une maitresse attitrée et acceptée par son épouse ( toutes les 2 etaient psy).

Les 2 femmes s'entendaient bien et se voulaient complémentaires ( ce qu'il ne trouvait pas chez l'une il le trouvait chez l'autre ).

Ceci dit je ne prone pas la polygamie.

 

 

 

 

 

 

 

 

George Sand et Gustave Flaubert entretenaient une relation épistolaire amicale, sincère et longue. Ce sont presque des contemporains, nous ne sommes pas réduits à interpréter, non, les écrits sont là. Leur correspondance diffère aussi vraiment de celle que George Sand entretenait avec Alfred de Musset, ne serait-ce que par le style, nettement plus coquin, vous en conviendrez :

De George à Alfred : 

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D'Alfred à George :

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De George à Alfred :

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Quel talent !

 

Évoluer avec l'autre... Ce que vous écrivez peut être valable pour des individus bien dans leur peau. Chez les individus en souffrance, traumatisés, alcooliques, sous substances, les tout simplement pervers, (à l'exemple de ces poètes: Verlaine et Musset étaient alcooliques, et Flaubert et Verlaine semblaient avoir un rapport au maternel plutôt spécial), les comportements, les mots ne sont pas ajustés en fonction de qui se trouve en face, ils restent tristement les mêmes, répliqués. Vous remarquerez aussi que l'homme violent se montrera toujours sous ses jours les plus charmants avant d'ostraciser ses victimes, il ne manquera pas ensuite de les culpabiliser, évidemment il aura toujours "été poussé à bout". Excuse pathétiquement universelle ou schéma-type, comme vous préférerez.

Je ne ferai pas l'apologie de la polygamie, non plus. L'amour divisé et équitable, je n'y crois absolument pas, comme d'autres ne croient pas en l'amitié homme-femme, par exemple, ou aux bienfaits de la tisane aux orties...

La polygamie, très au loin, pour les autres, si ils veulent. L'amour plural se passe de romantisme, d'amour aussi (le sexe, le nerf de la guerre ?). Il y a là, à mon sens, un manque de persévérance, un renoncement ou encore un manque d'exigence peut-être. Pourquoi, toutes ces qualités recherchées ne pourraient-elles pas se trouver en un seul et même être ? Un Roméo qui ne se serait pas décidé à quitter Rosine et qui en aurait avisé Juliette... vous imaginez ? L'histoire aurait-elle été aussi tragiquement belle ? Gageons, qu'il aurait lourdé Juliette -trop, trop compliquée- au profit d'une Florence ou d'une Lourdès, qu'ils auraient fini chacun avec une brochette de marmaille, de leur côté. 

Le 02/06/2018 à 09:45, hell-spawn a dit :

Je me demande s'il n'y a pas toujours un décalage entre les hommes et les femmes.

 

L'homme jeune, qui ne se connait pas encore, est surtout porté sur le sexe.

La jeune femme, qui ne se connait pas encore, est surtout portée sur le sentimental.

Mais l'age et l'expérience venant il me semble que tout s'inverse chez l'un comme chez l'autre.

 

Que veut encore la femme d'expérience, si ce n'est jouir ? 

( conservant seulement une tendre indulgence pour l'homme sentimental )

Alors que son alter ego masculin recherche, quand il y croire encore, la relation profonde qui regarde l'ame.

C'est peut etre ce qui explique que l'on voit de plus en plus de femmes qui recherchent des hommes plus jeunes ( Madame Bovary ) et pareillement pour les hommes.

 

 

 

 

Pardon, de plus en plus de femmes, en recherche d'hommes jeunes ? 

Il est fort possible que ces femmes n'aient pas à dessein de chasser l'homme jeune. Certains tombent amoureux en dépit du numérique.

S'il y en a de plus en plus ? Il y en a toujours eu, et il est vrai que cela est toujours mieux vu quand l'homme est plus âgé que la femme. 

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il y a une heure, Léna-Postrof a dit :

George Sand et Gustave Flaubert entretenaient une relation épistolaire amicale, sincère et longue. Ce sont presque des contemporains, nous ne sommes pas réduits à interpréter, non, les écrits sont là. Leur correspondance diffère aussi vraiment de celle que George Sand entretenait avec Alfred de Musset, ne serait-ce que par le style, nettement plus coquin, vous en conviendrez :

De George à Alfred : 

1596023-inline.jpg.c2c4db6b4a7bdbed8f315991fc1bce48.jpg

D'Alfred à George :

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De George à Alfred :

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Quel talent !

 

Évoluer avec l'autre... Ce que vous écrivez peut être valable pour des individus bien dans leur peau. Chez les individus en souffrance, traumatisés, alcooliques, sous substances, les tout simplement pervers, (à l'exemple de ces poètes: Verlaine et Musset étaient alcooliques, et Flaubert et Verlaine semblaient avoir un rapport au maternel plutôt spécial), les comportements, les mots ne sont pas ajustés en fonction de qui se trouve en face, ils restent tristement les mêmes, répliqués. Vous remarquerez aussi que l'homme violent se montrera toujours sous ses jours les plus charmants avant d'ostraciser ses victimes, il ne manquera pas ensuite de les culpabiliser, évidemment il aura toujours "été poussé à bout". Excuse pathétiquement universelle ou schéma-type, comme vous préférerez.

Je ne ferai pas l'apologie de la polygamie, non plus. L'amour divisé et équitable, je n'y crois absolument pas, comme d'autres ne croient pas en l'amitié homme-femme, par exemple, ou aux bienfaits de la tisane aux orties...

La polygamie, très au loin, pour les autres, si ils veulent. L'amour plural se passe de romantisme, d'amour aussi (le sexe, le nerf de la guerre ?). Il y a là, à mon sens, un manque de persévérance, un renoncement ou encore un manque d'exigence peut-être. Pourquoi, toutes ces qualités recherchées ne pourraient-elles pas se trouver en un seul et même être ? Un Roméo qui ne se serait pas décidé à quitter Rosine et qui en aurait avisé Juliette... vous imaginez ? L'histoire aurait-elle été aussi tragiquement belle ? Gageons, qu'il aurait lourdé Juliette -trop, trop compliquée- au profit d'une Florence ou d'une Lourdès, qu'ils auraient fini chacun avec une brochette de marmaille, de leur côté. 

Quand on a pas mal de choses a dire un forum de discussion c'est trés limité, rien ne vaut une intimité a deux dans la conversation a condition d'aimer écouter et s'exprimer.

Vous Lena, quand vous dépouillez un peu de votre élégance superfétatoire vous gagnez en profondeur et en sincérité, on sent qu'il y a quand meme des chevaux sous le capot.

Au début de leur correspondance Flaubert ne portait pas du tout Sand en grande estime, il l'a trouvait trop légère, sans profondeur, mais il a appris a l'estimer en l'a fréquentant.

La lettre de Georges Sand a Musset est bouleversante d'intelligence, d'élégance et de sensualité animale, le charme féminin porté a son paroxysme !  De quoi rendre un homme fou de désir.

Mais malheureusement elle est trés probablement apocryphe.

D'ailleurs Sand n'était probablement pas aussi coquine.

 

A propos de la conversation qui nous occupe depuis quelques échanges, vous devriez lire " la confession d'un enfant du siècle "de Musset, largement autobiographique.

Comment un homme peut évoluer dans ses rapports aux femmes.

 

 

 

 

 

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

Je viens de voir un reportage qui parlait de lieu de discussions permettant l'expression de la haine des femmes ...

Comme c'est dommage que l'on en arrive là !

  • Haha 1
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