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Carrefour prêt à fermer 227 magasins en France le 4 juin


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58 magasins Carrefour du Nord, 46 magasins de l'Est, 14 à Paris et 13 en région Occitanie sont menacés de fermeture (Crédits : Eric Gaillard)

Environ 2.100 emplois sont en jeu dans les 273 magasins Carrefour menacés de fermeture. Pour certains d'entre eux dégageraient 20% ou 30% de rentabilité, selon la CGT.

Carrefour taille à la hache dans son portefeuille de magasins. Un total de 227 Carrefour (anciennement Dia), sur les 273 que le géant de la distribution souhaite céder, n'ont pas trouvé de repreneur et sont appelés à fermer cet été, a indiqué lundi à l'AFP une porte-parole du groupe, confirmant des informations du Midi Libre. Ce chiffre pourrait encore évoluer à la marge alors que le processus, lancé en janvier, au cours d'un vaste changement de stratégie, doit s'achever le 4 juin.

"On en est à 227 fermetures, il y a eu peu d'offres de reprises du fait du manque d'attractivité de ces magasins", a expliqué une porte-parole à l'AFP.

Le groupe a reçu à ce jour 23 offres fermes et 22 intentions d'achat pour ces magasins. Ainsi 45 magasins seulement pourraient continuer leur activité sur 273 au total. Le groupe a rappelé avoir signé en avril avec les syndicats un plan de sauvegarde de l'emploi pour l'ensemble des 2.100 salariés concernés et avoir désormais comme objectif de reclasser l'ensemble des employés, contre la moitié initialement. "Il y a des magasins qui ont peut-être 20 ou 30% de rentabilité, mais ça ne leur suffit pas, ils veulent des rentabilités encore plus importantes pour dégager du cash pour les actionnaires", a réagi le responsable CGT du groupe Carrefour, Philippe Allard sur France 2.

Trois offres de reclassement par salarié

Confronté à une perte de vitesse, le géant de la distribution a annoncé en janvier une restructuration de ses activités passant par un virage vers le commerce en ligne et le bio. Il a lancé un plan de départs volontaires dans ses sièges en France et un projet de cession ou fermeture de 273 ex-magasins Dia. Carrefour a fait savoir que les salariés de ces magasins recevront chacun trois offres d'emploi en local, dont une externe, dans le cadre de ce reclassement. La CGT estime que 1.000 salariés pourraient faire l'objet d'un licenciement au final.

"76 salariés ont été reclassés et l'examen de 240 dossiers de candidature est en cours", a précisé la porte-parole du groupe.

Le Midi Libre a publié dimanche la liste des magasins devant fermer, se basant sur un document transmis le 18 mai par le distributeur à la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi). Selon cette liste, le Nord et l'Est du pays sont particulièrement touchés par les fermetures. A ce jour, aucune offre de reprise n'a été déposée pour les 58 magasins Carrefour du Nord, les 46 magasins de l'Est, 14 à Paris et proche banlieue, et 13 en région Occitanie

 

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/distribution/carrefour-pret-a-fermer-227-magasins-en-france-le-4-juin-779114.html

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Pour rappel , nous sommes en ... 2014

http://www.fo38.fr/?q=node/721

Dia France sacrifié au nom de la rentabilité.

Le groupe Dia Espagne est le 3° leader mondial du hard discount. Il cède toutes ses activités en France car pas assez rentables. Deux repreneurs sont sur les rangs, mais quelle garantie pour les emplois, à ce jour aucune.

La Fédération FO de l’alimentation et agriculture a envoyé une lettre ouverte au gouvernement et aux éventuels repreneurs de la société.
Voici quelques extraits de cette lettre : « Si la valeur marchande du parc de magasins français fait un peu partout l’objet de nombreuses évaluations et spéculations, qui se préoccupe du sort des salariés des magasins qui vont fermer ? La possibilité d’une vente à la découpe sera la plus probable et les « meilleurs morceaux du gâteau » seront l’enjeu de toutes les spéculations financières et commerciales, au détriment du maintien du statut des salariés et de leur emploi. » ../.. « FO, le syndicat majoritaire de la grande distribution, en appelle à la responsabilité sociale de tous les acteurs de ce dossier : l’actionnaire principal, les repreneurs potentiels mais aussi l’État. »
Pour FO il faut « que le repreneur s’engage à reprendre tous les salariés de DIA France où qu’ils se trouvent sur le territoire et quelle que soit leur provenance (format magasins, sièges ou entrepôts)» et souhaite « qu’aucune transaction du parc des magasins français de DIA ne soit validée sans que ne figure dans le contrat de vente une clause sociale d’engagement du repreneur à reprendre tous les salariés. »

 

====================================================

En 2013 déjà la rentabilité était très contrastée et en France vraiment vraiment pas brillante http://www.lineaires.com/LA-DISTRIBUTION/Les-actus/Dia-France-CA-en-baisse-de-7-5-mais-rentabilite-en-hausse-40185

Si des magasins sont très rentables pourquoi ne trouveraient ils pas preneur ?

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Modérateur, A ghost in the shell, 48ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 364 messages
48ans‚ A ghost in the shell,
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J'ai un ex DIA à deux pas de ma boite.

Déjà avant le changement d'enseigne c'était un magasin dont le parking était désert.

Le changement de propriétaire et les travaux d'embellissement n'y ont rien changé.

Mal situé, pas loin d'un Lidl et d'une très grande surface, il ne marche pas.

Ce genre d'établissement ne trouvera pas de repreneur.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 810 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/carrefour/carrefour-va-fermer-227-magasins-cet-ete-des-centaines-d-emplois-menaces-5773281

Carrefour fait savoir que les salariés de ces magasins recevront chacun trois offres d'emploi en local, dont une externe, dans le cadre de ce reclassement. 

il y a 2 minutes, Nephalion a dit :

J'ai un ex DIA à deux pas de ma boite.

Déjà avant le changement d'enseigne c'était un magasin dont le parking était désert.

Le changement de propriétaire et les travaux d'embellissement n'y ont rien changé.

Mal situé, pas loin d'un Lidl et d'une très grande surface, il ne marche pas.

Ce genre d'établissement ne trouvera pas de repreneur.

Le Dia à côté de chez moi s'est transformé en carrefour market quand le hard discount n'était plus à la mode , depuis ça va mieux mais il est dans une zone de chalandise favorable .

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

On en mourra pas , Carrefour s'est jamais adapté comme les autres , qu'il dégage, ça fera de la place pour les concurrents :o° 

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Modérateur, A ghost in the shell, 48ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 364 messages
48ans‚ A ghost in the shell,
Posté(e)
il y a 3 minutes, PINOCCHIO a dit :

On en mourra pas , Carrefour s'est jamais adapté comme les autres , qu'il dégage, ça fera de la place pour les concurrents :o° 

De Carrefour on s'en moque, mais quid de ses employés ?

Parce que les belles promesses de reclassement, on connait ...

Quand au fait que la hausse d'activité des autres enseignes permettrait d'embaucher, ça reste à voir puisque beaucoup de ces magasins qui vont fermer sont moribonds et que lorsque l'activité augmente le premier réflexe c'est de demander aux salariés en place de faire des efforts.

 

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Membre, 37ans Posté(e)
NeeD Membre 2 072 messages
Forumeur forcené ‚ 37ans‚
Posté(e)

Quand tu vas faire tes courses chez Lidl c'est très simple : il y'a peu de produits en rayon mais ils sont tout le temps là, ils sont pas chers, tu connais leur qualité, et surtout tu peux aller dans n'importe quel Lidl les prix restent les mêmes (même l'organisation du magasin est calqué sur un model unique).

Les supérettes Carrefour c'est horriblement cher et les produits et leurs prix changent d'une supérette à l'autre, tout ça n'inspire pas confiance. 

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Invité PINOCCHIO
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Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
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à l’instant, Nephalion a dit :

De Carrefour on s'en moque, mais quid de ses employés ?

Parce que les belles promesses de reclassement, on connait ...

Quand au fait que la hausse d'activité des autres enseignes permettrait d'embaucher, ça reste à voir puisque beaucoup de ces magasins qui vont fermer sont moribonds et que lorsque l'activité augmente le premier réflexe c'est de demander aux salariés en place de faire des efforts.

 

Les employés se reclassent ailleurs , il y a eu un Simply vers chez moi filiale de Auchan qui a fermé il y a un an, certains sont partis au Leclerc à côté, qui lui embauche à tour de bras, comment ? ça je pourrais pas te le dire , mais les gens ont retrouvés du boulot tout de suite, et ils y sont encore à ce jour :D

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Membre, Troll Rural, 32ans Posté(e)
doug1991 Membre 6 593 messages
32ans‚ Troll Rural,
Posté(e)

Il y a trop de supermarchés que certains ferme bonne chose.

Niveau emploi ce sont plutôt des destructeurs.

 

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  • 3 semaines après...
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Pendant que Carrefour supprime des milliers de postes, son ex-PDG empoche près d'un million supplémentaire

 

georges_plassat.png?itok=Fy04TLaT

 

Parti à la retraite en juillet 2017, Georges Plassat va percevoir une "part variable" de près d'un million d'euros au titre des performances de 2017. Sa retraite annuelle a également été augmentée à 517.810 euros annuels. Des zéros qui s'ajoutent à ceux déjà annoncés. Dans le même temps, Carrefour s'apprête à supprimer plus de 2.000 postes.

Ciel dégagé tout en haut de la cordée. Même si Georges Plassat a quitté son poste de PDG de Carrefour en juillet 2017, les millions d'euros continuent de s'amasser sur son compte en banque quand, dans le même temps, l'entreprise dont il était à la tête s'apprête à supprimer 2.400 postes. D'après CheckNews de Libération, qui s'est penché sur les rémunérations de l'ancien patron, près d'un million d'euros va même s'ajouter à sa fortune dans quelques jours...

En effet, après validation de l'assemblée générale des actionnaires ce 15 juin,
l'ancien PDG touchera 896.593 euros de part variable au titre de 2017,
une décision prise par le conseil d'administration le 11 avril.
Soit,
tout de même, près de 65 années de Smic net... alors que Georges Plassat est parti à la retraite en juillet 2017 ! Retraite qui, d'ailleurs, a également été revalorisée récemment : initialement
prévue à 453.000 euros par an, elle a été augmentée lors du même conseil
d'administration du 11 avril. Et s'élèvera finalement à 517.810 euros annuels. Résumons : il y a deux mois, Carrefour a décidé d'accorder 896.593 euros de plus à son ancien PDG, et de lui donner 64.810 euros par an de retraite supplémentaire par rapport à que ce qui était programmé et raconté par MarianneMarianne. De quoi garder un peu de marge en cas de coup dur...

16 millions déjà touchés en 2017

Georges Plassat n'était pourtant pas exactement dans le besoin. Au titre de 2016, il a ainsi touché près de 10 millions d'euros, soit la plus grande rémunération du CAC40. Cette somme se décompose en rémunération fixe (1,5 million), variable (1,8 million), "rémunération à long terme pour l'exercice 2015/2016"(3,2 millions), jetons de présence (65.000 euros), avantages en nature (une voiture de fonction avec chauffeur) et 140.000 actions "liées à l'exercice 2016/2017", d'une valeur de 3 millions d'euros. La pêche a été bonne l'année suivante également... Lors de son départ à la retraite en juillet 2017, le sexagénaire a touché 13,2 millions euros et une prime de départ de 4 millions d'euros, pourtant déconseillée par le code Afep-Medef pour les dirigeants arrêtant de travailler ! Pas embarrassé, Carrefour a fait signer à Georges Plassat une "clause de non-concurrence" et lui a lié la prime de 4 millions afin de "contourner l'obstacle".
Autre cadeau de départ : 140.000 actions gratuites, valant 3 millions
d'euros lors de leur attribution. 16 millions l'année de son départ pour
Georges Plassat ; on a connu des pots d'adieu plus tristes.

Impossible de justifier ces cadeaux par la "concurrence" qui règnerait entre les grands patrons de ce monde et viserait pour les entreprises à attirer les meilleurs talents : Georges Plassat part à la retraite. D'ailleurs, ses rémunérations mirifiques ne se justifient pas spécialement par la virtuosité de ses performances à la tête de Carrefour entre 2012 et 2017. La firme de grande distribution a ansi raté le tournant du hard discount sous la direction de son fortuné patron. Visionnaire, celui-ci avait décidé en juin 2014 de faire racheter à Carrefour 800 magasins Dia. Début mai, l'entreprise a annoncé que 243 d'entre eux seraient fermés. Plus de 2.000 salariés sont menacés de perdre leur poste. Un plan de réorganisation qui n'a certes pas été décidé par Plassat, mais qui découle directement de ses décisions. Visiblement, ces erreurs stratégiques n'ont pas eu un grand impact sur les rémunérations du dirigeant. Il faut croire que les premiers de cordée ont toujours un piton auquel se raccrocher.

 

https://www.marianne.net/economie/pendant-que-carrefour-supprime-des-milliers-de-postes-son-ex-pdg-empoche-pres-d-un-million

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Carrefour s’allie à Google pour contrer Amazon

Le distributeur tente de ne pas être tenu à l’écart de l’essor du commerce commandé par la voix, estimé à 40 milliards de dollars en 2022. Fin mars, c’était Amazon et Monoprix qui signaient un partenariat commercial.

 

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Carrefour saute le pas. Lundi 11 juin, le distributeur s’associe en France avec Google pour vendre, à partir de début 2019, ses produits via trois canaux numériques du géant américain : l’enceinte connectée Google Home, l’Assistant Google, présent sur les smartphones, montres ou téléviseurs connectés, et la plate-forme d’e-commerce Google Shopping, qui sera dotée en France d’une nouvelle interface pour gérer les listes de courses, notamment de produits frais.

Concrètement, un internaute pourra commander chez Carrefour à voix haute, en parlant à son enceinte connectée Google ou à son assistant sur téléphone portable. Ceux-ci reconnaîtront les références des produits du supermarché, alimentaires ou autres. La commande sera ensuite préparée par Carrefour. Et sera, au choix, livrée à domicile ou à retirer dans un magasin. L’achat chez Carrefour sera aussi possible sur le site Google Shopping, sur une page spécifique. Et dans un second temps, sur YouTube, la plate-forme de vidéo de Google, qui, si des produits Carrefour sont montrés, proposera des liens pour les acheter.

Avec cette association, Carrefour tente de ne pas être tenu à l’écart de l’essor du commerce commandé par la voix, estimé à 40 milliards de dollars (34 millions d’euros) en 2022, selon les consultants en stratégie OC&C. Après le partenariat en Chine avec le distributeur Tencent, ce nouvel accord – une première en Europe – va permettre à Carrefour « d’accéder à de nouveaux clients, plus jeunes », explique Marie Cheval, directrice de la transformation digitale du groupe, qui vise 5 milliards d’euros de chiffres d’affaires d’ici à 2022 dans l’e-commerce alimentaire.

Lire aussi :   Le plan d’action de Carrefour en chiffres

Transactions centralisées par Google

Mais en acceptant de nouer un partenariat avec une grande plate-forme numérique américaine comme Google, Carrefour prend aussi un risque et fait des concessions : le distributeur ne facturera plus le client en direct car les transactions seront réalisées « dans l’environnement » de Google. Par ailleurs, le « deal » semble prévoir une rémunération de l’intermédiaire, par exemple par un pourcentage des achats payés, même si Google refuse de s’exprimer sur le montant et la nature du partage de la valeur.

L’association et les interrogations suscitées rappellent la première grande alliance entre la distribution alimentaire française et les géants américains de l’Internet : le partenariat commercial annoncé le 26 mars entre Amazon et Monoprix. L’accord consiste à installer au second semestre une boutique sur la plate-forme d’Amazon, à destination des « clients du service Amazon Prime Now à Paris et dans sa proche banlieue ». Les commandes et les paiements étant réalisées sur la plate-forme du géant américain, ce dernier risque d’enrichir son fichier clients sur le dos du distributeur. Monoprix préparera les commandes dans son magasin, mais Amazon assurera la livraison express.

« Nous nous attendons à réaliser à terme entre 100 et 200 millions d’euros par an de chiffre d’affaires sur Amazon, explique-t-on au sein du groupe Casino (propriétaire de Monoprix). Sur ces montants, nous partageons les données clients, mais nous pensons pouvoir reconstituer l’essentiel du comportement des clients, même si nous n’avons pas le ticket de caisse. »

Lire aussi :   Distribution : Monoprix s’allie avec Amazon

Amazon, perçu comme plus menaçant que Google

Dans le deal avec Google, les deux acteurs partageront la connaissance du ticket de caisse. « Google aura accès aux données, mais Carrefour en restera propriétaire, explique Mme Cheval. D’autant que nous n’allons pas sous-traiter le processus. Nous nous appuierons sur Google pour l’interface client, mais Carrefour réalisera tout le reste, de la logistique à la livraison. »

Dans la bataille des courses du futur, Google et Amazon n’ont pas tout à fait la même image auprès des grandes enseignes traditionnelles : le second est souvent perçu comme plus menaçant parce qu’il exerce lui-même l’activité de distributeur, grâce à sa boutique en ligne, ce qui en fait un concurrent plus direct des supermarchés. Amazon a de plus frappé les esprits en rachetant en juin 2017 Whole Foods market, une chaîne américaine de magasins bio. Le groupe de Jeff Bezos teste aussi aux Etats-Unis un modèle de boutique physique très automatisée, Amazon Go. En France, Amazon a initié des discussions ces derniers mois avec tous les grands distributeurs, notamment pour nouer une alliance afin de peser davantage dans les achats et de pouvoir proposer de meilleurs prix sur les produits qu’il vend. La plupart ont jusqu’ici refusé de « faire entrer le loup dans la bergerie ».

D’autres enseignes de grande distribution pourraient suivre

Google cherche à se démarquer d’Amazon tout en niant rivaliser frontalement avec lui : « Le partenariat avec Carrefour est en discussion depuis un an, ce n’est donc pas une réaction à celui annoncé par Amazon et Monoprix en mars », souligne Sébastien Missoffe, directeur général de Google France. L’alliance avec Carrefour serait aussi plus globale, Google se présentant en « enabler », un anglicisme qui le pose en « partenaire » de la transformation numérique des entreprises : l’accord prévoit ainsi l’installation d’outils Google de bureautique chez les 160 000 employés de Carrefour, ou l’ouverture à Paris d’un « lab » où des ingénieurs des deux entreprises collaboreront.

Lire aussi :   E-commerce alimentaire : les distributeurs s’engagent dans une course à l’innovation

« Google se distingue aussi en tant que plate-forme ouverte, qui offre de la transparence », assure aussi M. Missoffe, pour continuer à se différencier de l’entreprise de Jeff Bezos. Google ne cache pas être en discussion avec plusieurs autres acteurs français de la grande distribution, qui pourraient suivre l’exemple de Carrefour. Aux Etats-Unis, Google a noué un accord, pour les courses par la voix, avec le géant Walmart, mais aussi avec 70 autres distributeurs. En France, Sephora et Monoprix – mais aussi Franprix, selon nos informations – ont développé seuls leurs propres applications pour Google Home. La pression pour suivre le mouvement risque de se renforcer.

 

https://abonnes.lemonde.fr/entreprises/article/2018/06/11/carrefour-s-allie-a-google-pour-contrer-amazon_5313154_1656994.html

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https://www.20minutes.fr/economie/2290959-20180616-carrefour-ancien-pdg-renonce-indemnite-depart

Citation

[l'ancien PDG de Carrefour] a « décidé de renoncer à l’application de la clause de non-concurrence qui lui avait été octroyée et donc au versement de l’indemnité de départ correspondante », soit 3,9 millions d’euros, précise Carrefour dans un communiqué. L’ancien dirigeant a pris cette décision « en raison de l’incompréhension qui entoure les conditions financières de son départ », poursuit Carrefour.

Bonne décision. Heureux de voir que le monde politique a encore un peu de pouvoir pour contrer ce genre de décision votée par les actionnaires. 

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