Quand l'autre n'a pas la même vision

il y a 1 minute, January a dit :

Nan mais si tu tombes sur des blasés d'la vie évidemment hein ! 

"ouais c'est beau.

- t'aimes bien ? 

- ouais c'est beau.

- Bah qu'est ce que t'aimes bien, pourquoi c'est beau ?

- Bah parce que c'est beau quoi c'est tout tu fais chier avec tes questions !"

 

ça peut donner ça, ouais ! 

il y a 1 minute, Colybris a dit :

@Petit pois la vision du champ de blé vert et des vagues m'a fait pensé à cette photo que j'ai prise il y a quelques années 

C'est aussi une certaine façon de s'émerveiller encore du monde qui nous entoure....

Faut être benêt pour mettre son bateau au mileu d'un champ.

Citation pragmatique.

à l’instant, ping a dit :

Faut être benêt pour mettre son bateau au mileu d'un champ.

Citation pragmatique.

La plage est à 15 mètres 

il y a 1 minute, ping a dit :

Faut être benêt pour mettre son bateau au mileu d'un champ.

Citation pragmatique.

Debout les crabes, la mer monte ! C'est en prévision du réchauffement climatique et de la montée des eaux, benêt toi-même !

Il me semble que ce qui est vraiment frustrant c'est qu'au lieu de vivre un moment de partage et de plaisir visuel commun, tu vis là un grand moment de solitude.

il y a 4 minutes, Petit pois a dit :

N'est ce pas de ne pas avoir le même sens la même perception de la beauté qui est frustrant, lassant ?

Je crois que c’est la récurrence qui est lassante...

si les deux perceptions sont en perpétuelle opposition ac un regard émerveillé et l’autre, indifférent. 

On ne peut être tout le temps en phase.. après il faut savoir si l’on a réellement la volonté de stimuler l’autre, de partager, de se rejoindre ou si une dichotomie s’installe insidieusement par l’aveuglement ou la surdité de l’autre. 

C'est arrivé à une proche qui visitait St Petersbourg en compagnie d'une autre personne qui restait insensible aux charmes de la ville et de ses palais, musées. Cette proche m'a téléphoné de là bas en pleurant de dépit de ne pouvoir partager sa joie, sa quasi extase, prise comme d'une sorte de désespoir, de trop grande solitude.

il y a 4 minutes, Yokkie a dit :

Je crois que c’est la récurrence qui est lassante...

si les deux perceptions sont en perpétuelle opposition ac un regard émerveillé et l’autre, indifférent. 

On ne peut être tout le temps en phase.. après il faut savoir si l’on a réellement la volonté de stimuler l’autre, de partager, de se rejoindre ou si une dichotomie s’installe insidieusement par l’aveuglement ou la surdité de l’autre. 

Oui, on peut arriver à éviter tout partage prévisible ...faute de partage présagé d'avance.

il y a 1 minute, Petit pois a dit :

C'est arrivé à une proche qui visitait St Petersbourg en compagnie d'une autre personne qui restait insensible aux charme de la ville et de ses palais, musées. Cette proche m'a téléphoné de là bas en pleurant de dépit de ne pouvoir partager sa joie, sa quasi extase, prise comme d'une sorte de désespoir, de trop grande solitude.

  c'est terrible ça.. Là tu sais que, s'il doit exister une intimité quelconque avec cette personne-là, ça ne pourra jamais marcher..

il y a 1 minute, January a dit :

  c'est terrible ça.. Là tu sais que, s'il doit exister une intimité quelconque avec cette personne-là, ça ne pourra jamais marcher..

Non, il n'y avait pas d'intimité au sens amoureux, là. Mais de façon plus générale, oui, on peut finir par se poser la question.

il y a 4 minutes, Petit pois a dit :

Oui, on peut arriver à éviter tout partage prévisible ...faute de partage présagé d'avance.

Je ne pense pas qu’un partage soit prévisible mais plutôt dans la spontanéité, c’est un élan.

Quand l’autre y reste insensible.. la joie laisse place à la déception, il se crée une sorte de blessure narcissique ac la sensation de ne pas être entendu. 

La complicité en est écornée..

il y a 1 minute, Yokkie a dit :

Je ne pense pas qu’un partage soit prévisible mais plutôt dans la spontanéité, c’est un élan.

Quand l’autre y reste insensible.. la joie laisse place à la déception, il se crée une sorte de blessure narcissique ac la sensation de ne pas être entendu. 

La complicité en est écornée..

Dans une relation débutante, certes, mais lorsque tu "sais" d'avance....remarque, on peut toujours être surpris agréablement. Craindre le pire laisse la place au meilleur, par surprise !

Il y a 3 heures, Petit pois a dit :

Bonjour,

 

Pourquoi, à votre avis l'autre ne voit pas , parfois ou toujours la même chose que vous ? Et quel est alors votre ressenti ? Est-ce une question d'appréciation de ce qui est vu ? ou n'y a t'il simplement pas la même chose de vue ? Question de vue ou de point de vue ?

je parle de vision, bien réelle, pas d'idée ou d'idéologie.

 

Je donne deux exemples concrets :

il y a grand vent et un champs de jeunes blés ( vert) ondule sous ce vent, donnant l'impression de vagues sur la mer. On appelle l'autre -" viens voir le champs comme c'est beau!" 

_"ha ? ben, heu...oui  "....

_" mais tu ne vois pas les vagues que ça fait ? "

 ....._ "ha! si " , et de s'en retourner vaquer sans y avoir vu d’intérêt.

 

Assis dans le jardin, entourés d'oiseaux qui sont tous en folie printanière, en poursuite amoureuse et en piaillements séducteurs.

L'un  : -" hé hé c'est le printemps !"

L'autre  :  -"oui"

   _ "t'as vu tous les oiseaux ? " 

    _" y'en a toujours". 

 

 

Merci de vos réponses.

 

Quand bien même nous regardons la même chose, nous ne portons pas le même regard sur elle, nous n’en avons pas tous la même perception. Nous ne sommes pas tous sensibles aux mêmes choses, nos intérêts, nos goûts ne sont pas toujours les mêmes. Nous ne donnons pas tous la même importance aux choses. Nous ne sommes pas attentifs aux mêmes choses.

Ainsi, à mon âge je vais m’émerveiller de ce qui sera sans intérêt, anodin pour d’autres. De toutes petites choses aux yeux de certains, mais qui pour moi ayant gardé mon « âme » d’enfant ( swam sors de ce corps ), sont « magiques ». Comme par exemple en voyant un arc en ciel, quand l’autre n’y verra plus qu’un simple effet d’optique, et trouvera ça banal. Pour les oiseaux, c’est toute l’année que je les entends, j’aime quand ça pépie dans tous les sens à l’heure du lever et du coucher, ça me donne le sourire, je les imagine se dire bonne nuit, la mère battant le rappel de sa couvée ...

Je ne me lasse pas de regarder, d’entendre et de sentir autour de moi, les fleurs, la mer, un enfant qui joue, qui sourit, qui rit ( qui me sourit, je fond )  les feuilles et les arbres qui bougent au vent ...

Ces différences de perceptions, on ne peux pas les changer. J’ai beau savoir qu’il n’y a rien de magique dans un arc en ciel, voir des oiseaux tous les jours, ça me fait et me fera je pense toujours le même effet, quand ça laissera l’autre de marbre. 

Le monde est beau quand on sait le voir. Et il est difficile de trouver quelqu’un avec qui partager ça. 

il y a 7 minutes, Petit pois a dit :

Dans une relation débutante, certes, mais lorsque tu "sais" d'avance....remarque, on peut toujours être surpris agréablement. Craindre le pire laisse la place au meilleur, par surprise !

Ce que tu crois savoir, ce que tu projettes, ta perception.. pas forcément la réalité. 

On n’est pas dans la tête de l’autre.

Donc oui, il/elle peut aussi te surprendre heureusement ! 

Ce qui me parle, c'est cette solitude qui nous touche tous, plus ou moins .

Normal d'être seul dans nos gouts et passions, dans beaucoup de domaines de la vie du couple .... Après, une sorte de balance invisible indique les plus et les moins de la vie à deux, et on continue le chemin, avec confiance, car le résultat intangible de la pesée est toujours dans le plus ...

Et ça gratte, ça blesse l'âme, quand on constate du moins ...

Moi, je kiffe la littérature russe, le cinéma soviétique en VO, je pars chaque semaine à mon cours où nous nous retrouvons entre élèves biens divers et bien moins d'être de la première jeunesse : analyse d'un poème de Blok, considérations sur le destin des Pays baltes, fragments d'une comedie de Gaidai ... Et ma femme s'en fout ! Complètement ! D'une certaine manière je la comprends assez .

Mais j'admire sa conduite dans notre vie où je suis bien absent ... ce qui est sûrement bien lourdingue pour elle ...

On regarde bien dans la même direction, mais sûrement avec des lunettes différentes !

Et comme il est légitime d'aller vibrer avec des "âmes soeurs" !

Vibrer, là c'est chaud là ... Oh oh oh ! Plus agréable de vibrer avec une soeur qu'avec un frère, je dois dire ...

Il y a 1 heure, ping a dit :

Voila. Si tu as un caillou dans ta chaussure tu apprecies moins la beauté du paysage pendant la rando, par exemple.

Oui, et quand on est plongé dans ses pensées, on s'en détache plus ou moins facilement, en fonction par exemple du degré d'utilité de ce à quoi on choisit de s'intéresser ou qu'on préfère occulter. Les priorités des centres d'intérêt pouvant être subjectives.

il y a une heure, Petit pois a dit :

Debout les crabes, la mer monte ! C'est en prévision du réchauffement climatique et de la montée des eaux, benêt toi-même !

 

Il me semble que ce qui est vraiment frustrant c'est qu'au lieu de vivre un moment de partage et de plaisir visuel commun, tu vis là un grand moment de solitude.

En fait tu parles d'amour là. Ces moments où l'union des esprits voit et ressent les mêmes choses. En fait ça ne peut se produire que par moments, et ça ne se produit pas sur commande. Bon, quand c'est jamais, là ça pose questions. A quoi ça sert une relation sans partage?

il y a 4 minutes, ping a dit :

En fait tu parles d'amour là. Ces moments où l'union des esprits voit et ressent les mêmes choses. En fait ça ne peut se produire que par moments, et ça ne se produit pas sur commande. Bon, quand c'est jamais, là ça pose questions. A quoi ça sert une relation sans partage?

Il peut y avoir d"autres partages "compensatoires"...

Mais, dans mon exemple de St Petersbourg, pas de relation amoureuse, mais quand même une grande frustration de ne pouvoir partager son émotion quand elle est (si) grande.

Il y a 4 heures, Petit pois a dit :

Et sinon, tu composes comment ?

En essayant d'arrondir les angles avec mon épouse, mais il faut que ce soit réciproque, on ne vas pas non plus tout accepter pour faire plaisir à l'autre, chacun à ses idées, on est du même signe du zodiaque , mais pas du même décan , des fois ça pète des flammes, mais tout rentre dans l'ordre

il y a une heure, Petit pois a dit :

Il peut y avoir d"autres partages "compensatoires"...

Mais, dans mon exemple de St Petersbourg, pas de relation amoureuse, mais quand même une grande frustration de ne pouvoir partager son émotion quand elle est (si) grande.

C'est aussi un besoin religieux, (au sens de relier bien sûr). Les individus que nous sommes avons besoin de se relier les uns aux autres ce qui permet l'accés à quelque chose d'invisible qui nous depasse, que l'on partage et qui procure de fortes emotions oui.

il y a 27 minutes, PINOCCHIO a dit :

En essayant d'arrondir les angles avec mon épouse, mais il faut que ce soit réciproque, on ne vas pas non plus tout accepter pour faire plaisir à l'autre, chacun à ses idées, on est du même signe du zodiaque , mais pas du même décan , des fois ça pète des flammes, mais tout rentre dans l'ordre

T'as raison, 'faut pas décanner ! 

il y a 23 minutes, ping a dit :

C'est aussi un besoin religieux, (au sens de relier bien sûr). Les individus que nous sommes avons besoin de se relier les uns aux autres ce qui permet l'accés à quelque chose d'invisible qui nous depasse, que l'on partage et qui procure de fortes emotions oui.

Oui, quand on est deux à plusieurs à partager c'est beaucoup plus intense, vibrant . (heuuu...sans connotation autre, hein ! Là, je prône plutôt le duo )

il y a 3 minutes, Petit pois a dit :

T'as raison, 'faut pas décanner ! 

Oui, quand on est deux à plusieurs à partager c'est beaucoup plus intense, vibrant . (heuuu...sans connotation autre, hein ! Là, je prône plutôt le duo )

Comme union à deux quoi.