Pensée philosophico-géométrique

Des fois je m'étonne d'être illuminé par une pensée osons le mot : GÉNIALE ... mais je sais pas quoi en faire alors, je vous la soumets :

"La vie est un "segment de droite" qu'on ne perçoit jamais que comme une "demie-droite".

C'est dramatique une telle métaphore, une telle vérité qui n'est pas géométrique et même pas poétique pour un sous !...

Je m'eXplique : quand on est jeune, notre demie-droite part de notre naissance et s'en va vers l'infini... Tout y est envisageable pour notre futur, et c'est sûr : on va casser la baraque ! Puisqu'un temps infini nous est alloué...

Quand on est vieux, elle vient de l'infini du passé, notre demie-droite, on a tout pris en compte : les dinosaures, les hommes préhistoriques et même le Big Bang ! Et on se dit : "qu'est-ce que je viens de loin !" Mais on sait que le point final de la demie-droite s'approche inexorablement, maman !...

Quand on est jeune, ce qu'il y avait avant, on s'en fout ! Mais on s'en fout ! Et quand on est vieux c'est surtout ce qu'il y a derrière qui compte...

Bon c'était juste histoire de vous remonter le moral !....

(J'ai 26 ans, mon vieux Blaquiè-ère et je t'emmerde en attendant !)

"Trois heures du matin. Je perçois cette seconde, et puis cette autre, je fais le bilan de chaque minute.

Pourquoi tout cela ? - Parce que je suis né.

C'est d'un type spécial de veilles que dérive la mise en cause de la naissance"

"nous ne courons pas vers la mort, nous fuyons la catastrophe de la naissance"

E.C.

pensez réincarnation et la droite devient cercle.

@Blaquière : Je ne suis pas d'accord. 

Souci de vivant. Le mort est en paix. Si un jeune ne craint pas la mort, c'est qu'il est inconscient. La mort frappe à tout âge. Des segments sont très courts. "Le roi Minos pourchassait le Silène (qui dit vrai quand il est ivre). L'ayant attrapé, il lui demanda quel était le plus grand bien. Le Silène lui répondit : "Comment oses-tu me demander ce que tu ne peux pas obtenir ? Le plus grand bien est de ne pas exister, c'est de ne pas être né. Mais consoles-toi, tu vas un jour mourir."

il y a une heure, Lugy Lug a dit :

pensez réincarnation et la droite devient cercle.

ça c'est vraiment une droite (de) tordu(e) !

Le 16/03/2018 à 16:41, Blaquière a dit :

ça c'est vraiment une droite (de) tordu(e) !

cela implique donc que ce n'est pas vraiment une droite..
je voudrais savoir, B "point de suspension" pourquoi tu as mis " (J'ai 26 ans, mon vieux Blaquiè-ère et je t'emmerde en attendant !) " ??
Bref des droites qui font qu'on tourne en rond et qui font un cercle. Un peu le tourbillon du chien qui court après sa queue..
J'aime bien tes images : la droite vers l'infini pour le "naissant".. et celle qui vient de l'infini du passé.. pour l'autre
Mais toi Blaquière, je te sens pourtant comme un naissant !! une ligne continue qui va vers le haut et donc, progressive - qui semble ne jamais s'arrêter et donc (encore une fois --> pour le donc) prêt pour " casser la baraque " ?
Autrement, pour le moral, avec une vingtaine de piges de moins, je l'ai toujours quand je te lis !!

il y a 34 minutes, guipure a dit :

cela implique donc que ce n'est pas vraiment une droite..
je voudrais savoir, B "point de suspension" pourquoi tu as mis " (J'ai 26 ans, mon vieux Blaquiè-ère et je t'emmerde en attendant !) " ??
Bref des droites qui font qu'on tourne en rond et qui font un cercle. Un peu le tourbillon du chien qui court après sa queue..
J'aime bien tes images : la droite vers l'infini pour le "naissant".. et celle qui vient de l'infini du passé.. pour l'autre
Mais toi Blaquière, je te sens pourtant comme un naissant !! une ligne continue qui va vers le haut et donc, progressive - qui semble ne jamais s'arrêter et donc (encore une fois --> pour le donc) prêt pour " casser la baraque " ?
Autrement, pour le moral, avec une vingtaine de piges de moins, je l'ai toujours quand je te lis !!

C'est gentil, Bise ! Comme je parlais des vieux et des jeunes, ça faisait un peu vieux schnock  qui ramène sa science, alors je me suis souvenu des vers de Corneille complétés par Tristan Bernard et chantés par Brassens :

Comme Corneille et Blaquière avaient le "même mètre", j'ai pas hésité !

J'adore cette chanson, et mon père l'adorait aussi...