Laisseriez-vous votre adolescent dormir dans le même lit que son conjoint?

Sans le sacraliser, le banaliser n'est pas terrible non plus, à mon avis. 

il y a 7 minutes, Out of Paprika a dit :

Sans le sacraliser, le banaliser n'est pas terrible non plus, à mon avis. 

Le prendre tel qu'il est. Ni banal, ni sacré. Quelque chose de normal, qui de toute façon, se fera. Autant que ce soit dans de bonnes conditions.

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Le prendre tel qu'il est. Ni banal, ni sacré. Quelque chose de normal, qui de toute façon, se fera. Autant que ce soit dans de bonnes conditions.

Bien sûr, tout en communiquant et ne laissant pas faire n'importe quoi à ses ados chez soi.

"Normal et naturel" pour un ado, tout aussi destructeur en fonction de sa personnalité. Le rôle de parents est de protéger ses enfants, pas les laisser se perdre. Mais c'est aussi fonction de l'enfant.

Il y a 1 heure, Henri a dit :

Faut mettre ça sur le topic de la jeune fille de 11 ans...

Rien à voir!

il y a 23 minutes, Out of Paprika a dit :

On a l'air de choquer lorsqu'on parle de respect et du repère familial, moi ce qui me choque c'est de n'avoir aucun principe et aucune limite. Je ne parle pas d'un couple adulte que j'aurais à héberger, mais d'ados qui sont en pleine formation physique et mentale.

On ne choque pas, ça fait juste ringuard d'un autre âge. Sauf qu'entre le tout repressif de l'ancien temps et le fameux il est interdit d'interdire soixante huitard, il y a comme en toute chose un juste milieu. Tu as plus de chance de reçevoir un jour des remerciments de tes gosses quand tu as su leur dire non et leur imposer des règles, que d'en reçevoir pour les avoir laisser pousser en totale liberté.

il y a 4 minutes, ping a dit :

Tu as plus de chance de reçevoir un jour des remerciments de tes gosses quand tu as su leur dire non et leur imposer des règles, que d'en reçevoir pour les avoir laisser pousser en totale liberté.

Tout à fait d'accord avec ça. 

Il y a un truc sous-jacent dans le topic comme quoi on serait des coincés aussi. Faut arrêter. Y a pas que des bébés qu'il faut protéger ses filles par exemple, les bobos au coeur ou encore une mauvaise expérience qui peut marquer durablement c'est bien pire !

Je mets quiconque au défi d'avoir des ados qui commencent à fréquenter et de ne pas avoir de stress, parents stricts ou non. 

il y a 34 minutes, Out of Paprika a dit :

Bien sûr, tout en communiquant et ne laissant pas faire n'importe quoi à ses ados chez soi.

"Normal et naturel" pour un ado, tout aussi destructeur en fonction de sa personnalité. Le rôle de parents est de protéger ses enfants, pas les laisser se perdre. Mais c'est aussi fonction de l'enfant.

Je suis bien d'accord. Mais la peur empêche t-elle le danger ?

L'important n'est-ce pas d'encadrer et d'être toujours là ? Peu importe le lieu...

il y a 13 minutes, January a dit :

Tout à fait d'accord avec ça. 

Il y a un truc sous-jacent dans le topic comme quoi on serait des coincés aussi. Faut arrêter. Y a pas que des bébés qu'il faut protéger ses filles par exemple, les bobos au coeur ou encore une mauvaise expérience qui peut marquer durablement c'est bien pire !

Je mets quiconque au défi d'avoir des ados qui commencent à fréquenter et de ne pas avoir de stress, parents stricts ou non. 

Pour ma part, je n'ai jamais pensé qu'il y avait un quelconque coinçage. Et je comprends les angoisses des parents. Mais j'ai du mal à saisir cette notion de "manque de respect", si des ados passent la nuit ensemble sous le toit familial. J'entends toutes les réserves, mais je n'en saisis pas la pertinence. 

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Mais la peur empêche t-elle le danger ?

Qui parle de peur ? Je parle de stress, qui entraîne forcément de la surveillance, et qui devrait ensuite entraîner dialogue et limites. Ca n'a rien à voir cet adage simpliste... 

Pour des questions d'identité déjà énoncées par Ping, chez moi avec ma bénédiction = hors de question. Oh ! Ne t'inquiète pas elles l'ont fait ! Mais j'étais pas là. 

il y a 18 minutes, ping a dit :

On ne choque pas, ça fait juste ringuard d'un autre âge. Sauf qu'entre le tout repressif de l'ancien temps et le fameux il est interdit d'interdire soixante huitard, il y a comme en toute chose un juste milieu. Tu as plus de chance de reçevoir un jour des remerciments de tes gosses quand tu as su leur dire non et leur imposer des règles, que d'en reçevoir pour les avoir laisser pousser en totale liberté.

Chacun pense ce qu'il veut, c'est pas un problème pour moi. Nous sommes au clair avec mon conjoint à ce sujet et tout à fait d'accord avec ça, c'est tout ce qui compte.
J'ai eu des parents hyper stricts, et à ce niveau je leur suis plutôt reconnaissante aujourd'hui. C'était le même topo pour mes frères, donc pas d'histoire culturelle là-dedans.

il y a 4 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je suis bien d'accord. Mais la peur empêche t-elle le danger ?

L'important n'est-ce pas d'encadrer et d'être toujours là ? Peu importe le lieu...

Encadrer est le mot. L'enjeu etant la fiabilité et le respect du cadre par les deux parties. Un ado cherchera toujours à faire bouger le cadre, mais c'est à l'adulte de decider jusqu'où c'est possible.  C'est une négociation permanente et une remise en question pour l'adulte, c'est tout sauf simple.

il y a 1 minute, January a dit :

Qui parle de peur ? Je parle de stress, qui entraîne forcément de la surveillance, et qui devrait ensuite entraîner dialogue et limites. Ca n'a rien à voir cet adage simpliste... 

Pour des questions d'identité déjà énoncées par Ping, chez moi avec ma bénédiction = hors de question. Oh ! Ne t'inquiète pas elles l'ont fait ! Mais j'étais pas là. 

Ah ben si t'étais pas là, ça change tout...

il y a 3 minutes, January a dit :

Qui parle de peur ? Je parle de stress, qui entraîne forcément de la surveillance, et qui devrait ensuite entraîner dialogue et limites. Ca n'a rien à voir cet adage simpliste... 

Pour des questions d'identité déjà énoncées par Ping, chez moi avec ma bénédiction = hors de question. Oh ! Ne t'inquiète pas elles l'ont fait ! Mais j'étais pas là. 

Où que tu etais, tu etait à ta place pour le coup.

il y a 1 minute, ping a dit :

Encadrer est le mot. L'enjeu etant la fiabilité et le respect du cadre par les deux parties. Un ado cherchera toujours à faire bouger le cadre, mais c'est à l'adulte de decider jusqu'où c'est possible.  C'est une négociation permanente et une remise en question pour l'adulte, c'est tout sauf simple.

Ben voilà. Y a des parents qui décident qu'accepter que leur ado reçoive sa ou son amoureux sous leur toit, entre dans le cadre.

il y a 8 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Je suis bien d'accord. Mais la peur empêche t-elle le danger ?

L'important n'est-ce pas d'encadrer et d'être toujours là ? Peu importe le lieu...

Pour ma part, je n'ai jamais pensé qu'il y avait un quelconque coinçage. Et je comprends les angoisses des parents. Mais j'ai du mal à saisir cette notion de "manque de respect", si des ados passent la nuit ensemble sous le toit familial. J'entends toutes les réserves, mais je n'en saisis pas la pertinence. 

Ce n'est vraiment une question de danger, mais de la place dans le foyer : tu es mon enfant, je peux te guider et ne pas t'autoriser ce qui te semble juste.

Tu vas peut-être sauter au plafond, mais pour moi c'est aussi une question de respect de son propre corps. Le fait de ne pas banaliser le sexe recentre un peu les besoins réels, ce n'est vraiment pas un besoin naturel comme boire ou manger (absurde ça pour moi).

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

Ben voilà. Y a des parents qui décident qu'accepter que leur ado reçoive sa ou son amoureux sous leur toit, entre dans le cadre.

S'il l'ont decidé et non pas subi par peur de dire non à leur ado alors c'est effectivement un choix.

il y a 3 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ah ben si t'étais pas là, ça change tout...

Ca ne change rien, je ne l'ai jamais autorisé, dans la maison ou absente, jamais. Mais je le savais bien qu'elles le feraient, on n'est pas non plus nés de la dernière pluie, on a fait comment nous ? 

il y a 1 minute, Out of Paprika a dit :

Ce n'est vraiment une question de danger, mais de la place dans le foyer : tu es mon enfant, je peux te guider et ne pas t'autoriser ce qui te semble juste.

Tu vas peut-être sauter au plafond, mais pour moi c'est aussi une question de respect de son propre corps. Le fait de ne pas banaliser le sexe recentre un peu les besoins réels, ce n'est vraiment pas un besoin naturel comme boire ou manger (absurde ça pour moi).

Désolé de ne pas pouvoir tripler les likes,

à l’instant, January a dit :

Ca ne change rien, je ne l'ai jamais autorisé, dans la maison ou absente, jamais. Mais je le savais bien qu'elles le feraient, on n'est pas non plus nés de la dernière pluie, on a fait comment nous ? 

C'est aussi leur en laisser la liberté.

il y a 2 minutes, ping a dit :

Désolé de ne pas pouvoir tripler les likes,

Mais elle vous en prie^^

Je ne prétends pas être dans le vrai absolu, c'est ma façon de voir les choses.

Nous avons chacun nos cadres, nos visions, nos tolérances. Je me garderais bien d'affirmer que les miennes sont la panacée, mieux que les autres.

il y a 8 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ah ben si t'étais pas là, ça change tout...

Eh oui, ça change tout  parce qu'on s'en doute sans l'avoir autorisé.

Ce n'est pas hypocrite (je te vois venir), juste une façon de tenir une ligne de conduite sans être dupe pour autant.